
- Titre original Revenge of the Sith
- Genre Roman
- Série Novélisations (Vol. 3)
- Univers Officiel, Legends
- Année et période -19 (Guerre des Clones)
- Auteur(s) Matthew Stover
- Couverture Steven D. Anderson
- Traducteur(s) Dominique Haas & Denis Bouchain
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Note du staff SWU
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Note des internautes
Après trois ans d’incessants combats, la Guerre des Clones est sur le point de toucher à sa fin. Une franche hostilité oppose désormais le Chancelier Suprême Palpatine au Conseil Jedi, mais quand ce dernier se fait capturer par l’armée Séparatiste lors de l’attaque de Coruscant, c’est Obi-Wan Kenobi et Anakin Skywalker qui sont appelés pour aller à sa rescousse. L’Élu et son ancien Maître sont devenus les héros de la République. Plus que des amis, les deux frères sont sur le point de mettre un terme à la guerre mais ils ignorent qu’ils sont les acteurs du dernier acte d’une tragédie à l'échelle galactique. Séduits par les sombres enseignements de Palpatine, Anakin est sur le point de faire des choix qui détermineront non seulement son destin, mais aussi celui de la galaxie.
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La novélisation du dernier Star Wars a été confiée à Matthew Stover, déjà auteur au sein de l’Univers Etendu de Point de Rupture et Le Traître. Stover s’est construit auprès des lecteurs, fans de Star Wars ou non, une réputation d’auteur musclé au style peu conventionnel. Globalement, ses deux premiers romans lui ont valu les faveurs des fans de Star Wars et il était intéressant de le voir mettre son style personnel au service d’une histoire extrêmement cadrée.
Par rapport aux précédentes novélisations de la prélogie, Stover nous propose quelque chose de très peu linéaire, très peu similaire à la narration du film. Il reprend bien évidemment les principaux points de passages, les scènes et les moments incontournables de l’histoire, mais à partir de cette base il distord allègrement la narration, accélère ou ralenti dans sa narration. Cette écriture créé un effet très théâtral dans la manière dont l’histoire se déroule qui donne au lecteur un très fort sentiment de tragédie. Stover nous donne l’impression page après page, comme il le dit lui-même parfois dans le roman, que c’est la fin d’une époque, que des évènements grandioses et un peu cataclysmiques, sont en train de se dérouler sous nos yeux.
C’est là le point fort du roman. L’auteur ponctue les chapitres de passages descriptifs, où les personnages sont présentés et étudiés, qui marquent un temps mort dans le déroulement de l’action et obligé le lecteur à prendre du recul sur les évènements au beau milieu de sa lecture et à obtenir une certaine perspective. Cette méthode permet de mettre en valeur les personnages et leurs actions (Obi-Wan et le piège à Jedi pour ne citer que les plus marquants) sans jamais nuire au dynamisme de l’histoire. Ces ralentissements ne suscitent pas d’ennui chez les lecteurs, au contraire les scènes d’action restent bien haletante avec des partis-pris dans la narration (un des points forts de Stover) qui permettent de contourner le manque visuel par rapport au cinéma. Malheureusement, force est de constater que les quelques points faibles du roman correspondent à des moments faibles similaires au sein du film.
Au final, l’essentiel de l’histoire ne change pas, ce qui signifie que les faiblesses structurelles de l’Episode III ne sont pas, et ne pouvaient pas être, corrigées. Au mieux, Stover a rendu les passages plus agréables à suivre. Les changements majeurs portent donc sur la manière de raconter cette histoire et ils apparaissent avec le recul indispensables, à la fois à cause de certaines faiblesses d’origines, mais aussi pour ce qu’ils apportent intrinsèquement. Pour le reste, on a le droit à une bonne caractérisation même si on aurait aimé voir certains personnages beaucoup plus fouillés (Anakin et Sidious) ou plus utilisés (Padmé qui ne parvient pas à sortir de la nasse dans laquelle elle est dans le film). En tout état de cause, une lecture indispensable qui permettra de porter un regard différent sur la conclusion de la prélogie, avec un sentiment de tragédie poussé comme il aurait du l’être dès le départ, le complément parfait à la réussite graphique qu’est le film (faute de disposer d’une réalisation irréprochable). -
Cette novélisation est clairement la meilleure de toutes celles de la saga. Pas difficile vu le niveau e certaines, je vous l'accorde, mais à la lecture, le plaisir est là. Dès le prologue, d'ailleurs : narré au présent, on se retrouve plongé dans l'ambiance désespérée de cette fin de Guerre des Clones. Captivant, et l'on a qu'une seule envie : tourner la page encore et encore, dévorer ce livre – ce roman, car clairement, il apporte un vrai plus au film, chose rare.
Les relations entre Anakin Skywalker et Obi-Wan Kenobi d'une part et Palpatine / Dark Sidious d'autre part sont au centre de l’œuvre. Stover tourne le dos à l'UE* et refuse de dépeindre un Anakin faussement bad-ass, arrogant et qui se soucie peu de ce que pense son ancien Maître ; au contraire même : l'Anakin Skywalker de cette novélisation est un Héros, un vrai., tiraillé entre son devoir et son amour, entre les deux figures paternelles qui le conseillent. Malheureusement pour lui, chacun sait le choix qu'il fera... un choix qui n'a rien de choquant à la lecture, d'ailleurs, Palpatine convainquant presque le lecteur de la pertinence de ses décisions.
Maintenant, il faut être honnête : aussi talentueux que soit Stover, aussi bon soit son style, le roman souffre de quelques défauts majeurs :
- un déséquilibre entre « le temps d'antenne » des événements. Le sauvetage de Palapatine permet certes de clairement poser les enjeux de l'intrigue, mais il est inadmissible que l'affrontement Anakin – Dooku soit plus long que celui entre Vador et Kenobi ! De trop nombreux passages dramatiques et/ou captivants du film sont ainsi balayés d'un revers de la main : l'attaque du Temple Jedi, l'Ordre 66, le duel final... c'est vraiment énervant ! Il manque 100 pages au roman !
- La déception du roman : Padmé. Oubliez la reine indépendante et autoritaire de l'Episode I. Padmé n'est ici qu'une greluche qui pense à son Anakin chéri et espère qu'il reviendra à la maison. Elle était bien plus mature dans "La Menace Fantôme" ! Quel dommage là encore ! Ses réactions sont exaspérantes et donnent souvent envie de lui donner des gifles. Stover a clairement loupé le coche avec le personnage.
- Dooku. Le personnage est magnifiquement mis en scène... mais quel intérêt de l'avoir à ce point rendu xénophobe ?
J'insiste sur les défauts mais c'est pour mieux répéter à quel point le roman est passé loin de la perfection. Clairement, cette novélisation est à conseiller, mais il vraiment rageant de se dire qu'on n'est pas passé loin de la perfection. Vraiment pas loin du tout !
Note : 90 %
* Pour se rattraper, Stover multipliera au fil du roman les références à l'UE, un plus appréciable et il le fera suffisamment bien pour ne pas nous donner l'impression d'avoir loupé un épisode !
Votre commentaire
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Les commentaires des internautes
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Si le film - déjà très réussi - était victime, faute d'avoir été diffusé en version intégrale, de trous narratifs, le récit de Stover conserve une cohérence remarquable, qui lui permet d'apporter de plus amples explications à la "chute" d'Anakin.
C'est ainsi que Palpatine et - surtout - Padmé Amidala font l'objet de développements conséquents, ayant chacun joué un rôle majeur (volontairement ou non) dans la naissance de Dark Vador. De la sorte, l'on comprend mieux la méfiance d'Anakin envers sa femme, et Obi-Wan, malaise qui explosera sur Mustafar après l'élimination des leaders séparatistes. Loin d'être la déception du film, le destin de Padmé touche cette fois au tragique. Son intelligence politique, la torture que représente pour elle la lutte entre sa passion de la République et son amour pour Anakin, sont fort bien mis en scène par l'écrivain, à la différence d'un GL qui l'a transformée en véritable cruche.
L'aspect luciférien - et occasionnellement ambigu - de Sidious est également davantage mis en valeur que dans le film. Stover nous décrit un Maître Sith à l'oeuvre, usant de toutes les ressources que lui offre le verbe pour corrompre le jeune Skywalker, tout en s'efforçant de donner à leurs relations une touche amicale, voire paternelle. Ajoutons que son plan diabolique de subversion de la République (et, plus particulièrement, le rôle de Dooku) est ici bien mieux éclairci que chez Lucas. Il est vrai que Stover maîtrise à merveille la mythologie de la Force - il se plaît, au passage, à faire référence à plusieurs techniques de combat Jedi, tel le Vaapad de Mace Windu, qui lui permettra de terrasser l'Empereur, sauf que... enfin, la suite est connue !
Comme à son habitude, Stover use à merveille du présent de l'indicatif pour nous peindre plusieurs scènes d'introspection du plus bel effet. De même que Dooku, Mace Windu, par exemple, ne se contente pas d'un rôle de quasi-figurant et a droit (Shatterpoint oblige) à quelques lignes pour le moins grandioses. Quant au personnage d'Obi-Wan Kenobi, il n'a peut-être jamais été mieux décrit : combattant extraordinaire détestant... le combat, il a trouvé chez Anakin un ami - mais à la différence d'un Sidious, ne parviendra jamais à acquérir auprès de lui une stature paternelle. Mais même si Stover ne l'affirme pas explicitement, son roman renferme une belle explication psychologique au "mensonge" que le "vieillard excentrique" adressera à Luke vingt ans plus tard, à propos de la "mort" de son père : d'un certain point de vue, peut-être a-t-il usé de cet euphémisme, entre autres, par amitié pour son ancien Padawan, pour honorer sa mémoire...
D'autres éléments spectaculaires du film ne sont pratiquement pas évoqués dans le roman. La bataille de Kashyyyk, par exemple, est réduite à une peau de chagrin - il est vrai que son utilité narrative dans le scénar' est plus que douteuse... En revanche, Stover, suivant l'exemple de Luceno, effectue de nombreux clins d'oeil à l'Univers étendu, laissant apparaître ça et là, le temps d'une figuration, plusieurs personnages secondaires de l'Empire Star Wars (citer leurs noms bousillerait l'effet de surprise).
En conclusion : un ouvrage bien plus complet, bien plus complexe que le film, et dont la lecture s'avère indispensable pour comprendre les tenants et les aboutissants de ce beau triomphe du Côté obscur. Stover, de toute évidence, aime ses personnages, scrute d'un oeil acéré leurs émotions, pour leur appliquer cet art si personnel qui lui a permis de nous offrir des chefs d'oeuvres tels que "Traitor" ou "Shatterpoint". Il s'est magistralement réapproprié les idées de Lucas pour nous apporter une oeuvre qui, si elle n'est pas la meilleure qu'il ait rédigée, n'en reste pas moins bouleversante à maints égards. -
J'ai d'ailleur préféré le livre au film !!
On bénéficie des scènes coupées ( la naissance de l'alliance rebelle avec mon mothma, on sait aussi pourkoi Anakin réagi avec colere quand mace windu ne lui donne pas le rang de maitre , lui interdisant ainsi l'acces aux banques de données reservées aux maitres uniquement... ca n nous ldit pas dans le film !!)
BEAUCOUP PLUS de détail, notamment lors des massacres du temple jedi (cin drallig : pas vu dans le film, shaak ti : pas vue dans le film !) et le massacre des chefs séparatiste : trop rapide et sans dialogues dans le film alors que Anakin balance des répliques cinglantes lors de la mort de chaque dirigeant dans le livre !!
Et les pensées des personnages... (notammant lors du reveil de dark vador apres sa reconstruction... )
CE BOUQUIN EST UN CHEF D'OEUVRE !! BUY IT !!un vrai coup d'coeur
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On peut reconnaitre a cette novelisation une qualité : des trois novelisation c'est sans doute celle qui s'approche le plus d'un "vrai" roman et on sent que l'auteur tente de s'approprier l'histoire plutôt que de simplement "illustrer" le script. Mais au final on se retrouve devant un résultat discutable.
Déjà : c'est trés déséquilibrer ! Il y a un problème visible déjà quand le sauvetage de Palpatine (en gros: le "prologue" du film) s'étends sur un tiers du bouquin... autant la deuxieme partie est bien développé, la troisième quand à elle apparait baclée et précipitée ! (Le duel contre Dooku est plus long que celui Anakin/Obi-Wan : un comble !)
Que dire du style ? C'est un peu niais par moment (oui on parle bien de l'auteur de Traitor), les formules de style devienne vite ridicule (tel est Anakin, tel est Obi-Wan, tel est Padme.... c bon on a compris), et ne parlons pas de formules ridicules comme le "dragon" qui habite le coeur d'Anakin. On en rigole plus qu'autre chose. Ne parlons pas de la description ds duels plus lassantes qu'autres choses, le pire étant encore une fois celui contre Dooku ("ah il se bat avec le Style machin je vais le battre ! Oh mais non il a changé pour le style truc je vais perdre !").
La cohérence avec le reste de l'UE est parfois discutable (il a VRAIMENT bossé avec Luceno pour LOE car on dirait pas là....) et même si on peut reconaitre le mérite de vouloir intégrer l'histoire du film comme il faut avec le reste de l'UE cela tombe plutôt à plat la plupart du temps. Ne parlons pas de la caractérisation des personnages - alors que le film présente un Anakin plus mature et sûr de lui, le Anakin de Stover est le même gamin immature que dans AOTC et l'ont a presque l'impression que l'amitié qui le lie à Obi-Wan est à sens unique ! Ne parlons même pas de Dooku qui en quelque pages est transformé en un homme xenophobe qui déteste les aliens ce qui est totalement incohérent avec TOUT ce qui a été fait sur les personnages jusque là (mentionnons par ex sa relation avec Grievous, pour qui il eprouve visiblement un certain respect teinté de pitié dans LoE et qui dans ROTS n'est plus qu'une machine répugnante à ses yeux.... bien sûr.... :rolleyes: )
Mais le pire vient bien evidement de tous les changements inutiles par rapport aux films : quel interet de révéler que Sidious est Palpatine au deuxieme chapitre ? Mais l'exemple le plus probant est sans doute l'arrestation de Palpatine - moment fort et puissant du film, la version du roman vire à la parodie (avec Palpatine qui crie "au secour aidez moi" :rolleyes: ) et se voit privée des formidables ligne de dialogue du film ("Are you threatening me Master Jedi ?" zappé "I AM the Senate" de même...). Ce ne sont que des exemples parmi d'autres evidement.... tout le livre est battit sur ce moule, et ce livre est indiénablement une deception cuisante comparé à la grandeur du film.
Au final, ce ROTS n'est pas un mauvais livre (comme l'est par ex le pitoyable Comics books), mais c'est decevant, ca se détourne trop du film (on a l'impression que Stover est a coté de la plaque), le style laisse parfois à désirer, et au final ca n'arrive de toute façon pas à la cheville du film. J'en viens même a me demander si la novelisatio nde TPM n'était pas mieux : le comble !
Bref: a lire, et à oublier aussitôt -
on se noie dans les narrations, et on s'endor dans les descriptions...ennuyant.
A par anakin et padmé (en outre obi wan), on ne se soucit guère des autre personnage.
le film est nettement mieux.
le seul moment plutot bien raconté est celui quand obi-wan arrive sur utapau pour tuer grievous. -
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Le style est géniale, les pensées des personnages est très bien retranscrites et les combats sont géniaux !
Bref, je l'adore -
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ROTS étant mon film préféré, cette novélisation le complète parfaitement, retranscrivant à merveille les relations entre certains persos (Anakin/Obi-Wan ; Obi-Wan/Grievous)
Comme dans le film, on sourit et on chiale, c'est beau...
Il peut y avoir des reproches à faire sur le rythme (1/3 du livre pour la bataille du début de Coruscant), mais... je n'ai jamais lu le bouquin en entier d'un coup. Quel intérêt, je connais déjà l'histoire ? J'en grappille des morceaux de temps en temps... et c'est que du bonheur. -
Je ne développerai que les points positifs du roman selon mon point du vue.
1 - Plus complet que les 2 premiers romans des Ep. I et II.
Autant les 2 premières novélisations étaient des pâles copies des films (AOTC se distingue légèrement avec quelques scènes coupées), autant ce roman est une TUERIE. De nombreuses scènes coupées y figurent (La Délégation des Deux Mille, la discussion entre Obi-Wan et Padmé avant que le Maître Jedi ne parte pour Utapau, la sélection de Boga etc...), en plus d'un pouvoir émotionnel énorme. L'auteur s'est autorisé un degré de liberté élevé.
2 - La sublime description des personnages : Comment arrêter le temps.
C'est de loin ce que j'ai préféré dans le roman : les longues descriptions intenses et détaillées des pensées et des actions des personnages. Je me régale à chaque fois que je relis un de ces pavés descriptifs. Tellement captivant, vrai, pur et authentique que rien que d'y penser ça me donne envie de me jeter à la page 157 !!
Les chapitres initiaux font l'étalage complet de la personnalité d'Anakin et d'Obi-Wan. C'est superbement bien écrit, les personnages sont vivants et tels qu'ils sont réellement dans leur univers à travers les mots soigneusement choisis de l'auteur. On assiste à une des plus belles définitions qui puisse être faite concernant le caractère d'Obi-Wan Kenobi. Ca me fait frissonner !
Ce qui m'a encore le plus réjoui, ce sont les immersions. Le temps s'arrête et s'écoule comme une eau fraîche et vivifiante. Ce qui doit mettre 2 secondes en temps réel dure une éternité et est décrit sur plus de 5 pages. L'exemple le plus somptueux reste l'utilisation de la Force par Obi-Wan sur le pont de la Main Invisible. Dans le film, on ne ressent même pas un dixième de ce qui se passe dans le livre !
Et bien sûr, cet incroyable duo Maître/ex-Padawan qui fait des étincelles aussi bien niveau technique au sabre que réparties chargées d'humour et de sarcasme. J'A-DO-RE. J'ai presque pleuré lorsque le début du livre décrit si bien Anakin et Obi-Wan ensemble comme les deux parties complémentaires d'un seul et même tout, affirmant qu'ils ne pouvaient pas se détruire. Et forcément en sachant la suite...
Si seulement les erreurs cumulées du Conseil Jedi, l'amour interdit de Padmé, les négligences dans l'enseignement d'Obi-Wan et les mauvais choix pris par d'Anakin lui-même avaient pu ne jamais exister... Si seulement Palpatine avait pu être détruit, leur amitié continuerait de vivre.
Mais on aurait pas eu d'épisode IV ! Fin !Nooon, j'arrête de déconner.
Plus sombre maintenant, le malaise croissant d'Anakin est décuplé à travers la métaphore du Dragon, symbole du mal et de la peur sous-jacente. La confusion et la douleur d'Obi-Wan face à la perte d'Anakin est bien plus poussée dans le livre. C'est un côté plus humain et vulnérable qui prime, alors que la réaction présentée dans le film est plus "Jedi", une peine profonde certes mais encore maîtrisée.
3 - La stratégie des duels.
Il y a un déséquilibre notable entre le duel Dooku vs. Anakin/Obi-Wan et Obi-Wan vs. Darth Vader. Le combat fratricide est chargé en émotion (ce qui et un excellent point) mais est insuffisant niveau description technique au sabre. L'exact opposé du premier duel, blindé de stratégies Ataru/Soresu, Shien/Djem So. J'ai bien aimé cette dernière perspective : cela donne une explication logique sur l'efficacité légendaire du duo Kenobi/Skywalker pendant la guerre des clones.
Le combat contre Grievous sur Utapau défend bien sa part. Les remarques acerbes entre Grievous et Obi-Wan au début de la bataille sont juste géniales. Des réparties pareilles avant un combat, ça fait tout de suite plus professionnel ! Et encore et toujours de magnifiques séquences où le Maître Jedi rentre pleinement en phase avec la Force. La description qui est fait à ce moment là sur la technique au sabre de Kenobi est divine : "Il est la simplicité incarnée. Tel est son pouvoir." Complètement sciée, parce que c'est vrai.Oui, je fais un paquet d'éloge.
CCL : On redécouvre grâce à cette excellente novélisation de l'Episode III que tous les personnages, bons ou mauvais, ont causé la chute d'Anakin Skywalker dans le Côté Obscur, volontairement ou inconsciemment. La majeure part de responsabilité revient bien sûr à Anakin, à ses mauvaises décisions et à son caractère sombre, égoïste et indiscipliné. Padmé est l'objet de convoitise, l'appât pour ce Côté obscur si séduisant. Obi-Wan est le pivot sur lequel tout aurait également pu se jouer. Il aurait pu être à 100% le contrepoids de Palpatine et imposer à Anakin une discipline stricte comme il se l'est imposé à lui-même. A la place, il est inconsciemment devenu, bien malgré lui, un catalyseur de la réaction de transformation de son ex-apprenti en Sith. Ses fautes cumulées dans la formation de l'Elu du à son manque d'expérience et à sa négligence, la trop grande distance Jedi envers son apprenti alors que celui-ci était différent et méritait peut-être plus d'attention, et son obsession de toujours le couvrir devant le Conseil pour ses faux-pas... Tous ces petits paramètres (liste non exhaustive) soulignent un aveuglement partiel du Maître face à la progressive destruction intérieure de son élève et meilleur ami.
Je remarque que mon avis est totalement biaisé du fait de la présence non négligeable de mon Maître Jedi préféré. Au moins c'est dit, vous êtes prévenu.
Un complément incontournable du film... voir peut-être mieux que ce dernier. -
L'atmosphère du film est très bien retranscrite mais il a vraiment des plus, notamment le rajout des scènes coupées ou donner tous les tenants et les aboutissants de la chute d'Anakin vers le co. Légèrement déçue par le fait que le duel final Vader/Obi-Wan soit expédié, par contre... -
Donc clairement pour moi c'est un des meilleurs roman star wars, je dois avoue que jale préfère au film (et pourtant j'aime énormément le film).
Le style du roman se différencie beaucoup des autres novélisation, plus sombre, plus de description sur les personnages ect.. Enfaite je trouve que le roman a un coter "tragédie" que j'aime beaucoup.
Il apporte a un vrai plus au film avec des descriptions superbes des personnages; mais aussi l'ajout de quelques scène couper qui manquaient cruellement au film; il aussi fait apparaître des personnages tel que Shaak Ti.
Dans le livre on se rend vraiment compte de la force de l'amitié entre Anakin et Obi-Wan, de la malveillance de Palpatine qui est je trouve très réussit.
Et surtout du mal-être d'Anakin, en regardant le film je ne le pensait pas si mal! Aussi sa peur décrite sous forme de dragon, j'adore!
Le seule point faible du livre est pour moi la duré du combat Anakin VS Obi-Wan, j'ai été fort déçu...
Mais ceci dit pour moi ce livre est uh chef d'oeuvre et si vous ne l'avais pas encore lu je vous le recommande! -
Sanas conteste la meilleure novélisation a ce jour (et a mon avis pour longtemps). très immersive comme façon de raconter cette triste histoire ou Anakin détruit tout. -
Bonjour à tous,
Je qualifierai la Revanche des Sith de livre "très bien".
Les Points Positifs :
- Les combats au sabre laser ; ils sont nombreux et bien détaillés, on comprend vraiment les actions. Alors, autant je trouve les combats de vaisseaux/blasters ennuyeux, autant la plupart de ce livre étaient passionnants (arrestation de Palpatine, Anakin et Obi-Wan contre Dooku et Grievous...).
- La partie après la tentative d'arrestation de Palpatine est bien plus détaillée que dans le film ; on comprend notamment pourquoi c'est Obi-Wan qui part se battre contre Anakin, et pas Yoda ; comment ils font pour entrer dans le Temple et dérégler la balise, ainsi que le mécontentement de certains sénateurs (Bail Organa, Padmé Amidala, Mon Mothma)
- On voit aussi beaucoup mieux l'état d'esprit au Sénat, notamment avec la Délégation des Deux Mille, qui, malgré la super-majorité de Palpatine, continue de lutter contre ses pleins pouvoirs...
- On voit aussi beaucoup mieux la perte de confiance progressive d'Anakin envers le Conseil Jedi, et son rapprochement vers le Chancelier.
-J'ai détesté le combat entre Yoda et Sidious, que j'ai trouvé répétitif et rapide, mais j'a adoré la comparaison faite entre le Côté Obscur et le Lumineux de la Force ; qui, du côté Lumineux, est plus puissant que Yoda ; personne. Et c'est la même chose pour Sidious, qui, une fois Anakin réduit à l'état de "machine", restera soumis à son maître.
Les Points Négatifs :
- Les répétitions ; dès qu'on découvre que Palpatine est Dark Sidious, l'auteur ne le désigne plus que par "l'ombre". Donc, par exemple dans le combat Yoda/Sidious (qui est moins bien que dans le film, ou Yoda n'abandonne pas de son plein gré, mais parce qu'il "tombe" du Sénat), on trouve, sur quelques pages à peine, une dizaine de fois "l'ombre" et "le petit monstre vert".
- Dans ce livre, mais ce n'est peut-être qu'une impression due au fait, que nous connaissons la fin de l'histoire, les Jedi et padmé, ceux qui sont du côté d'Anakin, me paraissent un peu "fades". Ils ne comprennent rien, et, à part Obi-Wan et Anakin, les autres Jedi, y compris Yoda et Windu, sont, je trouve, vraiment délaissés par l'auteur, alors que, dans le film, Windu reste un combattant exceptionnel, ce qui, je trouve, n'est pas bien représenté dans le livre. C'ets la même chose que Yoda ; son seul duel du livre se solde par un abandon rapide...
Conclusion ;
Malgré quelques défauts, notamment les répétitions et les Jedi/Sénateurs importants plutôt délaissés, le livre reste un très bon roman, grâce à de belles descriptions de combat au sabre laser, ainsi que la présence d'éléments qui n'existent pas dans le film.
En revanche, je ne suis pas sûr de préférer le livre au film, ou le film au livre... -
Je pense qu'au delà de l'histoire que l'on connait tous, l'auteur a réussi à saisir le lecteur comme un film ne pourra jamais le faire avec une réelle intrusion dans les sentiments des personnages.
C'est ainsi qu'on trouve un réel sens dans le conflit intérieur d'Anakin : partagé entre l'amour pour ses mentors, celui pour sa femme et ses engagements envers l'Ordre Jedi. Celui ci est déjà rongé par le Côté Obscur bien avant la capture du Chancelier et se fait constamment endoctriner par Palpatine a chacune de ses entrevues ! La métaphore du dragon intérieur n'en est que meilleure.
Je trouve que les passages descriptifs des personnages de Mace Windu (avec ses réflexion beaucoup plus prononcée envers Palpi et ses "lignes de ruptures") et de Dooku (xénophobe au possible comme le sera l'Empire plus tard) sont vraiment excellents. J'ai aussi beaucoup aimé l'approche du "Grand plan" par Dooku, souhaitant reconstruire la Grande Armée Sith, ce qui rend d'autant plus dramatique sa fin de vie, trahi par son Maître ..
Mini déception tout de même sur le fameux "Hello there" de Kenobi dont la scène a été modifiée comme d'autres petites scènes.
A lire absolument, ce livre est certainement l'un des meilleurs que j'ai pu avoir a lire ! -
Ce roman sublime le film, les personnages sont brillamment écrits, l'on prend le temps de nous décrire la descente aux enfers de la République Galactique, des Jedi et d'Anakin Skywallker.
Chaque personnage montré dans le film est ici développé, travaillé. Personne n'est oublié et tous les éléments de l'intrigue sont approfondis. L'auteur fait des liens réguliers avec la littérature de l'univers étendu.
C'est bien simple après la lecture de ce livre j'ai l'impression de découvrir l'histoire dans son ensemble ...
À lire !
C'est une plaisanterie ? Allez plutôt revoir le film ! ;-)
Couverture | Editeur | Date de parution | Format | Langue | Prix d'origine |
Pages | Liens web | Titre de l'édition |
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Random House Worlds | 14/10/2025 | Hard Cover | VO | 60 $ | 448 |
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Revenge of the Sith - Deluxe Edition |
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Lizzie | 11/08/2022 | Audio numérique | VF | 22.99 € | N.C. |
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La Revanche des Sith |
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12-21 | 26/11/2015 | Numérique | VF | 6.99 € | 544 |
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Episode III - La Revanche des Sith |
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03/10/2015 | Poche | VF | 12.9 € | 1152 |
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La Revanche des Sith : Intégrale Episodes I-II-II |
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Del Rey | 01/01/2015 | Hard Cover | VO | 35 $ | 1008 |
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Revenge of the Sith : The Prequel Trilogy |
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Del Rey | 01/05/2007 | Paperback | VO | 15 $ | 1008 |
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Revenge of the Sith : The Prequel Trilogy |
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Del Rey | 02/09/2006 | Paperback | VO | 22 $ | 1104 |
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Revenge of the Sith : The Dark Lord Trilogy |
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Del Rey | 25/10/2005 | Paperback | VO | 8 $ | 480 |
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Episode III - Revenge of the Sith |
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Fleuve Editions | 12/05/2005 | Poche | VF | 6 € | 544 |
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Episode III - La Revanche des Sith |
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Presses de la Cité | 25/04/2005 | Broché | VF | 21 € | 492 |
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Episode III - La Revanche des Sith |
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Del Rey | 02/04/2005 | Hard Cover | VO | 26 $ | 432 |
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Episode III - Revenge of the Sith |
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Random House Audio | 02/04/2005 | Audio CD | VO | N.C. | N.C. |
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Revenge of the Sith : Version abrégée (5h02) |
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Random House Audio | 02/04/2005 | Audio CD | VO | 31.5 $ | N.C. |
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Revenge of the Sith : Version non-abrégée (13h39) |