1. Point clé de Kamino

Tipoca city est le nerf central de la guerre. C’est le lieu où le mal est apparu, le lieu stratégique et la place forte Républicaine à défendre coûte que coûte. Capitale de la planète
Kamino, Tipoca abrite les principales réserves de clones et moyens de clonage de la République. Si Tipoca était le centre des affaires de clonage, cela n’a pas empêché les stations de Baran Wu et de Su Des de produire pas moins de deux millions d’unités supplémentaires. Malgré cela, Kamino reste une planète relativement méconnue où les habitants préfèrent vivre en autarcie. L’immense avancée technologique des Kaminoans a attiré l’attention du comte
Dooku qui a effacé la présence de la planète des archives Jedi pour ne pas avoir d’imprévus dans ses plans. Cette métropole abrite une architecture tout à fait raffinée avec de nombreuses courbes. Elles défient les éléments en étant montée sur d’immenses pilotis incrustés dans les couches superficielles des fonds marins, résistant au vent et aux vagues de cette planète tourmentée. Le centre abrite les bureaux du Premier ministre
Lama Su et la station principale de clonage. Quand les Kaminoans commencèrent à ériger leurs premières installations au-dessus des flots, ils construisirent de petits piliers ou de petits abris résistant aux intempéries durant toute la période des tempêtes.
C’est en ce sens qu’on peut dire que la capitale de Kamino est l’évolution logique et ultra moderne des traditions Kaminoans. S’il existe de grandes plates-formes circulaires, d’autres plus petites présentent un profil pouvant résister et casser les vagues. La cité possède également des tours de communications capables de faire circuler des informations par n’importe quel temps. Ces tours permettent de capter les champs électromagnétiques des tempêtes afin qu’ils n’interfèrent pas dans la transmission des données. C’est donc dans ce milieu que sont, non seulement créés, mais aussi éduqués et entraînés les clones. Cette fabuleuse cité est également de par sa nature le point faible de la République puisque c’est le seul centre de production à travers la galaxie. Aussi, ce détail n’échappe pas aux Séparatistes et à
Passel Argente qui envoie le commandant
Merai pour tenter de détruire les fabriques de clonage. La cité souffrira également d’une attaque biologique menée par un de ses chercheurs las de son impopularité.
2. De la fabrication à l’éducation des clones
Après avoir trahi et tué Sifo Dyas qui avait commandé les clones, le Comte
Dooku orchestre de A à Z la création de l'armée. C’est lui, connu sous le nom de Darth Tyrannus qui recrute
Jango Fett pour être utilisé comme matrice. Les kaminoans étudient alors le nouveau sujet puis Fett accepte de servir de modèle en échange d’un clone non modifié qu’il éduque comme son fils. Dans un premier temps les chercheurs commencent leurs manipulations génétiques. Les cloneurs modifient l’ADN de Fett, notamment les gènes comportementaux, afin de les rendre plus dociles. Ils jouent sur la fidélité, l’indépendance, l’agressivité et la discipline, ce qui permet d’obtenir de véritables machines de guerre prêtes à tout pour accomplir leurs devoirs et les ordres émis par les généraux Jedi.
3. Les chambres de clonage

Voici donc le système principal utilisé par les Kaminoans pour créer les clones de
Jango Fett. Ce que l’on appelle chambres de clonage sont en réalité des plates-formes circulaires d’où sortent des excroissances cylindriques. Celles-ci sont les tubes contenant les embryons en plein développement. Le matériel génétique du donneur est prélevé puis modifié pour obtenir les paramètres désirés. On l’utilise ensuite pour créer un embryon artificiel dans ce qu’on appelle un laboratoire œuf. Ainsi les embryons se développent in-vitro dans les cylindres de la chambre de clonage. La chambre fournit aux embryons les nutriments nécessaires à leur croissance à travers un bain nutritif. La chambre de clonage contient les plates-formes de développement des embryons, les diagnostics, les séquences ADN, l’alimentation en énergie et les chambres fœtales en forme cylindrique. Ces chambres furent visitées par
Obi-Wan Kenobi lors de sa recherche du chasseur de prime Jango Fett. Par la suite les chambres serviront les intérêts des Kaminoans après la guerre. En effet, ils essayeront de former une nouvelle armée pour se soulever contre l’Empire, mais celle-ci sera rapidement effacée de la carte.
4. Entraînement

Les clones bénéficient d’un accélérateur de croissance qui leur permet d’atteindre la maturité de vingt ans en seulement dix. Ainsi à l’âge de dix ans, les clones sont déjà prêts au combat. Mais comment sont-ils réellement entraînés ? Dans un premier temps, pendant leur courte enfance et leur développement, les clones subissent des cours théoriques très poussés lors desquels ils doivent rester très attentifs afin d'être le plus efficace possible dans l'assimilation d'informations qui leur seront par la suite capitales. C’est dans cette optique que les Kaminoans ont conçu le casque d’apprentissage. Il permet une isolation phonique complète des sons extérieurs. Seules les instructions des programmes d’entraînement des Kaminoans sont audibles grâce à une petite antenne réceptrice en haut du casque. Enfin, le casque est porteur d’amplificateur de réceptivité pour aider les clones dans leur apprentissage accéléré.
Jango lui-même a pu superviser l’entraînement de quelques clones dont les fameux ARC. Cependant, il arrive parfois que certains clones soient défectueux. Ils peuvent avoir des problèmes de vision ou se révéler trop autonomes. Ces tares génétiques, comme les appellent les Kaminoans, sont systématiquement éliminées du système de production. Tous les clones sans exception reçoivent la formation militaire de base : manipulation des armes, tir de précision, etc. Alors que certains sont entraînés par Fett, d’autres, dont notamment les commandos, sont éduqués par des Mandaloriens. On peut différencier des clones de base, les sergents, lieutenants, capitaines, majors et commandants qui ont été formés plus efficacement pour savoir mener des hommes sur le terrain, le taux d’échec de cet entraînement ne dépassant pas les 2%. Si l’aspect génétique est parfait grâce au rajout de gènes et à l’élimination d’autres, l’entraînement physique reste primordial. En dehors de ces derniers, les clones s’entraînent tout aussi durement sur des simulateurs proposant nombres de scénarios et d’univers de combat dans des environnements toujours différents où guérillas urbaines, amerrissages, débarquements et autres assauts sont de rigueur via les ordinateurs et les casques d’apprentissage.

L’entraînement de la majorité des clones se déroule dans le complexe militaire éducatif qu'Obi-Wan traverse en présence de
Lama Su lors de sa visite de Tipoca city. Il est situé sur l’une des plates-formes circulaires de la partie émergée de la capitale Kaminoane. Des chambres secrètes sont logées dans le centre de commandement pour les scientifiques et superviseurs Kaminoans et des docks sont spécialement aménagés pour des droïdes patrouilleurs KE-8. Ce complexe possède également des aires d’apprentissage et d’entraînement comme des simulateurs de champs de bataille. Heureusement pour les clones il existe également des lieux de repos et de détente. Enfin le complexe donne accès à un hangar rempli de vaisseaux de transport prêts à emmener les clones vers leur destin, ce pourquoi ils ont été conçus : lutter contre les Séparatistes.
L’un des souhaits de
Jango Fett est de faire perdurer la grandeur des Mandaloriens. Ainsi tout au long de leur entraînement, les clones apprennent petit à petit la culture Mandalorienne. Si les commandos sont très portés sur la langue et les traditions Mandaloriennes, les clones de base sont tout de même bien moins cultivés. Cependant ils connaissent tous l’hymne de l’Armée Républicaine qui n’est autre que Vode An (tous frères), un chant Mandalorien traditionnel. La devise de l’armée : gloire éternelle a également été traduite en mando’a par Darasuum Kote.
5. Equipement des clonetroopers
Armure
Mise au point par les ingénieurs de
Kaminoan Armorsmiths, l’armure blanche du soldat clone est l’élément incontournable et immédiatement reconnaissable de l’équipement de base. Durant la période couvrant le conflit de la Guerre des Clones, on distingue deux types de ces protections : l’armure Phase I et l’armure Phase II.

Créée avant les évènements de Génonosis sous la direction de
Jango Fett et utilisée lors de la première année de guerre, l’armure Phase I ressemble de près aux armures des commandos Mandaloriens avec une visière caractéristique en forme de T.
Composée de vingt éléments de plastoïd composite directement appliqués sur une combinaison noire très résistante, cette armure de moins de quarante kilos offre une protection plus que raisonnable au clone qui la porte et peut aisément encaisser un tir de faible puissance. Elle se distingue par un code couleur (jaune, bleu, rouge et vert) correspondant aux différents grades des officiers.
L’armure Phase I comporte cependant plusieurs failles qui furent décisives dans la survie ou non de milliers de fantassins. Très inconfortable en position assise – de part le manque de connaissance des Kaminiens en matière d’anatomie humaine - elle est également totalement inefficace contre les tirs de blaster concentrés ou les éclats d’obus. Sa couleur blanc vif peut également être un handicap majeur et faire des troupes une cible voyante par excellence.
La fin de la seconde année de la Guerre des Clones voit l’apparition de l’armure Phase II, qui doit alors pallier certains problèmes rencontrés avec la version précédente. Le conflit génère de plus en plus de pertes, et les clones, après avoir été de la chair à canon, deviennent un bien précieux pour l’effort de guerre.
C’est dans ce contexte que
Kaminoan Armorsmiths développe l’armure Phase II, beaucoup plus confortable, résistante et apportant plusieurs nouveautés. Faite dans un alliage plus compact que le plastoïd, elle permet à son porteur de mieux encaisser les tirs ennemis, allant jusqu’à les dévier selon leur puissance, et de former un véritable arsenal lorsqu’elle est associée à des véhicules d’assaut légers. Résistante à la chaleur, le soldat clone peut franchir les barrières énergétiques comme le font les droïdes.
Le casque, lui aussi, est repensé en y incorporant les données tactiques essentielles en phase de combat : relais de position, images du terrain, viseur pour le blaster… De plus, un système de filtres a été ajouté, accordant aux troupes une visibilité optimale dans les conditions les plus difficiles telles que fumée, brouillard, pluie ou obscurité.

Contrairement à l’armure Phase I, le modèle Phase II ne possède pas de code qui différencie les officiers. Chaque unité de clones a désormais une couleur caractéristique ; tout comme une forme de casque et un équipement qui varient selon le type de spécialité et de terrain. Les nouveaux officiers, plus indépendants que leurs prédécesseurs et formés par les clones ARC, vont jusqu’à personnaliser leurs armures avec des équipements tels que le kama ou l’épaulette.
Le kit du guerrier
Le pack de base d’un soldat clone est composé d’un fusil DC-15, d’un blaster DC-15, de deux détonateurs thermiques Merr-Sonn V-1, d’une grenade ECD (Charge Electrostatique), de deux grenades à concussion, d’un grappin, de recharges et d’un medipack contenant du bacta et de la synthéchair.
Véritable arsenal à lui seul mais extrêmement lourd, le fusil DC-15 peut anéantir des droïdes à plus de 180 mètres. Lorsque les munitions viennent à manquer ou lorsque la situation l’exige, le fantassin emploie le blaster DC-15 beaucoup plus léger et maniable mais moins puissant et précis.
Les grenades font partie de l’équipement indispensable face aux droïdes, notamment les Charges Electrostatiques qui surchargent les circuits électriques. Cependant, elles doivent être utilisées avec précaution puisqu’elles perturbent également les signaux des casques républicains.
Enfin, la survie des troupes dépend en majorité du médic présent sur le terrain mais également du medipack : chaque fantassin est entraîné à effectuer les soins de première urgence permettant la survie jusqu’à l’évacuation.