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Émotion et Code
 
- Parlez-moi de vous ? implora le contrebandier en finissant son verre de muscat de Vanidum. Comment êtes-vous devenue… hum… Jedi ?
Isil le regarda attentivement, un léger sourire flottant sur ses lèvres. Ils se trouvaient au bord de l’eau, assis à une table un peu à l’écart des autres, sur une terrasse de bois protégée de la brise tiède qui soufflait doucement par un treillage de lys d’Andar dont les fleurs irisées embaumaient les alentours. Une couronne de cierges brûlait sous un dôme de cristal rouge posé sur la table, jetant une lumière tamisée romantique. L’endroit était couru de tous les couples d’Aldera. Il s’appelait « le miroir des amours » depuis qu’un jeune homme et une jeune fille s’étaient volontairement noyés dans le lac pour échapper à leurs familles respectives.
Elle leva son verre de lait de dewback aromatisé à la fraise sauvage et but quelques gorgées sans quitter le contrebandier des yeux. Hiivsha lui rendit son sourire, ému par cette jeune fille qu’il connaissait à peine et qui occupait déjà tant de place dans son cœur.
- Malheureusement, pour des raisons obscures, je ne me rappelle plus mon enfance. C’est un trou noir complet. Mes souvenirs remontent à l’âge de douze ans quand mon Maître, Beno Mahr, m’a prise comme Padawan. Tout ce que je sais, c’est lui qui me l’a appris.
- Attendez, coupa Hiivsha, vous essayez de m’expliquer que vous êtes amnésique ?
- En quelque sorte oui, du moins pour mes souvenirs les plus anciens. Maître Beno m’a dit que j’étais née sur Corellia douze ans avant le Traité de Coruscant…
- Ce qui vous fait vingt-deux ans ou pas très loin, calcula le contrebandier.
- Oui, en effet…
- Et vos parents, que vous en a-t-il dit ?
- Je sais… enfin, d’après ce qu’il m’a appris de mon enfance… que nous habitions dans les abords immédiats de Coronet City, dans un grand domaine et que mon père était un ancien général de la République… enfin jusqu’à la guerre de Bothawui à laquelle il a participé et qui a fait de lui un héros. Il parait qu’il avait beaucoup de prestige aux yeux du peuple et de la reine. Il est devenu un haut dignitaire de Corellia et le chef d’un parti politique qui soutenait la République. C’était un partisan des Jedi et un ami de mon Maître qui est lui-même originaire de là-bas…
- Et votre… Maître Jedi, comment vous a-t-il choisie comme Padawan ?
- Il a dit qu’il m’avait prise auprès de lui à la mort de mes parents…
- Morts ? Comment ?
- Il… il n’a jamais voulu s’étaler sur le sujet… il m’a toujours dit qu’un jour je retrouverai la mémoire et que certains souvenirs ne devaient pas être construits par d’autres personnes que soi-même.
- Et vous n’êtes jamais retournée sur Corellia ?
- Non. J’ai suivi Maître Beno pendant toute ma formation, sans exception. Mais j’ai senti qu’il ne voulait pas que j’y retourne et qu’il craignait pour ma sécurité… sans que j’arrive à bien comprendre pourquoi…
- Vous n’avez jamais pensé qu’il pouvait avoir un lien avec la mort de vos parents ? Ou avoir menti à ce sujet ?
- Que mes parents soient encore en vie ? Je… non… je crois que je le saurais… la Force… Elle permet parfois de sentir les choses… non… je ne pense pas…
Discrètement il avait avancé une main vers le centre de la table et doucement lui prit la sienne.
- Si vous voulez, je vous accompagnerai sur Corellia pour rechercher vos origines.
Les grands yeux bleus d’Isil se troublèrent.
- Je ne sais pas, murmura-t-elle, il n’est pas toujours bon de replonger dans ses souvenirs passés… surtout quand on n’en a plus.
- Comme vous voudrez, mais sachez que vous pourrez toujours compter sur mon aide.
- Pourquoi me dites-vous ça ?
- Eh bien… je…
Il écarta les mains.
- Je ne sais pas… après tout, c’est vous qui m’avez braqué avec votre arme.
- C'est vrai, je vous présente mes excuses pour l’avoir fait… mais ne vous en faites pas, je tiendrai ma promesse…
- Quelle promesse ?
- Celle de vous laisser m’embrasser.
- Me laisser ? … Ah non, jeune fille… ce n’est pas moi qui dois vous embrasser, c’est vous qui devez me donner un baiser.
Isil hocha la tête et resta un instant bouche bée.
- Pas du tout ! Vous vouliez un baiser… vous n’avez qu’à le prendre, voilà tout !
- Je ne prendrai rien du tout… vous – il insista sur le mot – devez me le donner de votre plein gré…
- Bah non ! Si vous en voulez un, il faudra le prendre, point final !
- Non, non, non, non… continua-t-il de discuter en secouant la tête, je ne veux pas passer pour l’horrible macho qui profite de la situation… je ne vous embrasserai que lorsque vous me le demanderez !
La jeune fille haussa les épaules en pinçant les lèvres.
- Pfff… vous pouvez toujours courir alors !
- Si vous ne le faites pas, vous me devrez un baiser éternellement ! Votre dette ne sera jamais éteinte !
- M’en fiche ! répondit-elle en levant les yeux au ciel, c’est vous que ça regarde… moi ça ne m’empêchera pas de vivre !
- Bon… je savais bien que les Jedi ne payaient jamais leur dû !
Elle le fusilla du regard.
- Mais… mais ça n’a rien à voir ! Vous faites preuve de mauvaise foi… et je…
- Hum, hum, intervint le maître d’hôtel twi’lek en se raclant la gorge… ces messieurs dame ont peut-être fait leur choix ?
Hiivsha se plongea dans la carte des mets.
- Comment est la viande de rycrit ? demanda-t-il pour se donner bonne contenance.
*
* *
- Notre denier jour de vacances, remarqua Hiivsha avec une pointe de regret.
- Pourquoi dites-vous cela ?
- Parce que votre capitaine Sazkaer rentre demain… donc votre mission va reprendre…
- C’est vrai… il n’est que temps…
Il fit une moue.
- C’est pas gentil pour moi… on dirait que vous vous êtes ennuyée à mes côtés depuis quatre jours !
Il se retourna et lui tourna le dos. Ils se trouvaient allongés sur une étendue de mousse tendre au bord d’un tout petit lac rocheux dans lequel tombait une cascade venue de l’aplomb d’une falaise qui les dominait. Au-delà de l’étroit sentier qui serpentait entre les hauts rochers, attendait le TY1000 posé dans une prairie déserte, loin des rumeurs des zones habitées. Hormis eux deux, l’endroit était désert. Non loin, dans l’herbe verte qui recouvrait les rives du point d’eau, traînait une grande nappe à carreaux sur laquelle ils venaient d’engloutir un excellent pique-nique que le contrebandier avait lui-même composé.
Ce furent quatre jours magiques. Alderaan était un joyau dans la galaxie et regorgeait de paysages enchanteurs, de forêts, de canyons et de mers quasi magiques. Petit à petit, une affinité naissante les rapprocha l’un de l’autre. Hiivsha était un garçon d’une bonne humeur désarmante, charmant, doté d’un bon sens de l’humour qui faisait souvent éclater de rire la jeune fille qui semblait découvrir une autre façon de vivre. Ils visitèrent la planète et purent monter des thrantas pour voler au-dessus des magnifiques cités Aldéranaises et admirer du ciel les immenses toiles d’herbes tressées, élaborées avec tout le sens artistique dont les autochtones faisaient preuve. Pendant quatre jours elle sembla s’évader de l’enseignement strict qu’elle avait reçu depuis son adolescence. Quelque chose de nouveau naissait en elle sans qu’elle s’en rende bien compte. Quant à Hiivsha, il était comblé par la présence de cette magnifique jeune fille dont il ne se lassait pas d’admirer les formes, les traits et de goûter à sa juvénile fraîcheur spontanée. Sa gentillesse naturelle l’avait conquis ainsi que son érudition dans les domaines les plus variés allant des arts à la technique spatiale en passant par sa connaissance des moteurs de vaisseaux, du sport ou de la biologie. En plus de tout cela, elle était une danseuse d’une habileté envoûtante. Bref, il était sous le charme de cette jeune Jedi tombée dans sa vie comme une étoile filante.
- Ne boudez pas, fit Isil en lui tapotant l’épaule du bout de ses longs doigts fins. J’ai passé quatre jours délicieux en votre compagnie… vous êtes un garçon amusant…
Il se retourna de nouveau et se pencha vers elle avec une moue.
- Amusant ? C’est tout ce que je suis pour vous ?
- Non… bien sûr… vous êtes aussi… quelqu’un de tout à fait… charmant…
Il se mit à sourire de toutes ses dents. En lui effleurant la joue du revers de sa main, il sentit la douce chaleur qui émanait de sa peau veloutée.
- Un Jedi qui rougit, c’est normal ? demanda-t-il avec une très légère pointe de moquerie.
- Je crains que non, avoua Isil embarrassée en baissant les yeux pour échapper au regard presque magnétique du contrebandier. Mon Maître m’a appris à ne rien laisser transparaître de mes sentiments que d’ailleurs je dois savoir maîtriser…
- Pas de sentiments alors ? questionna Hiivsha dans un souffle.
- Pas d’émotion sinon la paix, chuchota la jeune fille comme pour brandir un bouclier entre elle et lui.
Il tenait maintenant son visage à quelques centimètres du sien et pouvait humer son souffle qu’il respirait avec délectation. Du bout du doigt, il dessina l’arrondi de sa joue puis glissa de la pointe du nez très légèrement retroussé sur ses lèvres pulpeuses et rosées, effleurant le menton avant de descendre dans le cou. Après un instant d’hésitation, ses doigts se posèrent sur la première paire de lacets qui fermaient le fin chemisier de coton qu’elle portait. Lentement, il tira sur une extrémité et le nœud se défit, échancrant le haut de son corsage.
- Ainsi je suis quelqu’un de charmant ? continua-t-il comme elle ne bougeait pas.
- Un charmant contrebandier, précisa-t-elle en fronçant les sourcils.
- Et vous, vous êtes une adorable Jedi…
- Adorable ? reprit-elle en retenant sa respiration pour essayer de contrôler les battements de son cœur.
- Adorablement jolie, précisa Hiivsha en défaisant le second lacet.
- Vous semblez vous y connaître en femme, insinua-t-elle dans l’espoir de trouver une échappatoire.
- Il n’y a personne dans ma vie et je n’ai jamais rencontré une fleur aussi incroyablement belle dans toute la galaxie…
Le rosé de ses joues s’accentua. Elle murmura le souffle court.
- Pas de passion sinon la sérénité… qu’est-ce que vous faites ?
Son cœur s’emballa. Il venait de dénouer le troisième lacet et sa main s’était glissée sous l’étoffe légère pour caresser un sein palpitant. Leurs lèvres étaient maintenant à quelques millimètres. Celles de la jeune fille tremblaient.
- Je ne peux pas… je ne dois pas…
Les caresses se firent plus pressantes. Elle plongea les yeux dans ceux de l’homme qui se tenait au-dessus d’elle.
- Je vous en prie…
Puis elle lâcha dans une expiration vaincue.
- Embrassez-moi !
Il sourit en posant sa bouche sur la sienne. Elle ferma les yeux pour goûter l’étreinte passionnée à laquelle elle succombait en dépit de l’enseignement qu’elle avait reçu. Son chemisier était maintenant ouvert et son corps entièrement offert aux caresses du contrebandier.
- Hiivsha !
Il releva la tête vers elle tandis que sa main s’immobilisait entre ses cuisses.
- Oui, chérie ? interrogea-t-il avec tendresse.
- Il ne faut pas… je ne… je n’ai jamais…
Elle insista du regard, ne trouvant pas les mots.
- Jamais ? répéta-t-il.
- Jamais… redit-elle en souriant, mais je suppose qu’il faut un début à tout… Un Jedi doit connaître ce qu’il affronte pour mieux le combattre le moment venu…
Hiivsha lui rendit son sourire appuyé par un nouveau baiser.
- Soyez tendre, lui murmura-t-elle en lui mordillant le lobe de l’oreille.
- Je te promets de faire doucement, répondit-il dans un souffle.
Le prix de la connaissance se paya par un cri qui n’était pas une expression de souffrance, mais de quelque chose qu’Isil n’avait jamais soupçonné. Gémissante et s’agrippant en sueur aux épaules de son partenaire, elle se mit à songer que Maître Beno ne lui avait pas vraiment tout appris de la vie et une question s’infiltra dans son esprit. Comment une extase d’une violence aussi délicieuse pouvait-elle menacer de la faire pencher du mauvais côté de la Force ?
Ce moment d’union consommé, ils plongèrent avec délice dans le petit lac pour rafraîchir leurs corps consumés par le plaisir, en riant comme deux collégiens. Quelle différence de goût avait soudainement la vie à côté de celle qu’elle avait vécue dans l’ombre de son Maître ! Ils s’enlacèrent de nouveau en se laissant couler au fond de l’eau claire comme le cristal. Enlacée dans ses bras envoûtants, elle aurait voulu que l’éternité les frappe de sa foudre pour demeurer à jamais dans ce présent. Le dos appuyé contre la roche, elle s’offrit à lui une deuxième fois avec un plaisir gourmand non encore rassasié.
*
* *
- Tu as un plan ? s’inquiéta Hiivsha en regardant le jour se lever.
- Je crois, répondit laconiquement Isil en achevant de se brosser les cheveux.
- On fait quoi alors ?
- Toi ? Rien.
- Rien ? C’est un concept qui m’échappe quelque peu… Vas-y, explique ?
- Il n’y a rien à expliquer. J’ai une mission à accomplir. Je dois la mener seule pour être sereine.
- Sereine ?
- Oui, expliqua-t-elle d’un ton désolé. Tu comprends, notre Code nous demande de faire abstraction de nos sentiments. Chaque action doit être pesée dans ses possibilités et ses conséquences éventuelles, à l’abri de toute perturbation.
- Et je suppose que je suis une perturbation ? fit-il en accusant une moue.
- Oui… une délicieuse perturbation, mais une perturbation quand même. Ce qui s’est passé entre nous au bord de ce lac… et… cette nuit… ne peut qu’être fugace. Je ne peux pas m’impliquer dans une relation sentimentale durable. Cela serait contraire à notre enseignement et dangereux pour moi.
- Dangereux ? J’avoue ne pas comprendre.
- Tout attachement à une personne peut engendrer la peur de la perdre et paralyser nos choix dans nos actes. Et la peur mène au côté obscur de la Force.
- Tu veux dire que tu ne peux pas t’attacher à moi de peur de sombrer dans… je ne sais pas quoi de ta… Force ?
- C’est un risque que je ne peux pas courir… que je ne dois pas courir.
- Alors, notre aventure, pour toi… c’était rien ? Ça s’arrête là ? Tu t’es envoyée en l’air juste pour te faire dépuceler et basta ?
Elle se rapprocha de lui et posa ses mains sur ses épaules.
- Ne sois pas méchant… je comprends que ce n’est pas cela que tu avais envisagé pour nous…
Elle baissa la tête.
- Mais si je veux être un Jedi, mes sentiments… je dois les laisser de côté.
- Dans ce cas, renonce à l’être ! J’ai l’impression que votre… religion… code… ordre… vous empêche de vivre normalement.
- La galaxie a besoin de l’Ordre Jedi pour conserver son équilibre.
- Les gens ne veulent plus des Jedi, contesta-t-il en balayant l’air de la main. Ils n’ont plus confiance en eux.
- Toi aussi ? demanda-t-elle en relevant les yeux vers lui.
- Non, admit-il à regret. J’ai le plus profond respect pour les Jedi et je suis prêt à les aider de mon mieux si besoin est… le problème, c’est pas les Jedi… c’est une Jedi !
- Et tu voudrais pour moi que je renonce à devenir Chevalier Jedi ?
Il se dégagea de son emprise et leva les mains en l’air en tournant sur lui-même.
- Je ne sais pas ! Tout est allé si vite ! Trop vite ! J’imaginais pouvoir avoir avec toi une relation normale… celle d’un homme et d’une femme… dont je suis amoureux !
- Je sais, murmura Isil en regardant ses pieds. Je ne peux pas t’offrir plus… pour l’instant.
Il se retourna vers elle.
- Mais je peux attendre… et puis, je suis un bon combattant plein de ressources… pourquoi ne ferions-nous pas équipe ?
- Ce serait compliqué, observa-t-elle en plissant le nez.
- Bah, pas plus que quand t’étais avec ton Maître… je suppose que tu tenais quand même à lui ?
- Bien sûr. Nous ne sommes pas de marbre.
- Alors, considère-moi comme un coéquipier. On veille l’un sur l’autre. Et à l’occasion, on s’envoie en l’air… sans sentiments… ajouta-t-il avec un clin d’œil.
La jeune fille hésitait visiblement.
- Je ne sais pas… Je te promets d’envisager toutes les formes possibles de collaboration entre nous ainsi que leurs éventuelles implications…
- Les formes possibles de collaboration… les éventuelles implications, répéta-t-il à voix basse. Je rêve !
Isil, qui avait entendu, reprit.
- C’est le mieux que je peux te proposer. Mais pour l’instant, je pars seule effectuer la mission qu’on m’a confiée. Ensuite il faudra que je fasse mon rapport au Conseil des Jedi selon ce que j’aurais découvert…
- Et que tu ne veux toujours pas me révéler, coupa le contrebandier.
- Non, toujours pas. Reste en dehors de cette histoire pour l’instant. Les forces maléfiques que je sens rôder autour de tout cela ne sont pas à ta mesure.
- Tandis que pour toi, jeune Padawan, elles le sont ? ironisa-t-il.
- Sans doute pas, murmura Isil, mais je sais comment les éviter. Et puis, mon Maître m’a dit que mon enseignement était fini et que cette mission était mon épreuve finale. Je me dois de l’accomplir seule.
- Bon ! capitula Hiivsha en soufflant fort. Dans ce cas… si tu me cherches je serai à mon vaisseau ou à la cantina du spatioport en train de me soûler à la bière varganaise !
Il referma vivement son sac et le jeta sur son dos. En franchissant la porte il se retourna. Sa voix s’était adoucie.
- Prends garde à toi, princesse !
Isil ne répondit rien et se contenta d’un petit signe de la main. Il fallait qu’il parte et qu’elle reste seule pour se concentrer à nouveau sur sa mission. Quand la porte fut refermée, elle se glissa dans sa bure de Jedi et se couvrit la tête avec la capuche avant de s’asseoir en tailleur à même le sol froid de la pièce. Puis elle se plongea dans une profonde méditation afin de retrouver la sérénité de la Force que les cinq jours précédents avaient mise à mal.
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