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L'Empire Contre-Attaque
     (70 %)
    Vader



    La série se synchronise sur l’actualité et consacre six numéros à l’adaptation du film. Comme pour Un Nouvel Espoir, l’adaptation est très fidèle. La narration a nécessité de pratiquer un certain nombre d’ellipses par rapport au déroulement du film, ellipses qui ne gêneront réellement que les lecteurs connaissant le film sur le bout des doigts. A contrario, il n’y a quasiment aucune scène ajoutée par rapport au film, ce qui diffère radicalement de l’adaptation d’Un Nouvel Espoir qui bénéficiait de quelques scènes inédites. Inutile de revenir sur les détails de l’histoire que tout le monde connaît, la narration est réussie sans que l’on retrouve pour autant l’atmosphère qui a fait le succès du film (et on y reviendra au sujet des dessins). Le découpage est très poussé, ce qui donne une impression de densité dans le déroulement de l’histoire. On notera également que plusieurs choix de dialogues ne sont pas toujours pertinents à l’image de la disparition du mythique « Je sais » de Han Solo répondant à la déclaration d’amour de Leia. Goodwin lui a préféré un « I’ll be back » passé à la postérité quelques années plus tard dans la bouche d’un autre héros.

    Poursuite



    Dans ce genre d’adaptation dont la narration reste fidèle au film, le rôle du dessinateur est primordial pour donner de l’intérêt à la BD. Ici, ils sont deux, dont l’un va attacher très longtemps son nom au petit monde des comics Star Wars : Al Williamson. Le premier commentaire concerne l’incapacité des dessins à rendre l’ambiance du film. Le premier tiers de l’histoire sur Hoth est quelque chose de très visuel dans le film, difficile à transposer en BD. Par la suite, le film bénéficie d’une ambiance un peu désespérée et romantique qui va crescendo et qui doit plus au jeu d’acteur et à l’atmosphère qu’il se créé qu’au visuel. Le comic ne bénéficie pas des acteurs et de l’ambiance qui se créé dans le film, mais les dessinateurs ont trouvé un compromis tout à fait acceptable en jouant la carte de la sobriété. Alors que jusqu’ici, la série avait donné dans le space opera coloré et clinquant sous le crayon d’Infantino, Williamson apporte en comparaison une touche très austère qui colle bien au scénario. La représentation des personnages est plus réaliste, on a cherché à rester proche des traits des acteurs. Ce qui est réussi pour Leia, n’a que peu d‘importance pour Luke, mais est franchement raté à mon sens pour Han tellement les traits d’Harisson Ford sont connus et les écarts moins tolérables. Cependant, même pour lui, certains panels sont réussis. Au rang des satisfactions, l’amélioration est retentissante pour Chewie et Vader qui ont été bien écorchés par le passé (bon, Vader a encore de vilains yeux rouges mais on progresse), et c’est Yoda qui trinque cette fois (encore qu’il soit possible que les dessinateurs aient manqué de références visuelles). Un petit merci à Glynis Wein qui a su faire preuve de retenue au niveau des couleurs afin de coller aux planches de Williamson, même si on est très loin de la Bespin imaginée par George Lucas. Enfin, les couvertures sont assez peu inspirées à l’image des scènes spatiales. On ne peut que se réjouir de profiter des galeries de pin-ups qui complètent certains numéros et compensent un peu le manque de stature des couvertures. Oui oui, « on » c’est vous aussi, allez voir la galerie d’images ;)

    Luke



    Une adaptation plaisante, beaucoup plus que celle du précédent film, même si globalement je suis toujours réticent face à cet exercice de style. Ainsi, certaines scènes d’anthologie, telle que la révélation finale de Darth Vader à Luke, n’ont pas du tout la même envergure sur le support BD. Ceci étant dit, la combinaison du scénario le plus adulte de la saga avec la présence de Williamson suffit à faire de cette adaptation une histoire à lire.

  • 12/06/2017
     (80 %)  •  Langue : VF
    Difficile de faire la part des choses entre le scénario original du film et le style de Williamson et Garzon pour déterminer ce qui fait la force de cette adaptation ! Pour moi, ESB reste le sommet de la saga filmique en terme d'intensité donc il n'y a pas grand chose à dire du scénario en lui-même. La mise en scène du medium "film" apporte tout l'intérêt par rapport à ce comic qui paraîtra toujours plus lisse, mais si on se met en tête de se replonger dans le film grâce à la lecture, l'objectif est atteint et de fort belle manière ! Et puis ces dessins... Williamson est pour moi un maître ! Très belle colorisation également. J'aime beaucoup les cases en clair-obscur du début sur Hoth, ça flirte un peu avec le style de Dark Empire que j'adore ! :love: