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La Roue de la Mort
  • Titre original Marvel Star Wars #18 à 23
  • Genre Comic-Book
  • Série Classic Star Wars - Marvel US (Vol. 6)
  • Univers Legends
  • Scénariste(s) Archie Goodwin
  • Dessins Carmine Infantino
  • Encrage Gene Day & Bob Wiacek
  • Couleurs Carl Gafford
  • Couverture Carmine Infantino
  • Synopsis :

    Luke tombe dans le coma au cours d’un exercice de méditation. Cherchant une aide médicale, nos héros découvrent que l’on tente de piéger les Rebelles en les faisant accuser de destruction de vaisseaux. Ils finissent sur The Wheel, une station spatiale qui fait office de casino géant. Là, avec un commandant impérial qui brise toutes les lois pour les retrouver et l’administrateur de The Wheel prêt à toutes les bassesses pour tirer profit de la situation, il va falloir tout le talent de nos héros pour sauver leur vie.

  • Note du staff SWU
     (75 % - 2 commentaires)
  • Note des internautes
     (50 % - 2 commentaires)
     (70 %)

    #18 : The Empire Strikes
    Titre original Français : "La Force Impériale"
    Scénario : Archie Goodwin
    Dessins : Carmine Infantino
    Encrage : Gene Day
    Couleurs : Janice Cohen
    Couverture : Carmine Infantino

    Luke



    Et avec ce numéro, on comprend enfin qu’avant de “contre-attaquer” trois ans plus tard dans le second film, l’Empire avait attaqué une première fois sous la plume de Archie Goodwin. Trêve de plaisanterie, Goodwin prend ses marques et se lance dans une histoire qui promet. Dès les premières pages, les problèmes pleuvent littéralement sur nos héros. Luke tombe dans le coma, le Faucon n’en fait qu’à sa tête, et ils se retrouvent mêlés malgré eux à un plan tordu des impériaux. Ce qui fait le bonheur de ces derniers. Bref, un excellent build-up pour ce premier numéro, avec cerise sur le gâteau : The Wheel (La Grande Roue en français) !

    Luke



    Infantino assure le spectacle. C’est ce genre de numéro qui m’a fait adhérer à la série à l’époque. L’arrivée du Faucon dans le dock de The Wheel comme s’il faisait un créneau, et quelques personnages un peu figés, sont bien tout ce qu’on peut lui reprocher. La technologie est présente dans quasiment chaque panel, des plans spatiaux aux droïdes en passant par les intérieurs des vaisseaux, Infantino a du boulot et le fait bien.

    Le Faucon



    En conclusion, un numéro qui introduit des éléments qui feront leur bout de chemin : la famille Tagge reviendra à plusieurs reprises, ainsi que le Sénateur Greyshade et The Wheel qui, au-delà de cet arc, trouveront une seconde jeunesse entre les mains de John Ostrander dans la récente série Republic.

    #19 : The Ultimate Gamble
    Titre original Français : "Le jeu de la dernière chance !"
    Scénario : Archie Goodwin
    Dessins : Carmine Infantino
    Encrage : Bob Wiacek
    Couleurs : Carl Gafford
    Couverture : Carmine Infantino

    GreyshadeGoodwin développe son histoire et les détails du plan impérial pour s’imposer sur The Wheel. Le commandant impérial Strom se permet même un face à face avec Greyshade, mais ce dernier n’est pas dupe. Informé de ce qui se trame par la Princesse Leia, il tient tête à Strom et retourne la situation à son avantage. Pour le vieux lubrique, « son avantage » signifie livrer Luke, Han et les autres et conserver Leia pour son harem personnel. Han aussi a un plan : gagner de l’argent pour acheter la liberté de ses compagnons, sauf que Greyshade veille au grain pour le diriger tout droit vers le défi ultime de The Wheel : le combat de gladiateurs.






    Betrayal



    Peu de choses côté dessins. Comme c’est le cas bien souvent à cette époque de la série, Infantino est amené à mettre en image des scènes plutôt incongrues. Ici, c’est dès la première page que l’on découvre le frêle C3PO portant Luke inanimé dans ses bras… Pour le reste, très peu d‘action dans ce numéro de transition.

    ChewieLe dandy Greyshade a tout de l’attitude d’un Lando Calrissian. Encore un point sur lequel la série Marvel a incroyablement anticipé, ou alors Lucas a lu les comics au moment d’écrire l’Empire Contre-Attaque. Greyshade se ballade avec son assistant droïde Master-Com qui contrôle les ordinateurs de la roue, Lando a son assistant cyborg Lobot. Lando est administrateur de Bespin, une structure flottante totalement artificielle, Greyshade est l’administrateur de The Wheel. Lando est vêtu de couleurs vives, avec chemises en soie et capes à l’avenant, idem pour Greyshade qui a des goûts encore plus douteux. On pourrait pousser le bouchon jusqu’à l’intrigue : Solo cherche une planque alors qu’il est poursuivi par un Star Destroyer dans la série, situation similaire dans le second film…

    #20 : Deathgame
    Titre original Français : "Nec plus ultra"
    Scénario : Archie Goodwin
    Dessins : Carmine Infantino
    Encrage : Bob Wiacek
    Couleurs : George Roussos
    Couverture : Carmine Infantino

    GreyshadeGreyshade et Strom se félicitent de la progression de leur plan et s’attendent maintenant à voir tomber les têtes rebelles. En effet, Chewie et Han se retrouvent tout deux engagés dans le combat de gladiateurs dont Han fait l’ouverture contre un ennemi on ne peut plus mortel : 3 mètres de haut, six bras, des couteaux géants empoisonnés dans chaque main. Greyshade aurait aussi bien pu mettre un clignotant « match truqué »… Cependant, rien de tel qu’une bonne mise à mort pour exciter la foule, donc personne ne se plaint. Pendant ce temps, Leia et Luke prennent chacun de leur côté la clé des champs.

    Leia et Greyshade



    Infantino assure le service habituel, mais ce numéro est l’occasion d’apporter quelques critiques. Tout d’abord, les plans extérieurs de The Wheel deviennent franchement lassants. Toujours le même angle de vue, toujours les mêmes couleurs bien flashy et le même effet de style, Infantino ne se foule pas. Ensuite, le rendu un peu hasardeux du Destroyer impérial qui ressemble à du carrelage de cuisine sur certains panels. Les Star Destroyers qui « s’aplatissent » sont devenus un problème récurrent depuis la précédente aventure. Faute de pouvoir faire original, Infantino aurait du rester beaucoup plus proche du design des films. Enfin, le combat dans l’arène est plutôt dynamique même si le look de l’ennemi de Han est un peu ridicule.

    Duel


    Petite anecdote : l'image ci-dessus a été écartée de la première version Française, sans doute pour des raisons de mise en page. En effet celle-ci, comme on peut le voir si on prête attention au léger dégradé des couleurs entre la partie gauche et droite, s'etend sur le bas de deux pages consécutives. Ceci entraina donc une différence d'une page dans la pagination entre VO et VF, jusqu'à la réédition par Delcourt/Atlas qui la réintégra dans le numéro.

    Avec cette troisième partie, on se demande si Goodwin n’a pas tué le suspense un petit peu tôt concernant la machination impériale. D’autant plus que la justification de l’opération est basée sur l’explication intéressante (les liens entre pouvoirs en place et crime organisé) mais un peu simpliste que les profits de The Wheel sont un financement majeur de l’Empire. On a depuis pris la pleine mesure de la taille de l’Empire, et de l’impossibilité d’une dépendance quelconque aux revenus d’un « casino ».


    #21 : Shadow of a Dark Lord
    Titre original Français : "L’ombre du Seigneur Noir"
    Scénario : Archie Goodwin
    Dessins : Carmine Infantino
    Encrage : Gene Day
    Couleurs : George Roussos
    Couverture : Carmine Infantino

    Leia



    Archie Goodwin entame le tournant de son histoire. Une fois échappée, Leia retrouve rapidement les droïdes et Luke. Ce dernier est en fait bloqué dans une transe Jedi. Pour en sortir, il lui faut affronter ses peurs incarnées dans le personnage de Darth Vader (l’épreuve de la grotte, Dagobah, vous voyez le genre). Avec l’aide de Ben, Luke se ressaisit et fait face mais au final, il réalise que son adversaire n’était pas que le fruit d’une hallucination. En effet, dans un autre système, un Vader revenu en pleine forme après sa mésaventure de Yavin, est en train de mettre à sac une base rebelle et remonte la trace de nos héros. Pendant ce temps, Solo réalise enfin l’ampleur de sa galère « financière » et se retrouve face à Chewie dans l’arène.

    HanCe numéro nous sort en partie de The Wheel via l’attaque de la base rebelle, les rêves de Luke et l’arène des gladiateurs. Mention très bien pour « l’attaque » de la base sur une pleine page très sympa, et avec un Vader très menaçant. Excepté un léger problème de casque, Infantino a bien pris la mesure du personnage. La représentation des sabrelasers progresse également. Reste un panel nous montrant un Star Destroyer au milieu de nuages… dans l’espace !


    Betreyal



    Cette aventure a d’abord réintroduit les impériaux pour la première fois depuis le film, et avec ce numéro Darth Vader fait son retour. Dès le #7, il avait été admis par les Rebelles qu’il n’était pas mort et que ce n’était qu’une question de temps avant que lui et l’Empire ne leur tombe dessus. Mais cette fois-ci, son retour est officialisé, et peu importe comment il s’est sorti du merdier dans lequel il était à la fin du film (ce qui donnera lieu à plusieurs explications différentes au fil des ans). Enfin, encore une fois, une de ces situations incongrues qui font le charme de l’époque : le Capitaine Vermis de la flotte impériale se permet d’appeler Darth Vader « Dear Boy » (ou mon cher vieux en français) …

    #22 : To the Last Gladiator
    Titre original Français : "Que le meilleur gagne"
    Scénario : Archie Goodwin
    Dessins : Carmine Infantino
    Encrage : Bob Wiacek
    Couleurs : Bob Sharen
    Couverture : Carmine Infantino

    HanAlors que l’entrée en scène de Vader a constitué un premier retournement de situation dans le dernier numéro, Goodwin remet ça et cette fois c’est Greyshade qui change complètement la donne. Jusqu’ici, l’ancien sénateur était apparu comme un bon manipulateur, mais incapable de s’extirper totalement de la poigne des impériaux. Mais cette fois, il ne se contente plus de faire jeu égal et son plan personnel prend une toute autre ampleur. Finalement, le suspense n’était pas si « mort » qu’on pouvait le croire dans la 3ème partie. Parallèlement, l’affrontement entre Han et Chewie atteint son point critique : le duel à mort. Jusqu’ici, le Corellien a réussi à surmonter tous les coups tordus de Greyshade, mais sa chance a tourné.

    Luke



    D’épisode en épisode, selon l’encreur, le rendu des dessins d’Infantino varie peu. Wiacek accentue peut-être plus le côté anguleux des visages alors que Gene Day aurait tendance à les adoucir. L’appréciation dépendra des goûts et, à la lecture, la variation se ressent assez peu. Un numéro parsemé de scènes d’actions pas toujours inspirées en termes de poses (Han en apesanteur dès la seconde page, et les roulades de Luke) et d’un superbe Vader plus que jamais coincé dans son armure (avec les jambes écartées comme un cow-boy).

    Greyshade



    Dans ce numéro, Vader inaugure (en quelque sorte, puisque c’est déjà arrivé dans le film) une grande tradition : l’étranglement à distance de ses subalternes à la moindre contrariété. Chaque étranglement est pour le seigneur de Sith l’occasion de déclarations pompeuses sur sa personne, ou humiliantes pour ses victimes. Archie Goodwin a bien saisi ce délire. De même, il a l’air de s’amuser (et moi aussi) de sa vanne à répétition sur les sentiments à sens unique de Greyshade pour la Princesse Leia. Pauvre Greyshade, comme si tomber amoureux d’une pimbêche n’était pas assez pathétique, il se trouve de surcroît qu’elle porte la même robe depuis 10 numéros…

    #23 : Flight Into Fury
    Titre original Français : "Evasion !"
    Scénario : Archie Goodwin
    Dessins : Carmine Infantino
    Encrage : Bob Wiacek
    Couleurs : Carl Gafford
    Couverture : Carmine Infantino

    Gunfight



    Pour cette dernière partie, la situation devient explosive alors que Leia et Luke sont désespérés après avoir vu leurs amis s’entretuer. Cependant, leur salut va prendre la forme inattendue du Commandant Strom, en route pour prendre sa revanche. Ses troupes se répandent dans The Wheel alors que sa machination est rendue publique. Une émeute s’en suit qui profite aux Rebelles. Nos héros s’échappent de The Wheel pour mieux tomber dans les griffes de Vader qui arrive, ce qui donne lieu au premier affrontement d’une longue série entre lui et Luke.


    DestructionInfantino rend un bon boulot sur cet épisode, même si l’affrontement final, Luke-Vader d’un côté et les vaisseaux rebelles contre le Star Destroyer de l’autre, aurait mérité beaucoup plus de place. Cependant, les scènes d’émeutes et l’évasion des protagonistes sont agréables à suivre.

    Vader



    En conclusion, avec le recul, on trouve de nombreuses incohérences inévitables à l’époque. On en décomptera deux : les esprits de Luke et Vader sont en contact direct et ce dernier ne reconnaît pas la présence spécifique de son fils dans la Force, et Luke et Leia qui flirtent de plus belle, ce qui bien des années plus tard a du constituer un souvenir embarrassant supplémentaire entre frère et sœur… Au moins, Goodwin est tout excusé puisque le triangle amoureux sur lequel il n’hésite pas à surfer ne sera redéfini qu’au court de l’Empire Contre-Attaque (le statut de Leia n’étant que sous-entendu, il sera officialisé dans le dernier film uniquement). Par comparaison, voir le Faucon tenir tête au Star Destroyer systématiquement est beaucoup plus gonflant car ça relève d’une incompréhension du scénariste qui induit le lecteur en erreur sur le rapport de force réel. Côté couverture, on est très bien servi par Infantino. Excepté celle du #20 vraiment faiblarde, les autres présentent toutes des concepts intéressants ou des mises en scène sympas.

  • 03/06/2017
     (80 %)  •  Langue : VF

    Premier arc véritablement substantiel de la série, tant quantitativement (il s'étend sur 6 numéros) que qualitativement. Alors bien évidemment tout n'est pas parfait, les dessins sont toujours signé Infantino donc niveau ressemblance avec les persos dans le film, on repassera, mais le scénario est bon, sans trop de facilités. J'aime particulièrement La Roue en elle-même, cette zone franche dédié au Jeu, sorte de Las Vegas de l'Espace Sauvage où l'Empire est censé ne pas intervenir. Le thème du Cyborg éprouvant ou désirant éprouver des sentiments humains réapparaît dans la série mais est traité ici de manière opposée à l'arc de Valance . Malgré quelques longueurs cet arc se lit donc avec plaisir !