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Huit contre une planète
  • Titre original Marvel Star Wars #7 à 10
  • Genre Comic-Book
  • Série Classic Star Wars - Marvel US (Vol. 2)
  • Univers Legends
  • Scénariste(s) Roy Thomas
  • Dessins Howard Chaykin
  • Encrage Tom Palmer
  • Couleurs Carl Gafford & Tom Palmer
  • Couverture Gil Kane & Tony DeZuniga
  • Synopsis :

    Han et Chewie, partis rembourser Jabba, sont détroussés par des pirates de l’espace. Ils trouvent refuge sur Aduba-3 et atterrissent dans un trou paumé. Après s’être fait quelques relations, ils sont embauchés pour mettre fin aux exactions d’une bande de pillards. Ils montent un groupe de mercenaires haut en couleurs et leurs aventures vont s’avérer tout aussi fantasques. Au rendez-vous : des shamans, des lapins verts, un YMCA devenu chef de gang, et autres monstres fantastiques… Pendant ce temps, Leia part à la recherche de Luke disparu en mission.

  • Note du staff SWU
     (40 % - 1 commentaire)
  • Note des internautes
     (25 % - 2 commentaires)
     (40 %)

    #7 : New Planets, New Perils
    Scénario : Roy Thomas, Howard Chaykin
    Dessins : Howard Chaykin
    Encrage : Franck Springer
    Couleurs : Carl Gafford
    Couverture : Gil Kane, Tony DeZuniga

    Poursuite



    Roy Thomas continue au scénario pour le premier numéro inédit (et une des toutes premières histoires hors film). Cependant, on a déjà vu mieux pour un numéro « historique ». Thomas a bien cerné les points forts du film, il focalise son aventure sur Han et Chewie, les personnages qui ont le plus de potentiel à exploiter. L’histoire est simple : Han encaisse sa récompense des mains de la Princesse et quitte l’Alliance pour aller rembourser Jabba. Sa joie ne dure pas plus de deux pages puisqu’il se fait aborder par les pirates de Crimson Jack qui lui raflent son magot. Commence ainsi l’introduction de tous les clichés de la science-fiction dans la série, et surtout une grande tradition de loser pour Han Solo. Face à cette galère, Han et Chewie atterrissent sur un monde perdu (un de plus) et se mêlent des histoires des autres (une fois de plus), à savoir l’enterrement d’un cyborg que refusent les villageois locaux.

    Han et chewie



    Dans ce numéro, Chaykin se transforme en véritable catastrophe graphique. Je reconnais néanmoins que j’aurais bien du mal à dire qui doit en porter la responsabilité de lui ou de son encreur Frank Springer. Chewbacca ressemble à un Saint Bernard vaguement évolué, les designs des vaisseaux spatiaux et de la planète visitée montre que l’équipe créative a longuement cogité sur la quadrature du cercle qui consiste à pondre de l’originalité sans prendre de risque et trop s’éloigner du visuel des films.

    HanEn conclusion, dire que les auteurs manquent d’originalité serait injuste, après tout ils ont osé le vocabulaire made-in SW : « pera » pour mon vieux et « fi » pour mon enfant. Finalement, ils auraient peut-être dû s’abstenir.











    #8 : Eight for Aduba-3
    Scénario : Roy Thomas, Howard Chaykin
    Dessins : Howard Chaykin
    Encrage : Tom Palmer
    Couleurs : Tom Palmer
    Couverture : Gil Kane, Tony DeZuniga

    HanAprès s’être fait remarquer avec l’affaire du cyborg, Han et Chewie continuent dans la grande tradition des bagarres de cantina qui ont fait leur réputation. Cette fois-ci, Han semble avoir accosté la prostituée qu’il ne fallait pas, mais l’important est que ces mésaventures le distinguent auprès des villageois qui voient en lui un sauveteur potentiel contre le bandit local : « Serji-X Arrogentus, the Arrogant One ». Aussi invraisemblable que cela paraisse, des professionnels ont été payé pour pondre ce genre d’idées (et ça prendra quelques numéros avant de s’améliorer), et l’épisode se poursuit avec Han qui assemble un groupe de paumés hauts en couleurs.








    Jaxxon



    Ce numéro marque l’arrivée de Tom Palmer qui redresse le niveau des dessins d’un Howard Chaykin en roue libre. Les amatrices (-eurs) noteront que Han passe la moitié du numéro torse nu, certainement pour détourner l’attention de Jaxxon le lapin vert, un gamin nommé Starkiller (le nom prévu à la place de Skywalker dans les premiers scripts de la Guerre des Etoiles) qui se joint à Han, ou encore le total look YMCA du méchant du jour.

    ArrogantusEn conclusion, l’apparition furtive de Luke est appréciable. Elle permet de garder le lecteur accroché à ce qu’il se passe dans le reste de la galaxie. A savoir que l’Empire peut tomber sur l’Alliance à tout moment, et que celle-ci ne trouve rien de mieux qu’envoyer un garçon de ferme qui n’avait jamais quitté son désert une semaine avant lui trouver une nouvelle base. Ah, c’est bien d’avoir détruit l’Etoile Noire, mais maintenant faut assumer. A noter le passage de Tom Plamer qui, quelques années plus tard, fera un très long run sur la série.

    #9 : Showdown on a Wasteland World
    Scénario : Roy Thomas, Howard Chaykin
    Dessins : Howard Chaykin
    Encrage : Tom Palmer
    Couleurs : Tom Palmer
    Couverture : Gil Kane, Tony DeZuniga

    Han découvre que faute d’avoir de l’argent pour se payer ses services, les villages d’Aruba-3 sont remplis de jeunes filles en bikini à la recherche d’un héros à « chérir ». L’assemblage hétéroclite de Solo essuie les premiers assauts de Arrogentus le bien nommé, et les premières victimes tombent… et malheureusement Jaxxon le lapin vert n’en fait pas partie ;) Et comme si cela ne suffisait pas, Thomas nous offre un rancor avant l’heure en guise de cliffhanger.

    Pour notre satisfaction à tous, Palmer prend de plus en plus de place, et son encrage qui fera merveille tout au long de la série s’affermit. Même si ça manque encore de régularité, certaines cases ont déjà du style. Chaykin (seul) gratifie le numéro d’une pin-up mettant en scène les héros. C’est de très loin plus agréable que son artwork habituel sur la série. Sachant encore une fois qu’il est difficile de distinguer sa participation tellement le trait de Palmer domine.

    En aparté, les aventures du farmboy à la recherche d’une nouvelle base se poursuivent. Et la libido de la Princesse Leia n’aura pas résisté un épisode de plus. La première rupture de communication entre Luke et l’Alliance lui sert d’excuse pour se lancer à sa poursuite. Une anecdote intéressante : Roy Thomas décrit Amaiza comme une ancienne membre du gang « Black Hole » sachant que bien des années plus tard, la plus grosse organisation mafieuse de l’univers Star Wars sera mise en scène sous le nom de « Black Sun ».

    #10 : Behemoth from the World Below
    Scénario : Donald F. Gluth, Roy Thomas, Howard Chaykin
    Dessins : Howard Chaykin, Tom Palmer, Allan Kupperberg
    Encrage : Tom Palmer
    Couleurs : Françoise Mouly
    Couverture : Rick Hoberg

    Dernière partie de cette première aventure centrée sur Han Solo et Chewbacca. Trois scénaristes différents s’attellent à la tâche et on conclut sur le même ton burlesque. Arrogentus et son gang de bons à rien sont vite éliminés par les coups d’un monstre qui a surgit du désert en réponse aux invocations d’un vieux shaman. Ca a l’air débile dit comme ça, mais ce n’est que le début. Il s’avère que le monstre en question est sensible aux sabrelasers, et comme Solo a dans son groupe un vieux débris (au sens propre^^) qui se prend pour un Chevalier Jedi, le Corellien en profite pour être le héros de la journée. Et il repart de la planète aussi fauché qu’il y est arrivé. Et il a fallu trois scénaristes pour écrire ça, et aucun d’entre eux n’a été foutu d’en profiter pour tuer Jaxxon le lapin vert…

    Behemot



    Côté dessins, ce n’est guère mieux. Tom Palmer profite du désengagement progressif de Chaykin pour relever le niveau. Les planches de la bataille contre le monstre (les trois quarts du numéro) ne sont pas catastrophiques et c’est déjà ça. Il n’y a pas non plus de fautes grossières dans la mise en couleur qui n’entache pas les dessins. Enfin, on appréciera le soin particulier apporté aux effets spéciaux liés à l’utilisation du sabrelaser.

    Behemot



    Comme d’habitude, un petit aparté est fait sur la situation de Luke et Leia. Cette fois c’est une page sur les états d’âmes de Leia à la poursuite de son beau Luke. Grosso modo, Leia a eu une dizaine de répliques en quatre numéros et elle dit huit fois la même chose : «Ah si j’avais su, j’aurais accompagné Luke tout de suite ». Oui, le mot que vous cherchez est pathétique, et ça va prendre un moment avant de s’arranger. Un mot sur les couvertures : elles ne sont pas catastrophiques visuellement mais manquent de l’envergure de celles couvrant le film, et Gil Kane nous a vendu quatre fois la même. A savoir : Han Solo, blaster à la main, en train de tirer sur un méchant quelconque. Dommage…