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Première Frappe !
  • Titre original First Strike - Marvel Star Wars #100
  • Genre Comic-Book
  • Série Classic Star Wars - Marvel US (Vol. 50)
  • Univers Legends
  • Scénariste(s) Mary Jo Duffy
  • Dessins Cynthia Martin
  • Encrage Art Nichols
  • Couleurs Petra Scotese
  • Couverture Frank Cirocco
  • Synopsis :

    Alors que Han et Luke, en raison de leurs styles de pilotage peu conventionnels, ne satisfont pas aux tests de simulation de l’Alliance, les Nagaïs attaquent. Comme lors de la bataille d’Endor, Lando mène la flotte de défense de l’Alliance tandis que Luke et Han restent au sol. Malheureusement, les avantages tactiques sur lesquels comptent les pilotes ne vont pas s’avérer aussi payants que prévus et une bataille difficile s’engage. De leur côté, Luke et Han font leur possible pour se rendre utiles au sol et leurs efforts pourraient bien s’avérer décisifs. D’autre part, le temps est venu d’en apprendre plus sur le passé de Bey et de Han.

  • Note du staff SWU
     (55 % - 1 commentaire)
  • Note des internautes
     (aucun commentaire disponible)
     (55 %)
    Bey



    Numéro spécial de 40 pages pour célébrer la centième. Pour l’occasion, Duffy nous ramène également à l’intrigue principale et malheureusement, elle se montre peu inspirée. A vrai dire, tant l’invasion Nagaï que le numéro anniversaire ont tendance à faire monter la tension et les attentes des lecteurs, mais la scénariste ne se montre pas à la hauteur du défi. D’emblée, l’histoire s’ouvre sur une scène qui se veut humoristique montrant Han et d’autres pilotes en train de tester leurs habilités de pilotes sur des ordinateurs. Bien évidemment, Han fait le gogol et plante le sien. Sur ce, tous les pilotes sont mobilisés car une flotte d’invasion Nagaï menace Endor et, après avoir insisté bien lourdement sur l’aspect décisif de la bataille à venir, les leaders de l’Alliance refusent d’envoyer Luke et Han car ils ont échoué aux tests. Nous n’en sommes pas encore au tiers de ce numéro que l’histoire de Duffy a explosé en plein vol. Que lui est-il donc passé par la tête pour nous pondre une idée pareille ? Bien entendu, maintenant que les deux héros sont opportunément coincés au sol, ils peuvent se lancer dans leurs propres investigations et mettre à jour la « vraie » attaque Nagaï. Ah la vielle feinte que seuls les héros sont à même de déjouer grâce à leur chance de cocu. S’en suivent affrontements spatiaux et combats au sol avec des idées plus ou moins correctes. D’un côté on a la confirmation que Lumiya est toujours en vie, de l’autre on découvre une trahison qui pourrait s’avérer intéressante si le personnage concerné avait réellement été développé.

    Knife



    Martin fait son retour aux dessins. On notera tout d’abord qu’elle est à l’aise avec la partie technologique, batailles spatiales etc. Les combats sont dynamiques, voire même agréables à regarder puisque la dessinatrice se sort relativement bien des différents designs, nouveaux ou non. Concernant Endor, le résultat est moins convainquant. Son style est moins structuré que lors de ses premiers numéros (#96 et 97), certainement sous l’influence de son encreur qui a changé (Art Nichols). Ce style fonctionne bien sur les Nagaïs, très minces, avec un physique que l’on pourrait qualifié de très émacié, qui se prêtent facilement au genre de représentation de Martin. C’est moins le cas pour les personnages classiques et encore plus pour une masse comme Bey. Il perd ici beaucoup de l’impact physique sensé caractériser le personnage pour rentrer plutôt dans la catégorie grand échalas. Cependant, c’est aussi très fortement une question de goût. Les représentations des personnages sont minimalistes, avec un encrage réduit au minimum, et il en va de même avec le décor d’Endor. Les touches originales sont pour les décors plus facilement acceptables et surtout, le lecteur sera moins regardant vis à vis des irrégularités pouvant survenir tout au long de 40 pages. Au final, c’est un numéro acceptable mais à mon sens moins brillant que les premiers numéros de Martin, ceci étant en partie du à un découpage des planches plus conventionnel et à une colorisation moins pointue. Sur ce dernier point, on trouve des panels et des planches où les couleurs embellissent parfaitement le style de la dessinatrice, et d’autres où les choix audacieux deviennent du grand n’importe quoi. C’est particulièrement remarquable sur les vêtements ou les choix de teintes pour les plans intérieurs des vaisseaux au milieu d’un affrontement spatial. La couverture de Cirocco est plutôt accrocheuse. Les gros plans des visages sont plus ou moins fidèles aux acteurs tandis que le fond de l’illustration est pour le moins bordélique. Dommage qu’on ne retrouve pas Lumiya ou les Nagaïs sur cette couverture.

    Bey et Han



    Un numéro anniversaire qui ne tient donc pas tout à fait son rang. On ne sent pas le conflit franchir une étape, il manque cette montée en puissance. Pour le lecteur, l’attaque des Nagaïs ressemble à une tentative un peu folle d’en finir rapidement avec un conflit qui débute. De son côté, l’Alliance (qui glande encore sur Endor) s’en sort une fois de plus grâce à ces héros. L’un des points les plus importants de l’épisode (la trahison d’un des personnages principaux) tombe à l’eau faute de préparation là aussi. C’est ennuyeux car bien que très téléphoné comme scénario, cela donnait une dimension et un enjeu différent à l’histoire qui échapperont certainement au lecteur. Cependant, le conflit ne fait que débuter et vu la manière dont l’on insiste lourdement sur la notion de guerre, on peut croire que c’est parti pour durer un petit moment.

    Luke