StarWars-Universe.com utilise des cookies pour faciliter votre navigation sur le site, et à des fins de publicité, statistiques, et boutons sociaux. En poursuivant votre navigation sur SWU, vous acceptez l'utilisation des cookies ou technologies similaires. Pour plus d’informations, cliquez ici.  
Traque en eaux troubles
  • Titre original Marvel Star Wars #73 à 76
  • Genre Comic-Book
  • Série Classic Star Wars - Marvel US (Vol. 31)
  • Univers Legends
  • Scénariste(s) Mary Jo Duffy
  • Dessins Ron Frenz
  • Encrage Tom Palmer
  • Couleurs Glynis Wein
  • Couverture Tom Palmer
  • Synopsis :

    Des agents rebelles ont disparu, et avec eux, des secrets de l’Alliance Rebelle qui pourraient tomber entre les mains imperiales. C’en est assez pour que Leia et tous nos héros se mobilisent. Des forêts de Lahsbane aux profondeurs d’Iskalon, de la traîtrise des uns à l’amitié des autres, l’investigation va se révéler riche en rebondissements, certains pouvant s’avérer mortels.

  • Note du staff SWU
     (63 % - 2 commentaires)
  • Note des internautes
     (aucun commentaire disponible)
     (65 %)

    #73 : Lahsbane
    Titre original Français : "Lashbane"
    Scénario : Mary Jo Duffy
    Dessins : Ron Frenz
    Encrage : Tom Palmer
    Couleurs : Glynis Wein
    Couverture : Tom Palmer

    Luke et Leia



    Voici un numéro plus ou moins fill-in bien agréable à lire. Sans énorme enjeu, il joue surtout sur l’opposition, voire la rivalité, entre Dani et Leia. D’un côté, la contrebandière joviale, un brin nymphomane, qui ne calcule rien. De l’autre, la Princesse un peu accablée par ses responsabilités, qui broie du noir à cause de Han Solo, et qui doit pourtant continuer la lutte avec l’Alliance. Cette opposition fonctionne bien, le comportement de Dani amenant Leia à réfléchir sur sa situation, et donne lieu à un tandem sympathique. Dans ces conditions, Luke et Lando font un peu tapisserie mais peu importe. Duffy nous introduit également une race d’ours en peluche, croisement entre les Ewoks et les Gremlins que nous reverrons dans des situations de plus en plus ridicules. A part ça, la recherche des agents rebelles disparus portera la série jusqu’au Retour du Jedi et donnera lieu à des aventures un peu plus sérieuses.

    Luke et Lando



    Graphiquement, c’est réussi. Dani est plutôt séduisante, ce qui est indispensable avec ce type de personnages « ravissante idiote un peu tête brûlée ». Leia est pas mal non plus, ce qui ne gâche rien. Dans ce numéro, pas de scènes spatiales, mais pas mal d’action au sens physique du terme. Frenz est plutôt à l’aise avec ce type de scènes, après tout il fera un dessinateur plus qu’honorable de la série Amazing Spider-Man les années suivantes. La couverture est moins intéressante. Elle montre un collage de scènes de l’épisode, principe qui a assez mal vieilli et qui ne colle pas trop à l’esprit de la série de toute façon.

    Luke



    En conclusion, peu de chose à dire vu que ce n’est qu’un tour de chauffe se voulant plutôt humoristique avant que les choses sérieuses ne commencent dans le numéro suivant. On relève quand même quelques allusions « sexuelles » que s’est permis la scénariste. Elles donnent un niveau de lecture différent au lecteur adulte, ce qui est une initiative sympathique.

    #74 : The Iskalon Effect
    Titre original Français : "L’effet Iskalon"
    Scénario : Mary Jo Duffy
    Dessins : Ron Frenz
    Encrage : Tom Palmer
    Couleurs : Glynis Wein
    Couverture : Tom Palmer

    Dans les profondeurs



    Nous avons cette fois-ci un numéro très verbeux. A vrai dire, l’action ne débute que dans les 3-4 dernières pages, tout le reste du numéro est une suite de scènes d’exposition. On ouvre avec plusieurs pages de lamentations de la part de Luke et Leia dont le sujet favori ces derniers temps est Han Solo. Par la suite, on en apprend un peu plus sur les Iskaliens, la composition de leur monde 100% aquatique, et leurs démêlés récents avec les Impériaux. Personnellement, je ne suis pas client de ce genre de long numéro d’exposition, je préfère lorsque ce type de discours est articulé dans le récit de manière plus progressive. Cependant, deux éléments viennent modérer mon propos : le background Iskaliens-Empire développé ici est plutôt intelligent, on a vu dans la série des idées bien foireuses par comparaison, et il vient s’intégrer de manière assez dynamique (et fournie) avec la mission de nos héros et les agents disparus. Pas mal de détails sont ainsi distillés qui seront nécessaires pour bien apprécier les numéros suivants.

    Impériaux



    Concernant les dessins, à partir du moment où l’on sait mettre en scène des étendues d’eau à perte de vue, pas de problème. Ce n’est pas la première fois qu’un monde aquatique est mis en scène dans Star Wars, et pas la dernière puisque Lucas lui-même exploitera l’idée dans l’Attaque des Clones. Visuellement, les installations et la technologie développée ici ne sont pas comparables aux designs de Kamino pour le film, mais reste tout à fait acceptables. On ne critiquera pas non plus l’idée du missile géant puisque, après tout, elle sera reprise dans Dark Empire des années plus tard. A contrario, la mise en scène de la couverture est plus originale. Impressionnante, intrigante, voire marrante à posteriori, c’est une bonne idée.

    Chewie et Lando



    Un numéro qui tire le meilleur de son handicap d’avoir à présenter tout le contexte de l’histoire pour laisser plus de place à l’action dans les numéros suivants. La partie graphique est agréable. Certains concepts, notamment la communication et les appareils respiratoires, sont un peu risibles aujourd’hui, mais assez typiques de la série. Et enfin, un cliffhanger plutôt explosif, au propre comme au figuré, la scénariste ayant donné dans le cataclysmique cette fois.

    #75 : Tidal
    Titre original Français : "Raz de marée"
    Scénario : Mary Jo Duffy
    Dessins : Ron Frenz
    Encrage : Tom Palmer
    Couleurs : Glynis Wein
    Couverture : Tom Palmer

    Luke et LeiaComme prévu, un numéro rempli d’action. Et de rebondissements. L’histoire que l’on nous a exposée prend dans ce numéro une toute autre tournure à mesure que certains personnages dévoilent leur vraie nature. Côté action, nos héros se sont séparés en deux groupes : Luke et Leia d’un côté, Lando, Chewie et les droïdes de l’autre. Chaque groupe a son compte d’aventures. Pour Luke et Leia il s’agît d’action pure puisqu’ils voient leur vie menacée pendant une bonne partie de l’épisode. L’autre groupe suit le chemin inverse avec un parcours surtout marqué par un suspense qui ne se délie que dans le final où, pour la comparaison, leur vie à eux commence à être en danger.

    LandoAlors que l’on était en eaux calmes précédemment, on découvre cette fois le même paysage très « agité » pour le moins. Cette possibilité de comparaison rend le sentiment de bouleversement plus sensible pour le lecteur. On a parlé de suspense tout à l’heure et la mise en scène y contribue fortement, particulièrement avec l’introduction et toute les scènes de Kiro. D’ailleurs ce dernier est présent sur une super couverture qui traduit parfaitement l’ambiance de l’épisode.

    Luke et Leia



    En conclusion, un épisode de transition qui rempli parfaitement son rôle. L’aventure est rondement menée et bien que l’épisode démarre fort au niveau de l’intensité, celle-ci ne se dément pas tout au long du numéro. Le traitement des personnages est très bon, très fidèle sans être « surjoué » comme c’est souvent le cas. Côté menaces, on nous lâche des révélations tout en intégrant de nouveaux mystères, ce qui conserve le lecteur bien accroché dans la perspective du dernier épisode.

    #76 : Artoo-Detoo to the rescue
    Titre original Français : "Dédeux à la rescousse !"
    Scénario : Mary Jo Duffy
    Dessins : Ron Frenz
    Encrage : Tom Palmer
    Couleurs : Glynis Wein
    Couverture : Tom Palmer

    Luke et Leia



    Un numéro de dénouement dans lequel les personnages abattent leurs cartes. On n’est pas face à des mystères énormes, mais leur dénouement n’en reste pas moins assez ludique. K3PX et Kiro s’avèrent être des personnages subtils, jouant parfaitement leurs rôles de gentils ou méchants de services. Le nombre de personnages secondaires occupant le terrain rend finalement nos héros plus passifs qu’habituellement. Ce n’est pas pour me déplaire tant il est vrai que les scénaristes ont été souvent mal inspirés lorsqu’il a fallu créer des personnages. Ceci dit, R2-D2, pour une fois seul, a aussi la vedette. Si dans les films, les droïdes ne fonctionnement qu’en binômes (sauf exceptions), les lecteurs de l’univers étendu post-Retour du Jedi sont habitués à les voir fonctionner indépendamment l’un de l’autre tout en demeurant aussi intéressants. Finalement, la présence de Darth Vader est presque anecdotique, si ce n’est qu’il est comme toujours le déclencheur des grandes manœuvres de l’Empire. Ici, il finit aussi par en être l’instrument de leur échec, ce qui ne manque pas de sel.

    Impériaux



    Les dessins me laissent un sentiment très partagé dans ce numéro. Un certain nombre d’éléments sur lesquels on va s’étendre peuvent apparaître comme des faiblesses sans être réellement dérangeants à la lecture. Première caractéristique de ce numéro, l’exploitation de vieux concepts comme la prison impériale et le paysage techno-urbain de la surface de l’Etoile Noire sortis de Un Nouvel Espoir ou les dragon des mers, concepts éculés des ambiances fantastiques. Autre caractéristique : Frenz s’est rendu la tâche facile par une absence quasi-totale de décors sur les planches concernant Iskalon. On est face à une espèce de fond gris qui se veut brumeux ou semi-nocturne. Le premier point est bien sur déjà vu en terme de design, mais il a aussi la qualité de créer une ambiance très familière et une unité visuelle à l’univers. Dans cet esprit là, on avait par exemple déjà revu dans la série des designs de décors sortis de l’Empire Contre-Attaque. Le second point pourrait être ennuyeux s’il ne collait pas (in)volontairement à l’ambiance d’une Iskalon un peu post-apocalyptique suite à l’attaque impériale. Au final, je conserve un sentiment très positif avec malheureusement deux remarques négatives : l’Executor complètement raté et la couverture qui ne ressemble rien.

    Executor



    Avec cette aventure, on peut se dire que tous les story-arcs entre l’Empire Contre-Attaque et le Retour du Jedi auront été des réussites. Iskalon, à l’image des deux précédents aura été bien maîtrisé, au point d’en faire quasiment oublier le manque d’envergure des aventures de ce story-arc. Graphiquement, ce n’est pas novateur comme du Simonson (seul, pas celui encré par Palmer), ni très typé comme peut l’être Williamson. Donc on a des dessins assez classiques en matière de comic-book tout en collant bien à l’esprit de la série. Dans une série de ce type, c’est souvent les ambiances spatiales ou les paysages technologiques qui font sortir la série du lot (si elles sont réussies bien sûr). Frenz a contourné le problème en ayant très peu de scènes de ce type à réaliser, ce qui n’est pas forcément un point positif. Accessoirement, on notera une violence surprenante dans ces derniers numéros. Non pas qu’elle soit réellement dérangeante graphiquement ou inappropriée au niveau du scénario (on voit tout de même Chewie briser la nuque d’un Stormtrooper), c’est simplement rare de la voir aussi présente. Finalement, ce sont ces aventures entre l’Empire et le Retour qui ont fait le succès de la série tout en montrant ses limites au regard de ce qui a été fait depuis.

  • 15/01/2019
     (60 %)  •  Langue : VO
    Dans cet arc-ci on met de côté la recherche de Han, bizarrement, pour s'orienter plus sur des problématiques de renseignement pour l'Alliance. Ce qui n'a pas l'air de plaire du tout à sa chère et tendre... En clair c'est assez flou si vous me permettez l'expression : une intrigue (celle sur les agents rebelles) est esquissée mais ne donne pas de suite ou du moins ne donne pas un fil rouge très solide, en tout cas pas dans cet arc-ci, et trouvera des développements bien plus satisfaisants dans l'arc suivant. Néanmoins, dès le moment où nos héros se trouvent sur Iskalon, les numéros vont être prenants avec à nouveau des personnages secondaires introduits, et d'autres qu'on retrouve avec plaisir. Néanmoins, on reste dans un arc de transition, mais il conserve un bon niveau.