Née sur Concord Dawn plus de 70 ans avant la bataille de Yavin, Arla était la sœur ainée de Jango Fett. Elle passa son enfance dans la propriété familiale où ses parents cultivaient la terre fertile de la planète. En l’an -58, alors qu’elle était âgée de 14 ans, la guerre civile mandalorienne opposant les Vrais Mandaloriens de Jaster Mereel aux traîtres de la Death Watch menés par Tor Vizsla battait son plein. Cette année là, Jaster Mereel se réfugia sur Concord Dawn et demanda l’asile au père d’Arla. Lorsque Tor Vizsla et ses guerriers retrouvèrent la trace de leur ennemi, ils massacrèrent les parents d’Arla. La jeune femme fut emmenée par les guerriers dissidents tandis que seul son jeune frère Jango, parvenait à s’enfuir.
Contre toute attente, elle ne fut pas tuée par les membres de la Death Watch. Elle resta leur prisonnière pendant de nombreuses années avant de finalement servir leur cause en tant qu’assassin. Toutefois, une dizaine d’année avant la guerre des clones elle fut arrêtée par les forces de l’ordre et, jugée mentalement instable, fut placée dans un hôpital psychiatrique, le Centre Valorum de Coruscant.
En l’an -19, alors que l’Ordre 66 sonnant la fin des Jedi et de la République Galactique fut déclaré, l’ancien Jedi ayant adopté le mode de vie mandalorien, Bardan Jusik se rendit au centre afin de sauver la Scientifique Ovolot Quail Uthan. Il profita de la confusion qui régnait pour amener avec lui Arla Fett, reconnaissant la sœur du défunt Jango Fett. Le petit groupe mené par Kal Skirata partit ensuite se terrer sur Mandalore, dans un ancien entrepôt de Kyrimorut. Là, tandis que l’Empire Galactique naissant se renforçait, les membres du Clan Skirata tentèrent de soigner la jeune femme malade, utilisant le traitement qui lui était administré au Centre Valorum. Hélas, toutes ces tentatives ne montrèrent aucune amélioration de l’état de santé mentale d’Arla. Celle-ci était souvent la proie de crises plus ou moins violentes. Afin de la soulager, Bardan Jusik consentit à utiliser la Force pour lui effacer la mémoire et ainsi lui faire oublier sa longue existence de souffrance.