
Du temps de la Guerre des Clones, le mouvement réapparut, mené par le cruel
Pre Vizsla. La Deathwatch avait pour ambition de renverser le gouvernement pacifique de la duchesse Satine, à la tête de
Mandalore, et de prendre le pouvoir. Rejetant complètement le pacifisme de Satine, Vizsla et les siens désiraient voir Mandalore revenir au temps où la guerre était le point central de leur culture, un temps où les Mandaloriens étaient les guerriers les plus craints de la galaxie, un temps où Mandalore était toute puissante, fière et indomptable. Tel était le point de vue de la
Death Watch, encensant la force et la puissance tout en estimant que la paix rendait faible et docile.
Leurs quartiers généraux se trouvaient sur une petite base de
Concordia, la lune de Mandalore. Secrètement épaulé par le Comte
Dooku et les Séparatistes, la Deathwatch multipliait les attentats terroristes sur Mandalore et contre les intérêts de la République. Parmi ces derniers, un croiseur républicain saboté et un engin explosif au sanctuaire commémoratif d’une cité de Mandalore, à une centaine de mètres de la Duchesse Satine et du Jedi
Obi-Wan Kenobi. Leur objectif était simple, créer suffisamment de chaos sur la planète pour montrer à la République que le gouvernement de Mandalore ne pouvait gérer le problème. La République devrait alors envoyer un contingent de l’armée pour assurer la sécurité et traquer la Death Watch. Ceci donnerait l’occasion aux opposants à Satine ainsi qu’aux habitants de la planète, fiers de leur indépendance et de leur liberté, de se rallier aux membres de la Death Watch, qu’ils verraient comme des libérateurs. Mandalore rentrerait alors dans le conflit du coté Séparatiste.
Satine et
Kenobi finirent par investir leur base secrète sur Concordia et le groupe dut évacuer. Seul leur chef, Vizsla, et quelques soldats restèrent pour les affronter. Une fois ces derniers repoussés, ils purent eux aussi partir.
Mais la Death Watch n’avait pas dit son dernier mot. Avec l’aide du sénateur
Tal Merrik et toujours soutenu par les Séparatistes, le groupe put capturer la Duchesse Satine lors de son voyage vers
Coruscant pour se défendre des allégations de traîtrise. Hélas, l’escorte Jedi de Satine, Skywalker et Kenobi parvinrent à les mettre en échec et tuer Merrik.
Néanmoins, le plan mené par Vizsla et Dooku était encore viable et la Death Watch tenta une nouvelle fois d’assassiner la Duchesse Satine sur Coruscant en sabotant son speeder. Cette fois, ce fut l’habileté de son pilote qui lui sauva la vie. Le même saboteur put peu après abattre l’informateur de Satine au Ministère des Renseignements, mais sans empêcher ce dernier de lui remettre un document prouvant la culpabilité de la Death Watch. Hélas, il ne put toucher Satine qui s’enfuit dans les ruelles de Coruscant, poursuivie par les forces de sécurité. Il la rattrapa peu après mais l’intervention du Jedi Obi-Wan Kenobi le força à battre en retraite.
Plus tard ce document se retrouva au Sénat.
Jerec, l’adjoint du premier ministre, y exhortait la République à ne pas intervenir, à écouter la Duchesse Satine, affirmant que le problème Death Watch serait réglé en interne, sans quoi la planète sombrerait dans la guerre civile. A la lumière de cette nouvelle déclaration officielle, le sénat interrompit l’envoi de troupes sur Mandalore. Vizsla protesta auprès de son allié Dooku qui lui avait promis une guerre et le pouvoir sur Mandalore, mais ce dernier se retira de l’alliance, laissant la Death Watch sans soutien et impuissante.