- Titre original Small Wars - Marvel Star Wars #94
- Genre Comic-Book
- Série Classic Star Wars - Marvel US (Vol. 46)
- Univers Legends
- Scénariste(s) Mary Jo Duffy
- Dessins Cynthia Martin
- Encrage Tom Palmer
- Couleurs Glynis Wein
- Couverture Cynthia Martin
- Note du staff SWU
- Note des internautes
Lorsque C-3PO déclenche accidentellement les hostilités entre deux membres de l’Alliance, les relations diplomatiques se détériorent et une guerre qui pourrait embraser l’ensemble de l’Alliance menace d’éclater. Il faudra tout le doigté des héros de l’Alliance pour éviter à la situation de dégénérer tandis que certains traîtres oeuvrent dans l’ombre pour aggraver la situation.
- Avis du staff
- Avis des internautes
- Résumé
- Editions
- Encyclopédie
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L’équipe créative s’essaye pour la première fois au numéro humoristique et décalé. C’est plutôt une réussite pour l’époque. Duffy ose l’autodérision en opposant les Lashbees qu’elle a créé et les Ewoks de George Lucas. L’idée des deux races s’affrontant et tenant l’avenir de la paix galactique entre leurs mains est très drôle, surtout que Duffy a bien joué la carte de la surprise en ne révélant les protagonistes du conflit qu’après quelques pages. La raison de leur dispute, que je ne vous révèlerais pas, est encore plus hilarante. Par contre, la présence du traître idiot qui œuvre dans l’ombre est moins fun. Certes, les coups du sort qui font échouer son plan sont drôles, mais on accroche assez peu au personnage. De même, il est vraiment dommage que les auteurs n’aient pas profité de ce numéro décalé pour tourner un peu en dérision nos héros. Ils en auraient bien besoin et ce sont eux finalement qui ont la position la plus incongrue dans l’histoire en se la jouant trop sérieux.
Cynthia Martin réalise ici son premier numéro et Tom Palmer son dernier. C’est pour le mieux car leur collaboration mérite le qualificatif, pour le moins, de décadente. Au-delà du style de Martin que l’on va avoir le temps de commenter dans les numéros à venir, l’encrage de Tom Palmer est complètement inadapté aux dessins de la jeune femme. Celle-ci à un style ultra dépouillé, pas du tout dans les stéréotypes traditionnels du comic-book, un style que Palmer ne sait vraisemblablement pas encrer. Le résultat est donc résolument mollasson, souvent informe, mais le lecteur sera indulgent car le thème de l’épisode s’y prête. Les critiques pures et dures attendront encore un épisode. Et mention spéciale pour la couverture brillante. Pour la petite histoire, cela aurait pu être encore plus fun puisque l’Ewok aurait du avoir le casque sur la tête !
Somme toute, ça reste de l’humour bon enfant, facilement accessible pour tous. Depuis, Dark Horse a fait des choses beaucoup plus sophistiquées, notamment avec la série Tales. Tous les styles d’humour sont présents, avec des clins d’œil permanents à tous les passages de la saga. Cependant, cela a du très bien fonctionner auprès du lecteur de l’époque, en tout cas plus que pour celui d’aujourd’hui plus blasé.