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L'Ordre Nouveau: Soldats
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L'Epreuve
 
Ouranos V, orbite haute.


Sur la passerelle de commandement du Retaliator, le commodore Waldemar observait la planète à travers la baie. Il se sentait las : une fois de plus, des hommes allaient mourir sous son commandement dans une lutte sans espoir. Bien sûr, grâce à l'initiative du colonel Taras, ils avaient une chance réelle d'en sauver quelques uns mais à quel prix ? Les souvenirs profitèrent alors de ce moment pour se rappeler à lui : les batailles perdues, les unités sacrifiées, tant d'échecs tactiques mais nécessaires pour la victoire finale. Une nécessité à laquelle il croyait dur comme fer car c'était la seule justification possible à tout ce sang qu'il savait avoir sur les mains. Même les victoires qui lui revenaient semblaient avoir été payées beaucoup trop cher. On s'approcha de lui mais il ne réagit pas, captivé par ses réflexions.
« Commodore, le lieutenant Jarek appelle : il demande des instructions, annonça le capitaine Joris. »
Et maintenant, tout allait recommencer : l'ordre de tenir à tout prix, la résistance désespérée, les cris, les morts. Mais surtout, se rappela-t-il, l'espoir. Dérisoire, fragile, facétieux, trompeur mais présent. Alors, lentement, le commodore se retourna, remercia le capitaine et se dirigea vers la console de communications.


Ouranos V, site archéologique.

« Ici le commodore Waldemar, à vous.
- Commodore, ici le lieutenant Jarek. Nous avons terminé la reconnaissance sur le site archéologique. Résultats : les scientifiques fouillaient une sorte de grand temple souterrain où se trouvaient les droïdes de combat et aussi un vieil ordinateur que nous n'avons pas eu le temps de réactiver. Les machines seront sur nous à l'aube. Je demande l'autorisation de poursuivre ma route vers le sud pour rallier une Z.A plus favorable.
- Négatif lieutenant. Autorisation refusée, je répète : refusée.
- Que ? !
- Ecoutez-moi. Je vous donne l'ordre formel de tenir le site jusqu'à nouvel ordre.
- Mais commodore ! Nous ne pourrons pas tenir face à plusieurs milliers de droïdes de combat ! Nous n'avons pas la puissance de feu nécessaire à…
- Je ne vous demande pas de les battre mais de résister le plus longtemps possible lieutenant. Utilisez vôtre tête.
- Attendez, je désire que le major Esyllt confirme cet ordre. »
Le désespoir et la colère de Jarek étaient presque palpables. Après quelques secondes de pause, une nouvelle voix retentit, la gorge serrée par l'émotion :
« Ici le major Esyllt. Lieutenant Jarek, je confirme l'ordre de tenir le site jusqu'à nouvel ordre. Je répète : ordre confirmé. »
Le commodore reprit alors la parole :
« Voilà, lieutenant. Tout est dit. Je vous souhaite bonne chance.
- Merci, grommela t-il. Ne nous oubliez pas si vite là haut.
- Ne vous inquiétez pas lieutenant. Que la…
- Pardon ?
- Encore, une fois bonne chance lieutenant, se reprit Waldemar avant de couper la transmission. »

« Que la Force soit avec vous, ajouta intérieurement le commodore. Et voilà, pensa t-il. J'en ai condamné à nouveau. » Cette fois, il eut du mal à lutter contre l'émotion et se retira dans sa cabine.

Sur Ouranos V, Jarek se tourna vers ses hommes. Les regards échangés furent éloquents. Il prit une grande inspiration et lança :
« Nous devons tenir le site à tout prix. Bien que je ne sache pas comment. Ecoutez : pendant vingt ans je me suis battu, j'ai exécuté les ordres qu'on ma donnés sans me poser de questions. Mais aujourd'hui, je ne vois pas l'intérêt d'obéir. Aussi, tous ceux d'entre vous qui voudraient tenter leur chance en allant vers le sud sont libres de le faire. Quant à moi, pour la dernière fois, j'obéirai à un ordre que je sais être absurde. »
Un silence de mort régnait dans les rangs. Au bout d'une minute d'indécision, Sanaz ne put se retenir et demanda :
« J'espère que vous avez un meilleur plan que de rester planté là, lieutenant !
- Parce que vous avez une idée peut-être ?, rétorqua l'officier, énervé par l'impertinence de la jeune femme.
- Et bien, on pourrait s'asseoir autour d'un feu de camp et se mettre à chanter. Ou alors ouvrir le manuel au chapitre "défendre une position", ça serait déjà un bon début je crois !, répliqua t-elle d'un ton acerbe. »
A cette dernière remarque, Jarek faillit la frapper mais quelque chose le retint au dernier moment. Elle a raison, pensa t-il. On ne peut pas attendre comme des banthas écervelés. Il se rappela alors avec regret que d'ici un mois il aurait été soit à la retraite, soit muté comme instructeur, mais sa décision était prise. Les prochaines heures marqueraient la fin de sa carrière en service actif alors autant terminer en beauté.
« D'accord caporal, nous allons préparer la réception. Prenez Mapper avec vous et allez déposer le sergent dans l'une des salles au début du souterrain. Ensuite, je veux que vous rassembliez tout ce qui puisse servir d'explosif dans le coin : mines, grenades, charges de démolition, carburant, alcools, produits chimiques,… Jia et Derek, vous allez vous poster en sentinelles à l'entrée du camp jusqu'à ce qu'on ait fini ici. Quant aux autres…, un sourire carnassier apparut sur ses lèvres. Vous allez faire des pâtés de sable, termina t-il. »
Tous se dispersèrent vers leurs tâches sans attendre. Portant le brancard du sergent avec Mapper, Sanaz se dirigea vers la première salle du souterrain et déposa Jawa Juice près d'une des statues agenouillées. Le transport l'avait réveillé et il s'enquit de la situation.
« Génial, fut sa réaction face au compte-rendu de Sanaz. Donc on va faire des châteaux de sable pour contrer quelques milliers de tas de ferraille armés jusqu'aux dents et incontrôlables ?
- Quelque chose comme ça. J'aurais préféré un feu d'artifice pour clôturer les festivités mais on risque de pas avoir les moyens. »
Secoué par une quinte de toux, il demanda :
« Caporal, avant de me laisser là, pourriez-vous me faire une faveur ?
- C'est-à-dire ?
- Je voudrais avoir de quoi en envoyer quelques uns à la casse avant de les suivre, expliqua le blessé en toussant.
- Mapper, remontez, ordonna Sanaz.
- A vos ordres, répondit le clone avant de s'exécuter. »
Restée seule avec Jawa Juice, elle lui tendit deux objets : son propre pistolet blaster et une grenade.
« Faites en bon usage sergent, déclara t-elle avant de quitter les lieux. »
Dehors, elle vit Ashoka en train de creuser une tranchée à une dizaine de mètres de l'escalier. Compass et Stardriver l'aidaient tandis que Mapper venait vers elle avec le lieutenant. Après un bref entretien, elle partit avec Mapper vers les baraquements. Les excavations se poursuivirent tandis que les deux comparses passaient de baraquement en baraquement avant de se mettre à creuser eux aussi. Vers minuit, tout fut achevé et ils se rassemblèrent devant l'entrée des souterrains pour un dernier exposé du plan de bataille avant d'aller prendre un peu de repos.

***

Sanaz fut réveillée une heure avant l'aube par Jia.
« Tout le monde en position, annonça-t-elle en guise de justification. »
Elle alla donc gagner la place qui lui était attribuée, au centre de la tranchée. A sa gauche se trouvaient Jia puis Ashoka tandis que le lieutenant et Derek se tenaient à sa droite. Les clones, quant à eux, étaient répartis deux par deux dans des positions périphériques : Helm et Mapper avec le T-21 récupéré sur le corps de Kylee étaient à gauche des occupants de la tranchée tandis que Compass et Stardriver avec le T-21 de Derek se trouvaient à droite.
Des boîtes de rations furent distribuées. « Double portion aujourd'hui », expliqua t-on; et la troupe prit des forces pour ce qui serait sans nul doute une journée éprouvante. Une fois le repas terminé et son équipement vérifié une énième fois, Sanaz se résigna à attendre l'aube tout en luttant contre l'angoisse qui, peu à peu, s'insinuait en elle. Sa condition de Zabrak et son expérience personnelle en faisaient une optimiste convaincue et la poussaient à tout faire pour que ses prédictions se réalisent. Maintes fois, ce tempérament l'avait aidée à se ressaisir : après leur fuite de Kuat, lors de son entraînement militaire,… Mais n'espérait-elle pas trop par rapport à leur situation actuelle ? Même si des secours étaient envoyés, arriveraient-ils à temps ? Et surtout, leur seraient-ils d'une meilleure utilité que celle de périr à leurs côtés ?
Non ! cria-t-elle intérieurement. Il y a toujours de l'espoir ! Même si son destin était de mourir sur cette planète désertique, elle se devait - envers elle, envers ses compagnons d'armes, envers ses supérieurs - de ne pas laisser la Mort venir la prendre sans contrepartie.
Un coup de coude de Jia l'arracha à ses réflexions : le soleil se levait et les couleurs revenaient au fur et à mesure habiter le campement endormi. Puis, peu à peu, le silence fut remplacé par un son qui se précisa : le craquement d'une multitude d'articulations métalliques rehaussé par le bruit de pieds métalliques s'enfonçant dans le sable.
Comme convenu, les soldats remirent leurs casques, se cachèrent dans leurs tranchées et attendirent…
Les droïdes finirent par s'arrêter peu après l'entrée du site et prirent une formation en demi-cercle. Trois groupes se détachèrent du corps principal et se positionnèrent devant les entrées de chacun des baraquements. Ils attendirent un peu et - simultanément - enfoncèrent les portes pour prendre d'assaut les bâtiments. La dernière machine était à peine entrée lorsque, soudainement, les bâtiments explosèrent en une grande gerbe de feu et de débris. La fumée, en se dissipant fit apparaître des cratères noircis.
Un point pour les gentils, pensèrent les humains. Quelques pouces se levèrent pour féliciter Sanaz et Mapper d'avoir piégé les bâtiments. Mais ce n'était qu'une infime partie de la horde qu'ils avaient à affronter. Pourtant, les machines tueuses n'avancèrent pas de suite, elles semblaient réfléchir.
« Elles ne peuvent pas nous voir sauf si elles ont des détecteurs de chaleur », chuchota le lieutenant dans son comlink.
Comme si ils l'avaient entendu, les droïdes tournèrent leurs yeux électroniques dans sa direction et se mirent à avancer au pas cadencé.
C'était un spectacle terrible : des êtres équipés comme des soldats, agissant comme des soldats. Mais des êtres artificiels. Ils ne connaissaient ni la peur ni la douleur, le goût et la vue du sang les laissaient indifférents : leur seul désir était d'obéir à leur programmation. Programmation qui se résumait à : éliminer tous les intrus.
Ils n'étaient plus qu'à deux cent mètres des positions impériales. Toujours aucune réaction des défenseurs. Dans la tranchée, le lieutenant chuchotait toujours :
« Attendez encore… encore… ».
Et ils attendaient.
Plus que cent cinquante mètres.
Cent quarante huit, cent quarante sept, cent quarante six, cent quarante cinq…
Les trois premières lignes des attaquants furent détruites par une série d'explosions : la dizaine de mines artisanales fabriquées par Sanaz pendant la nuit. Dorénavant, les seuls explosifs restants étaient la dotation individuelle de grenades de chaque homme.
Les forces mécaniques ne furent guère secouées par la perte de leurs congénères et reprirent l'assaut. En traversant le rideau de fumée marquant la tombe de l'avant-garde, elles furent accueillies par des tirs en provenance de la tranchée impériale. Leurs capteurs analysèrent l'attaque et rendirent leur verdict : armes d'infanterie, faible puissance. Bien que chacun de ces tirs abatte l'un d'entre eux, leur détermination n'en fut que renforcée et ils reprirent l'attaque.
Quand ils ne furent plus qu'à cent mètres, les positions occupées par les clones se démasquèrent et les rangs droïdes furent ravagés par les tirs croisés des T-21. Mais ils étaient trop nombreux et la masse mécanique se rapprochait inexorablement…
A cinquante mètres, le lieutenant ordonna de lancer une salve de grenades. Sanaz en ramassa une, la dégoupilla et la lança aussi loin que possible, imitée par les autres. Les neufs explosions déchirèrent encore une fois les lignes adverses et, miraculeusement, la formation des droïdes changea : ils se repliaient.
Mais la joie des fantassins impériaux fut de courte durée car, à deux cent mètres d'eux, la ligne se reforma et les machines repartirent à l'attaque. Cette fois, elles ouvrirent le feu. Les tirs étaient heureusement imprécis mais obligèrent les humains à s'abriter mieux ce qui diminua l'efficacité de leur riposte.
Une fois encore, des grenades furent lancées et les droïdes se replièrent pour attaquer de nouveau. Par trois fois la même situation se répéta : les tirs étaient échangés jusqu'à ce que les droïdes ne soient plus qu'à cinquante mètres. Alors, une salve de grenades les faisait se replier et ils attaquaient de nouveau.
Mais les grenades finirent par s'épuiser et les machines avançaient de plus belle. Leur cadence de tir augmenta et Sanaz dut se baisser pour éviter plusieurs traits qui transformèrent le sable en verre devant elle. Cependant, un problème plus pressant que la précision des tirs droïdes se faisait jour : les munitions. En effet, le T-21 de Stardriver cessa de tirer et ce dernier ressortit son fusil E-11 pour riposter. Quelques secondes plus tard, ce fut au tour de Mapper de changer d'arme. La perte des blasters lourds venait d'entamer sérieusement leur puissance de feu et les droïdes dépassèrent la limite symbolique des cinquante mètres. C'est alors que Sanaz remarqua que l'un des assaillants ne portait pas de fusil-blaster. Elle mit une seconde - qui lui sembla une éternité - avant de se rendre compte de quoi il s'agissait et de réagir en conséquence. Elle cria dans son comlink intégré :
« Abattez celui-là au centre ! Il a une… »
Trop tard.
Le droïde activa le détonateur thermique qu'il portait et le lança. Neuf traits de blaster le désintégrèrent mais le mal était fait : la position occupée par Compass et Stardriver fut secouée par une explosion, les corps sans vie des deux clones projetés au loin.
Plus que vingt mètres avant le corps à corps final.
Le lieutenant Jarek hurla pour se faire entendre :
« Il faut qu'on se replie ! Helm, Mapper : préparez-vous à nous couvrir !
- On pourra pas se replier comme ça !, hurla Sanaz.
- Pas le choix ! A mon signal : une, deux, »
A ce moment, un nouvel hurlement retentit, mais il ne provenait pas de leurs comlinks : c'était le sergent Hoffie qui avait on se sait comment trouvé la force de se relever. Hurlant comme un dément, il se jeta dans la mêlée, faisant feu de son blaster. Il ne se passa pas longtemps avant que les droïdes de guerre ne l'abattent mais il eu le temps de lancer sa grenade sur le centre de leur première ligne.
Le sacrifice du sergent leur avait offert la diversion dont ils avaient besoin pour se replier sans trop de casse; ce qu'ils firent, couverts par Helm et Mapper.
Une fois au bas des marches, ils suivirent le plan initial qui consistait à tendre une embuscade aux droïdes depuis les deux pièces contenant les statues agenouillées. Le groupe principal se mit en position et attendait que les clones arrivent quand les premières machines firent irruption au bas des marches et abattirent Helm. Mapper put se cacher dans la pièce d'en face et ils attendirent.
Le claquement des innombrables pieds métalliques allait en s'accroissant… Ils étaient tout proches maintenant. Le lieutenant fit un geste et les impériaux sortirent en hurlant.
Le cri avait pris les machines par surprise et une quinzaine tomba avant que les autres ne réagissent et forcent les fantassins à se mettre à couvert derrière le tournant, toujours couverts par Mapper. Mais il n'alla pas plus loin et dit aux autres de continuer sans lui. Il épuisa encore deux chargeurs avant de périr sous les coups adverses.
Pendant ce temps, les derniers survivants arrivèrent dans la grande salle aux colonnes, leur dernier point de résistance. En effet, le plan prévoyait d'utiliser au maximum l'abri offert par les piliers pour résister pied à pied en se fondant sur le fait que l'entrée de la salle constituait un goulet ralentissant leurs adversaires. Et surtout, après, il n'y avait que quelques étroits corridors avant le hangar des droïdes. Là bas, aucune résistance ne serait possible; c'était donc ici qu'il fallait livrer bataille.
Ils prirent alors position derrière une colonne chacun et mirent l'entrée en joue. Epuisée par la lutte qu'ils avaient offerte jusqu'ici, Sanaz vit comme dans un rêve les droïdes s'engouffrer dans la salle. Elle se vit lever son arme et tirer, encore et encore. Les machines tombaient, frappées par ses tirs ou ceux des autres mais il en venait encore plus. Tout se ralentissait maintenant, elle se vit reculer derrière la colonne suivante et continuer à tirer, elle vit le lieutenant Jarek s'écrouler, les jambes carbonisées par des tirs et Jia le tirer jusqu'à elle. Puis, Ashoka, à court de munitions, cessa de tirer et se cacha derrière sa colonne, hurlant sous les tirs droïdes. Derek luttait toujours de l'autre côté de l'allée centrale.
Le fusil-blaster de Sanaz finit par émettre un cliquetis : vide. Et elle avait donné son arme de poing à Jawa Juice… Toujours au ralenti, elle vit un droïde : il était tout proche et allait la mettre en joue.
« Non c'est impossible ! Ça ne peut pas se finir ainsi ! », se dit-elle. Alors, une partie d'elle-même se révolta : « Bats-toi ! Tue ! N'abandonne jamais ! ». Se ressaisissant, elle dégaina son épée et la planta dans la carcasse du droïde qui fut secoué de chocs électriques et s'effondra. Elle reprit l'épée et la brandit vers un autre assaillant quand elle ressentit une douleur aiguë à la jambe gauche et vacilla. Néanmoins, le deuxième robot subit le même sort que le précédent. Une autre douleur, au bas ventre cette fois. Pourtant, s'appuyant sur sa jambe valide, elle frappa encore. Puis son bras fut touché et elle lâcha son arme. Un autre tir et sa jambe valide ne la soutint plus, elle tomba.
La salle fut secouée par une série d'explosions venant de l'extérieur mais Sanaz n'écoutait plus : elle tentait de reprendre l'épée avec son bras gauche. Du coin de l'œil, elle vit Derek en train de tenir ses adversaires à distance à l'aide de son pistolet-blaster. Puis, de nouveaux tirs et des formes couleurs sable pénétrèrent dans la salle mais s'en fut trop pour elle : la douleur prit le dessus sur sa volonté et elle perdit connaissance.
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