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V-Un Nouvel Ennemi
 
Un mois plus tard…

Eljy Tiin changea de position pour la énième fois dans son petit lit alors qu’il tentait de se rendormir. Mais il ne pouvait pas, il avait bien essayé mais quelqu’un avait décidé de lui gâcher son sommeil réparateur. Eljy jeta un coup d’œil sur le lit qui se trouvait au dessus du sien et donna un coup de poing dedans, ce qui ne changea rien à la situation. Zook Pela ronflait. Et fort en plus.

Eljy se mit à siffler mais Zook ne semblait pas fonctionner comme tout le monde puisque son ronflement s’amplifia, ce qu’Eljy ne croyait pas possible. Parfois il regrettait que les chambres à la caserne des pilotes ne soient pas individuelles. Il s’était mis avec Zook parce que celui ci était son ami depuis l’adolescence, depuis le temps en fait ou ils rêvaient tous les deux de voler dans l’espace.

A cet âge là Eljy était innocent et imprudent même si le capitaine Tel Hoke se plaisait à lui rappeler que cela n’avait pas beaucoup changé. Mais fondamentalement Eljy n’était plus le même qu’au temps de son adolescence, et il ne serait plus jamais le même. Une journée maudite était passée par là et avait à jamais bouleversé son existence. Il avait 19 ans quand le drame était arrivé. Ses parents qui étaient agents de commerce étaient partis en voyage d’affaire pour tenter de négocier avec les Kotorns, qui à l’époque n’avaient pas ouvertement déclaré la guerre aux Ferlusiens. Mais pendant le voyage qui les séparait de la planète des Kotorns, les parents d’Eljy avaient été attaqués par des pirates Neylan ais qui les avaient pillés avant de les tuer froidement. On avait retrouvé le vaisseau avec les corps à l’intérieur, errant dans l’espace, 24 heures après l’attaque. Eljy ne s’en était jamais remis et avait tout misé sur le pilotage pour oublier. Sa forte amitié avec les membres de l’escadron Anges Noirs l’aidait à penser à autre chose mais ne se substituerait jamais à l’amour que lui vouaient ses parents.

Eljy passa une main dans ses beaux cheveux blonds avant d’expirer bruyamment. Repenser à ses parents ne l’aidait pas à se sentir serein, d’autant plus que Zook ne semblait pas déterminer à s’arrêter de ronfler.

Soudain, l’alarme de la base se mit à sonner, éclairant les couloirs de la caserne d’une vive lumière rouge, propageant un son puissant et répétitif dans tout le bâtiment réveillant ainsi tout le personnel. Eljy bondit de son lit tout en s’exclamant :
-Ah décidément, on ne veut pas me laisser dormir !
-Qu’est ce qu’il se passe ? demanda une voix endormie.
Eljy se retourna et vit Zook qui s’était redressé sur son lit, les cheveux ébouriffés, les yeux mi clos. Eljy fit :
-Rien rien, c’est juste la sentinelle qui a tué un lapin.
-Ah bon ! répondit Zook qui allait se rendormir.
-Mais non idiot ! Tu crois qu’il ferait sonner l’alarme générale pour un lapin ?
-Ah oui c’est pas bête ça !
-Dépêche toi de sauter dans ta combinaison de pilote. On va encore t’attendre.

Eljy qui enfilait le haut de sa propre combinaison se dirigea vers la porte de la chambre et commença à l’ouvrir. Mais tout à coup, quelqu’un la poussa fortement. Eljy vit la porte lui revenir en pleine face, et se retrouva par terre. Tel Hoke apparut dans la chambre et s’écria :
-Bah…Eljy ! Qu’est ce que tu fais par terre? Ton yoga ? Ce n’est vraiment pas le moment.
-Très drôle !
-En tous cas dépêchez vous les gars, je crois que cette fois ci, c’est du sérieux.
-C’est à dire ?
Un sourire s’afficha sur le visage de Tel, alors que l’alarme continuait de hurler :
-On a de la visite !

*

Adam Kariban n’osa pas en croire ses oreilles quand son fidèle lieutenant déboula dans ses appartements privés et divulgua son message. Kariban bondit du fauteuil dans lequel il se morfondait puis se rapprocha de son lieutenant. Il lui cria :
-Quoi ? Vous en êtes sûr ?
-Ou…oui oui…c’est le vaisseau éclaireur qui nous a envoyé ce rapport préliminaire. Je vous le répète Moff Kariban nous avons enfin trouvé un système de planète habité
-Enfin…
Kariban se mit à marcher de long en large dans ses appartements et s’exclama de nouveau :
-Enfin ! Après un mois de voyage perdu au fin fond de l’espace, nous avons enfin trouvé quelque chose.
Kariban regarda de nouveau son lieutenant qui ne semblait pas partager la même joie :
-Combien de planètes avons nous trouvé ?
-Le vaisseau éclaireur est en train de faire des relevés, mais apparemment, il aurait constaté l’existence de trois planètes.
-Parfait ! Parfait ! Nous allons enfin pouvoir commencer notre travail.
-Mais euh…Moff Karib…
-Quoi ? Qu’y a t-il ? le coupa t-il. Pourquoi n’êtes vous pas heureux de cette nouvelle ?
Kariban regarda droit dans les yeux son lieutenant, qui détourna le regard au bout de quelques secondes.
-Je doute que ces habitants nous laissent prendre leurs ressources.
-Ecoutez-moi Lieutenant ! Nous n’avons pas fait tout ce voyage pour rien. Si ces peuples refusent de se soumettre, alors nous les exterminerons ! Suis-je clair ? Personne ne se mettra en travers du renouveau de l’Empire Galactique !
Le lieutenant fit un pas de recul et balbutia :
-Bien…bien sûr !
-Bon, alors dépêchons-nous de rejoindre le vaisseau éclaireur. Notre mission ne saurait souffrir d’un retard plus grand. Plus je perds du temps, plus Niffy et ses acolytes préparent ma mort politique. Mais je leur prouverai que je suis le meilleur. Allez, disposez !
Le lieutenant Konn Keveers obéit aussitôt et s’empressa de sortir des appartements privés d’Adam Kariban.

*

Quand Tel Hoke déboula en courant dans le hangar du spatioport, Zook et Kern étaient déjà dans leur cockpit. Tel regarda rapidement que tout était en ordre sur son chasseur puis bondit dans son siège de pilotage. C’est alors qu’il entendit Kern crier à Zook :
-Je suis sûr que c’est toi qui as fait une rayure sur ma belle peinture noire !
-Mais pas du tout, ce n’est pas parce que monsieur ne sait pas faire des acrobaties aériennes sans abîmer son appareil qu’il faut accuser les autres de négligences.
-Eh…mon vaisseau n’était pas rayé hier alors que…
-Dîtes donc les enfants, si vous arrêtiez de pleurnicher, je vous rappelle que l’on a un vaisseau non identifié sur nos radars.
-D’ailleurs, en parlant de cela, vous croyez vraiment ce qu’a dit le commandant ? Selon la station de contrôle, on n’a jamais vu un vaisseau de ce type dans notre système, fit Eljy.
-Ce qui signifie ?demanda Jeel qui enfilait son casque de pilote.
-Que ce vaisseau vient peut-être de l’Espace Inconnu.
-Quoi ? Mais c’est impossible ! Notre légende dit bien que nous ne pouvons pas quitter notre système en passant dans l’hyperespace, m ais aussi que l’on ne peut pas y pénétrer de la même manière, s’exclama Zook.
-Ce qui prouve bien que ce sont des conneries, tout ça !rétorqua Kern avant de refermer la vitre de son cockpit.
-Et bien on va aller vérifier cela, assura Tel avant de lancer ses propulseurs.

*

Les cinq chasseurs de l’escadron Anges Noirs quittèrent l’orbite basse de Ferlus et se dirigèrent à pleine vitesse vers la zone où les radars avaient repéré le vaisseau intrus. Volant en formation serrée, les Anges Noirs avaient été les seuls vaisseaux envoyés à la rencontre de l’appareil en approche. Le Commandement Ferlusien avait en effet estimé que ce vaisseau ne représentait pas un danger et que les Anges Noirs pourraient s’en charger sans difficulté en cas de besoin.

Tel Hoke, comme à son habitude, volait en tête de formation. Il s’assura que tout se passait bien avant de parler dans son unité de communication :
-Bon, on va aller voir d’où vient cet appareil et surtout ce qu’il veut. C’est peut-être une nouvelle ruse des Neylanais.
-On va encore « casser » du pirate, s’exclama Zook avec entrain.
-Regardez, on l’a en visu !fit Kern.

En effet, loin devant eux mais grossissant de plus en plus, se trouvait un vaisseau grisâtre de taille moyenne qui ne semblait pas se déplacer à une grande vitesse. Au contraire, il était sans doute à la vitesse minimale permise par ses deux gros réacteurs arrière et semblait en fait faire des relevés.
-Etrange !lâcha Tel
-Quoi ? demanda Jeel
-Il ne ressemble pas à un vaisseau Neylanais. Il est de la taille d’un gros cargo de transport mais…je n’ai jamais vu nos pirates « préférés » se servir d’un tel appareil.
-Il y a un début à tout, avança Kern d’une voix qui trahissait le fait qu’il ne croyait pas vraiment ce qu’il disait.
-Finalement…on a peut-être à faire à un vaisseau étranger.
-Ca c’est excitant !s’écria Zook avec un grand sourire aux lèvres.
-Soyons tout de même prudents ! Je n’aime pas cela, argumenta Tel en retour.

Le capitaine se mit à froncer les sourcils alors que son escadron était maintenant tout proche du vaisseau intrus. Tout à coup, l’unité com de Tel grésilla et une voix se fit entendre :
-…c’est bon là, tu crois que ça marche ?
-Oui oui je crois que c’est une fréquence qu’ils peuvent capter.
-Ah tant mieux…Hum Hum ! Ici le vaisseau Impérial l’Explorateur, déclinez vos identités.
Tel fut surpris sur le moment mais ne tarda pas à se reprendre :
-Nous sommes la force de protection de Ferlus, la planète dont vous vous approchez sans avoir demandé l’autorisation.
-Etes-vous des Chiss ?
-Des quoi ? s’exclama Zook en grimaçant.
-Non, nous ne connaissons pas ce nom, affirma Tel.
Il y eut un silence puis Tel reprit :
-Vous devez immédiatement quitter cette zone spatiale au risque d’être abattu. A moins que vous ne soyez une mission à caractère diplomatique et que vous vouliez donc rencontrer nos dirigeants.
-Nous voulons effectivement voir votre chef…commença l’impérial
-Ah…très bien…
-…et nous voulons tous vous soumettre.
Il y eut un blanc puis Zook éclata de rire dans son cockpit avant de s’exclamer :
-Mais ils se prennent pour qui ces rigolos ? Capitaine, on va pas rester à écouter des imbécillités pareilles ! Bon, quand est-ce qu’on tire ?
-Doucement Zook, rétorqua Tel.
L’impérial continua sa déclaration de guerre :
-Vous pouvez vous rendre ou être détruit sur le champ.
Tel répondit alors du tac au tac :
-Je n’aime pas votre ton, je ne sais pas qui vous êtes, ni d’où vous venez mais sachez qu’ici, c’est nous qui faisons la loi !
-Bien dit capitaine, s’écria Kern.
-Merci, répondit Tel avec un léger sourire.

Aussitôt, les membres de l’escadron Anges Noirs se mirent en position d’attaque, s’apprêtant à se précipiter sur l’Explorateur.
-Préparez-vous à tirer !
Soudain, surgissant de l’hyperespace, un croiseur Impérial apparut et se dirigea à son tour d’une façon majestueuse vers l’escadron Ferlusien. Zook, en voyant le magnifique vaisseau Impérial jubila :
-Oh oh oh, chouette, regardez moi ce morceau !

Puis, dans un synchronisme parfait, toute une flotte jaillit de l’espace profond, composée de croiseurs, de destroyers et de deux immenses star destroyers !! L’armée impériale obstruait à présent toute la vue des cockpits des chasseurs Ferlusiens.
Le sourire disparut des lèvres de Zook :
-Euh là, cela fait peut-être beaucoup !
-Demi-tour, hurla Tel.
Les chasseurs de l’escadron Anges Noirs firent volte face avec une rapidité surprenante alors que les premiers tirs impériaux tentaient de les désintégrer.

Tel envoya son chasseur dans un décrochage à s’en retourner l’estomac pour éviter une salve ennemie. Il plongea, remonta et vira brusquement pour slalomer entre les lasers qui étaient de plus en plus nombreux. Tel essuya une grosse goutte de sueur qui perlait sur son front et hurla dans son unité com :
-Kern, préviens les autorités, dis leur que nous sommes attaqués par une puissante flotte spatiale ! Que la population se mette à l’abri !
-Je m’en occupe.
Tel s’autorisa à jeter un coup d’œil sur son radar et vit que tous les points représentants les vaisseaux impériaux s’écartaient les uns des autres tout en avançant, preuve indéniable du début d’une offensive majeure.
-C’est pas vrai, marmonna Tel.
-Là je crois qu’on est tombé sur un sacré os, s’égosilla Zook en évitant deux puissants tirs successifs.
-Que fait-on capitaine ? demanda Jeel alors que l’on pouvait sentir une pointe de nervosité dans sa voix.
-On rentre à la base, de toute façon nous n’avons pas le choix. Toute notre flotte ne pourrait lutter contre les deux énormes vaisseaux.
Les cinq chasseurs se lancèrent de nouveau dans de périlleuses manœuvres, effectuant un ballet qui aurait pu être mortel sans l’incroyable dextérité des pilotes. Derrière eux, les forces Impériales se dirigeaient vers la paisible planète Ferlus.

*

Sur le pont principal du Menace, Adam Kariban jubilait en regardant les petits chasseurs Ferlusiens prendre la fuite :
-Regardez moi ces misérables qui ont osé insulter l’Empire. Ils fuient devant notre puissance.
Une grande activité régnait sur le pont du Menace où les officiers discutaient entre eux ou s’affairaient sur leurs instruments de contrôle. Bien que le décor du star destroyer soit lugubre, association triste d’un gris profond et d’un noir mat, Kariban se sentait bien à scruter ses ennemis qui détalaient. Il se sentait puissant. Il se campa bien droit sur ses jambes et un sourire carnassier apparut sur son visage marqué.
-Ils vont rapidement comprendre que nous avons les moyens de les écraser comme des insectes.

Le fidèle lieutenant de Kariban, Konn Keveers, s’approcha subrepticement et regarda pendant quelques instants la planète Ferlus, étonnante association de couleurs vertes et bleues, qui grossissait rapidement alors que les forces impériales s’en approchaient inexorablement. Puis il dit d’une voix pleine de suffisance :
-Devons nous envoyer les Tie pour les exterminer ?
-Non, non, ils n’en valent pas la peine. Ils ne représentent aucun danger pour nous. Nous devons nous préparer à prendre le contrôle de cette planète. Relevez où se trouve la plus grande concentration d’habitations, ce sera probablement là que nous trouverons la capitale. C’est là que nous frapperons, à titre d’avertissement.
-Bien. Nous allons remporter une brillante victoire qui ne peut-être que de bonne augure pour la poursuite de votre mission, Moff.
-Exact. Ce sera une des plus belles victoires depuis celle de Hoth, il y a déjà si longtemps. Mon frère m’a tant de fois décrit cette merveilleuse bataille que j’aurais aimé y être.
Puis tout à coup, le sourire de Kariban s’effaça pour laisser place à une grimace de souffrance :
-Mon frère me manque tellement parfois. J’aurais aimé qu’il soit là aujourd’hui.
Kariban se retourna vers son lieutenant et fit :
-Quand j’écraserais les Rebelles, je lui dédierai ma victoire. Ce sera sa revanche personnelle.
Il y eut un silence puis le Moff ajouta :
-Quand nous serons à portée de tir, ouvrez le feu. En attendant, donnez l’ordre de préparer les vaisseaux de débarquement.
-Bien, Moff Kariban.



*

Quand les membres de l’escadron Anges Noirs se posèrent sur le spatioport, la ville brûlait déjà. Depuis une orbite basse, les vaisseaux impériaux avaient maintenu un feu nourri, visant au hasard des quartiers entiers de la ville. Bien que l’alarme ait été donnée après que Kern ait prévenu les autorités, tout le monde n’avait pas pu fuir.

Le feu avait pris dans plusieurs palais administratifs, dans des banques ou dans des commerces et s’était propagé dans les maisons voisines, provoquant une panique indescriptible. Des gens couraient dans la rue en hurlant, certains cherchaient leurs proches, pire encore des corps calcinés jonchaient les avenues. Le spatioport n’avait pas été touché car un peu à l’écart de la ville, en revanche, les centrales énergétiques avaient été ravagées, explosant dans un fracas assourdissant, engloutissant dans une boule de feu incandescente les bâtiments et les personnes qui se trouvaient à proximité.

L’attaque aérienne avait duré dix minutes mais cela avait suffi pour plonger les Ferlusiens dans un cauchemar atroce. Les services de secours étaient débordés, emportant le maximum de blessés vers les hôpitaux qui étaient à présent surchargés. Les pompiers ne savaient plus ou donner de la tête et semblaient dépassés par la violence des flammes qui rongeaient la ville.

Vue du ciel, la ville semblait s’être transformée en boule rougeoyante, striée de fumées noires qui grimpaient dans le ciel. Alors que le chaos régnait en maître dans la ville, des vaisseaux de débarquement avaient transpercé le rideau de fumée et avaient atterri, non loin du centre de la capitale. Des milliers de soldats impériaux à l’armure d’un blanc étincelant, avaient envahi la ville, prenant possession des points névralgiques avec une rapidité et une agilité déconcertante. Déboussolés, désorientés par la violence et la force de l’attaque, les habitants n’avaient même pas eu le temps de s’organiser pour résister à l’assaut. Bien sur, certains militaires avaient tenté d’ériger des barrages et de mettre en place une guérilla urbaine mais les stormtroopers avaient été d’une redoutable efficacité, utilisant toute la puissance de leurs blasters à répétition pour cela. Des mécanoïdes firent bientôt leur apparition dans les rues ravagées, les arpentant avec leur marche saccadée, n’hésitant pas à tirer sur tout Ferlusien qui aurait brandi une arme.

Telle une vague blanche et grise, les troupes impériales s’étaient répandues dans la capitale, la mettant à feu et à sang, achevant ainsi de broyer toute tentative de résistance. Alors que les morts étaient entassés dans des fossés, facilitant ainsi la progression des troupes impériales, une navette luxueuse se posa non loin du palais gouvernemental Ferlusien qui n’avait pas été épargné par les flammes. Au moment même ou Kariban, le visage triomphant, descendait la rampe de sa navette, une partie du palais s’effondra dans un bruit assourdissant, propageant un immense nuage de poussière. Kariban regarda autour de lui pendant quelques secondes, admira le ciel qui rougeoyait puis fit :
-Une victoire éclatante pour l’Empire. Allons récolter le fruit de notre labeur.
Accompagné d’une importante escouade de stormtroopers, Adam Kariban se dirigea, l’air hautain, vers une petite délégation Ferlusienne, qui venait à sa rencontre.

Wellan Bossel la menait, l’air sombre. Il essuya les cendres qui étaient sur son visage et tenta de réajuster son costume souillé. Il inspira longuement quand il s’arrêta face à Kariban. Les deux hommes ne dirent rien, ils se jaugèrent du regard puis enfin, le Moff Impérial lança sur un ton cinglant :
-Capitulez !
-Nous ne nous rendrons jamais.
-Alors vous serez tous anéanti.
-Qui êtes vous ?
-Je suis le Moff Impérial Adam Kariban. Je suis un envoyé de l’Empire Galactique.
-Mais enfin d’où venez-vous ?
-De par delà votre galaxie.
-Que voulez-vous ? Pourquoi nous avoir attaqué ainsi ? Des milliers de gens sont morts alors qu’ils étaient innocents. Nous ne sommes pas un peuple de guerriers, nous ne pouvions pas nous défendre.
-Qu’importe. Nous voulons piller vos ressources et nous repartirons quand cela sera fait.
Bossel en resta bouche bée. Il articula avec peine :
-Mais, mais…vous ne pouvez pas faire ça !
Kariban se mit alors à rire, un rire machiavélique, apeurant et puissant :
-Mais vous n’avez pas le choix. A partir de maintenant, je prends le contrôle de ce système.

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