Pendant plus de vingt ans, le fan de Star Wars qui voulait monter des maquettes plastique de ses vaisseaux préférés n'avait pas le choix : le passage obligé était l'une de ces quatre marques de maquettes. Ces quatre marques ne forment en fait qu'une seule et même gamme de kits. Au fil du temps et des rachats de compagnies, le catalogue Star Wars s'est déplacé d'un label à l'autre et les mêmes maquettes ont, pour certaines, eu pas moins de cinq boîtes différentes selon l'époque. Difficile d’y voir clair ? Faisons un premier tri :
Pour résumer, entre 1978 et 1980, aux USA, c’est MPC qui possédait la licence exclusive des kits Star Wars. MPC fut racheté vers 1985 par AMT/Ertl. Mais pour tout compliquer, la marque n'a pas disparu et on pouvait trouver des kits portant la marque MPC/Ertl sur les boites jusqu'en 1995, date à partir de laquelle les kits furent réédités en boîtes AMT/Ertl. Enfin, en 2021, c'est Round2 qui récuscite les maquettes d'autrefois, avec parfois les mêmes illustrations que les boites Vintage, et qui en crée de nouvelles au gré des nouvelles séries et films, mais sous les anciens labels ! De quoi s'y perdre, je le reconnais. Mais procédons donc par ordre...
MPC (Model Products Corporation, filiale de Fundimensions tout comme Kenner), fut créée en 1963 et se spécialisa dans les maquettes de voitures et d'avions au 1/25. Beaucoup de kits de voitures étaient au départ “promotionnels”, c'est-à-dire sous licence avec des constructeurs comme General Motors ou Chrysler, les kits proposés dépendant essentiellement des relations de la marque avec les “Big 3” de Détroit. La compagnie était déjà intimement liée avec AMT, si bien que certains modèles MPC finissaient dans des boîtes AMT. Lorsque Star Wars apparut sur les grands écrans, MPC était déjà spécialisé dans les produits sous licence, que ce soit pour des films ou des séries TV.
Les premières pages du catalogue 1978 de MPC annonçaient avec fierté les premières maquettes basées sur l’univers épique de Star Wars avec la mention : “Tout ce qui est possible a été fait pour produire cette série de manière compatible avec la qualité de ce film remarquable”. Très vite, 9 premiers kits ont été commercialisés sous la marque MPC entre 1978 et 1980 : R2-D2, C-3PO, le X-Wing, le TIE de Darth Vader, le Faucon Millenium, la statuette Darth Vader, le buste sonore de Darth Vader, et les vans aux couleurs des personnages du film. Ce sont ces tout premiers kits qui furent commercialisés sous les marques Meccano (pour quatre d'entre eux), Kenner, Clipper ou Fisher. Vers 1980, Fundimensions en faillite se restructure, l'anglais Airfix, déjà lié lui aussi à MPC avant l'époque Star Wars, récupère la distribution des kits sur l’Europe et de nouvelles maquettes sont produites sous ce label jusqu’en 1985.
Que dire des premiers kits MPC ? Passons rapidement sur les vans aux couleurs des personnages de Star Wars, qui ne sont que des véhicules identiques redécorés, et voyons à proprement parler les maquettes elles-mêmes. “Tout ce qui est possible”, en effet, a été fait. Mais compte tenu de ce qui était techniquement possible à l’époque, ces kits des premiers temps souffrent d’un certain nombre de défauts récurrents qui, pour certains, persisteront toujours jusqu'à la disparition de ces modèles dans les années 2000.
D’abord, au grand dam des amateurs de dioramas, l’absence totale d’une échelle commune. Aujourd’hui, le marché de la maquette plastique est devenu largement plus exigeant, plus mature, plus spécialisé, et le fabricant qui ose produire une maquette sortant des sacro-saintes échelles 1/72, 1/48 et 1/35~1/32 (voir 1/16 pour les plus grandes) fait figure d’ovni. Mais en ces temps reculés de la fin des années 70, tout était possible. On trouvait beaucoup plus pratique et moins onéreux de sortir des maquettes a l’échelle de... la boîte. L’important étant de produire des grappes qui rentraient dans les 3 formats de boîtes que possédait la firme ! Ce qui amène des échelles “supposées” assez fantaisistes : du 1/22, du 1/51, du 1/60, du 1/87, du 1/4500 pour le Stardestroyer ou un invraisemblable 1/520000 pour l’Etoile Noire, voire même des échelles différentes pour un même kit selon qu’on considère la taille de la figurine du pilote et celle du vaisseau. Dans ce cadre, difficile d’imaginer faire figurer chaque maquette l’une à côté de l’autre à la même échelle dans un quelconque diorama. Même lorsque la marque produisit ses propres kits style diorama comme la Base Rebelle de Hoth, de graves problèmes d’échelle entre les vaisseaux et les figurines fournies firent bien des déçus dans le monde des maquettistes.
Second défaut, particulièrement sur les kits des premiers temps : des pièces grossières, mal conçues, mal moulées, du plastique de qualité inférieure avec des picots d’assemblage mal alignés, des kits parfois impossibles à monter si on suit les indications du plan. Il m'a fallu rater complètement un kit du Faucon Millenium pour comprendre que les pièces ne devaient pas du tout se monter comme indiqué sur le plan de montage, mais dans un ordre très différent.
Dernier défaut, les boîtes des maquettes étaient le plus souvent illustrées non pas de photos des films, mais de dessins d'artistes plus ou moins inspirés. Quand on se souviens qu'à cette époque Internet n'était pas encore là, pas plus que le magnétoscope, on comprends la difficulté qu'il pouvait y avoir pour trouver des vraies illustrations des modèles de tournage, ce qui rendait le travail de peinture assez aléatoire quant à la fidélité. On faisait appel à la mémoire, aux quelques revues spécialisées qui trainaient par là, et aux revues de cinéma qui proposaient malheureusement toujours les mêmes photos des même vaisseaux. Il était terriblement difficile, par exemple, d'obtenir une bonne photo de référence pour peindre correctement un Snowspeeder ou un Slave I.
A partir de 1983, époque du “Retour du Jedi”, MPC produisit une nouvelle gamme de kits tirés de ce film, avec des boîtes ornées de photographies des maquettes de tournage. Voilà qui était nettement plus agréable pour le maquetiste moyen, qui possédait là une bonne référence pour la peinture. Ces nouveaux produits sont globalement meilleurs que leurs prédécesseurs, les moulages se faisant plus précis et le plastique de meilleure qualité. MPC en profita pour rééditer certains des anciens kits sous les mêmes boîtes au bandeau argenté marquées Return of the Jedi, mais hélas sans les modifier.
Croyant profondément au concept de la maquette jouet plus ou moins ludique et sortant du traditionnel maquettisme à l'ancienne, MPC se lança également dans la création et la commercialisation de produits plus facile à monter, les “Snap Models kits”, plus petits, dotés tous d'un support en plastique identique pour des raisons d'économie, et qu'on pouvait monter sans collage. Mais dans la réalité, la colle s’imposait largement si on voulait les monter correctement, les picots d’assemblage n’étant pas toujours des plus fiables pour le positionnement correct des pièces. Toutefois, “snap” ne fut pas obligatoirement synonyme de pauvre qualité, loin de là. Le TIE interceptor, par exemple, est un produit de très bonne facture bien qu’en “snap”. Il fallait faire particulièrement attention au fameux support transparent : pièce fragile et pas conçue spécifiquement, il ne s’adaptait pas toujours aussi bien qu’il l’aurait fallu à la maquette, et son sens variait en fonction du kit.
Toujours dans le registre de la maquette ludique, la collection “Mirr-a-kits” tient du gadget pur et simple. Partant du principe évident que la plupart des vaisseaux Star Wars présentent une symétrie, ces kits ne proposaient de monter que… la moitié du vaisseau ! Il suffisait de coller cette moitié sur un miroir (en plastique) fourni pour obtenir par reflet l’autre moitié. Ces kits ne furent que très peu distribués.
Enfin, toujours dans le registre de la maquette-gadget, MPC proposa la collection “Structors Action Walkers” : les kits comportaient des systèmes mécaniques faisant réellement marcher les engins. Ces kits tiennent plus du jouet à proprement parler que de la maquette. Les engins comme le AT-ST étaient très déformés par la présence du mécanisme nécessaire à la marche, et en réalité, ils ne “marchaient” tout simplement pas.
Malgré ces défauts et compte tenu de leur côté bon marché, il faut toutefois reconnaître que ces kits offraient dans l’ensemble une qualité correcte, étaient globalement assez fidèles aux modèles des films, et étaient assez faciles à monter pour un amateur. Et ils étaient aussi les seuls disponibles à l'époque. Le maquettiste maniaque faisait donc contre mauvaise fortune bon cœur et s’appliquait à modifier drastiquement les maquettes à grand coup de carte plastique, de mastic et de profilé. De nombreux kits de modification pour tout ces vaisseaux, en résine ou plastique, furent également conçus et commercialisés par des fans sans licence officielle.
En 1985, MPC fut racheté par AMT/Ertl, mais les kits continuèrent à être commercialisés avec un logo double : MPC et, en-dessous et plus petit, le logo Ertl, voire avec en plus le logo AMT sur la tranche de la boîte! C'est sous ces marques que les maquettes furent rééditées en France.
La plupart des kits parus sous ce logo sont uniquement des rééditions des MPC originaux, l'emballage étant identique à celui des éditions précédentes, à l’exception du logo MPC/Ertl. Ces rééditions portaient parfois un sticker argenté avec les titres des trois films de la Trilogie et la mention “commemorative edition”.
La seule vraie nouveauté de cette période fut la sortie d’un “3-Piece gift-set” reprenant trois kits “snap” dans une boîte unique.


- Première idée neuve : proposer les vaisseaux en mode “Flight Display” : les vaisseaux et engins identiques aux précédents étaient présentés à travers un disque de plexiglas, leur donnant cet effet suspendu dans le vide tant apprécié des collectionneurs.
- Seconde idée : les kits en finition dorée “collector”. Inutile de les peindre mais attention au montage avec cette finition plaquée or qui ne supporte ni les coulures de colle ni les coups de cutter intempestifs en retirant les pièces des grappes.
- Troisième idée : pour attirer les jeunes de plus en plus rebutés par la maquette traditionnelle, le prix des peintures, etc. AMT produisit donc les “Pack +” avec peinture minimaliste et pinceaux vendus en même temps que le kit.
- Quatrième idée liée à des goûts nouveaux de la part des fans : des kits en vinyle représentant les personnages de la saga. De beaux kits, pour tout dire, bien finis, bien sculptés, plus petits que les célèbres Screamin', mais délicats à monter et à peindre. Cinq statuettes vinyle furent commercialisées : Darth Vader, Luke, Han Solo, l'Empereur et Xizor. Un superbe Rancor en vinyle vint s’ajouter à la liste mais trop tard pour être largement répandu dans le monde.
- Plus anecdotiques mais fort réussis furent ces deux kits assez atypiques : le Faucon Millenium “Cutaway” et le Star Destroyer “fibre optique”. Le premier était identique au Faucon standard, mais s’ouvrait et révélait l’intérieur du navire. Le second, identique également au modèle de base, était livré avec une petite perceuse, un jeu de fibres optiques et un système électrique afin d’illuminer la maquette de tout petits points lumineux disséminés sur sa surface. Malheureusement très cher, ce modèle ne fut pas commercialisé bien longtemps.
- On peut noter à cette époque la première incursion des maquettes dans l’Univers Etendu Star Wars avec le Virago, le vaisseau de Xizor tiré du projet multimedia de Lucasfilm “Shadows of the Empire”, l'Empereur (réédité en boîte “Shadows”) et Xizor lui-même en figurine vinyle, passés plutôt inaperçus en France.
- Enfin, last but not least, le superbe X-wing “Pro-Shop” au 1/35, grand vaisseau superbement réalisé, qui est peut-être le plus beau kit de toute la gamme Star Wars de cette marque malgré un prix très élevé.

Ces kits sont intéressants à plus d’un titre : d’abord parce qu’ils présentent enfin du nouveau dans l’univers Star Wars, ensuite parce que l’équipe artistique de Lucasfilm a changé, produisant des créations toutes originales. Enfin, le côté “bricolage” des anciens kits a disparu et ces modèles sont nettement mieux finis et plus travaillés. N’ayons pas peur de le dire, ce sont de belles maquettes que AMT nous propose là.
AMT, en avance sur les “Pocket Kits” de Revell, créa la gamme Mini-Model, qui présente des engins minuscules, de quelques centimètres seulement, pour quelques euros. Ils furent même vendus chez nous par Heller avec en plus la peinture acrylique et le pinceau fourni. Les Mini-Models ont tous à peu de chose près le même (petit) nombre de pièces, et contrairement à ce qu’on pourrait croire au vu de leur petite taille, l’emboîtage et la finition de ces pièces sont exceptionnels. Problème, cependant : un Landing Ship en mini-model doit avoisiner l’échelle 1/5000 ! Difficile de travailler les détails de peinture sur un si petit objet, plus proche de la Micro-Machine que de la maquette traditionnelle. On retrouve également dans cette série AMT quelques modèles dans la gamme “+ Pack” proposant peinture et pinceaux avec le kit.
Mais disons-le tout net, les maquettes AMT Episode I furent un flop retentissant. Les kits sont trop chers, visent un public de passionnés adultes alors que le film, lui, vise plutôt les enfants incapables (ou non désireux) de faire des maquettes si complexes. Les ventes ne décolleront jamais. Ceci explique d'ailleurs peut-être l'absence totale de kits basés sur l'Episode II chez AMT, alors que le film regorgeait de nouveautés.
Finalement, il faudra attendre, en 2005, la sortie de La Revanche des Sith pour voir à nouveau des maquettes Star Wars originales, mais trop en retard sur les produits Revell qui proposait déjà des kits quasiment équivalents, prépeints et disponibles dans le monde entier. C'est le chant du cygne pour AMT, qui, outre quelques maquettes Épisode III, réédite, toujours sous le logo AMT/Ertl et avec encore de nouvelles boîtes illustrées de photos des maquettes peintes à l'arrache, quelques-un des anciens kits Star Wars.
La production des kits Star Wars s'achève définitivement en 2007, avec le rachat de AMT par RC2, uniquement intéressé par le lourd catalogue de maquettes de voitures de course de AMT. C'est la dernière année où les kits Star Wars se trouvent au catalogue AMT. Ce qui, par exemple, fait du X-Wing le plus ancien kit Star Wars sur le marché ! Bien qu'ayant changé de boîte, il est pratiquement identique au kit d'origine sorti en 1978.
2012. La marque Round2 rachète de très nombreuses autres marques de maquettes et voitures miniatures. Et en 2021, rebondissement dans l'histoire, Round 2 relance les maquettes Sar Wars !
D'abord, il ne s'agit que de reprises des anciens kits parus sous les marques historiques AMT et MPC, comme le X-Wing original dont la longévité est remarquable, le B-Wing, le AT-AT, le Slave 1 rebaptisé Boba Fett's Starship (sic), le TIE de Vador et le Millenuim Falcon. Ces maquettes sont basées essentiellement sur les anciens modèles, mais ont subi des améliorations, de petites modifications et ajouts, et de nouvelles planches de décalques et stickers ont été créees. Les packagings reprennent avec bonheur le style des boites d'autrefois, donnant à ces produits un goût très vintage, avec cependant l'ajout plus ou moins discret de l'indispensable logo Disney...
Pour décembre 2021, Round 2 annonce une vraie nouveauté : le Razor Crest, vaisseau emblématique des deux premières saisons de la série télé Mandalorian, une belles maquette à l'ancienne au 1/72ème avec figurines du Mandalorien et de Grogu. Des nouveautés suivront avec parcimonie, comme le Havoc Marauder tiré de la série The Bad Batch.

• Les maquettes 1912, 1913 et 1914 (les trois premières) sont parues avec deux boites de tailles différentes, une large (identique à
• Tous les kits parus entre 1980 et 1982 comportaient un sticker noir “Empire Strikes Back” collé sur la boîte.
• Tous les kits parus à partir de 1983 avait une boite argentée et le logo rouge “Return of the Jedi”, y compris les rééditions des kits plus anciens. On les trouvait également en France sous la marque Airfix.
Quelques commentaires s’imposent :
- au cours de cette première période, le X-Wing a connu trois avatars : la première version (dispo aussi à l’identique en marque Airfix avec une boîte large trilingue) possédait des sculptures en relief mais a vite été remplacée. La seconde version avait des sculptures en creux mais la boîte n'a pas changé, ce qui rend difficile de savoir quelle est la version dont on dispose sans ouvrir la cellophane de
la boîte . L’échelle de ces deux premiers kits approchait fortement le 1/60. La troisième version, Le X-Wing “snap”, était nettement plus petit, beaucoup plus simplifié et approchait le 1/87. Le X-Wing commercialisé au Japon par Revell/Takara n'est pas inclus dans cette liste ; il était nettement différent de la version internationale et doté d’un système de motorisation et de son. Idem pour leTIE fighter Takara, aujourd’hui rarissime. - Les “Faucon Millenium” avec et sans lumières sont en réalité identiques à quelques détails près.

Dans la plupart des cas, les boîtes des rééditions ont été redessinées.
Cliquez sur le nom de la maquette pour afficher la fiche correspondante.
Une fois encore, outre les maquettes tirées de la Prélogie, une dizaine des anciennes maquettes ont été rééditées dans de nouvelles boîtes, avec encore de nouveaux visuels reprenant les photographies des kits eux-mêmes. Mais les maquettes sont identiques aux versions d'origine. Dans un premier temps, le logo de la marque reste quasiment identique au précédent, se différenciant seulement par ses coins à angle droits, mais en 2005 le logo devint la version étincelante des dernières rééditions.
Les vraies nouveautés de cette période sont les maquettes Episode I et Episode III, ces dernières étant le chant du cygne de cette marque historique pour les kits Star Wars.
Cliquer sur le nom du kit pour accèder à sa fiche.
Liste des maquettes éditées et rééditées par Round2
Ref | Nom du kit | Réédition de | Année |
MPC948 | A New Hope X-Wing Fighter | X-Wing Fighter MPC (1983) | 2021 |
MPC952 | Darth Vader TIE Fighter | Darth Vader TIE Fighter MPC (1978) | 2021 |
MPC951 | Boba Fett's Starfighter | Slave 1 MPC (1983) | 2021 |
MPC949 | B-Wing Fighter | B-Wing Fighter MPC (1983) | 2021 |
MPC950 | AT-AT Walker | AT-AT Walker MPC (1981) | 2021 |
AMT1299 | A New Hope TIE Fighter | Imperial TIE Fighters | 2022 |
AMT1273 | Razor Crest | Kit Inédit | 2022 |
MPC966 | AT-ST Walker | AT-ST Walker MPC (1983) | 2022 |
AMT1276 | Anakin's Podracer | Anakin's Podracer (1999) | 2022 |
AMT1376 | N-1 Naboo Starfighter | Naboo Fighter (1999) | 2023 |
MPC953 | A New Hope Millenium Falcon | Millenium Falcon (1979) | 2023 |
AMT1348 | The Bad Batch Havoc Marauder | Kit inédit | 2023 |