The Clone Wars
The Clone Wars
- Genre Action 3D
- Série Episode 2
- Année de sortie 2002
- Année et période -22 à -19 (Emergence de l'Empire)
- Plate-forme(s)
- Note du staff SWU
- Note des internautes
Après Rogue Leader, Clone Wars est le deuxième shoot 'em all à sortir sur le cube de Nintendo. Une nouvelle claque visuelle pour ce jeu bourrin à souhait, mais que c’est bon de se plonger dans la Guerre des Clones aux commandes des puissants véhicules de l’Armée de la Républqiue.
Si la Guerre des Clones m’était contée
Le scénario du jeu est assez linéaire et répétitif. On arrive sur une planète avec un ou plusieurs Jedi, on reconnaît les lieux, on fait son rapport à la République, et l’armée clone intervient et on finit avec un boss de fin. Malgré ce défaut, le scénario n’en reste pas moins passionnant. Pour résumer, le jeu débute au moment de la Bataille de Géonosis. Ensuite, les Séparatistes et le Comte Dooku essaient de mettre la main sur une ancienne arme Sith très puissante nommée la Faucheuse Noire. Créée par Ulic Qel-Droma, un Jedi qui passa du côté des Sith 4000 ans auparavant, cette arme a la capacité d’absorber la Force des individus (donc de les tuer) pour rendre le possesseur de la machine plus puissant encore. C’est une course poursuite que vont se livrer les Jedi et Dooku pour retrouver les composants de la Faucheuse.
La puissance du Cube au service de Star Wars
On en avait eu la preuve avec Rogue Leader, le Cube en a dans le ventre. Et ce n’est pas Clone Wars qui va nous dire le contraire. C’est bien simple, la quantité d’unités visibles à l’écran est tout simplement hallucinantes.
Mention spéciale aux scènes cinématiques tout bonnement somptueuses. Sans être courte, elles ne sont pas non plus trop longue, ce qui ne pousse pas le joueur à les passer. Les vaisseaux sont superbement modélisés, mais que dire des personnages. Obi-Wan, Yoda, Anakin, Mace et Dooku sont incroyablement animés, et de manière très fluide.
Mention spéciale aux scènes cinématiques tout bonnement somptueuses. Sans être courte, elles ne sont pas non plus trop longue, ce qui ne pousse pas le joueur à les passer. Les vaisseaux sont superbement modélisés, mais que dire des personnages. Obi-Wan, Yoda, Anakin, Mace et Dooku sont incroyablement animés, et de manière très fluide.
En voiture...
La prise en main des différents véhicules n’est pas évidente au début, mais on s’y fait. Le système de visée automatique est très utile notamment lors des phases aériennes où le nombre d’ennemis est très importants. Chaque véhicules se pilote différemment, que ce soit la canonnière rapide mais peu maniable ou le char d’assaut agile et vif. La manette de la console aidant, on ne passe pas son temps à chercher les différents boutons. On bouge avec le pad analogique, on tire avec le bouton A, on accélère avec la gâchette, bref l’habitué de Rogue Leader ne sera pas dépaysé.
...ou à pied
Là, c’est une toute autre paire de manche. Les phases « à pied » avec Anakin et Mace Windu sont assez difficile à manier. Le personnage ne va pas forcément où l’on veut qu’il aille, et on se retrouve souvent à foncer dans un élément du décor.
Fort heureusement, les commandes sont encore plus simple que celles des véhicules. On bouge avec le pad, et on donne des coups de sabre avec le bouton A. Le bouton X sert à lancer le sabre, utile de temps à autre sur les droïdes explosifs.
Fort heureusement, les commandes sont encore plus simple que celles des véhicules. On bouge avec le pad, et on donne des coups de sabre avec le bouton A. Le bouton X sert à lancer le sabre, utile de temps à autre sur les droïdes explosifs.
Attention les oreilles...
John Williams revient plus survolté que jamais. Étrangement, le thème principal de Star Wars est pratiquement absent, et cède la place aux thèmes plus dynamiques ponctuant les moments d’action des films, même ceux de la Trilogie. Ajoutez à cela la Marche Impériale et vous obtenez un cocktail détonnant et diablement efficace. La bande son déménage, c’est le cas de le dire. Ça tire dans tous les sens, ça explose de partout. Les bruits des différents véhicules, des blasters et des sabres laser sont parfaitement fidèles à ce qui a été entendu dans l’Attaque des Clones. Petite exclusivité française, les voix sont celles des doubleurs officiels de l’Épisode II, ce qui améliore un peu plus l’immersion dans le jeu.
Une guerre c’est long, très long
Mais pas le jeu. Car voici le gros défaut du jeu, la durée de vie. Sur le papier, ça ne paraît pas. 16 missions solo, 4 modes multijoueur, ça le fait. Malheureusement, la réalité est toute autre. Sans être courte, les missions n’en sont pas moins assez répétitive. Même si les objectifs sont variés (infiltration, escorte, ...), la manière est toujours la même : atomiser les gêneurs. A chaque mission c’est la même rengaine : tirer à vue, tirer à vue et tirer à vue. Au début c’est drôle, mais à la fin ça en devient presque lassant. Même si le mode multijoueur relance un peu l’intérêt du jeu, mais de manière assez superficielle.
L’union fait la Force
Le mode multijoueur est là pour palier à la faible durée de vie du jeu. Pas moins de quatre modes sont proposés, dont certains doivent être débloqués selon les scores du jeu.
Le mode Contrôle d’une Zone est tout droit sorti d’un Unreal ou d’un Quake. Aux commandes d’un véhicule, il faut affronter un ou plusieurs joueurs humains pour contrôler certains endroits stratégiques de la carte en un temps limité.
Le mode Duel est un affrontement simple entre deux joueurs ou plus jusqu’à la mort.
Le mode Conquête voit s’affronter deux équipes (la République et les Séparatistes) où les joueurs doivent détruire la base adverse avant que la leur ne soit détruite.
Et enfin, le mode le plus intéressant est le mode Académie où il faut tenir seul ou à plusieurs contre le plus de vagues d’ennemis possibles. Le must étant celui de Géonosis où l’on peut contrôler Mace, Anakin, Obi-Wan, Padmé, un Wookiee, et même Yoda pour détruire les vagues de Géonosiens et de droïdes de combat.
Le mode Contrôle d’une Zone est tout droit sorti d’un Unreal ou d’un Quake. Aux commandes d’un véhicule, il faut affronter un ou plusieurs joueurs humains pour contrôler certains endroits stratégiques de la carte en un temps limité.
Le mode Duel est un affrontement simple entre deux joueurs ou plus jusqu’à la mort.
Le mode Conquête voit s’affronter deux équipes (la République et les Séparatistes) où les joueurs doivent détruire la base adverse avant que la leur ne soit détruite.
Et enfin, le mode le plus intéressant est le mode Académie où il faut tenir seul ou à plusieurs contre le plus de vagues d’ennemis possibles. Le must étant celui de Géonosis où l’on peut contrôler Mace, Anakin, Obi-Wan, Padmé, un Wookiee, et même Yoda pour détruire les vagues de Géonosiens et de droïdes de combat.
Conclusion
Amateur de finesse et de combat stratégique, passez votre chemin, The Clone Wars n’est pas fait pour vous. Le jeu est l’archétype même du rentre-dedans. Des objectifs simples, un véhicule, des ennemis et c’est parti pour un niveau. Qu’importe l’objectif, la meilleure façon de vaincre est de détruire tous les ennemis présents. Les différentes phases de jeu sont d’ailleurs faites sur mesure pour le bourrinage, avec le tank armé de missiles, le Jedi qui massacre dix ennemis en un coup de sabre, ou la terrible canonnière et son dévastateur laser à faisceau composite. Les ennemis ne font pas long feu face à cet arsenal à l’image même du conflit. Malgré quelques petites lacunes au niveau de la durée de vie et de la linéarité du scénario, The Clone Wars rempli parfaitement son rôle, à savoir procurer un plaisir de jeu total, tout en se défoulant sur des droïdes. Un must quand on cherche à s’amuser entre potes.
Tycho.
Tycho.
The Clone Wars | |
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Plate-forme : GameCube | |
Points positifs
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Points négatifs
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Note : | (75 %)