Bonjour à tous et toutes !
Il est des moments où on a le temps de rien, ce qui fait qu'on occulte des choses importantes (toutes proportions gardées). Cà a été le cas pour moi la semaine passée puisque j'ai simplement oublié de vous parler de la sortie en librairie du tome 2 de la deuxième série Dark Vador.
Oubli réparé donc, vous connaissez la formule : un rappel de la couverture, le synopsis et les critiques (oui car ce tome contient deux arcs !).
Synopsis :
Vador fait plus ample connaissance avec les Inquisiteurs et affronte Jocasta Nu !
Les Ténèbres étouffent la lumière : La critique sans spoiler de Lain-Anksoo
Voilà un arc plein de promesses : après l’introduction des inquisiteurs en fin de tome précédent, on nous emmène sur les traces de Jocasta Nu qui aurait fui le Temple Jedi, emportant avec elle une partie de son savoir… Mais je m’interroge et je m’insurge, pourquoi nous en faire un arc de 4 numéros ? Au-delà du fait de nous surprendre, une intrigue pareille aurait pu nécessiter davantage de pages, que ce soit en s’attardant sur les inquisiteurs, sur l’assistant de Jocasta ou même sur Luke (oui, oui Luke). Ceci étant dit, passons au comics en tant que tel.
Scénario : heureusement que ce comics est dans les archives et qu’il existe !
Tout frôle la perfection dans cette histoire. L’introduction avec Vador qui forme les inquisiteurs à sa manière, Jocasta qui fait ce qu’elle peut pour que l’Ordre survive, l’infiltration du Temple, les combats, Vador qui cache son identité... Tout va exactement dans le bon sens.
Il y a des pistes et des idées très intéressantes sur le traitement de l’inquisitorium et des clones notamment. Soule semble vraiment s’éclater sur cette série, que ce soit à la fois avec des idées pertinentes mais aussi avec des scènes totalement décomplexées voire surréalistes. Il existe encore un certain nombre d’armes de Jedi à découvrir, je vous le dis ! Jocasta éclipse rapidement Vador pour notre plus grand plaisir, et devient une véritable héroïne badass comme Star Wars sait en produire ! Malheureusement tout va trop vite et on ne s’attarde pas sur certaines scènes et leurs conséquences.
Enfin, il est très intéressant de voir les prémices de l’Empire puisque tout le comics se passe sur Coruscant, ce qui amène des scènes hilarantes entre clones et ce personnage encore trop peu connu qu’est Vador et à son role encore non défini auprès du grand public.
Je terminerai avec un petit message sur la scène de fin avec Luke qui, contrairement à ce qu’on put lire chez certains médias en faisant une actualité putaclic, n’a pas fondé son académie. Il a juste trouvé des savoirs Jedi, chose qu’il cherche et fait régulièrement dans la série régulière Star Wars sans qu’on en sorte un article tous les quatre matins.
48/50
Dessins : l’arbre qui cache la forêt ?
J’avoue avoir été sous le charme des dessins dès la première issue, mais rétrospectivement le premier arc mettait en scène à une exception près des personnages en armure. Maintenant que des têtes connues - ou pas - apparaissent, qu’en est-il ?
La vraie question était : avons-nous un nouveau Larroca sur un titre Vador ? Bien heureusement non, ce dessinateur sait mettre en scène, en perspective et possède un découpage radicalement plus dynamique que le dessinateur du pauvre qu’est Salvador.
Le défaut de Camuncoli réside donc essentiellement sur les visages et ce qui est marrant c’est qu’il a principalement dessiné des personnages plus ou moins âgés, ce qui met encore plus en valeur ce qui pèche : une surabondance de traits qui déforment les expressions. Sur l’Empereur comme vous vous en doutez ça passe très bien, mais sur Jocasta c’est moins appréciable. Enfin un autre défaut sans doute lié à cela, ça créé littéralement des têtes plates sans relief, là où toutes ses armures et décors magnifiquement réalisés en ont.
Enfin pourquoi l’arbre qui cache la forêt ? Grace à l’incomparable Curiel qui, grâce à sa colorisation sublime, dissimule tous les traits du dessinateur. Mais je serai curieux de voir les planches en noir et blanc…
J’avoue donc que le charme est un peu retombé pour ce dessinateur et que les défauts commencent à m’apparaitre, alors qu’ils ont toujours été là.
31/50
On assiste donc un arc qui ne laisse à aucune seconde retomber la pression, ça va vite, ça explose de partout, c’est par moment hilarant et David Curiel y est parfaitement à sa place ! Un must !
NOTE : 79%
La règle des cinq : La critique sans spoiler de Lain-Anksoo
Un mini arc en deux numéros, pourquoi pas, on peut le voir comme un long one shot.
Alors que Vador est sur la piste d’un Jedi il se trouve lui-même la cible d’une machination … Une histoire courte pour un synopsis court.
Scénario : histoire simple mais bien développée
Alors oui, le synopsis n’envoie pas forcément du rêve mais ce qu’il y a de bien dans ces quarante pages c’est qu’on ne les lit pas forcément pour l’intrigue principale mais plus pour la toile de fond.
On a déjà eu des romans et comics qui n’étaient que des prétextes pour présenter le fonctionnement de la grande machine impériale. Ici nous avons une histoire courte qui sert à nous montrer le démarrage de l’Empire et le fonctionnement de cette galaxie totalitaire, tout en continuant à développer le tout nouveau Vador et sa relation avec Palpatine.
Les éléments de cette histoire sont donc là pour permettre à Vador d’avoir son sabre, mieux définir son rôle dans l’Empire et trouver une manière d’exercer sa domination sur ses subordonnés (domination qui n’était pas encore évidente dans les arcs précédents) ce qui va permettre à Vador par la suite de partir en guerre avec ses troupes, ses officiers et ses inquisiteurs. Il a fini son « introduction », il peut passer aux choses sérieuses.
Enfin, on voit aussi un petit bout de galaxie et la manière dont de nouvelles opportunités, à base de chasse aux Jedi, émergent, ce qui permet à Soule de faire de multiples clins d’œil à son comics Lando.
On assiste donc vraiment à une chose dont Soule ne nous a pas habitués sur son comics Poe Dameron : une véritable intrigue sur plusieurs arcs finement tissée donc les éléments s’entremêlent petit à petit vers un but certain.
38/50
Dessins : mystiquement agréable !
On l’a déjà dit, le gros défaut du dessinateur (Giuseppe Camuncoli), défaut en parti éclipsé par le dieu des coloristes David Curiel, c’est les visages humains. Comme on le voit sur Palpatine et Jocasta, il a surtout du mal avec les personnes âgées. En effet, on croirait voir des lépreux…
Par contre pour les aliens, les décors et la technologie, il s’éclate et nous éclate toujours autant ça reste un plaisir à lire.
Ensuite, un autre reproche que j’ai pu lui faire par le passé c’était le casque de Vador, des fois sans relief, des fois mal proportionné. Ici ce défaut semble derrière lui et son Vador est sublime.
Enfin, il réutilise une technique qu’il avait déjà utilisée dans le premier arc lors de scènes de méditation de Dark Vador, scènes nombreuses dans cet arc, la technique dite « brouillonne » ou « dessins incertains ». Et c’est juste magnifique : l’idée derrière ça est déjà excellente mais pousser le détail avec la partie organique de Vador d’une couleur et les parties mécaniques d’une autre c’est du grand art. Surtout que ça arrive souvent sur des pages pleines, on ne peut donc que tomber sous le charme !
36/50
Un petit arc avec une histoire courte qui nous permet de ne pas se presser et de voir le monde qui les entoure ; le tout agrémenté de dessins en nette amélioration. Que demander de plus ?
NOTE: 74%
On parle de cette sortie sur le forum !
Quand à moi, je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d'année, de bonnes lectures évidemment, et je vous donne rendez-vous dès la première semaine de Janvier pour d'autres sorties en France !
Jagged Fela a écrit:Et oui Dark Gaga, c'est un zappage en règle de ma part