Bonjour à tous !
Voilà une critique que l'on avait (presque) oubliée. Moi en tout cas, oui. Mais mon collègue Lain non, lui il n'oublie rien. Paru au mois d'Août chez Marvel, ce one-shot sobrement intitulé Beckett, signé Gerry Duggan pour le scénario et Edgar Salazar, Marc Laming et Will Sliney pour les dessins (c'est important pour la critique), devait approfondir un peu le personnage de Tobias Beckett, joué par Woody Harrelson dans Solo: A Star Wars Story. Qu'en est-il ?
La critique, après un rappel usuel...
Beckett #1
Synopsis :
Le bon, la brute et le tueur !
Tobias Beckett a enseigné à Han Solo tout ce qu'il sait pour survivre dans des cantinas pleines de voyous ou sur des mondes reculés. Mais qui est ce hors-la-loi et pourquoi Enfys Nest - l'une des maraudeurs les plus dangereuses et brutales de la galaxie - prête à tout pour le faire chuter une fois pour toutes ? Découvrez-le dans cette histoire d'un homme qui a joué avec tous les systèmes, mais à un prix qu'aucun casse ne peut rembourser.
La critique "y'a pas grand-chose à spoiler" de Lain-Anksoo
Sorti il y a longtemps, et comme entre deux boutons à appuyer c’est calme en ce moment le travail, je me suis dit que faire cette critique ne me prendrait pas beaucoup de temps. Par acquis de conscience, j’ai quand même relu le comics avant de commencer à écrire ces quelques lignes. Finalement je dois bien avouer que cette relecture n’était pas nécessaire.
Scénario : [INSERER UN TITRE]
Alors c’est Beckett, et son équipe, ils volent un truc, et à la fin, en clin d’œil à leur situation dans le film Solo, il y a Enfys.
11/50
Dessins : Les trois petits dessinateurs !
Les trois petits dessinateurs veulent vivre leur vie et quittent le foyer familial pour tenter leur chance dans le monde du comics.
Le premier dessinateur se construit un style réaliste mais graphique, il y a du détail et c’est absolument ravissant. Le deuxième dessinateur se construit un style net mais aussi stylisé et c’est absolument sublime. Le troisième dessinateur se construit un style terre à terre mais aussi visuel et c’est absolument merveilleux.
Le grand méchant lecteur ne parvient à voir la différence entre ces trois dessinateurs. En revanche, il est subjugué par leurs esquisses, les magnifiques décors et les non-moins époustouflants vaisseaux qu’ils créent.
Pour tenter de critiquer, le lecteur regarde les visages de Beckett. Mais les dessinateurs ont déjà accordé leurs violons. Le lecteur retente sa chance et regarde cette fois les effets de lumière. Les dessinateurs partent à nouveau de concert, mais les tirs de blaster semblent un peu différents dans la première partie, le lecteur pense les piéger. Les dessinateurs lancent alors leur vaisseaux imaginé pour ce comics. Pendant que le lecteur est subjugué, ils continuent l’histoire. Le lecteur persévère et continue sa lecture. Arrivé aux dernières pages, le dernier dessinateur fait intervenir Enfys. Mais il voit venir le lecteur : il fait donc un final explosif, ce qui laisse le lecteur en adoration.
Ce dernier retourne la dernière page et découvre sur la couverture qu’il y avait trois dessinateurs. En colère, il décide de tout relire, depuis le début, pour pouvoir dire tout le mal qu’il pense des histoires à plusieurs mains.
Mais il tombe dans une marmite de soupe bouillante et les dessinateurs le mangent pour leur dîner.
[OUPS, oublié de la changer celle-là, je reprends]
Il est de nouveau sous le charme et doit s’avouer vaincu.
48/50
Crédit littéraire : Les Trois Petits Cochons
Les plus :
L’adéquation des trois dessinateurs est juste ahurissante !
Heu bah dans un comics Beckett on a Beckett … (j’ai du mal à trouver des plus ça se voit ?)
Les moins :
Il se passe rien en fait ?
Enfin je veux dire ça nous apprend rien ?
Comment dire, y a pas trop d’intérêt ?
Note : 59%
Voilà pour la critique. Pour la parution française, elle arrivera sûrement dans le prochain hors-série du magazine comics de Panini (si l'on en croit la fin du hors-série n°4). On en parle sur les forums.