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The Clone Wars
  • Titre original The Clone Wars
  • Genre Roman
  • Série The Clone Wars (Vol. 1)
  • Univers Legends
  • Année et période -22 (Emergence de l'Empire)
  • Auteur(s) Karen Traviss
  • Couverture John Van Fleet
  • Traducteur(s) Gabrielle Brodhy
  • Synopsis :

    Le fils de Jabba le Hutt a été kidnappé !

    Afin d'obtenir un droit de passage sur les routes commerciales contrôlées par Jabba le Hutt, la République accepte d'aller secourir son fils. Serait-ce une volonté délibérée pour attirer les Jedi sur la planète éloignée Teth ?

    Anakin, ainsi que sa Padawan Ahsoka, le Capitaine Rex et un escadron de Clones, vont jusqu'au monastère B'omarr de Teth pour secourir le petit Hutt.

    Malheureusement, Anakin, Ahsoka, Rex et les clones sont assaillis par des droides de combats (contrôlés par le Général Grievous), alors qu'ils ont été traqués par la maléfique Asajj Ventress. Ils se retrouvent surpassés en nombre et en puissance. R2-D2 localise la porte d'une plateforme d'atterrissage qui pourrait les aider à s'échapper.

    Pendant ce temps, Obi-Wan apprend qu'Anakin et son équipe sont en danger et sous l'attaque des Séparatistes. Il se dépêche de les rejoindre, emmenant avec lui du renfort bien nécessaire...

  • Note du staff SWU
     (68 % - 4 commentaires)
  • Note des internautes
     (70 % - 3 commentaires)
     (70 %)

    Ce roman est sans aucun doute la meilleure surprise de l’année 2008. Pas nécessairement le meilleur dans l’absolu, Karen Traviss nous offre un récit d’une qualité totalement inattendue par rapport au matériel de base (le film d’animation). Malgré le contexte très particulier (un dessin-animé clairement orienté pour les plus jeunes fans, et écrit comme tel), la romancière reste fidèle à son style (elle adopte systématiquement le point de vue d’un personnage dans son écriture), résolument subtil et adulte, qui a fait son succès. Cependant, on trouvera tout de même quelques petites choses à redire.

    Au rayon des satisfactions :
    - ce ton très adulte qui permet d’oublier totalement les intrigues de benêt du DA
    - une présentation des enjeux de la guerre et de la mission tout en subtilité grâce à la narration qui adopte le point de vue de personnage comme Dooku et Jabba
    - un récit ultra référentiel par rapport à l'UE (avec des références très pointues sur l'enfance d'Asajj Ventress et à son maître par exemple) qui permettra de réconcilier les frustrés de la continuité qui tolèrent mal les coups de canifs portés par la nouvelle série
    - une narration globalement de qualité, avec Anakin et Rex qui montrent des personnalités très consistantes, parsemée de très grands moments, le must étant le point de vue de Sidious : une vraie délectation dont je suis étonné qu’il ait reçu l’aval de l’éditeur tant le personnage est préservé depuis des années. C’est excellent et même s’il n’est pas évident que Traviss seraient en mesure de tenir ce niveau d’excitation et de qualité sur tout un roman consacré à Sidious, ça donne tout de même envie

    Au rayon des points négatifs :
    - la narration fait d’une succession de points de vue des personnages, la même qui transforme un scénario de DA tout naze en bonne histoire, s'avère à la longue présenter quelques faiblesses. Anakin et Rex présentent des personnalités plus consistantes que dans le DA mais ressassent beaucoup les mêmes pensées. On a de description de l'environnement, on est en permanence avec les personnages qui focalisent sur l'action directe. Si l'effet recherché est que le roman avance vite, alors l'objectif est atteint, mais cela manque un peu d'exposition.
    - ce problème étant couplé avec le complexe militaro-mandalo-freudien de Traviss. Ca m'intéresserait beaucoup de discuter avec elle car lorsqu'elle écrit des clones et des militaires en général, ça dégueule de testostérone et de fraternité militaire façon "no man behind" (son mantra). Le premier chapitre permet au lecteur d’entrer à fond avec elle dans la tête de clones. Dans le 2nd, on se laisse porter. Et dès le 3ème ça commence à gaver. La même narration sur LOTF posait moins de problème car on était pas en permanence avec les mandaloriens qui ne sont pas des clones et offre plus de variété, et que les personnages "autres" étaient assez subtils et qu'on restait plus longtemps avec eux (là on a envie de plus de Dooku et plus de Palpatine et malheureusement on revient toujours trop vite à Anakin qui a peu à offrir).

    Voila, malgré ces derniers commentaires plus négatifs, ça se tient globalement bien. On notera aussi que pour l'instant, Traviss s’efforce de survoler les points les plus débiles du scénario. Elle aurait du carrément les éviter, ça aurait été encore plus vite. Enfin, quand on se laisse prendre par l'histoire, ça passe presque inaperçu, en revanche dès que l’on prend un peu de recul on commence à voir revenir le grand n’importe quoi des intrigues caricaturales du DA. En tout cas, au final, ça nous donne un bon roman CW par rapport au niveau moyen des romans de cette époque de l’Univers Etendu.

  • 30/06/2009
     (60 %)
    ==> Où le critique vous explique qu'il a vu (si si) le film

    Et où il ajoute qu'il ne va pas faire de l'anti-The Clone Wars primaire. Bah ouais, après tout, il est bien conscient qu'avec une série diffusé sur Cartoon Network, le film-pilote s'adresse à un public un peu plus jeune que son âge canonique de vingtenaire. Alors, il se dit qu'il va regarder la chose dans cet état d'esprit et finalement... c'est pas si mal non ? Bon allez, j'avoue, Rotta le Hutt, ça la fout mal, Jabba qui chiale, ça craint, Ahsoka représente tout plein de gamins pourris gâtés qu'on a tous dans notre entourage et qui nous énervent, mais fallait s'y attendre : George Lucas est gâteux. Le film a ses faiblesses. Il a aussi quelques forces : c'est du Star Wars, il y a de l'action, des gentils, des méchants, de l'humour, des meufs... ah non, pardon, pas de meufs. Enfin, vous avez compris mon message. J'annonce de la critique PO-SI-TIVE (ou positiviste, à vous de choisir).

    ==> Karen Traviss...

    ... s'en sort bien.
    Imaginez qu'on vous donne de la farine "One", des oeufs "Top Budget", du sucre"Prix gagnant" et qu'on vous demande de faire un bon gâteau, vous allez ramer. Karen Travis c'est pas Chuck Norris mais pas loin : la novélisation est bonne. Ok, ça me fait mal de dire ça, mais vraiment, c'est pas mal. Tout est dans la suppression du côté cul-cul la praline, des intrigues fleur bleue, et des bisounours philanthropes. A la place Traviss s'appuie sur le beaucoup d'action que met en scène le film (le film bouge bien quand même), brode un peu : une description d'environnement, deux ou trois pensées prêtées à des personnages qu'elle maîtrise bien (les guerriers en fait : Anakin, Rex, Ventress, les autres clones...) et le résultat est, euh, plaisant à lire.

    ==> M'sieur ça veut dire quoi "plaisant à lire" ?

    Mon petit, disons que si tu as vu le film, tu flippes un peu en attaquant le roman et au final... tu as presque l'impression que c'est nouveau tant Traviss, c'est différent. Il m'a fallu trois jours pour lire le livre. Seuls les Fate of the Jedi ont fait mieux dernièrement... c'est dire ! Traviss nous a maquillé le film comme une voiture volée et on y voit que du feu, même les réactions de Jabba ne semblent plus si ridicules.

    ==> En fait, t'as grave kiffé et tu veux pas le dire...

    Euh, joker !
  • 28/08/2012
     (80 %)
    Si vous avez aimé le film, vous allez adorer ce livre. Il est bien écrit, très facile à lire et apporte de nombreux détails supplémentaires par rapport au film. Sur la période The Clone Wars, il s'agit certainement du livre le plus accessible. Je le conseille!
  • 04/01/2016
     (60 %)  •  Langue : VF
    Le fils de Jabba le Hutt a été capturé ! Le Comte Dooku espère bien pousser les clans Hutt à rejoindre la Confédération des Systèmes Indépendants et à leur donner l'unique accès aux routes hyperspatiales de la Bordure Extérieure qu'ils détiennent. Mais les Jedi ne l'entendent pas de cette oreille et envoient Anakin Skywalker sur Teth pour délivrer le jeune Rotta. Problème : le nouveau Chevalier Jedi est coincé avec son Maître Obi-Wan Kenobi sur la planète Christophsis. L'aide de sa nouvelle padawan lui permettra-t-il d'accomplir sa mission ?

    Le film The Clone Wars était peu convaincant, la novélisation par Karen Traviss l'est tout autant :neutre:

    Les soucis de rythme et de montage du film ? Karen Traviss botte le problème en touche en n'utilisant pas Padmé, à deux exceptions près : lorsqu'elle décide de jouer les intermédiaires avec Rotta, puis dans les dernières pages où elle résout la situation. Le lecteur se dit qu'il a loupé un épisode, un Chapitre, quelque chose... mais non. Bref, il manque vingt pages au roman, il manque un focus sur Padmé. Ça commençait bien pourtant : dès le prologue, on découvre Dooku qui complote avec Ziro, et on se dit que Traviss va prendre le scénario du film, nous lier tout cela et nous en faire un « bloc » avec un début, un milieu et une fin. Raté...

    Raté parce qu'à la lecture, on ne ressent rien. Les focus sur les personnages principaux – Anakin, Rex, Ventress, Dooku – sont bien peu élaborés ; tout au plus chacun dispose d'un ou deux vagues traits de caractères, passant le plus clair de leur temps à ruminer et à se souvenir des traumatismes qu'ils ont vécus dans leurs passés. Le seul qui s'en sort, là-dedans, c'est Rex : c'est un clone dans toute la splendeur Travissienne, mais l'auteur a mis la pédale douce sur les références aux Mandaloriens, préférant nous dépeindre un personnage très fidèle à celui de la série, mais aussi de Rebels. Bon point donc pour Rex. C'est bien le seul...

    Non pas que la lecture soit désagréable, non. Le style est fluide, l'écriture est bonne, les péripéties s'enchaînent... Mais l'auteur ne nous surprend plus. Les phrases d'accroche en début de chapitre sont de bonnes idées mais paraissent désormais artificielles, tirées par les cheveux, peu liées au contexte du Chapitre ou des événements précédents.

    Une lecture quelconque, finalement. Pas désagréable, mais totalement inutile. A zapper.

    Note : 60%