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     (81 %)

    Kieron Gillen signe avec Simon Spurrier son dernier arc de la série Doctor Aphra avant de passer à plein temps (enfin avec ses projets persos) sur la série Star Wars. Qu’en est-il de cette dernière aventure sous la plume de Gillen, une aventure totalement décomplexée où les auteurs laissent leurs délires les plus fous se réaliser ?


    Scénario : L’art est un jeu d’enfant

    Gillen et Spurrier sont de grands enfants, et comme tout enfant, leurs désirs, leurs délires, et leurs jeux sont très importants pour eux. Et aujourd’hui, après des débuts finalement sérieux, la série Doctor Aphra tend vers la liberté artistique à laquelle ces enfants aspirent. Et c’est en ça que cet arc, et sans doute la suite de la série, va déplaire. Car des délires et des idées complètements barrés, nos deux scénaristes en ont !

    L’arc commence presque sérieusement, à une romance près dirons-nous, avec une intrigue explosive, une intrigue originale avec beaucoup de conséquences potentielles. D’ailleurs autant se débarrasser de ça tout de suite, si je devais faire un reproche à cet arc c’est de ne pas avoir bouclé le sujet principal de l’intrigue dans ces pages. Mais le reste est très très dense.

    A part les deux dernières issues qui se suivent à la seconde près, tout le reste de l’arc est découpé en mini-intrigues dans tout un tas de lieux différents dans le but d’arriver au dessein prévu. On ne s’ennuie pas une seule seconde, on enchaine les situations les plus folles et absurdes (et donc hilarantes) tout en encrant ce comics dans l’Univers comme aucun autre ne l’a fait avant lui. On a une multitude de références plus ou moins directes, avec les retours de nombreux personnages. C’est juste l’aboutissement de ce que la continuité Star Wars peut offrir.

    J’avais un peu peur du départ de Gillen de la série mais Spurrier semble lui aussi avoir compris le personnage et l’ambiance qui s'y rattache, il ne nous reste juste à espérer une conclusion grandioses sur l’intrigue 0-0-0 qui fait un détour encore le temps d’un arc (un seul j’espère, il ne faut pas épuiser le filon, on est typiquement dans le genre de série et d’intrigue qui peut à terme nous ennuyer par sa redondance de style).

    49/50

    Dessins : Le cheval ?

    Le départ de Kev Walker fut difficile à accepter pour moi, tant son style était en adéquation avec les scènes à la fois badass et surréalistes dont nous gratifiait Gillen. Mais avec l’arrivée de Spurrier au scénario le style, bien qu’étant resté badass, est passé de surréaliste à absurde (attention aucune critique là-dessus). Or les dessins passent de la BD européenne d’action à un style cartoon propre à l’absurde des dessins animés de notre enfance (ou présent pour les grands adultes).

    On peut même y deviner un petit côté Disney, à ceci près qu’Aphra surclasse toutes les princesses Disney qui ont existé et qui existeront.
    Résultat : au revoir les couleurs sobres et le style presque naturel de Walker, et bonjour les couleurs flashies de Rachelle Rosenberg et les dessins dans l’excès d'Emilio Laiso. Alors oui on va avoir des personnages qui se déforment sous certaines actions, d’autres habillés ou déguisés ridiculement mais finalement ça reste en adéquation (pas parfaite) avec le scénario.

    Enfin, pour parler d’Aphra, on retrouve une fille un peu typée asiatique, avec un visage un peu bouboule (propre au style de Laiso) qui ne correspond pas forcément à l’idée qu’on se fait d’elle ou tout simplement des fois ratée…

    32/50

    Le scénario de cette série continue de tenir ses promesses, en allant toujours plus loin, avec une liberté qui semble sans limite. Et bien qu’un artiste parfait du type Brooks ou Immonen ne soit pas fait pour cette série car celle-ci nécessite quelqu’un avec une patte, un petit grain de folie, Laiso fait le travail sans pour autant masteriser la série.



    + Les plus

    La folie inhérente à la série
    Des dessins fluides et dynamiques dans cette folie
    La dynamique Aphra-Tolvan

    - Les moins

    Intrigue pas totalement conclue
    Encore du travail sur Aphra en dessin

  • 29/06/2018
     (55 %)  •  Langue : VO

    Pas grand chose à dire sur les dessins, c'est très propre sans être toutefois à sauter au plafond. Quelques plans dans l'espace sont superbes.

    Le scénario par contre... l'intrigue est plus intéressante que l'arc précédent, même si plus longue à se mettre en place (il faut attendre la 3ème issue pour voir où ils veulent en venir). L'utilisation de persos secondaires de Rogue One et de Hera Syndulla c'est très bien, mais après, ça traîne, ça traîne, ça traîne...
    Honnêtement, en 1 issue et demie, ça aurait pu être bouclé alors que là ça en prend 4. Pourquoi ? Trop de blablas, trop de situations complètement rocambolesques et inutiles. A force de ne pas se prendre au sérieux, Gillen et Spurrier nous perdent complètement, à tel point que plusieurs fois, on revient en arrière (parfois de dix pages) parce qu'on a loupé quelque chose d'important en plein milieu de leur délire.
    J'avoue cependant que 2-3 répliques m'ont fait sourire... mais c'est tout. Trop c'est trop. Pour moi, cette avalanche de non-sens et "d'humour" (je mets les guillemets volontairement car hormis 2-3 trucs, je n'adhère pas) dessert complètement le récit.

    Au final, on a une histoire complètement décousue, on se demande s'il y a un but précis à la série dans sa globalité (but précis que l'on voit très bien, par exemple, sur la série SW avec Gillen), et ça reste décevant. Le premier arc reste pour le moment ce qui s'est fait de mieux dans la série.

  • 19/02/2019
     (40 %)  •  Langue : VF
    Les rôles sont inversés ! Si autrefois Triple Zéro obéissait aux ordres du docteur Aphra, la situation n'est plus la même depuis que le droïde assassin a pris le contrôle de la meute de Son-Tuul et qu'il a asservi Aphra ! Cette dernière n'a d'autre choix que d'exécuter les basses œuvres de son nouveau Maître, qui lui confie d'ailleurs une nouvelle tâche : récupérer sa matrice mémorielle d'origine. Et pour cela, Aphra va devoir faire face aux vestiges de l'Armée Séparatiste, à la Générale rebelle Hera Syndulla ou encore aux archives secrètes de l'Initiative Tarkin… mais aussi à son nouveau béguin, l'Impériale Magna Tolvan !

    Kieron Gillen est là pour assurer la transition avec Simon Spurrier, nouvel auteur régulier de la série. Les deux auteurs se sont-ils trop bien entendus ? Gillen a-t-il totalement lâché la bride à Spurrier, ne signant que de loin la série ? Toujours est-il que le scénario, certes loufoque par moments dans les précédents arcs, part cette fois-ci dans tous les sens et traîne considérablement en longueur. Aphra rassemble une équipe de bras cassés pour exécuter la besogne confiée par son nouveau maître, mais il est impossible de s'attacher à l'un d'entre eux, tant ils partent dans tous les sens eux aussi. Mal caractérisés, partant dans tous les sens, chacun ne pensant qu'à sa propre tête… cet équipage fait peine à voir. :pfff:

    D'autant plus que l'intrigue bascule tous les deux numéros à peu près. Alors, pourquoi pas, cela permet un rythme certain dans la série… mais les personnages sont sacrifiés, ridiculisés comme jamais, cela sans raison valable. Aphra subit tout… mais a tout prévu, du début à la fin. On appréciera cependant le développement de Magna Tolvan, dont la relation avec Aphra est bien développée. Revers de la médaille : la présence de Hera Syndulla, certes bienvenue au premier abord… avant de sombrer dans le n'importe quoi par la suite. La voilà guest mais figurante passée le numéro où elle apparaît, tout cela pour passer la brosse à reluire d'une Aphra qui ressemble plus à Harley Quinn qu'à l'anti-héroïne de la série Darth Vader. :perplexe:

    Aux dessins, Emilio Laiso continue de me laisser de marbre. Son sens de la narration n'est pas parfait, loin de là, et certaines actions sont illisibles. Les personnages changent de visage comme de chemise, mais on admettra que son style « cartoon », rondouillard, est en adéquation avec la perte de sérieux du scénario. :neutre:

    Déception donc que ce nouvel arc de la série qui brasse beaucoup d'air pour pas grand-chose. Aphra mérite mieux que cela. La voilà devenue une caricature d'elle-même…

    Note : 40 %