StarWars-Universe.com utilise des cookies pour faciliter votre navigation sur le site, et à des fins de publicité, statistiques, et boutons sociaux. En poursuivant votre navigation sur SWU, vous acceptez l'utilisation des cookies ou technologies similaires. Pour plus d’informations, cliquez ici.  
Star Wars (Namcot)
Fiche et test (Famicom) | Le guide du jeu
Star Wars (Namcot)
 
  • Genre Action 2D
  • Série Vintage
  • Année de sortie 1987
  • Année et période 0 (Empire)
  • Plate-forme(s) Famicom
  • A ne pas confondre avec son grand frère édité plus tard par JVC, c'est le premier véritable jeu titré Star Wars sur console 8 bits. Se présentant dans un superbe boîtier illustré par l'affiche du film, il est presque introuvable aujourd'hui. Le jeu lui-même n'est pas une grande réussite, loin de là, mais sous beaucoup d'aspects, il annonce déjà les futurs jeux Star Wars. Le scénario du jeu est très libre, voire fantaisiste par moments, car il ne suit pas vraiment la trame du film. Des niveaux sur différentes planètes agrémentent la quête de Luke. Reste quelques bons moments, un graphisme parfois naïf, parfois assez soigné, très inégal dans les décors, des phases de jeu spatiales et des niveaux très difficiles.

  • Note du staff SWU
     (80 % - Test SWU)
  • Note des internautes
     (aucun commentaire disponible)

Introduction: un jeu précurseur

A ne pas confondre avec son grand frère édité plus tard par JVC, c'est le premier véritable jeu titré Star Wars sur console 8 bits. Développé uniquement sur console Nintendo Famicom, donc uniquement distribué au Japon, le jeu, presque introuvable aujourd'hui, se présente dans un superbe boîtier illustré par l'affiche du film. La cartouche du jeu est métallisée, reprenant le graphisme de l'arrivée du Millenium Falcon vers l'une des planètes visitées.

Le jeu lui-même n'est pas une grande réussite, loin de là, mais sous beaucoup d'aspects, il annonce déjà les futurs jeux Star Wars. Le scénario du jeu est très libre, voire franchement fantaisiste par moments, car il ne suit pas vraiment la trame du film. Des niveaux sur différentes planètes agrémentent la quête de Luke. Reste quelques bons moments, un graphisme parfois naïf, parfois assez soigné, très inégal dans les décors, des phases de jeu spatiales et des niveaux très difficiles.

Gameplay difficile mais déjà un classique

On trouve dans ce jeu ce qui deviendra plus tard le meilleur des jeux Star Wars sur console 8 et 16 bits. Le joueur incarne Luke, armé de son sabre laser à lame bleue (détail qui sera oublié dans les jeux suivants). Il marche, court, saute et donne des coups de sabre. Classique. Le joueur dispose de deux niveaux de jeu : novice ou pro, le jeu “pro” étant bien entendu nettement plus difficile.
A travers nombre de niveaux assez curieux, le but est de détruire des ennemis variés : Jawas (ou créatures assimilées), crapauds, Hommes des Sables, dianogas, créatures non identifiées, et bien sûr des Stormtroopers en quantité industrielle. Au cours du jeu, le joueur récupère des items : énergie pour pouvoirs de la Force (sous forme de diamants bleus. Les récupérer rapidement car ils disparaissent vite), vies supplémentaires, blaster, landspeeder pour certaines phases de jeu. En pressant sur “start”, Luke peut utiliser la Force et se voir doté de pouvoirs surprenants : il peut léviter pour un temps limité, lancer des rayons avec son sabre, être invincible, voire peut se “warper” dans une autre partie du niveau. Chaque phase de jeu se termine par un Boss qui se présente d'abord sous l'apparence de Dark Vador, mais revient vite à sa vraie nature. Entre chaque monde, on trouve une petite bataille spatiale. Des TIE (au graphisme assez réussis) attaquent bille en tête le Faucon Millénium, le but étant de ralier la planète suivante sans se faire détruire purement et simplement.

Au cours des niveaux, Luke sauve des amis : R2-D2, C-3PO, Leia, Chewie, Han Solo. Chacun de ces personnages est ensuite en mesure de l'aider durant sa quête.

Là où les choses se corsent, c'est lorsque Luke (ou bien le Faucon) est touché : il meurt tout de suite, et le jeu reprend un peu avant. Pas de barre d'énergie, pas de droit à l'erreur, pas de “continue” et très peu de vies supplémentaires, ce qui rend le jeu fort difficile. Ajouter à cela des mouvements parfois complexes à gérer, des sauts qui ne pardonnent pas lorsqu'ils sont ratés, des niveaux labyrinthes à rallonge, et le jeu devient vite stressant, voire frustrant. Mais l'écran “Game Over” est sympa : Dark Vador en médaillon sur fond noir, et juste sa sinistre respiration en fond sonore.

Technique

Rappelons-nous que nous sommes à la haute époque, à l'aube des premiers jeux de troisième génération. Pour mesurer le chemin parcouru, il suffit de se rappeler que seulement quatre ans séparent ce jeu des versions préhistoriques sur Atari 2600.
Techniquement, ce jeu est assez primitif, même pour la version japonaise de la NES qu'était la Famicom. Après un titre superbe et un déroulant reprenant l'intro de l'épisode IV, on entre dans le vif. Si on reconnaît très bien certains décors (l'Etoile Noire, Hoth, Tatooïne et Yavin), d'autres éléments sont complètements inventés, même le cockpit du Faucon. Les décors (rappelant parfois ceux d'un Alex Kidd) ne sont pas aussi colorés et soignés que dans le futur grand frère de 1993, mais ils restent agréables. Le graphisme des personnages est quelquefois assez curieux mais honnête et parfaitement reconnaissable. L'aspect vintage du jeu est aujourd'hui un grand plus pour les amateurs de retrogaming.
A noter aussi les musiques qui respectent très bien celles du film, particulièrement la séquence finale, excellente ! Les effets sonores, quant à eux, sont presque inexistants. Mis à part le bruit du sabre de Luke, quelques effets de portes, des sons de blasters et de vaisseaux spatiaux et des explosions, rien de bien transcendant, mais les musiques meublent largement.

Astuces et bons moments

Il est possible de passer sans difficultés les phases de combat spatial : il suffit de toujours aller vers la gauche et de descendre les TIE en allant de haut en bas. Dans l'Etoile Noire, saisir toutes les occasions pour refaire le plein de points de Force, ils seront indispensables pour sortir.

Quelques cheat codes pour émulateurs :

  • $0145 : énergie de Force infinie (fixer la valeur à 99)
  • $0143 : vies à volonté (fixer la valeur à 10)
  • $0170 : remonter le timer dans la tranchée de l'Etoile noire (fixer la valeur à 60)
  • $018E : invincible à beaucoup de choses (activer d'abord le pouvoir d'invincibilité de la Force ! Fixer la valeur à 126)

Deux conseils : jouer avec un émulateur qui dispose de plusieurs niveaux de sauvegarde, et s'arranger pour trouver une version du jeu traduite au moins en anglais, sans quoi les messages des personnages seront en japonais et rendront la compréhension de certaines phases de jeu franchement difficile.

Quelques bons moments, bien marrants : Lorsque Luke retrouve Leia, celle-ci l'embrasse tendrement et Luke devient rouge écrevisse. Les Stormtroopers attaquent Luke à bord de... landspeeders ! Dans l'une des cellules de l'Etoile Noire, Luke rencontre un sinistre personnage habillé en vert et bleu : Boba Fett ! Le combat entre Luke et le “Vador-scorpion” à lieu dans une salle ornée d'une sculpture égyptienne.

Conclusion

Un jeu qui ne peut que ravir les rétrogamers. Le tout premier vrai jeu console basé sur Star Wars, les précédents sur Atari n'étant que des reliques d'un autre âge. Pas aussi réussi que le seront les suivants sur cette console, mais un jeu agréable tout de même. La seule grande difficulté est de trouver ce jeu, qui est vraiment le jeu vidéo le plus rare sur cette console.

Uttini, avec les conseils éclairés d'Adam Lamontagne.
Star Wars (Namcot)
Plate-forme :  Famicom

Points positifs

  • Originalité, ce jeu étant le premier à exploiter le concept de cette manière
  • Des scènes marrantes
  • Les combats spatiaux
  • Les musiques superbes

Points négatifs

  • Pas de droit à l'erreur, on meurt !
  • Pas de sauvegarde ni de continue
  • Une difficulté parfois très importante
  • Graphisme des décors très pauvres
Note :
(80 %)