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The Empire Strikes Back (Arcade)
Fiche et test (Borne d'arcade Atari) | Autres versions du jeu
The Empire Strikes Back (Arcade)
 
  • Genre Arcade
  • Série Vintage
  • Année de sortie 1985
  • Année et période +3 (Empire)
  • Plate-forme(s) Borne d'arcade Atari  ZX Spectrum  Commodore 64  Amstrad  BBC Model B  Atari ST  Amiga
  • Deuxième jeu vectoriel Star Wars sur une borne d'arcade payante. La borne en elle-même n'existe pas, puisque seul un kit de conversion était vendu pour transformer une borne Star Wars en borne Empire Strikes Back. Mais le jeu était assez différent.

    Ce jeu ne fut porté que sur des ordinateurs domestiques durant les années 80, mais sur aucune des consoles de jeu existante.

  • Note du staff SWU
     (80 % - Test SWU)
  • Note des internautes
     (aucun commentaire disponible)

Introduction

Introduction

Au commencement était la borne d'arcade, c'est-à-dire ce qu'on appelait à l'époque le "jeu de café". Et quel jeu ! Mais là où les choses sont particulières, c'est qu'aucune véritable borne d'arcade The Empire Strikes Back n'est jamais sortie de l'usine. Techniquement, cette borne n'existe pas. Expliquons.

A partir de 1983 on trouvait un peu partout des bornes d'arcade Star Wars (alias pour les jeux vidéo Star Wars : The Arcade Game, vous suivez ?) avec le jeu vectoriel si populaire à l'époque. Mais Atari, le fabricant de la borne en question, ne pouvait pas en rester là. Atari produisit donc un nouveau jeu vectoriel très proche du premier, utilisant exactement le même design, les mêmes contrôles, le même moteur vectoriel, mais cette fois basé sur le film "The Empire Strikes Back". Et plutôt que de produire une nouvelle borne en plus de la première, Atari eut l'idée de génie de proposer à la place un kit de conversion ! Dans ce kit : un nouveau chipset à mettre en place dans la machine, ainsi que de nouvelles décorations à coller sur les côtés de la borne et sur la manette de commande. Et voilà comment on se trouvait en présence de la borne Empire Strikes Back. Et comme le disait le flyer du fabricant, de nouveaux profits étaient à engranger.

Le kit de conversion pour le jeu Empire Strikes Back

Le gameplay

Le jeu lui-même

Ne revenons pas sur la borne elle-même, elle garde les mêmes caractéristiques que l'ancienne, avec le même "volant" de pilotage fonctionnant comme un stick analogique, assurant une grande précision dans le déplacement du réticule de visée. Le scénario du jeu n'a rien de bien original. Trois grandes phases se répètent : Hoth, la poursuite de l'Executor et le champ d'astéroïdes. Le jeu fonctionne par vagues : la première est la plus facile, les tirs sont moins nombreux, les droïdes sonde moins mobiles, etc. Mais plus les vagues avancent, plus le jeu devient rapidement difficile et quasiment injouable à la cinquième vague. Les TIE se déplacent de plus en plus vite et tirent sans discontinuer.

Rappelons, et c'est important de se remettre dans le contexte, que nous avons affaire à une borne payante, donc le but du jeu n'est pas du tout de parvenir à une hypothétique fin du jeu (qui n'existe à priori pas, puisque la difficulté ne fait qu'augmenter d'une vague à l'autre) mais de pousser le joueur à mettre toujours plus d'argent dans la machine pour tenter d'inscrire ses initiales dans les high-scores, le plus haut possible dans la liste… En début de jeu, on peut choisir son niveau de départ, sachant que plus on démarre haut, plus on a de bonus, mais plus on a de difficulté aussi. On a droit à un visuel approximatif de l'Executor, pus on plonge dans le jeu.

Le début du jeu...

On peut suivre son score en haut à gauche de l'écran. Au-dessus figure le 25ème meilleur score et le premier, et si on a la chance de monter dans les high-scores, notre position s'affiche également pour nous motiver (voir image ci-dessous). En fin de jeu, si on a fait un score correct, on a la chance de pouvoir inscrire ses initiales dans les scores, et de passer à la postérité.

Le jeu propose également des "instructions" à valider en début de jeu, qui nous donnent des détails sur les différents opposants que nous rencontrerons dans le jeu.

Phase 1 : combat sur Hoth.

Le joueur se trouve à bord d'un snowspeeder et doit combattre des droïdes-sonde, des AT-AT et des AT-ST.  Les graphismes en 3D fil de fer sont un peu déroutants, mais on s'y fait. Chacun de ces ennemi possède un point faible : il s'agit de toucher les parties blanches des droïdes, de tirer aussi sur leurs transmissions (les rayons qu'ils envoient vers le ciel) et d'éviter ou de détruire leurs tirs. Au début, dans la première et la deuxième vague, ça passe encore, on y arrive sans trop de difficulté. Mais plus on avance dans les vagues plus ça devient difficile, les droïdes se déplacent n'importe comment et tirent en permanence. Qui plus est, descendre les droïdes n'empêche pas le jeu de se dérouler, simplement cela permet de marquer des points, d'avoir des bonus et de voir s'afficher les lettre du mot "Jedi" en haut à droite de l'écran de jeu. Quoi qu'il en soit, le jeu avancera même si on n'en descend aucun. Ce qui est assez marrant, c'est que le snowspeeder ne tire pas directement devant lui, dans l'axe de ses canons. Il tire selon la position du réticule et les canons restent fixes au premier plan. Mais passons.

On passe ensuite aux AT-AT, assistés d'AT-ST plus petits mais tout aussi teigneux. Là, il s'agit d'envoyer des câbles pour les faire tomber ou les shooter en tirant sur la petite fenêtre rouge clignotante, sur leur tête. Et bien entendu, il faut encore éviter ou shooter les tirs ennemis. Le problème, c'est qu'à un certain niveau du jeu, on ne peut plus se concentrer sur tout à la fois : shooter les tirs pour survivre ou shooter les AT-AT pour marquer des points. Une fois cette séquence passée, on arrive jusqu'à la base rebelle, et on passe à la séquence suivante.

Phase 2 : espace

On se retrouve aux commandes du Faucon Millenium (l'avant des mâchoires du Faucon l'atteste). Celui-ci tire depuis le bout des mâchoires, ce qui n'est pas très cohérent, mais qu'importe, le tout est de tirer. But du jeu : descendre des TIE. Rien de bien original, mais diablement efficace. Plus on avance dans les vagues, plus il faut détruire de TIE pour avoir le bonus (et les lettres du mot "Jedi") qui est à chaque fois plus élevé, mais plus on avance dans les vagues, plus les TIE tirent sans discontinuer, rendant le jeu largement injouable. Au bout d'un moment, qu'on les ai descendu ou pas, les TIE des regroupent vers l'Executor et on passe à la phase suivante.

Phase 3 : champ d'astéroïdes.

Là, c'est plutôt simple : il faut éviter les collisions avec les astéroïdes et survivre pour avoir le bonus. On ne peut pas détruire les astéroïdes, il faut se contenter de les éviter, et c'est bien entendu de plus en plus difficile avec les vagues successives. Si on passe le champ, on retrouve l'Executor et Vador nous félicite et nous accorde un bonus.

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Ensuite, retour à la phase 1, en plus difficile. Et ainsi de suite jusqu'à ce qu'on aie épuisé ses boucliers, après quoi on a droit au traditionnel "Game Over"...

Conclusion

Conclusion

C'est un shoot'em up plus que basique, sans subtilité, sans scénario, et qui devient d'une difficulté délirante dès qu'on dépasse la vague 3. Mais on peut entrer dans les scores dès cette vague 3. Je suis allé jusqu'à la vague 5 sans trop m'ennuyer, mais ensuite ça devient nettement moins marrant, il faut surtout se concentrer sur les tirs ennemis et on n'obtient pas de bonus si on se contente de ça. Par contre, le jeu, lui, continue à monter en difficulté sans se soucier des états d'âme du joueur.

Ce qui faisait plaisir dans ce jeu, c'était quand on inscrivait enfin son nom dans les score. Jusqu'à ce qu'un autre joueur ne nous détrône, nos initiales restaient dans la mémoire de la machine...

Côté technique, c'est plutôt beau, compte tenu de l'époque, l'effet 3D vectoriel est superbe, c'est coloré, géométrique, et surtout c'est rapide, très rapide. La manette est sensible, et permet une grande précision dans la visée. D'ailleurs on peut noter qu'il est quasiment impossible de jouer à ce jeu sur un émulateur si on n'utilise pas une manette dotée d'un stick analogique. Un paddle classique, genre manette SuperNintendo, qui n'autorise que du "tout ou rien", ne permet pas de restituer la précision dans les mouvements de visée. Donc stick analogique obligatoire pour espérer jouer correctement à ce jeu. Attention également au centrage du réticule de visée. Il est plutôt aléatoire, au début du jeu, ce qui fait que si le joystick n'est pas bien centré dès le début (et il a tendance à se positionner n'importe où), il ne couvre pas toute la zone de tir sur l'écran.

Un mot sur l'émulation

Ce jeu se trouve facilement, et tourne parfaitement sur un émulateur du type MAME. Mais légalement, il faut possèder la borne d'origine pour télécharger le jeu sur un émulateur...

A noter que dans le jeu Game Cube Rogue Squadron III - Rebel Strike, le jeu complet Empire Strikes Back est à débloquer en bonus.

The Empire Strikes Back (Arcade)
Plate-forme :  Borne d'arcade Atari  -  Date : 06/06/2018

Points positifs

  • graphismes vectoriels soignés
  • jeu plutôt fun à jouer
  • voix digitalisées
  • précision des commandes de mouvement.

Points négatifs

  • Difficulté délirante dès qu'on passe les premiers niveaux
  • Pas de fin de jeu, pas de scénario.
  • Vraie borne quasiment introuvable aujourd'hui.
Note :
(80 %)