Dans votre Galaxie : Suivi du conflit

→ Le grand quartier général des forces militaires impériales a annoncé ce matin la destruction de la base rebelle de UN-741, une lune du système Quila faisant état de plusieurs milliers de morts dans les rangs ennemis. Le commandant Ventar a précisé que des chefs de la Rébellion comptaient parmi les victimes. À notre envoyé spécial qui lui a fait remarquer que déjà, il y a deux semaines, lors de l’attaque de Falco Prime, le GQG avait annoncé avoir éradiqué la tête de la Rébellion, le commandant Ventar a précisé en fin gourmet que : « la Rébellion c’est comme un canard qui aurait la tête qui repousse chaque fois qu’on la lui coupe. Mais un jour ou l’autre, le canard sera trop fatigué et n’aura plus de ressources pour faire repousser sa tête et ce jour-là, nous le plumerons pour le manger aux petits oignons avec quelques quartiers d’orange ! ». Nos amis gastronomes apprécieront sans doute ce trait d’humour audacieux !

→ Le Dépassant, le Remontrant et l'Avaleur, trois destroyers impériaux appartenant à la septième flotte, n'en font désormais plus partie ! L'inattendu est survenu avant-hier soir, à la toute fin de la bataille d'Epsod VII, lorsque plusieurs groupes rebelles ont profité des moteurs défaillants de ces trois vaisseaux pour en prendre le commandement !
Il semble bien que toute la responsabilité de l'accident doive retomber sur l'amiral Seran, en charge de la campagne de Silur. « Ce cadran est le repaire des malandrins les plus infâmes de toute la galaxie, se défend l'amiral, nous avions besoin là-bas de plus de moyens ! C'est pourquoi j'ai pris sur moi d'autoriser la mise en service opérationnel de ces trois bâtiments ».
Cet excès de confiance intempestif a notamment permis à l'Avaleur de prendre son envol alors qu'il était loin d'avoir satisfait à tous les tests d'usage. En effet, selon le surintendant Vare Julep « L'Avaleur n'aurait pas dû sortir de nos chantiers navals avant encore une année standard, c'est dire toute l'inconscience dont a fait preuve l'amiral Seran ! » 
« Depuis une semaine, ironise âprement le colonel Armstong, les rebelles de Silur disposent de trois nouveaux croiseurs de guerre, et c'est nous qui leur avons offert ! Vive l'Empire ! »
« Seran est aussi maladroit que stupide ! » a lancé le général Ozzel en guise d'épilogue à la carrière de son supérieur.

→ On n ous annonce la mort d'Edden Wardsnow. Rappel des faits : cet ancien consultant auprès du Bureau de Surveillance Impérial avait affirmé la semaine dernière que le BSI se livrait à une surveillance illégale de personnalités comme de particuliers au sein de l'Empire. Réfugié dans la Bordure Extérieure car « craignant pour sa vie », Wardsnow avait ajouté que « l'Empire bafoue les droits les plus élémentaires de ses citoyens en matière de surveillance et sécurité... J'ai toutes les preuves des exactions du BSI, elles seront révélées au grand jour d'ici quelques jours. Les citoyens doivent savoir ! ». Le porte-parole du BSI, Carlsen Maur, avait aussitôt contre-attaqué : « C'est de la pure désinformation. Le BSI agit dans le cadre d'un mandat strict, encadré et supervisé par le ministère de l'intérieur. Il lui est tout bonnement impossible de se livrer à ce type de surveillance, qui serait une atteinte intolérable à la liberté des citoyens de l'Empire. Le BSI attend avec la plus grande sérénité les soit-disant révélations de cet homme ». Ce pseudo-complot ne verra finalement pas le jour : l'appartement d'Edden Wardsnow sur Utapau, où l'ex-consultant s'était réfugié, a été ravagé tôt ce matin par une explosion. L'enquête préliminaire a d'ores et déjà pu déterminer que des traces de bombes artisanales ont été retrouvées dans les décombres. Une source proche de l'enquête a laissé entendre que Wardsnow préparait un attentat contre les intérêts impériaux, et le mot de la fin revient à Carlsen Maur : « Le dernier profil psychologique établi pour Edden Wardsnow indiquait une instabilité pouvant laisser craindre le pire. Hélas, quand l'équipe médicale chargée de le prendre en charge s'est présentée à son domicile au Centre Impérial, il avait déjà sombré dans une folie paranoïaque et avait quitté la planète ».