- Titre original Phasma
- Genre Roman
- Univers Officiel
- Année et période +33 (Nouvelle République)
- Auteur(s) Delilah S. Dawson
- Traducteur(s) Julien Bétan
- Note du staff SWU
- Note des internautes
Officier parmi les plus rusées et impitoyables du Premier Ordre, le Capitaine Phasma inspire les bonnes grâces chez ses supérieurs, le respect de ses pairs, et la terreur chez ses ennemis. Mais malgré sa renommée, Phasma demeure quasiment aussi inconnue derrière l'expression impassible de son casque chromé. Mais maintenant, un adversaire est déterminé à exhumer ses origines mystérieuses - et à exposer un secret qu'elle garde avec autant d'archanement et de brutalité qu'elle sert son maître.
Au plus profond du Croiseur de Combat Absolution, une espionne de la Résistance captive subit un interrogatoire brutal de la part d'un stormtrooper à l'armure écarlate - Cardinal. Mais l'information qu'il désire n'a rien à voir avec la Résistance ou ses opérations sous couverture contre le Premier Ordre.
Ce que le mystérieux stormtrooper souhaite, c'est le passé de Phasma - et avec lui, tous les scandales enterrés depuis longtemps, toutes les traîtrises et tous les démons personnels qu'il pourrait utiliser contre ce rival haï qui menace son propre pouvoir et ses privilèges dans les rangs du Premier Ordre. Sa prisonnière a ce que recherche désespérément Cardinal, mais elle ne se rendra pas si facilement. Alors qu'elle lutte sans merci contre son ravisseur, marchandant pour sa vie en échange de chaque précieuse révélation, l'envoûtante histoire de l'impénétrable Phasma se dévoile. Mais cette connaissance pourrait s'avérer dangereuse une fois en la possession de Cardinal - dès lors que son adversaire relâchera la pleine puissance de sa furie.
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Une narration originale
Au lieu de nous présenter toute l'histoire de Phasma de sa naissance jusqu'au Réveil de la Force, l'auteur prend le parti de faire une narration au présent (comme le grand et magnifique Chuck Wending, non je rigole) mais uniquement lors des scènes où les deux personnages que sont l'espionne de la Résistance et le Némésis de la Capitaine du Premier Ordre discutent du passé de Phasma.
On a donc certains chapitres (ceux se déroulant quelques mois avant l'Episode VII environ) au présent puis l'espionne lance une narration au passé pour présenter les résultats de ses enquêtes sur Phasma.
Mais ça va même plus loin, en effet elle raconte une histoire en étant elle-même ancrée dans son propre présent, donc quand, au sein même de l'histoire qu'elle raconte toujours au passé, il lui arrive de rajouter ses impressions et remarques, on repasse au présent.
On peut donc presque imaginer Vi Morandi et Cardinal en face de nous en train de discuter de Phasma.
Cela suit donc à mon sens une voie ouverte avec Inferno Squad, celle de livres Star Wars plus originaux et pas forcément standardisés.
Cependant une fois que la conclusion du livre, dans le présent du livre, arrive, le temps présent devient plus difficile à supporter car cette fois l'histoire s'écrit davantage sous nous yeux, au lieu de nous être seulement rapportée.
Enfin pour justifier que l'histoire soit rapportée par Vi, il faut justifier qu'elle en ait des preuves et des témoins pour la lui raconter. Cela est parfaitement respecté dans le livre, on a une explication pour chaque histoire et témoignage de sources diverses. Mais on voit rapidement le problème que cela amène, les sources de l'espionne ne peuvent être Phasma elle-même... ce qui fait que l'on a jamais son point de vue (sauf dans l'ultime chapitre mais c'est un cas particulier).
La Capitaine Chromée
Phasma est donc en un sens absente de son propre roman, un peu comme Thrawn l'a été puisque le livre était écrit du point de vue d'Eli et non de celui de l'amiral Chiss. On ne découvre donc jamais ses pensées et sentiments, juste ce que d'autres devinent d'elle. Ses actions sont rapportées, mais pas ses motivations. De même il lui arrivait souvent d'avoir des discussions "privées" avec d'autres personnages, le témoin n'étant pas convié, nous ne savons rien de ces discussions, ce qui en devient frustrant. Alors ça respecte la narration originale du livre qui n'est pas omnisciente mais à force, ça cause une gène.
Son histoire maintenant. On découvre plusieurs choses intéressantes, déjà son âge (environ), son physique (celui de Gwendoline Christie d'après les descriptions), ainsi que son nom (rien d'original ici). Malheureusement son histoire en tant que telle se concentre uniquement sur sa planète natale. Sa montée au sein du premier Ordre me direz-vous ? Rien, à peine un complot auquel elle participe et... c'est tout. Encore un gros manque du livre qui finalement nous racontera presque une seule histoire de sa vie : son départ de sa planète natale.
Une traversée du désert
Et c'est long, très long, trop long ... le livre se résume à Phasma, et un groupe de soldats qui traversent le désert et rencontrent un tas de problèmes. A la fin de chaque problème on se dit "bon là il vont enfin arriver au vaisseau", et non une autre péripétie sans intérêt survient, sans intérêt à part réduire le groupe... Hormis la péripétie finale pleine d'émotion je dois l'avouer, le reste aurait pu être effacé pour nous concentrer davantage sur sa vie au sein du Premier Ordre et pourquoi pas faire des liens avec le comics Poe Dameron...
Donc quand ils arrivent enfin au vaisseau il reste moins d'un quart du livre pour conclure "l'histoire présente" de la manière la plus bisounours possible... L'ensemble du livre est tellement cruel qu'on ne peut pas croire que cette fin si gentillette et si facile soit possible.
Cependant il reste des petites miettes qui nous sont jetées de ci de là. Déjà on apprend le destin d'un personnage important du Premier Ordre qui tenait un petit rôle dans deux romans de la trilogie Aftermath. On en découvre aussi plus sur le programme de formation des stormtroopers et on a des petites mentions de temps en temps à des personnages iconiques.
Enfin il reste des choses un peu difficiles à avaler comme la construction des Star Destroyer de classe Resurgence si tôt après le traité de Concordance Galactique ou encore le fait que des membres du Premier Ordre se baladent aussi librement dans la galaxie des années avant le schisme de la Nouvelle République et l’apparition dudit Ordre aux yeux de tous. Ils se baladent en costume (armure de Stormtrooper et tenue militaire) et disant partout les mots "Premier Ordre" pourtant si secret dans le roman Bloodline se déroulant 4-5 après... Et il devrait être interdit de faire des allusions à Rae Sloane sans nous dire quoi que ce soit à son sujet !!!
Conclusion
L’histoire n'arrive pas atteindre l'originalité de sa narration, elle se focalise beaucoup trop sur une aventure répétitive de Phasma sans nous en livrer ses sentiments avant de se conclure sur une fin beaucoup trop facile. Delilah S. Dawson répète son erreur de The Perfect Weapon, livrant une histoire sans grand intérêt une fois qu'on en enlève les petites miettes et allusions semées par-ci par là. Phasma le roman est donc comme le personnage, joli en apparence avec une belle narration mais finalement creux à l’intérieur.+ Les plus
Les petites miettes
Une narration originale
Le personnage de Vi Morandi- Les moins
On s'ennuie
Une conclusion bisounours
Un unique chapitre du point de vue de Phasma, le dernier
Quelques éléments difficile à avaler -
Personnage très peu exploité dans l’épisode VII malgré une certaine communication l’entourant, la mystérieuse Capitaine Phasma se voit dotée d’un roman et d’un comics pour l’approfondir. Alors que le comics se déroulera après Le Réveil de la Force, le roman qui nous intéresse dans cette critique s’attarde sur son passé. Qu’en est-il de cette œuvre, écrite par Delilah S. Dawson ?
I) Un point de départ original et prometteur…
Nous n’avons pas affaire à une narration classique dans ce roman. L’auteur alterne les chapitres au présent et ceux au passé. Les premiers lors des interactions entre une espionne de la Résistance, Vi Moradi, et un Capitaine du Premier Ordre, Cardinal. Les seconds lors des flashbackas narrant le passé de Phasma, histoire prodiguée par Moradi. On a donc un système très intéressant, avec, dès les premiers chapitres un certain rythme, et on se dit que l’on va prendre du plaisir… Mais ! (suite au II, j’ai autre chose à dire avant, oui, gros teasing de ouf)
Du côté du style de l’auteur, il n’y a pas grand-chose à dire. Indépendamment de ce qui est raconté, Delilah S. Dawson (qui signe ici seulement sa deuxième contribution à l’univers Star Wars après la nouvelle The Perfect Weapon) écrit plutôt bien, notamment les phases au présent, une narration imbuvable sur la trilogie Aftermath de Chuck Wendig, et qui passe là sans problème.
Maintenant que j’ai évacué tous les points positifs, sortons la tronçonneuse.
II) … mais l’ennui s’installe…
Après lecture, l’impression que j’ai, c’est que l’on a demandé à Dawson d’écrire un roman sur Phasma, mais surtout sans rien dévoiler, mais sans lui dire non plus quoi raconter. Du coup, passées les quarante premières pages sympathiques et plutôt rythmées, on enchaîne avec deux cents pages d’un ennui absolu.
Deux cents pages où les seuls flashbacks sont ceux de Phasma sur une planète désertique. Deux cents pages durant lesquelles certaines scènes vont se répéter trois ou quatre fois (rencontre avec des bestioles dans le désert, rencontre avec des autochtones dans le désert, capture par des ennemis dans le désert). Deux cents pages où l’on se demande quel est le but du roman. Deux cents pages pendant lesquelles on se demande quand Phasma va enfin quitter cette foutue planète et que le bouquin va devenir intéressant (ouais, une civilisation autochtone c’est sympa, mais quand la seule originalité c’est de prélever les nutriments des morts pour se protéger des conditions météo et se soigner, et que l’auteur en parle toutes les trois pages, on est vite lassés). C’est simple, l’auteur ne sait pas quoi faire de ses personnages, ne sait pas quoi raconter. Seul éclaircie dans ce tableau très sombre : le développement de Brendol Hux (père du Général de l’épisode VII introduit dans la série Serviteur de l’Empire).
Pour ne rien arranger, ces deux cents pages ne sont entrecoupées que par de très courts chapitres se déroulant dans le présent, alors que les deux personnages y officiant sont les plus intéressants mais ne sont que trop peu traités. Bref, alors qu’il ne reste que cent pages, ça y est, on quitte la planète, et on reprend espoir que le roman redevienne intéressant.
III) … et l’ennui continue… sans que l’on n’apprenne rien
Mais patatras ! Ce n’est pas le cas ! Le seul point positif sur les dernières pages, c’est qu’ils se déroulent quasiment tous dans le présent, et que donc les deux personnages, surtout celui de Cardinal, prennent un peu d’ampleur et se voient traités à leur juste valeur.
On a également (enfin !) une scène avec Phasma dans le présent, un seul chapitre du point de vue de la Capitaine. Ce qui est quand même un comble pour un roman avec ce titre. Au final, le roman étant censé redorer un peu le blason du personnage, que certains osaient comparer à Boba Fett dans la trilogie originale. Hé bien je peux vous affirmer que le chasseur de primes a encore de beaux jours devant lui, tant Phasma est toujours aussi fade, inutile et inintéressante qu’avant les 330 pages du roman.
Un petit mot également sur la mention « Voyage vers Les Derniers Jedi ». Il n’y a absolument rien à vous spoiler là-dessus, cette mention est tout simplement mensongère. Aucun personnage, aucun lien avec ce que l’on sait jusqu’à présent de l’Episode VIII.
Dernier point négatif, la fin du roman totalement expédiée, bâclée, et bourrée de facilités. J’aurais tendance à espérer un roman sur deux personnages restant en vie à la fin pour savoir ce qu’il advient d’eux, roman qui ne pourrait qu’être meilleur que celui-ci ! Et je passe sur le dernier chapitre totalement ridicule et aux antipodes de ce que l’auteur essaie de nous apprendre sur le personnage de Phasma.
Conclusion :
Le roman partait d’une bonne intention, avec une idée de départ intéressante et une narration originale. Malheureusement cela s’arrête-là, l’ennui se succède à l’ennui, Phasma reste un personnage inintéressant, et seuls l’agent du Premier Ordre et l’espionne de la Résistance relèvent un peu le niveau. -
J’ai lu, enfin plutôt dévoré, le roman Phasma. Dans un contexte de vacances, l’envie de lire rapidement un livre Star Wars, je me suis plongé sur Parnassos. Et c’est cette planète qui m’a le plus emporté. Ça faisait longtemps que je n’avais plus vu d’œuvre d’écrivant une planète variée, avec autre chose qu’un environnement unique. Parnassos, c’est une Terre désolée. Océan, désert, roche, forêts, et ses habitants qui tâchent de survivre.
J’ai adoré découvrir ces différentes sociétés, qui vivent selon les ressources à leur portée, un monde hétéroclite où chacun cherche sa place. Et que dire du parcours de Phasma et autres habitants du Scyre ? A mi-chemin entre La Horde du Contrevent et Mad Max (l’auteure cite Fury Road mais j’ai trouvé plus de ressemblances avec Au-delà du Dôme du Tonnerre), il est semé d’embuche, et permet de découvrir petit à petit cette planète hostile, ravagée par une catastrophe nucléaire.
Et Phasma me direz-vous ? Je peux comprendre les critiques de mes collègues qui recherchent des détails croustillants sur l’univers Star Wars dans sa globalité. Le roman peu être frustrant sur ce point car il ne décrit pas les aventures de Phasma au sein du Premier Ordre, mais tout son parcours jusqu’à y trouver sa place. Son portrait est complet, et permet de comprendre sa psychologie. Quels sont les choix qui font d’elle LA Capitaine du Premier Ordre ? Phasma est implacable, mais alors pourquoi cède-t-elle si facilement dans Le Réveil de la Force sous la menace de Finn ? Ce roman répond à cette bizarrerie scénaristique du film. Phasma est une guerrière, prête à tout pour survivre. Les difficultés environnementales de Parnassos ont forgé son caractère au-delà de tous les principes de son clan. Elle est prête à tout pour survivre, encore plus quand le vaisseau de Brendol Hux se crash sur sa planète. Une porte de sortie est ouverte, et Phasma engage ses guerriers les plus fidèles dans une course poursuite vers la liberté.
J’ai trouvé le personnage de Siv extrêmement attachant. L’histoire adopte son point de vue, narré par Vi, une espionne de la Résistance qui fait face à Cardinal, l’autre capitaine du Premier Ordre. Cette narration à deux niveaux est très plaisante, et permet d’ancrer un peu plus ce roman dans la fresque galactique. Il est certain qu’on s’éloigne ici d’un roman Star Wars conventionnel. Si j’ai cité les deux œuvres plus haut qui ont fait écho lors de ma lecture ce n’est pas pour rien. Le roman est un périple, une quête vers un objectif lointain, teinté d’inconnu, dans un environnement hostile, où s’illustre la silhouette emblématique de Phasma. Et au fil du roman se forge un caractère odieux, rempli de mépris pour les autres, égoïste à l’extrême et qui sait totalement se jouer des autres et comprendre leur comportement pour s’intégrer. La façon dont Phasma évolue auprès de Hux, dans les différentes stations de Parnassos, puis dans le Premier Ordre dresse un portrait glaçant du personnage. J’ai personnellement trouvé ça amèrement fascinant. -
48 % les copains de SWU, sérieusement ?
J'ai déjà eu l'occasion de dire à quel point Phasma était, dans le nouvel Univers, l'un des personnages que j’appréciais le moins. Largement surcoté, là essentiellement pour vendre des jouets, héroïne d'une mini-série de comics qui ne restera pas dans les mémoires, l'idée de lire un roman consacré à ses origines ne m'attirait guère.
Et pourtant, passé un premier chapitre qui laisse augurer du pire (les états d'âmes de Vi Moradi qui aime faire du tricot pendant ses missions...), je me suis laissé happer par le roman jusqu'à la fin. Vi Moradi se retrouve prisonnière du Capitaine Cardinal, un homme dont la fonction est à peu près similaire à celle de Phasma dans la hiérarchie du Premier Ordre. Et on suit le récit de Vi à mesure que celle-ci, contrainte et forcée, narre à son tortionnaire les événements ayant permis à Phasma de quitter la planète Parnassos pour rejoindre le glorieux Premier Ordre et devenir l'idole des stormtroopers.
Pour moi, le roman est une réussite totale, que ce soit dans l'époque actuelle ou les flash-backs. Alors oui, bien sûr, Parnassos est une planète paumée, oubliée, où la vie est difficile, le genre de planète que l'on trouve dans la plupart des œuvres de l'Univers Officiel aujourd'hui. Sauf que là, une fois n'est pas coutume, tout est expliqué. Tout.
On découvre donc le passé de la planète, comment Phasma s'est construite, opportuniste, prête à tout pour survivre et avoir davantage de pouvoirs. On comprend enfin pourquoi, face à Finn, Solo et Chewie dans Le Réveil de la Force, elle accepte sans finalement rechigner de baisser les boucliers de la base Starkiller : Phasma se range du côté de ceux qui ont le pouvoir immédiat, joue leur jeu pour mieux se venger. D'où sa volonté d'éliminer Finn dans Les Derniers Jedi. Avec le roman Phasma, le personnage est là, devant nous, il s'adapte très vite. Tout est dans le roman, et en même temps, il en manque tellement, les flash-backs se finissant lorsque la jeune femme intègre le Premier Ordre... mais la suite est inutile. On aura compris à quel point elle est implacable et comment elle a du devenir la Capitaine qu'elle est. Et tout cela nous est narré à travers le point de vue de Siv, une alliée de Phasma au sein du Scyre, mais analysée par Vi. Alors certes, rien n'est narré du point de vue de la principale intéressée mais là, pour le coup, ce n'est pas gênant et permet de renforcer l'aura du personnage. Pari réussi, ce qui n'est pas un mince exploit pour moi !
Mais le roman est aussi une véritable mine d'or pour qui veut en apprendre davantage sur le Premier Ordre ! Rae Sloane mentionnée, comme Snoke et Kylo Ren, Brendol Hux (le père d'Armitage Hux des films) est considérablement développé, sa fonction, la vision qu'a le Premier Ordre de sa mission, de son but, notamment à travers des stormtroopers... ainsi que Cardinal. Cardinal, c'est la bonne surprise du roman. Il a la loyauté chevillée au corps, fidèle aux préceptes du Premier Ordre... et enrage en voyant à quel point Phasma et Hux junior bafouent ces nobles idéaux. Un personnage tourmenté, au destin imprévisible, condamné à l'échec mais, on l'espère pendant tout le roman, pas à la mort. On espère revoir Cardinal bientôt. Ce sera semble-t-il le cas dans la nouvelle série animée Résistance !
Belle réussite donc que ce roman Phasma ! Réussite inespérée au vu de son personnage principal et et des premières pages, je me suis retrouvé happé, plongé aux côtés des guerriers du Scyre, espérant pour Vi, comprenant les doutes de Cardinal, ravi d'en apprendre davantage sur les origines du Premier Ordre. Delilah S. Dawson a un style fluide et très immersif.
A quand une suite, en fait ?
Note : 90%
Bon, par contre, LE point noir du roman : oubliez totalement la chronologie des films : le Premier Ordre se baladant dans la galaxie entière dix ans avant Le Réveil de la Force sans chercher une seconde à dissimuler son identité... et donc 5 ans avant que la Résistance ne soit fondée sans même savoir que l'organisation existe, dans le roman Liens du sang. C'est un peu le bazar tout ça, et on sent bien à quel point la chronologie de cette époque est totalement vague...