Hier, vous avez pu (ou pas) découvrir la démo de Star Wars : The Force Unleashed, ce jeu dont tout le fandom Star Wars parle depuis des mois, voire des années.

Qu'en est-il exactement ? Réponse dans cette preview !

Après avoir téléchargé le quasi-gigaoctet nécessaire à la démo (plus de 900 Mo, tout de même), vous allez enfin lancer le jeu de vos petits doigts avides et boudinés. Première étape, le choix du niveau de difficulté. Trois sont disponibles, un quatrième est verrouillé. Soyons consensuel et optons pour "Sith Warrior", ce qui doit en toute logique correspondre au niveau "normal".



Et c'est parti, vous allez prendre le contrôle de Starkiller. Mais pas tout de suite. Une petite cinématique d'introduction, avec Vador et vous-même, est supposée expliquer pourquoi vous allez investir une usine de TIE pour tout détruire et tuer tout le monde et notamment un Jedi. J'aime les directives quand elles sont simples.

Première impression : c'est joli, et ça fait honneur aux consoles next gen (qui, après 3 ans d'existence, commencent à ne plus être si next gen que ça, d'ailleurs).

Pourtant, dès la première cinématique, certains commenceront déjà à hurler sur la version française et espèreront avoir le choix entre VO et VF. Bien qu'on puisse effectivement souhaiter la présence de cette possibilité, on soulignera quand même que la VF, sans atteindre des sommets (Runaway, Mass Effect...), est relativement correcte.



Une petite séquence montre l'atterrissage d'un vaisseau dans un hangar. Mention spéciale aux graphismes spatiaux absolument ignobles, avec de grosses étoiles et des vaisseaux curieusement animés, sur cette séquence en particulier, X-wing Alliance faisait mieux il y a dix ans. Point noir, donc. Mais passons, on arrive au cœur du sujet : Starkiller est seul, dans un couloir de station spatiale.

Première impression une fois la manette en main, ce Starkiller est une véritable puce shootée au Guronsan ! Vous avez joué à Gears of War ? Ces gros personnages lourds, forts, puissants, et surarmés, ce qui se ressent parfaitement dans le gameplay, leur manière de marcher et la lenteur de la progression. The Force Unleashed, c'est l'anti-Gears of Wars. Starkiller, ultra-rapide, saute comme Mario et court quasiment comme Sonic. Tout ça nous promet un gameplay nerveux à souhait, mais les premiers pas sont franchement hésitants. Un stick pour marcher, un pour la caméra, un click pour mettre la caméra derrière soi, et un bouton pour locker. Vu. Sur l'écran, une barre de vie qui se remplit en tuant des ennemis, et une jauge de Force qui se vide en utilisant les pouvoirs et finit par se recharger toute seule au bout d'un petit laps de temps.



Graphiquement, c'est superbe. Comme dans tout jeu next gen qui se respecte, les développeurs ont usé et abusé du bump mapping et casé des reflets partout, on a un peu l'impression de marcher sur de la glace. Mais ça en jette. Tout est superbement rendu et animé, les textures sont détaillées, ça bouge dans tout les sens... Star Wars vit, ici, plus qu'il n'a jamais vécu ailleurs. Seule véritable ombre au tableau, un aliasing vraiment présent. Plus ou moins que sur d'autres jeux ? Je ne sais pas, mais c'est la première fois qu'un jeu me parait aliasé sur 360. Peut-être ai-je simplement été particulièrement pointilleux pour The Force Unleashed...

Rapidement, on est confronté à des objets, des droïdes et des choses à pousser, soulever et détruire. C'est comme ça partout dans le niveau : des caisses, des tuyaux, des piliers, des pièces détachées, des droïdes, sont disposés un peu partout. Vous pouvez les attraper avec une gâchette et les bouger à volonté, avant de les éjecter violemment ou bon vous semble, de préférence dans la face d'une légion de Stormtroopers, ou sur le cockpit d'un TIE en plein vol.



Puis viennent les premiers ennemis. Un hangar rempli. D'abord, on a peur. Puis on s'approche d'un stormtrooper et on essaye quelques combinaisons. Un bouton pour la Force, un pour le sabre, un pour la foudre et une gâchette pour attraper les choses. On essaye quelques trucs un peu au hasard et on se retrouve rapidement à tout détruire par paquets entiers, le sabre dans une main et la Force dans l'autre. Rien de subtil là-dedans, il va falloir bourriner ! Les différents combos sont un peu difficile à appréhender au début mais un peu de pratique devrait corriger ça.

C'est terriblement fun. Les storms s'accrochent les uns aux autres quand vous les attrapez, tentent de fuir... Une combinaison amusante ? J'ai attrapé un stormtrooper et l'ai soulevé. Un de ses amis a essayé de le rattraper, et les deux se sont envolés. Alors qu'ils étaient tous les deux au dessus du vide, j'ai envoyé mon sabre pour transpercer celui du dessus, qui a donc lâché son compagnon. Chute mortelle... Certains combos spectaculaires donnent lieu à un mouvement de caméra qui suit votre pauvre victime jusqu'à son arrivée et sa dernière demeure. Le tout se passe au milieu d'un hangar de TIE accrochés au plafond et en mouvement, que vous pouvez détruire en leur lançant des objets. Ca bouge dans tous les sens. On y est.

Petit point sur la musique. Certains thèmes connus (celui de l'alliance rebelle, certains de la prélogie...) s'enchaînent à merveille pour accompagner l'action. Il n'y a rien à dire de ce côté là, c'est superbe.

Le joueur continuera ensuite sa progression dans divers couloirs et zones ouvertes (d'autres TIE à détruire ! Des dizaines de TIE à détruire !), guidé par les instructions de Juno Eclipse, le faire-valoir féminin du jeu. Il n'y a aucun interrupteur sur les portes, vous devrez toutes les exploser avec une charge de Force, l'occasion de découvrir enfin la fameuse technologie DMM dont on nous parle depuis des mois. Ca marche. Exemple avec le screenshot ci-dessous : vous pouvez tordre les piliers en métal, lentement, vers l'extérieur, pour que les TIE qui passent par là les percutent. C'est bon. C'est très bon.



Évidemment, je ne spoilerai pas la fin de la démo. Sachez néanmoins qu'elle offre des adversaires de taille et que le jeu, s'il semblait facile dans les vidéos des développeurs, peut donner un certain fil à retordre. Les gros combats et leurs mouvements finaux utilisent les les QTE (Quick Time Events). L'idée est d'appuyer sur les boutons dans un certain ordre pour un mouvement classieux, servant souvent à achever un ennemi. C'est plutôt sympathique.

Il est temps de conclure. C'est incontestable, The Force Unleashed a tout du jeu de grosbill. Mais c'est fun. Vraiment. Cela dit, je comprends les remarques des journalistes ayant pu poser leurs paluches sur le jeu depuis des mois et qui ont tous conclu leur test par "il faudra voir sur la distance". Effectivement, il faut espérer que le rythme tienne.

Mais on a bon espoir.

En outre, pour la sortie de Star Wars : The Force Unleashed, le 19 septembre prochain, SWU vous prépare quelques surprises qui devraient vous faire plaisir...

Ceux qui ont joué à la démo, mais aussi les autres (si, si, on mordra pas !), peuvent nous dire ce qu'ils en pensent sur le forum, dans le sujet consacré au jeu.


Les screenshots viennent du site TheHDRoom