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Vector (1re partie)
  • Titre original Vector - Knights of the Old Republic #25 à 28
  • Genre Comic-Book
  • Séries Chevaliers de l'Ancienne République (Vol. 9)
    Vector (Vol. 1)
  • Univers Legends
  • Année et période -3963 (Ancienne République)
  • Scénariste(s) John Jackson Miller
  • Dessins Scott Hepburn
  • Encrage Dan Parsons
  • Couleurs Michael Atiyeh
  • Couverture Travis Charest
  • Synopsis :

    Lorsqu'une vision de terribles incidents s'étendant jusqu'à quatre mille ans dans le futur révèle aux Jedi de l'Alliance secrète l'importance de Taris, ils déploient sans tarder un agent déjà en poste sur la planète conquise par les Mandaloriens. Là, dans la mortelle Ville Basse, elle rencontrera alors une horrible menace, une ancienne légende, et Zayne Carrick, le Padawan accusé du meurtre de ses camarades apprentis.

  • Note du staff SWU
     (70 % - 1 commentaire)
  • Note des internautes
     (58 % - 4 commentaires)
     (70 %)

    Scénario

    Celeste



    Ce premier chapitre de la saga Vector (pour mémoire 12 numéros) tourne essentiellement autour du personnage de Celeste et du talisman pour contrôler les rakghouls. A un point que Zayne et Grift se retrouvent dans une position de faire-valoir surprenante pour les deux personnages principaux de la série. A la lecture, c’est très peu gênant car c’est un rôle que Miller leur fait remplir à merveille grâce à la dimension comique du duo acquise de longue date. Ces deux là se retrouvent donc coincés entre rakghouls et mandaloriens tout en cherchant à esquiver les recherches du Covenant. Ce faisant, ils trouvent en Celeste une alliée de choix qui va prendre les choses en mains, mais qui réserve aussi beaucoup de surprises. Les quatre numéros sont donc rythmés par une course poursuite entre Zayne, Celeste et les Mandaloriens afin de mettre la main sur un talisman très puissant, le tout agrémenté de quelques rebondissements. Mais dans l’ensemble, rien qui ne fera réellement monter la tension du lecteur. Les enjeux vraiment intéressants n’apparaissent que dans le dernier numéro, à partir du moment où Celeste commence à jouer un rôle actif vis-à-vis des démêlés de Zayne avec le Covenant. De là se dessinent des perspectives sympas, mais avant d’en arriver là le lecteur aura quand même mangé beaucoup de ces rakghouls qui étaient déjà bien gonflants dans le jeu-vidéo.

    Dessins

    GryphNouveau venu, Scott Hepburn a très vite attiré l’attention des lecteurs. Son style peu académique, très cartoon, a fait pas mal parlé. Les personnages sont croqués de manière peu réaliste, ce qui plaît moyennement à un lectorat habitué à un graphisme plus réaliste (et stéréotypé malheureusement, n’est pas Doug Wheatley qui veut). Pour ou contre ce style très personnel, il faut lui reconnaître le mérite de rendre les personnages très expressifs et de contribuer activement à l’ambiance comique initiée par le duo Zayne/Gryph. Les couleurs d’Atiyeh ne soulèvent pas de commentaires particuliers. Un mot sur les couvertures de Dustin Weaver, habitué de la série, qui assure un travail de qualité qui devrait satisfaire tout le monde. Ses illustrations sont à la fois soignées, belles, et spectaculaires (voire même originales pour certaines) au niveau de la composition.





    Conclusion

    CelesteIntrinsèquement, on est face à une aventure plutôt agréable à lire pour peu qu’on ne bloque pas complètement sur les planches de Hepburn. En revanche, si l’on juge cette histoire au regard du contexte du crossover, on ne peut être qu’interpellé. En effet, pourquoi, après avoir autant insisté sur la promotion de son crossover, Dark Horse ne s’est-il pas donné la peine de mettre un dessinateur confirmé aux commandes. De même, la communication insistait sur les caractéristiques de « bon moment pour un nouveau lecteur » et « d’effets durables » que devait apporter cette saga. Or, sur le second point, les deux objectifs ne sont que très partiellement remplis et concernant le premier, l’éditeur aurait pu confié cette partie à un de ses dessinateurs les plus populaires plutôt qu’un nouveau venu. Comme très fréquemment avec les éditeurs de comics (et sur la ligne Star Wars, on a peu à se plaindre), on a l’impression de subir une communication un peu creuse. On regrettera donc que Dark Horse ait placé les attentes des lecteurs si haut sans se donner réellement les moyens d’y répondre. Mais n’enterrons pas si vite Vector dont le prochain chapitre pourrait nous surprendre avec les dessins du très talentueux (et apprécié des fans) Doug Wheatley.

    Celeste et Zayne