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Nuits de souffrance
  • Titre original Knights of Suffering : Knights of the Old Republic #22 à 24
  • Genre Comic-Book
  • Série Chevaliers de l'Ancienne République (Vol. 8)
  • Univers Legends
  • Année et période -3963 (Ancienne République)
  • Scénariste(s) John Jackson Miller
  • Dessins Dustin Weaver
  • Encrage Dan Parsons
  • Couleurs Michael Atiyeh
  • Couverture Colin Wilson
  • Traducteur(s) Anne Capuron
  • Synopsis :

    Le nouveau story-arc commence avec le retour du Padawan Zayne sur Taris : lieu de la scène du crime qu'on lui reproche, maintenant dirigé par l'armée Mandalorienne.

    Dans les profondeurs de Taris, un gang de swoop bikes combat les Mandaloriens dans une guerre urbaine. Une résistance organisée contre l'envahisseur se dessine grâce à un vieil ami de Zayne, quand souain, tout tourne mal.

    Retrouvailles et trahisons accompagnent Zayne au coeur de la la zone de combat dans ce nouvel opus des Chevalier de l'Ancienne République.

  • Note du staff SWU
     (80 % - 2 commentaires)
  • Note des internautes
     (80 % - 1 commentaire)
     (80 %)

    Scénario

    Mando-Jedi



    Taris + Zayne + THE Gryph. Back to the roots ! A la lecture de la précédente aventure, je souhaitais que la série trouve un nouvel élan considérant qu’elle s’était quelque peu enlisée. Mon vœu a été exaucé ! Cette histoire permet de juger de l’importance et de la qualité de l’alchimie que Miller avait établit entre les personnages au cours des premiers numéros. On revient donc là où les aventures de nos héros ont commencé dans un contexte encore plus fou : désormais les mandaloriens avec Cassus Fett à leur tête ont envahi la ville-planète qui leur sert de tour de chauffe avant de s’attaquer à Coruscant. Un mouvement de résistance s’est constitué et il a besoin de Zayne. Opérations kamikazes au programme et beaucoup beaucoup d’action. Ce qui n’empêche pas Miller de faire évoluer énormément les personnages. C’est bien sûr l’occasion de voir à quel point Zayne et Gryph s’influencent réciproquement, mais c’est aussi le retour d’un des Maîtres accompagné d’un personnage issu du passé de Zayne. Jarael, les Moomo, Squint, Rohlan et les autres sont là aussi. Ils se passent énormément d’évènements, autant au regard de la situation présente que par rapport aux intrigues mises en place depuis le début de la série. Les lecteurs fidèles sont récompensés, le scénario est truffé d’intrigues liées au passé récent, mais aussi aux évènements à venir, et gagne en profondeur.

    Dessins

    Colère



    Côté dessins, c’est le retour de Dustin Weaver. Quel plaisir, on oublie aisément Brian Ching, appelé à d’autres responsabilités (la mise en images de l’adaptation comics de The Force Unleashed). Le trait de Weaver est toujours aussi fin et régulier. Il faut surtout souligner ses formidables plans larges, souvent pour des scènes d’action dans les cieux de Taris. Le design des vaisseaux est très précis et le rendu du tissu urbain de Taris parfait. Weaver ne fait pas de planches faciles et s’attache à soigner les détails et la qualité du résultat permet au lecteur de s’immerger à fond dans les passages d’action. Tout au plus pourra-t-on reprocher au dessinateur des visages un peu crispés et un Maître (sans vous dire lequel) qu’on a déjà vu plus impressionnant (sous le crayon de Ching par exemple). L’encrage de Dan Parsons n’est sans aucun doute pas étranger à la somme de détails qu’on trouve dans les panels. Ce que Dustin Weaver perd légèrement en souplesse dans son trait, il le regagne largement dans l’ensemble avec ces détails justement. Les couleurs de Atiyeh sont agréables, elles contribuent davantage à l’ambiance que dans le dernier story-arc. Colin Wilson s’attelle aux couvertures en privilégiant des plans serrés sur des scènes d’actions par rapport aux illustrations chargées qu’on avait eu précédemment. Même si les bulles sont toujours là avec des dialogues un peu ingénus, à mon sens on progresse dans la bonne direction.

    Conclusion

    Peine



    L’équipe artistique nous sort donc une excellente histoire pour conclure une première période dans la série KOTOR. A priori, je ne suis pas fan de cette époque de l’univers Star Wars, mais la qualité de ces trois épisodes offre beaucoup de plaisir et entraîne facilement le lecteur dans les aventures de Zayne et de ses amis. L’importance des détails qui viennent étoffer le background inscrit l’histoire dans un cadre plus large, ce qui est évidemment l’avantage naturel de cette série grâce au jeu vidéo. Sauf qu’au-delà d’un avantage resté très commercial jusqu’ici à mon goût, on passe cette fois à une exploitation beaucoup plus consistante de la relation avec le jeu. Espérons que les numéros à venir, qui se dérouleront dans le cadre de Vector, seront du même acabit.

  • 24/08/2008
     (80 %)
    Très bonne histoire qui fait une fois de plus redécouvrir Taris. On a plaisir à parcourir la ville basses avec les Beks cachés et les mandaloriens sont toujours aussi....mandaloriens quoi. :D