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Le bourbier de Bestine
 
  • 28/01/2024
     (100 %)  •  Langue : VF
    Scénario :  Changement de statu quo ?

    Cette fois, nous y voilà. Après presque un an loin de ses camarades chasseurs de primes, Beilert Valance, désormais au service de l’Empire, va se retrouver face à eux. Qu’est-ce qui pourrait mal tourner, vraiment ? :siffle:

    Une nouvelle fois, Ethan Sacks nous propose un court arc de trois épisodes, et une nouvelle fois ces épisodes sont d’une densité folle. D’autres scénaristes auraient sans problème utilisé cinq ou six épisodes pour faire la même chose, en développant peut-être un peu plus, mais pas Ethan Sacks : non, on ne pourra pas l’accuser de temporiser, de prendre son temps, d’avoir un rythme narratif lent. Bien au contraire ! On aurait pu imaginer que Valance mettrait un certain nombre de pages à être confronté à T’onga, ce n’est pas le cas, il apprend ce que nous, lecteur, savons depuis maintenant plusieurs épisodes, et sa réaction, sa réaction… elle est magnifiquement mise en scène et occasionne un changement d’allégeance immédiat du personnage, qui n’a désormais plus aucune raison de demeurer au service de l’Empire. Sauf que… il a noué des liens avec une femme, et celle-ci va tenter de le « ramener à la raison », ou du moins, à sa raison. Et si elle échoue, ce sera Dark Vador qui s’en chargera ! :sournois:

    Car oui, Dark Vador est présent dans cet arc. Je vous voie déjà lever les yeux au ciel : « encore un affrontement sans conséquences ? ». Alors oui. Et non. Ce qui intéresse le scénariste, c’est le développement psychologique de ses personnages, les liens qu’ils créent, les trahisons, l’humour, un peu, aussi, et les cliffhangers. Sacks maîtrise à la perfection l’art du cliffhanger, ce twist, cette révélation de dernière page qui donne envie d’être déjà au prochain numéro, et c’est vérifié pour chacun des trois numéros. Vador, finalement, n’est là que sur une poignée de pages, et c’est la relation entre Valance et la lieutenante impériale Haydenn qui va cristalliser l’évolution du cyborg dans les dernières pages. Et peut-être par la suite ?

    Qui dit suite dit quelques pages qui nous sortent de l’arc, d’ailleurs, pour nous annoncer des développement extérieurs sur Vukorah. Bon, j’aurai préféré un one-shot de transition plutôt que cette coupure de rythme, mais le scénariste pose ses pions pour la suite, donc on tolère.

    (Bon, j’ai aimé, ça s’est vu, non ? :-D)

    Dessins : Villanelliiiiiiiiiiiiiiii !

    J’ai déjà eu l’occasion de dire tout le bien que je pensais de Paolo Villanelli, le dessinateur, l’artiste, le maître d’œuvre de la série Bounty Hunters, dont les pages sont sublimées par le coloriste Arif Prianto. Au risque de me répéter, je trouve que dans ces trois épisodes, Villanelli s’est encore surpassé, améliorant de plus en plus son style qui a désormais acquis une maturité totale sur le titre. Plans larges ou rapprochés, dialogues ou scènes d’action, personnages, aliens ou droïdes, vaisseaux, sur terre ferme, dans l’eau, sous la pluie, tout est réussi, tout est prenant, chaque case est un ravissement pour les yeux. C’est dynamique, c’est explosif, c’est prenant. C’est beau, tout simplement. :love:

    Conclusion

    Une série constante dans l’excellence, et un nouvel arc court de 3 épisodes qui remplit parfaitement le job de la série, le tout sublimé par les dessins de Villanelli. Il n’y a rien à jeter ! :oui:

    Note : 100 %