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Riposte
  • Titre original Aftermath
  • Genre Roman
  • Série Riposte (Vol. 1)
  • Univers Officiel
  • Année et période +4 (Empire)
  • Auteur(s) Chuck Wendig
  • Traducteur(s) Axelle Demoulin & Nicolas Ancion
  • Synopsis :

    Alors que l'Empire vacille depuis sa défaite critique lors de la Bataille d'Endor, l'Alliance Rebelle - désormais une jeune Nouvelle République - pousse son avantage en traquant les forces ennemies éparpillées avant qu'elles ne puissent se regrouper et riposter. Mais en orbite de la planète éloignée d'Akiva, un sinistre spectacle montrant la puissance de l'ennemi se déroule. En mission de reconnaissance solitaire, le pilote Wedge Antilles observe des Destroyers Stellaires se réunir comme des oiseaux de proie prêts à tuer, mais il est capturé avant de pouvoir faire son rapport aux leaders de la Nouvelle République.

    Pendant ce temps, à la surface de la planète, l'ancienne combattante Rebelle Norra Wexley est retournée sur son monde natal - épuisée par la guerre, prête à retrouver son fils, et désireuse de construire une nouvelle vie dans un lieu éloigné. Mais lorsque Norra intercepte l'appel de détresse urgent de Wedge, elle réalise que son temps comme combattant de la liberté n'est pas encore révolu. Ce qu'elle ne sait pas, c'est combien son ennemi est proche, ni la dangerosité et l'importance que sa mission va avoir.

    Déterminés à préserver la puissance de l'Empire, les survivants de l'élite Impériale convergent vers Akiva pour un sommet d'urgence top secret, pour consolider leurs forces et préparer une contre-attaque. Mais ils n'ont pas compté sur Norra et ses nouveaux alliés - le génie tactique de son fils, un chasseur de primes Zabrak, et un ancien Impérial dépravé - qui sont prêts à tout pour faire cesser le règne oppresseur de l'Empire une bonne fois pour toutes.

  • Note du staff SWU
     (51 % - 8 commentaires)
  • Note des internautes
     (53 % - 15 commentaires)
     (68 %)

    I) Ecriture

    Voici un sujet dont je parle rarement, et pour cause, la plupart des auteurs de l'univers étendu sont des vieux de la vieille, on les connait pour certains depuis plus de 10 ans. Maintenant, voici venir Chuk Wendig qui restera avec nous le temps d'au moins trois romans. Il est donc important d'analyser son style d'écriture, et ce que j'ai à en dire c'est : "J'ai jamais vu ça !".

    Je suis un grand lecteur, j'ai énormément lu dans ma vie, même si j'avoue que mes lectures VO se limitent à du Star Wars, mais ce que nous offre Wendig, je n'ai jamais vu. Déjà, il s'agit d'un récit au présent. Ça peut être choquant pour certains, mais le fait que ce soit de la VO a fait que ça na m'a pas dérangé plus que ça. MAIS l'ensemble de la narration du livre ressemble à une très longue liste. Je pousserai même l'analogie en disant que ça ressemble à un scénario de film.

    Chaque chapitre va ressembler à quelque chose comme ça (ce n'est pas du spoil, j'ai inventé la scène) : "Le vaisseau arrive. Le pilote coupe ses moteurs. Il lance ses scanners et découvre quelque chose. Il est perplexe et il commence à se dire qu'il n'aurait pas dû venir. Il allume son communicateur, contacte les siens et dit "blablabla". L'opératrice lui répond "roger". Il rallume ses moteurs. Le pilote s'en va."

    C'est assez dérangeant, même on s'y fait au bout d'un moment, après on aime ou on aime pas. Moi par exemple STOP je trouve qu'on dirait un télégramme STOP je n'accroche donc pas STOP.

    Sinon sur un autre registre les fans de l'UE, vous serez contents : il y a de belles références aux séries TV Star Wars mais aussi un peu aux romans, dommage que les comics restent encore sur la touche, nous faisant encore douter de leur canonicité…

    Ça c'est pour la forme, voyons voir le fond !


    II) Scénario principal

    Une petite chose qu'il faut bien avoir comprise avant de lire le livre : il ne s'agit pas d'un livre qui va vous narrer la longue campagne de la Nouvelle République face à l'Empire brisé. Ce livre nous raconte un évènement qui a eu lieu pendant cette campagne. Le synopsis du roman est très bien et vous explique tout ce qui vous attend à l'intérieur.
    Alors oui, ça manque un peu d'envergure mais finalement l'histoire est intéressante, possède un vrai enjeu pour la galaxie (enfin, c'est ce qu'on pense), et nous offre un panel d'éléments scénaristiques différents allant de l'infiltration, de la bataille terrestre et/ou spatiale, bataille avec un chasseur et/ou un vaisseau capital et plein de nouveaux personnages homosexuels ou pas (ah, on me donne un coup de pied pour me dire que finalement c'est pas ce qui importe le plus) !

    Je regrette par contre que Wedge Antilles soit plus un prétexte qu'autre chose puisqu'il est pour ainsi dire absent du roman alors qu'on nous le vandait comme un protagoniste principal…

    Justement les protagonistes, j'ai été surpris, j'ai bien accroché à toute cette petite bande. Plus d'une fois, j'ai eu des sueurs froides sur le sort de l'un d'eux et j'ai très envie de les revoir ! En plus, pour chacun d'entre eux, on a droit à quelques flashbacks sur leur passé, histoire de les caractériser davantage. Bon par contre, c'est un peu miraculeux que tous se retrouvent au même endroit au même moment, et dès qu'il y en a un en danger, un autre à l'autre bout de la ville fait quelque chose qui va sauver son copain… Ça arrive tellement de fois que ça en devient presque grotesque…

    Histoire de terminer ce paragraphe sur un autre mauvais point, Wendig a embauché pour son roman les mêmes Stormtroopers que ceux de la série Rebels. En effet, la série Rebels ne peut pas être prise au sérieux à cause de ses soldats qui ne peuvent toucher une cible se trouvant à quatre mètres, et là c'est pareil. Ceci nous amène un certain nombre de scènes ridicules qui m'ont donné quelques rires nerveux (coucou la scène du hublot)…

    Enfin, je félicite Wendig pour sa caractérisation des Impériaux (autre que stormtrooper) qui m'ont presque donné envie de les voir gagner ! Sloane est en passe de devenir un personnage très intéressant ET majeur. La Nouvelle République est aussi entre de bonnes mains puisqu'un certain nombre de personnages connus font leur apparition et ce, même en dehors des interludes !


    III) Interludes

    Justement les interludes, c'est la trouvaille de Wendig, mais aussi un énorme point faible ! Pendant tout le roman, tous les trois chapitres environ, nous avons droit à une pause dans le récit pour nous montrer les conséquences de la mort de l'Empereur dans certains coins de la galaxie. Cela va donc de Coruscant à Tatooine en passant par Naboo, par exemple.

    C'est en ça que le livre fait très fort, puisque grâce à ceci, nous avons davantage une vision galactique de la chute de l'Empire. Mais c'est en ça également que le livre se tire une balle dans le pied : chaque interlude pourrait être le sujet d'un roman, d'une BD, d'une nouvelle… Pour presque chacune de ces pauses dans le récit, on ne veut qu'une chose : savoir ce qu'il advient après : ont-ils libéré la planète ? Sont-ils morts ? Que deviennent les prisonniers ? Qui sont-ils ? C'est sans fin, et ça nous laisse sur notre faim !

    Il aurait pu être intéressant de faire deux, trois interludes qui se suivent pour raconter un événement complet. En effet, certains ne servent pas à grand-chose, d'autre sont justes là pour être marrants, et même s'il y en a certains avec des liens entre eux, c'est juste pour donner un semblant de background ou d'intérêt. Cependant, je pense que beaucoup de choses que l'on voit dans les interludes réapparaîtront un jour ailleurs. De plus, s'il y a des liens avec l'Episode VII, c'est là-dedans qu'il faut les chercher, même si personnellement il n'y en a qu'un qui m'a interpellé à ce sujet…

    Finalement je vais le caser là : on va dire que l'épilogue est un interlude, Wendig tu ne peux pas nous laisser comme ça, donne-nous au moins un nom !!!
    Vous l'aurez compris, le cliffhanger final est horrible car en tant que fan de l'UE Legends, j'espère… mais je serai à coup sur déçu…



    + Les plus

    - Les interludes
    - Le cliffhanger final
    - Des têtes connues
    - Nouvelles têtes intéressantes !

    - Les moins

    - Un peu trop Rebels "like"
    - L'écriture de Wendig
    - Pas assez "galactique" finalement
    - Les interludes

  • 06/09/2015
     (40 %)
    Depuis Septembre 2014 et le début du nouvel Univers Officiel, le post-Episode VI avait été laissé de côté, et nous n’avions eu droit qu’à des romans se déroulant pendant les films ou les séries TV The Clone Wars et Rebels. Or, la sortie de l’Episode VII approche (il paraît que c’est le 18 Décembre), et vu que ce dernier se déroule environ 30 ans après Le Retour du Jedi, ils se sont dit chez Lucasfilm qu’il serait peut-être pas mal de nous faire découvrir ce qui s’est passé durant ce laps de temps. Ainsi a donc été créé le programme Journey to the Force Awakens, avec en tête de liste le roman Aftermath, premier tome d’une trilogie, écrit par un petit nouveau : Chuck Wendig. La critique, la voici.


    I) Un style qui perturbe

    Lorsqu’un nouvel auteur arrive sur la licence Star Wars, il est habituel de faire un point sur son style et sa façon de nous narrer les choses. C’est souvent rapide, car il n’y a pas grand-chose à dire. C’est très loin d’être le cas avec Chuck Wendig, chez qui deux points m’ont vraiment dérangé tout au long du bouquin.

    Tout d’abord, le roman est raconté au présent, au lieu d’une narration habituelle au passé. Les auteurs utilisant cette technique ont pour principal argument que cela rend l’action plus vivante, et que cela immerge davantage le lecteur dans l’histoire. Chez moi, ça a eu tout l’effet inverse. Cependant, ce reproche est purement subjectif, et ne comptera (presque) pas dans la note finale du roman.

    Le second point dérangeant est beaucoup moins subjectif, et concerne le style à proprement parler de Wendig. L’auteur use de phrases très souvent courtes, parfois même sans verbe, un peu comme s’il notait toutes ses idées à la va-vite dans un coin d’un brouillon, et les recopiait ensuite sans les réécrire proprement. Ou alors, comme s’il avait l’image de ce qu’il veut écrire en tête, et qu’il se contentait de décrire succinctement ce qu’il voit, à coups de « devant : telle chose ; derrière : ça ; au loin : bruit d’autre chose », le tout sans verbe ni vraie structure grammaticale. Cela rend la lecture hachée, saccadée, bref, j’ai eu du mal à rester dedans par moments.


    II) Il se passe quoi après Endor ?

    Après la forme, passons au fond. Le roman se déroule donc quelques mois après la Bataille d’Endor ayant vu les morts de l’Empereur Palpatine et Vador, et la victoire de l’Alliance Rebelle. On a deux choses dans le bouquin : l’histoire principale, et des interludes.

    Je commence par les interludes, qui sont le gros point fort du livre. Il s’agit de mini-chapitres nous présentant des tranches de vie de citoyens communs de la galaxie, vivant leur vie sur différentes planètes après la chute de l’Empire. Chaque interlude répond aux mêmes questions : quelle est la situation sur la planète ? Comment les citoyens vivent-ils le changement de régime ? Tous les types y passent : des Impériaux refusant de croire à la fin de l’Empire à des orphelins, en passant par les citoyens vivant près du nouveau Sénat ou des chercheurs de trésors… et même quelques têtes connues ! Certains interludes sont également mystérieux, et nous laissent vraiment sur notre faim, laissant penser que l’auteur a semé quelques indices pour l’Episode VII !

    L’histoire principale, maintenant. Autant le dire franchement : j’ai ressenti un manque cruel d’imagination. Peut-être du fait que j’ai lu 99% de l’Univers Legends d’ailleurs… Toujours est-il qu’à aucun moment je n’ai été vraiment surpris par la tournure des événements, ni par la situation géopolitique de la galaxie, ni par les personnages… Wendig avait-il les mains liées pour écrire ? Ne pouvait-il pas tout raconter ce qu’il souhaitait ? On ne le saura sûrement jamais, mais d’autres auteurs de cet Univers Officiel étaient davantage restreints en terme de période et ont pourtant su écrire de très belles choses…

    Seule une interrogation à la fin de l’épilogue laisse planer un peu de mystère, et encore… Peut-être que mon avis sera différent lorsque j’aurai lu les deux autres tomes, mais en attendant, c’est bien décevant. Certaines situations sont des copier/coller de l’Univers Legends, et le fait de restreindre l’intrigue principale à une seule planète ne sert pas forcément le roman dans le bon sens… surtout lorsque l’on est censé être en train de lire un roman sur une situation galactique ! 


    III) Personnages, références et nouveautés

    Qui dit nouveau roman dans une nouvelle période dit forcément nouveaux personnages. Et il y en a. Beaucoup. Peut-être même trop. D’autant que certains, on se demande pourquoi ils ont été créés : aucun background, et lorsqu’ils réapparaissent dans un chapitre, on avait oublié qu’on les avait vus cinquante pages auparavant. Quelques nouveaux personnages sont quand même agréables et bien traités, mais à une exception près, ils manquent quand même cruellement de charisme.

    A propos de charisme justement, la personnage principale Rae Sloane en a (elle n’est pas nouvelle, étant déjà apparue dans A New Dawn notamment) mais les fans de l’UE Legends ne pourront s’empêcher de voir une similitude avec Gilad Pellaeon… Petite remarque concernant Wedge Antilles, pour qui l’on aurait pu penser qu’il serait développé et aurait droit à de beaux passages : c’est pas difficile, vous pouvez le remplacer par n’importe quel membre lambda de l’Alliance Rebelle, il n’y aura pas de différence. On est donc face à un beau cas de « je mets un perso connu que les fans de l’UE Legends adorent pour leur faire lire le livre, mais je fais n’importe quoi avec ».

    Le roman a donc clairement la volonté de s’affirmer comme partie intégrante de l’univers officiel. Exit donc les références explicites (ou reprises) du Legends, comme cela avait été sous-entendu : on créé de nouveaux persos, de nouvelles planètes, on case une référence à Rebels par-ci, une à The Clone Wars par-là, et ça s’arrête là ! Et ceci dit, ce n’est peut-être pas plus mal (ça évite les changements brutaux entre les deux univers).


    Conclusion :

    Entre un style narratif chaotique et une intrigue très peu originale, ce premier roman post-Episode VI n’est globalement pas une réussite, malgré quelques points positifs. Ce premier tome de la trilogie fondatrice de l’univers officiel n’arrive pas à la cheville du premier tome de la trilogie fondatrice de l’UE Legends : La Croisade Noire du Jedi Fou. Timothy Zahn peut dormir tranquille.
    Quant à moi, j’espérais (et mon côté optimiste me dit d’espérer encore) vraiment mieux. Un jour, il faudra que les auteurs se lâchent, comme cela était le cas avant : cela donnait parfois des histoires pas géniales, mais souvent, l’originalité et la surprise étaient au rendez-vous. En souhaitant que le 18 Décembre soit un déclic…
  • 18/11/2015
     (70 %)  •  Langue : VO
    C'était bien :
    - Les personnages ! Une bonne équipe se forme. Au fil du récit elle évolue, les relations se font et se défont, et l'équilibre est très bien trouvé à partir de la moitié du livre. Rien à jeter pour moi.
    - ROGER ROGER MASTER TEMMIN ! Mister Bones est un personnage GÉ-NIAL.
    - Les impériaux donnent un bel aperçu des différences idéologiques au sein de l'Empire après la défaite d'Endor.
    - Les interludes. Ils donnent une vue d'ensemble de la galaxie. C'est assez inégal, mais plutôt bienvenue.
    - Des références en pagaille. J'en ai oublié la moitié, mais c'est toujours bienvenue sans pour autant faire office de rustine.
    - Du mystère...

    C'était moins bien :
    - Le style d'écriture, difficile à appréhender. Mais pourtant on s'y fait après quelques chapitres.
    - Des situations qui se répètent, donc perdent en saveur.
    - Wedge ? J'ai hésité à le mettre dans les points positifs, mais je trouve qu'on oublie un peu trop sa situation à un moment.
    - Trop long à démarrer.
    - Un manque d'ambition. Mais pour le coup, c'est plus dû à la communication autour du livre qui en fait trop.
    - Du mystère... :D

    Bilan : Un livre agréable mais qui souffre de plusieurs défauts. Il faut s'accrocher pour vraiment rentrer dans le récit, mais une fois cette phase passée, pour peu que vous adhériez aux personnages, c'est du tout bon ! ROGER ROGER !
  • 21/03/2016
     (60 %)  •  Langue : VF

    Alors, autant il m'avait fallu moins d'une journée pour dévorer Etoiles Perdues, autant ça doit bien faire 3 semaines que je lis Riposte... Globalement, c'est du bon, mais il met un temps fou à démarrer, c'est vraiment agaçant. On a très longtemps l'impression que l'histoire stagne, et c'est dommage.
    Les interludes sont pour la plupart les moments les plus intéressants, car ils permettent de voir un peu la situation de la galaxie. J'ai beaucoup apprécié les références parsemées au cours de l'histoire. La différence de caractère des impériaux est elle aussi très bonne, et elle permet de comprendre les divergences d'opinion qui ont participé à mener l'Empire au bord du gouffre après Endor.
    J'ai été cependant très déstabilisé par le style d'écriture peu habituel, mais au bout d'un certain temps j'ai fini non pas par m'y habituer mais par ne plus y faire attention.
    Enfin, le meilleur point à mon sens est le mystère qui règne tout au long de l'histoire avec ce fameux Opérateur et la presque révélation finale qui n'en est pas vraiment une puisqu'elle soulève un mystère encore plus grand. Un nom m'est immédiatement venu à l'esprit, même si je suis tout sauf un connaisseur de l'UE. Je croise les doigts...
    En bref, un bon roman, mais très loin de l'exceptionnel Etoiles Perdues.

  • 04/04/2016
     (40 %)
    En lisant les différentes critiques sur le roman, je m'attendais à lire quelque chose de vraiment "different" et innovant.
    Et bien c'est chose faite. Je ne m'étais pas autant ennuyé devant un roman SW depuis "l'étoile de cristal".

    Hormis les interludes, aucun des protagonistes n'est encore connu, nous démarrons donc avec de nouvelle têtes.
    Le hic, c'est qu'ils sont un peu trop nombreux. On nous présente des dizaines de personnages, mais aucun n'est assez charismatique ou ressort du lot pour attirer vraiment l'attention.

    Quand on scénario, ou nous présentait la chose comme un relais entre ROJ et TFA, il n'en est rien. Une simple présentation des semaines qui ont suivi la chute de Palpatine...
    Bien que certaines intentions dans les interludes soit bonnes à mon goût, ça ne masque en rien le creux qui résonne quand on veut chercher des points positifs.

    Enfin, le gros point noir pour moi se situe avant tout dans le style de Wendig qui se trouve être d'une lourdeur sans nom. Les phrases sont très courtes et le récit est raconté au présent, ce qui peut vraiment déranger certains.
    Bref, on est extrêmement loin d'un "étoiles perdues" pour citer l'UEO...
  • 12/04/2016
     (30 %)  •  Langue : VF
    La Bataille d'Endor s'est achevée par une déroute totale de la flotte Impériale. Dark Vador et l'Empereur sont morts. La Rébellion triomphe et restaure la République. Mais sur Akiva, lointain monde de la Bordure Extérieure, un sommet de la dernière a lieu pour l'Empire et l'Amirale Rae Sloane, qui espère encore pouvoir sauver ce qui reste de l'Ordre Nouveau. Fait prisonnier, Wedge Antilles n'a pas le temps de prévenir la Nouvelle République naissante du danger. Il va pouvoir compter sur l'aide inattendue de Norra Wexley, vétéran de la bataille d'Endor, son fils Tenmin et d'autres alliés rassemblés par le caprice du destin...

    En un mot : c'est nul. :paf:

    En plus long, je ne sais pas par où commencer pour exprimer au mieux ma déception.

    Où est le lien avec le programme "Voyage vers le Réveil de la Force" ? Existe-t-il uniquement parce que 6 pages inutiles se déroulent sur Jakku ? Je ne peux croire que ce soit tout... Ai-je loupé ce lien, a-t-il été trop subtil ? Les romans jeunesses, malgré d'autres problèmes, dévoilaient un certain nombre de choses. Là, c'est très maigre, pour pas dire absent. Bref, dans l'optique de lancer les choses jusqu'à l'Episode VII, bonjour le pétard mouillé.

    Le style de l'auteur, ensuite. C'est un style que l'on pourrait qualifier de "minimaliste", et ce n'est rien de le dire. Narré au présent, avec une succession de phrases courtes et au rythme haché, l'écriture est tout sauf fluide et les premiers Chapitres sont à ce titre une véritable torture intellectuelle. On est loin, très loin de l'écriture d'un Miller, d'un Denning, d'une Traviss ou d'une Golden. Si on finit par s'y habituer, cela demeure jusqu'au bout pénible, n'incitant pas à la lecture (pour un peu, j'ai eu l'impression de lire les Musso ou Levy actuels, c'est dire !) :pfff: . Et je ne parle pas des cliffhangers de fin de Chapitre, l'auteur étant tellement à la peine qu'il nous sort trois fois le même dans la deuxième moitié du roman ! :grrr:

    Mais tout ceci pourrait être pardonné si nous avions affaire à une intrigue intéressante et des personnages développés. Nouvelle déception pour le premier point : le "sommet de la dernière chance" réunit 4 ou 5 Impériaux et implique une flotte de... 3 Destroyers Stellaires. Voilà voilà, donc, on a un Amiral, un autoproclamé Grand Moff, un conseiller de Palpatine accro aux légendes sur le Côté Obscur, un banquier et un général accueilli au palais du dirigeant d'Akiva. Tout ça ! :shock: :pfff: Et pendant tout le roman ils passent leur temps à se tirer dans les pattes, chacun refusant les arguments de l'autre, pour un résultat complètement à côté de la plaque. Bref, les adversaires ne font pas peur, je m'attendais à voir Akiva assiégée, des hordes d'Impériaux partout, un blocus avec des dizaines de destroyers... et bien non !

    Bon, mais les personnages alors ? C'est bien simple : la plupart sont inintéressants ou, du moins, ne représentent pas grand chose pour le lecteur. Et les relations entre eux sont d'un convenu au possible (le fiston qui en veut à sa môman (mère totalement indigne au passage, mais bon, on n'est plus à ça près) mais qui lorsqu'il croit qu'elle est morte se dit qu'en fait elle lui mannquuuue !!! :pfff: ), le seul qui sort du lot est Sinjir, l'ancien officier de probité Impérial. Drôle, intriguant, sarcastique mais aussi efficace dans l'action, c'est vraiment celui qu'on a envie de revoir dans la suite. Pour les autres...

    En conclusion, je dirai que l'Univers Officiel en roman commence bien mal en France avec ce Riposte. Si on ne peut que féliciter Pocket pour la rapidité de la traduction ( :jap: ), force est de constater que ce roman est loin de laisser une impression durable. Bien au contraire, même, puisqu'il réussit l'exploit d'être mal écrit ET de raconter des choses inintéressantes.

    Donc oui : c'est nul. Espérons que les autres romans dans la même période se montreront nettement plus ambitieux et prenants !

    Note : 30%
  • 13/02/2017
     (40 %)  •  Langue : VF
    Très très moyen.

    On s'adapte vite à la narration au présent, c'est pas un problème... Ce qui me dérange ce sont plutôt des phrases type "Les personnages présents sont : machin, truc, bidule" ou encore "Une phrase. Puis... (suspens) Une autre phrase".Ces effets de styles sont complètement pourris ? On dirait parfois une rédaction de collégien ? Idem pour les réactions douteuses, les dialogues mal amenés, les changements abruptes, les passages inutiles (vraiment inutiles).

    Le tout manque d'ampleur, d'enjeux et de façon générale... Tout semble anecdotique et mal fichu. Les personnages (en particulier les vilains) sont souvent stéréotypés et ne semblent pas à leur place. C'est un peu mieux sur les gentils, dont Monsieur Os (le droïde est sûrement le meilleur personnage, oui oui). Wedge, vendu dès le début, est totalement absent. Heureusement, la fin vient un peu relever le niveau, avec une ouverture intéressante pour la suite.

    De façon générale, j'ai pas l'impression d'être dans Star Wars. Un tas d'espèces inconnues, beaucoup d'éléments trop terriens, un mec qui s'appelle Crassus, des speeders bala-bala...

    Un dernier bon point sur les interludes. Intéressants, j'aime le principe de savoir ce qui se passe un peu partout dans la galaxie.

    J'ai la critique sévère car il y a beaucoup de points négatifs. Malgré tout, le roman se lit vite et n'est pas totalement désagréable. Sympa comme un roman de gare ou de vacances, mais on est à des années lumières des meilleurs titres Star Wars.
  • 26/07/2021
     (60 %)  •  Langue : VF
    Premièrement, es-ce que j'ai aimé ? Je pense que oui.
    Vu les différentes critiques et les conversations que j'ai eues ici, on va parler un peu du style. Effectivement, c’est spécial, Wending amène vraiment quelque chose de nouveau et c'est totalement différent de ce que j'avais lu jusqu'a maintenant. Du présent & des phrases courtes et concises. Es-ce que c'est un frein ? Eh bien honnêtement, je ne pense pas. J'ai mis deux mois à le lire alors que j'ai mis une semaine pour LOTJ par exemple, certes. Mais en vérité ce n'est pas vraiment le livre qui m'a pris du temps; l'été, le déconfinement, un nouveau job, il y a plein de chose qui on ralentit ma lecture et qui l'aurait fait peu importe le roman.
    En revanche le style de Wending n'est pas de tout repos pour autant, je ne dirais pas que c'est difficile à lire, car en vérité, ça se lit plutôt bien et je me suis surpris moi-même à le lire au passé dans ma tête dès 20 premières pages, et ce, de temps en temps jusqu'a la fin du récit. Et c'est là qu'est le problème, je fatiguais deux fois plus vite en lisant ce roman que pour les autres, comme si je devais faire un petit effort. Pour d'autres romans je peux facilement enquiller 50 pages sans problème, mais là au bout d'une vingtaine de pages, je commençais déjà à ressentir une petite fatigue, ce qui à aussi joué sur le temps que j'ai pris pour le terminé.
    Encore une fois, cela reste abordable, c'est déstabilisant au début, on peut ressentir une petite gêne et ce n'est pas aussi fluide que certains autres auteurs, mais c'est largement (très largement) abordable par un petit lecteur comme moi. N'en ayez pas peur, soyez en conscient et foncez, car, au-delà du style, il y a des très bonnes choses.

    En effet l'histoire qui nous est racontée ici, au-delà d'être importante pour "la saga" et l'histoire de la galaxie, est plutôt prenante avec des enjeu énorme pour de si petits personnages, c'est presque vertigineux de se mettre à leur place face à la menace qui plane au-dessus d'eux. Et malgré quelques petits problèmes de rythme selon moi, on a ici un récit complet qui ne demande aucune autre lecture pour être apprécié. On sait qui. On sait où. On sait quand. On sait pourquoi. Et on se demande comment ça va finir. Et quand ça part, ça part, j'ai eu un peu de mal jusqu'au trois quart et j'ai dévoré la fin en quelques jours. On a aussi des personnages (nouveaux ou non selon les autres œuvres lues avant celle-ci) vraiment très attachants, plutôt bien développés et qu'on a très envie de suivre dès les premières pages où on les rencontre (mentions spéciales à Sinjir et Temmin que j'ai adoré dans leur genre). La narration est assez fluide (hors interludes parfois indigestes) jusqu'au dénouement avec quelques retournements de situations, rebondissements et autre twist (certains bif bof, d'autre vraiment surprenants).

    Bref, on a un roman qui mérite clairement le détour, et qui, s’il avait été écrit avec un style plus classique, serait sans doute bien plus reconnu. Comme je l'ai dit derrière ce style peu charmeur il y a une vraie histoire intéressante et ça vaut vraiment le coup de se lancer.