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1. Electronic Arts et son partenariat exclusif
 

Après un mois de flou concernant l'avenir des jeux vidéo Star Wars, Disney et Electronic Arts annoncent en mai 2013 avoir signé un partenariat longue durée, qui garanti à l'éditeur l'exploitation exclusive de la licence Star Wars (hors jeux smartphones) pour les dix années à venir ! L'éditeur emblématique et expérimenté aux multiples séries à succès (Fifa, Mass Effect, Battlefield, Need for Speed, Crysis, Les Sims, Simcity ou encore Dead Space pour ne citer que les plus connues) devient dès lors l'unique développeur et éditeur des prochains jeux Star Wars pour PC et consoles !

Ce choix suit une certaine logique, dans la mesure où EA n'est pas totalement novice en matière de jeux vidéo Star Wars. Son studio BioWare assure en effet depuis 2011 le développement du MMORPG The Old Republic ! Ce même studio avait d'ailleurs développé Knights of the Old Republic huit ans plus tôt, mais n'appartenait alors pas encore à EA (le constat est le même pour Pandemic Studios, à l'origine des premiers jeux Battlefront et rachetée par EA en 2007). La recette pour créer un jeu Star Wars de qualité est donc théoriquement déjà connue, ce qui semble rassurant. Mais encore faut-il se donner la peine de la mettre en oeuvre...

Pour assurer la pérennité de la licence, EA choisit de répartir ses projets Star Wars entre plusieurs de ses studios :

  • DICE, connu notamment pour les jeux Battlefield et Mirror's Edge, qui se voit confier dès juin 2013 les rênes d'une nouvelle série Battlefront ! Un premier opus débarque dans les bacs fin 2015, juste avant la sortie de l'épisode VII, mais reçoit un succès très mitigé. L'absence d'une campagne solo est notamment pointée du doigt, malgré des graphismes à la qualité remarquable. Deux ans plus tard, une suite voit le jour, mais fait l'objet de violentes critiques (nous y reviendrons à la page suivante).

  • BioWare (Baldur's gate, Mass Effect et Dragon Age), qui continue de gérer tout ce qui concerne The Old Republic, toujours populaire et régulièrement mis à jour sept années après sa sortie !

  • Visceral Games (Dead Space), qui travaille pendant quatre ans sur un jeu Star Wars avant de fermer ses portes en octobre 2017. Officiellement, le projet a été transmis à EA Vancouver, mais rien n'en est moins sûr : nous menons l'enquête plus loin dans ce dossier !

  • Respawn Entertainment (Titanfall), qui a travaillé sur le développement du jeu Jedi: Fallen Order.

  • Motive Studios, le studio canadien ayant participé à la campagne solo de Battlefront 2 et à l'origine de Star Wars : Squadrons


La dream team 2020

 

Mais ce n'est pas tout ! EA a également mis la main dans les jeux mobiles, avec la sortie du RPG Galaxy of Heroes en novembre 2015 sous l'égide de sa filiale EA Mobile. Plusieurs années après sa sortie, le jeu est toujours aussi actif avec des mises à jour régulières et une communauté de joueurs très impliquée. Aussi surprenant que cela puisse paraître, il s'agit du plus grand succès critique d'EA depuis sa reprise de la licence, dans un registre où l'éditeur n'était absolument pas attendu. 

2. Disney, du mobile avant tout !
 

Si Disney a chargé EA d'occuper le devant de la scène vidéoludique Star Wars, la multinationale assure toutefois régulièrement le développement de jeux mobiles via sa filiale dédiée. Disons-le d'emblée, ce ne sont pas des jeux qui resteront dans les mémoires, mais ils ont le mérite d'exister et d'occuper (un peu) les fans dans les transports en commun.

Le premier du genre a été Tiny Death Star, un jeu de stratégie et de gestion développé en 2013 en collaboration avec NimbleBit. Mais Disney reste le seul maître à bord, et entend bien le faire entendre : le jeu est évincé des stores moins d'un an après sa sortie, sans même que la firme ne prenne la peine de prévenir NimbleBit ! De manière générale, Disney se réserve le droit de retirer brusquement ses jeux des stores, afin de faire de la place à certains titres bien choisis. C'est ainsi que 2014 voit les suppressions inopinées du jeu de cartes Assault Team et des deux opus de la série Journeys pour ne pas créer d'ombre à Commander, un jeu de stratégie en lequel la multinationale place beaucoup d'espoirs.

Si les types de jeux proposés sont variés, on note tout de même une certaine préférence pour la stratégie et les mini-jeux. Disney se paie même le luxe d'associer ces deux genres dans un cadre de réalité augmentée, à l'occasion d'une association avec Lenovo (Jedi Challenges, 2017) !

Par ailleurs, Disney a incorporé des éléments issus de l'univers Star Wars dans son jeu Disney Infinity 3.0, sorti sur PC et consoles en 2015. Mais on tutoie l'anecdotique ^^

3. Des miettes pour les autres éditeurs
 


Sorry, je n'ai pas pu m'en empêcher ^^

Hormis les deux mastodontes présentés ci-dessus, rares sont les studios ayant eu la chance de travailler sur la licence vidéoludique Star Wars entre 2013 et 2021. Et la liste se restreint encore plus si l'on laisse de côté Rovio (Angry Birds Star Wars II) et LEGO (LEGO Star Wars 7), pour lesquels les contrats avaient été signés avant la mort de LucasArts.

Pire encore, la durée de vie des jeux développés par ces éditeurs annexes est soumise au bon vouloir de Disney ! Si le jeu de cartes Force Collection de Konami a vécu cinq ans (de 2013 à 2018), la plupart des autres n'ont pas eu cette chance. Le pourtant très teasé Uprising de Kabam ne dure qu'un an (2015-2016), officieusement pour faire de la place à Galaxy of Heroes ! Même tarif pour le Rebels: Recon Missions de Gigatur (2015-2016) et à peine mieux pour le très bon tower defense Galactic Defense de DeNa Santiago (2014-2016) : le Force Arena de Netmarble Games était sur le point de sortir, et il lui fallait de la visibilité ! Mais comme vous pouvez vous en douter, ce dernier connaît le même funeste sort que ces prédecesseurs, et disparaît en janvier 2019, à l'aube du lancement de Rise to Power...

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