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1. Une étape aussi délicate qu'indispensable
 

Ça y est, vous venez de terminer de monter cette maquette. A vos yeux, c’est un bijou, vous avez pris le temps, à soigner les détails, à prendre garde de ne pas rater tel ou tel point, ne rien casser, etc. Mais voilà, le kit une fois fini manque un peu de vie ou fait carrément jouet. Comme Lucas en son temps qui avait bouleversé la science-fiction en imaginant un univers où la haute technologie fait partie de la vie courante, vous voudriez voir votre kit faire un peu plus ‘usé’, vieilli, confronté aux éléments ou l’usage courant ou ayant carrément vu le combat. C’est tous ses effets qu’apporteront la peinture.

Et cela tombe bien car depuis les années 2000, nous vivons un âge d’or de la maquette, tous sujets confondus à la fois en termes de kits qui n’étaient qu’un rêve auparavant mais aussi en termes de nouvelles techniques de peinture. Avec l’avènement d’internet, des blogs et des forums, le partage de technique a eu lieu, des techniques issues du monde de la peinture ont été importées dans le monde de la maquette, des « stars » sont apparus sur le devant de la scène réussissant à faire une synthèse de l’ensemble de ces techniques pour donner vie à leurs maquettes. Si ces techniques n’étaient maitrisées que par quelques-uns, l’histoire aurait pu s’arrêter là. Heureusement, il ne fallut pas longtemps pour que cela fasse trainée de poudre. Ces techniques et enchainement de techniques furent d’abord présentées sur de nombreux sites internet, puis dans des livres ou DVD. Toutefois, nombreux étaient encore ceux qui avait peur d’appliquer les techniques de peinture car ils avaient investi beaucoup d’argent ou de temps dans le kit et ne voulait pas que tout ceci se solde par un échec. Vint alors une étape supplémentaire, le produit « clé en main » :

On vous a présenté comment faire pour avoir un kit à la peinture superbe mais l’application vous fait peur. Hé bien, afin de vous rassurer au maximum, nous vous proposons à présent le produit prêt à l’usage, fini les mélanges à faire, vous ouvrez le bouchon et hop, y a plus qu’a appliquer. Le tout accompagné de la petite notice, du pdf ou encore d’une vidéo sur internet pour expliquer les étapes à suivre.

Toutefois reste l’étape ultime, celle que tous les livres, DVD et documentation ne remplaceront pas. La mise en pratique, l’expérience. C’est en forgeant qu’on devient forgeron comme le dit le proverbe. Et c’est donc la peinture sur une, dix, cent maquettes qui vous donnera progressivement de la maîtrise. Voyez ce que vous avez raté précédemment et tenez en compte pour la prochaine fois. Et quoi qu’il arrive, ne vous focalisez pas sur l’appréhension ou le sentiment d’échec car cela reste un hobby : tirez en un maximum de plaisir !

N’hésitez pas d'ailleurs pas à partager votre plaisir sur le forum, cela motive. Et n’ayez pas peur des critiques, elles peuvent apporter un plus pour vous ou un autre. Comme j’ai pu le dire a de nombreuses personnes dans le domaine qui m’intéresse (un certain char iconique de la seconde guerre mondiale), ça n’est pas parce qu’on vous fait telle ou telle remarque, qu’on vous assaille de détails ou de suggestions qu’il faut le prendre personnellement. Cela reste un forum, le but est de partager et de vous amuser au maximum. Alors piochez ce que VOUS VOULEZ faire dans ce qu’on vous suggère, et dites-vous que le reste des informations est là pour le prochain qui voudra faire le même kit, tombera sur ce topic et aura ainsi moults détails et informations pour commencer.

2. Le matériel de peinture
 

Pour un nouveau venu au modélisme, le matériel de peinture qui viendra spontanément à l’esprit sera « Pinceau et pot de peinture ». Ça n’est toutefois qu’une part infime des possibilités qui s’offrent à chacun pour passer la maquette d’un bout de plastique à la « représentation miniature d’un engin réel ».  Voici donc les possibilités qui s’offrent à vous.

 

  • Le pinceau

On ne le présente plus, c’est l’incontournable de la peinture. C’est LA méthode avec la mise en œuvre la plus simple et au plus faible coût initial.

Cependant, il ne vous faudra pas un pinceau mais plusieurs. A titre d’exemple : un fin pour les détails et les peintures de figurines, un plat pour les coulures sur les véhicules, un à poil dur pour simuler les projections de liquides, etc. Il en existe de plusieurs qualités, pour tous les budgets et certains ne dureront pas.

Notons tout de même que la peinture au pinceau ne peut pas s’appliquer à tous les modèles réduits, car cet ustensile ne permet pas de reproduire facilement des bords flous, dégradés ou des voiles.

 

  • La peinture en bombe

La peinture en bombe permet la mise en peinture rapide de surface importante. Si elle peut s’avérer pratique pour des couches uniformes (sous couches par exemple) et des vernis et de par son faible cout initial, elle a ses inconvénients. Dans le cas d'un râté, c’est directement toute la maquette qu’on doit reprendre. Et si l’utilisation est de la bombe est trop longue, la pression chute dans le corps de la bombe et la projection de peinture devient alors non homogène.

 

  • L'aérographe

Le meilleur investissement si on veut aller plus loin que le pinceau. Il s’agit de ce que l’on appelle un « pistolet à peinture » en automobile. Le principe de fonctionnement est le suivant : de l’air comprimé passe dans le corps de l’aérographe jusqu'à la buse de projection. En chemin, l’air passe près d’un opercule d’où s’écoule la peinture, et l’entraîne par aspiration. La peinture est alors pulvérisée. Deux types existent, le simple action et double action. Dans le simple action, on ne peut pas régler la quantité de peinture projetée – elle est directement liée à la quantité d’air passant dans la buse. Plus on appuie, plus on projette. Dans le double action, une tirette est installée sur l’aérographe. Quand on appuie, on augmente la quantité d’air projetée. Quand on tire, on augmente la quantité de peinture injectée.

Si la prise en main est très rapide, son utilisation demande un peu de pratique pour obtenir un bon résultat. En effet, selon la pression et la dilution, le résultat va varier. Il faut donc trouver le modèle qui convient.

L’aérographe permet d’appliquer une couche uniforme et très fine en un temps très réduit. La couche de peinture projetée épouse la forme de la surface sur laquelle on l’applique. Donc il est très simple de créer une couche lisse et propre. De plus la peinture vaporisée permet de recouvrir des endroits qui sont très difficiles à atteindre, voire inaccessibles, au pinceau, mais aussi de jouer sur la transparence, des effets de voiles de peinture, des mouchetis, des dégradés… bref il offre un confort que le simple pinceau ne permet pas.

L’aérographe possède par contre un défaut auquel il faut être attentif. En effet, le principe étant la projection de peinture, l’air que l'on respire contient du solvant et de la peinture. Il faut donc bien aérer la pièce où l’on travaille même s’il s’agit de peinture acrylique, pour éviter au maximum d’inhaler des vapeurs/pigments de peinture.

Par ailleurs, il faudra masquer les zones de la maquette proche de celle à peindre, sur lesquelles on ne souhaite pas que la peinture se dépose. Enfin, son coût de départ peut être un frein car il faut investir simultanément dans l’aérographe et dans un compresseur.

3. Les différents types de peintures et de solvants
 

Les types de peintures

  • Les apprêts : Un nouveau venu récent dans ce petit monde, des peintures dédiées à la réalisation de sous-couche/couche de base, leurs propriétés majeures étant un séchage rapide et une bonne résistance.

  • Acryliques : Ces peintures sont parmi les plus populaires, d’une part parce que leurs fabriquants offrent un éventail de couleur très importantes mais aussi plus simplement car leur solvant est de l’eau. Elles sont donc non toxiques, inodores et sèchent rapidement.

 

  • Enamel : La peinture la plus ancienne connue notamment sous la marque Humbrol. Elle se caractérise dès l’ouverture par une forte odeur de solvant (white spirit), et est toxique. Avec l’engouement pour les peintures acryliques, l'enamel est devenue plus difficile à trouver mais reste un incontournable.

 

  • Peinture Cellulosique : Une peinture moins connue sous ce nom que sous la marque qui la fournit, à savoir Tamiya (ndlr :  Mr Hobby également). Elle accepte comme solvant l’eau, l’alcool mais surtout avec son diluant de base, le diluant cellulosique. Outre sa toxicité évidente, elle offre un séchage rapide, une bonne résistance et aplat de la peinture.

 

  • Huile : Cette peinture directement issue du monde de l’art a d’abord trouvé son application dans la réalisation de figurines puis s'est intégrée dans le monde du modélisme. Si son principal inconvénient est sa durée de séchage, elle offre des possibilités importantes pour les effets de vieillissement mais également une grande transparence en couche fine. Elle peut se diluer au white spirit. On la trouvera dans les magasins d’art mais aussi depuis quelques années sous des marques du monde du modélisme qui la déclinent dans des couleurs adéquates (huile de moteur, graisse, rouille, boue, etc.).

 

Les types de solvants

Un solvant est une substance qui détient le pouvoir de dissoudre certains produits, ici la peinture. On distingue :

  • Eau : La reine des diluants pour les peintures acryliques, disponible facilement non toxique et inodore.

 

  • White Spirit : Le diluant de base pour les peintures enamels et à l’huile. Il existe en « non odorant » mais reste toxique. A utiliser donc dans un endroit bien aéré.

 

  • Alcool : Un diluant qui peut servir pour la peinture type Tamiya ou pour dégraisser une surface.

 

  • Diluant Cellulosique : A usage exclusif avec les peintures du même nom. Toxique et odorant donc à utiliser donc dans un endroit bien aéré.
4. Quelques considérations concernant la prise de photos
 

Vous avez bien avancé sur la réalisation de votre petit bijou et vous avez envie de partager une photo pour demander les avis, avoir une réponse à une question ou juste pour le plaisir. Voilà le moment où l’on quitte le domaine du modélisme temporairement pour tomber dans celui de la photographie. Hé oui, rien de plus rageant que d’avoir une belle maquette mais de n’obtenir que des clichés flous ou ne mettant pas en valeur son bébé.

Cette partie à elle seule pourrait occuper un vaste espace dans cet article, je vais donc me limiter à l’essentiel en supposant que vous avez déjà un appareil (que ça soit photo OU un smartphone). En résumé, voilà les paramètres à retenir : la mise au point, la quantité de lumière et conséquence indirecte, la stabilité de l’objectif.

Pour la mise au point, il est évident que cela va varier d’un appareil a un autre. A vous de trouver le bon réglage, avec le mode MACRO activé si on parle de petits détails. Quelques conseils :

  • PAS DE FLASH, une lumière directe va tuer les contrastes, relief et les couleurs sur la maquette.
  • Ne pas hésiter a mettre la résolution la plus importante, il est plus facile de recadrer une image à la résolution importante pour voir un petit détail.
  • N’hésitez pas à légèrement sous exposer la photo, surtout si vous multipliez les sources de lumières. Il est plus facile d’éclairer l’image sans perte de détails que de partir d’une image déjà sur-exposée et donc inexploitable.
  • Utiliser le retardateur pour ne pas avoir l’effet de flou au moment de l’appui sur le déclencheur.
  • Si par ailleurs vous avez la chance d’avoir un coin dédié, voilà quelques réalisations/achats qui peuvent être payant. La réalisation d’une petite boite de prise de vue, avec fond uniforme, plusieurs sources d’éclairage à lumière naturelle et un pied pour l’appareil photo.

Je ne peux que vous inviter à partager vos clichés sur le forum ;)