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Traduction intégrale de l’interview de Karen Traviss
 
Avec au menu : The Clone Wars, The Clone Wars et The Clone Wars !
31/07/2008

Nous évoquions il y a quelques jours, les futurs romans de Karen Traviss. La dame avait en effet lâché quelques petites infos à la fin d’une interview disponible sur Randomhouse.com.

Comme votre serviteur est un mec sympa, il s’est dit « tiens, et si je bossais un peu mon anglais pour pas être largué à la rentrée » (oui car à la rentrée j’ai 100% de mes cours en anglais ^^) ! Du coup, il a pris son plus beau clavier et vous a traduit l’intégralité de l’entretien en question.

Ne me remerciez pas c’est cadeau ! Oh et puis si, venez sur le forum me remercier : les deux premiers auront un boxer dédicacé !

Allez, j’arrête mes niaiseries et je vous laisse profiter de cet interview, que j’ai, pour ma part, plutôt apprécié.




Question : Votre roman, The Clone Wars, est une adaptation d’un film d’animation qui sort sur nos écrans en août. A quoi cela ressemble-t-il d’écrire une adaptation ? Comment êtes-vous passée d’un script à un roman et quelles libertés pouviez-vous prendre en termes d’intrigues et de personnages ?

Karen Traviss : Il a été dit que ce roman est basé sur The Clone Wars. En fait, « vaguement basé sur » serait une expression qui conviendrait mieux.

Karen TravissIl y a le film d’animation d’un côté, et il y a le roman de l’autre, qui, par définition, ne peut pas être semblable au film. Il y a d’abord de grandes différences entre ce qui fonctionne dans un film et ce qui fonctionne dans un livre : ce sont deux produits très différents. Les lecteurs attendent (et ont besoin de) davantage de complexité et d’introspection concernant les personnages d’une part, et ils demandent une intrigue plus fouillée d’autre part. Il est donc nécessaire de modifier les histoires car ce qui va convaincre des spectateurs au cinéma ne marchera pas, la plupart du temps, dans un roman.

Et de ce point vue, inévitablement, il y a énormément de choses qu’un film ne peut pas faire. Par exemple, un film ne peut pas décrire ce qui se passe dans la tête d’un personnage comme un roman le peut. De plus, la plupart du temps, les films ont un caractère omniscient (le spectateur voit et sait tout) tandis que tous mes livres sont racontés d’après le point de vue d’un (ou plusieurs) personnage(s), donc à la troisième personne. Vous voyez, il y a autant de différences entre le film et le roman qu’entre Lorie et JoeyStarr (note de Tawie : j’ai pris quelques libertés dans la traduction de la comparaison, veuillez m’en excuser).

Quand je m’attaque à un travail comme celui-ci (c’est-à-dire une adaptation), je commence toujours par lire le script, puis je note les principaux points de l’intrigue, et ensuite je cherche comment je vais pouvoir écrire en faisant en sorte que le début, la fin et l’intrigue principale soient les mêmes. Enfin, bah … je l’écris, tout simplement.

De nos jours, lorsque les films sortent en DVD, les gens achètent les livres pour vivre une expérience différente de celle vécue devant un écran. Ils ne veulent pas et n’ont pas besoin d’une version imprimée du film. Ils veulent quelque chose en plus, quelque chose de différent. Et c’est mon job de leur donner ça.



Question : Le film d’animation marque le coup d’envoi de la nouvelle série TV The Clone Wars. Est-ce que cette nouvelle série reprend là où l’ancienne s’était arrêtée ?

Karen Traviss : Non, ce n’est pas le cas. Elle couvre la même période, malgré des changements de continuité dans le film par rapport à l’ancienne série animée. Les fans sont tellement familiers avec l'univers SW que je voulais leur donner quelque chose qu’ils n’avaient jamais vu avant. Vous allez donc voir les personnages d’un point de vue totalement différent. Jabba, Ventress et Dooku surprendront beaucoup certains lecteurs … tout comme vont le faire certains droïdes.



Question : Allez-vous être impliquée dans cette nouvelle série, notamment en écrivant quelques autres romans dans cette période de l’univers SW ?

Karen Traviss : Je vais écrire, en tout, trois des cinq romans de cette série, les deux autres seront de mon amie Karen Miller. Ce fut très fun de travailler avec une copine, d’autant plus que nous avons la même vision lorsqu’il s’agit de fiction : tout est une question de personnages, de personnages et de personnages. Nous avons passé des heures au téléphone à débattre de la psychologie des personnages … souvent à des horaires assez particuliers puisqu’elle vit en Australie et moi au Royaume-Uni.



The Clone WarsQuestion : Pouvez-vous nous refaire un petit topo ? Quand démarre ce roman dans la chronologie SW, et que doivent savoir les lecteurs qui ont peu ou pas de connaissances de la Guerre des Clones ?

Karen Traviss : Le roman commence tout de suite après la Bataille de Géonosis. Anakin est fait Chevalier (note de Tawie : Argh !) et se voit confier une Padawan dont il ne veut pas. Tous les lecteurs peuvent donc prendre le livre et plonger dans l’intrigue. Je crois vraiment aux livres accessibles aux lecteurs occasionnels. On ne doit pas avoir à passer un examen SW avant de pouvoir ouvrir un livre SW. Et, comme je le dis souvent, une histoire n’est pas une affaire de dates, de longueur de stardestroyers ou de couleur de sabre-lasers : c’est entièrement une affaire de personnages* (note de Tawie : on commence à le savoir !). Vous avez juste à vous asseoir et à voir là où ils vous entraînent.



Question : Lors de vos précédents romans SW, vous sembliez prendre un vrai plaisir à décortiquer les personnages sombres, les méchants. Vous aimiez rentrer dans leur tête et les décrire en détails afin de les faire sortir de leurs stéréotypes. Avec ce nouveau roman, vous avez du travailler sur des personnages assez coriaces : Dark Sidious, le Comte Dooku, Jabba the Hutt, Asajj Ventress, sans parler d’Anakin Skywalker, le futur Dark Vador. Qu’est-ce qui vous pousse à pénétrer le Côté Obscur ?

Karen Traviss : Tout est très simple : dans mon cœur je suis toujours une journaliste, je ne prends pas partie (note de Tawie : avant d’être romancière Traviss était journaliste, et a plus particulièrement été correspondante de l’armée britannique … ce qui explique beaucoup de choses). Je présente simplement différents points de vue. D’autre part, je méprise et je me méfie des systèmes de pensées binaires : le bien ou le mal, vrai ou faux, eux ou nous. Ce désir de trouver des réponses rapides et faciles à des questions plus complexes est très dangereux. Cette pensée binaire est d’après moi responsable de la plupart de la souffrance, de l’intolérance et de la violence sur cette planète, et je ne veux pas y participer. Et je ne veux certainement pas voir ça dans un livre qui peut être lu par les plus jeunes. Que cela vous plaise ou pas, je suis persuadé que les fictions influencent subtilement la façon dont les gens voient le monde, et croyez-moi, j’ai été journaliste et docteur en sciences politiques, donc je sais que les fictions ont un pouvoir d’emprise bien supérieur à ce que les informations n’ont jamais eu. Et ceux qui ont lu ce que j’ai pu écrire ont du se faire à l’idée qu’il y avait au moins deux versions d’une même histoire, et souvent même plus. L’idée que les Jedi sont tous des Saints (note de Tawie : Pouet pouet !) et que les utilisateurs du Côté Obscur sont des monstres à tout jamais ne colle pas à ce que les personnes réelles sont, et cela fait de mauvaises histoires, en plus de pousser les gens vers une mentalité dangereuse. Ce n’est pas du relativisme moral, c’est simplement la possibilité pour chaque lecteur de tirer ses propres conclusions. Je ne donne pas de réponses, d’ailleurs, la plupart du temps, je ne les ai même pas. Je sais en quoi je crois, mais j’ai également assez d’expérience pour savoir que j’ai également besoin d’entendre le point de vue du mec en face, car j’ai du changer mon opinion sur des questions éthiques de nombreuses fois dans ma vie. La vie n’est pas aussi simple, c’est tout.



Question : Il y a un autre type de personnages que vous semblez vraiment aimer : c’est le soldat. Dans ce livre, le rôle revient au Capitaine Rex et à la Compagnie Torrent de la 501ème Légion. Dans quelle mesure avez-vous puisé dans vos expériences militaires pour nous peindre les portraits de soldats comme Rex ?

Karen Traviss : Vous savez, j’ai grandi dans un port maritime au sein d’une famille où presque chaque membre a, soit porté l'uniforme, soit travaillé dans la défense à un moment ou à un autre de sa vie. Plus tard, j'ai été correspondante de guerre et j'ai été réserviste pendant un bout de temps. Certains parmi mes amis les plus chers portent l'uniforme et se battent actuellement dans les pires guerres (note de Booster :elle drague son lectorat américan là ?). Donc oui, je comprends bien comment les soldats pensent et ce qu'ils ressentent. Je pense également qu'il est de mon devoir de montrer la vérité dans une fiction. Je m'efforce donc de décrire les hommes et femmes qui se battent le plus honnêtement et le plus précisément possible. Je respecte beaucoup trop ces hommes et femmes pour leur donner quelque chose d'autre qu'un portrait juste. J'ai beaucoup de lecteurs parmi les militaires, et ce qui m'importe plus que tout, vraiment plus que tout, c'est d'être juste avec eux. Ce sont les gens pour qui j'écris. (note de Tawie : je verserais presque une larme !)



Question : Dites nous en un peu plus sur le Capitaine Rex. Va-t-il devenir un personnage récurrent dans les différentes séries ?

Karen Traviss : Je vais l'utiliser dans mes livres, oui. Je ne sais pas encore si Karen (Miller) va en faire de même car nous essayons d’écrire des choses différentes. Rex est un bon et solide commandant, apprenant vite du monde extérieur dans lequel il a été projeté et, comme tous les clones, il apprend à penser par lui-même et découvre qu'il n'est pas un sous-humain. Il est un peu limite parfois, a un petit côté dangereux en lui et possède un sens de l'humour très noir et très tranchant dans les blagues qu'il fait. Il apprécie Anakin et lui est loyal car il le voit comme un soldat modèle : Anakin traite ses hommes avec respect, pas comme des droïdes, et les mène au front. Discipline et loyauté ne sont pas la même chose que l'obéissance. Lors des moments critiques, la 501ème est fidèle à Anakin ; ils vont continuer à l'être et à le suivre partout lorsqu'il deviendra Vador, et vous comprendrez exactement pourquoi.

Rex est un soldat typique, il fait des choses héroïques sans se voir lui-même comme un héros. Il le fait pour ses camarades, par pour une idéologie. Il a peur, comme tout humain normal le serait au combat, mais il fait quand même son travail. Il pleure pour ses camarades morts. C'est un homme comme les autres.

Tout ceux qui ont vu le film épique des années 60 : Zulu, reconnaîtront , j'espère, une certaine scène et auront un petit sourire en assistant à une discussion entre les clonetroopers.



Question : Ahsoka est un ajout intéressant à l'univers SW. Anakin est une personne assez difficile à vivre mais elle fait du mieux qu'elle peut. Va-t-elle devenir un personnage récurrent dans la série ?

Karen Traviss : Elle va revenir dans les prochains livres. Cependant, parce que toute son histoire n'est pas connue, il y a une limite dans ce que je peux faire avec elle. Je ne peux pas écrire du point de vue d'un personnage si je ne sais pas d'où il vient. C'est absolument fondamental dans l'approche du travail psychologique (proche du profiling) que je fais sur les personnages. Je suis en plein dans la tête des personnages lorsque j'écris, et à moins que l’un d'entre eux ne soit amnésique, il est conscient de son passé, et c'est ce passé qui va influencer chaque pensée et chaque action dans le présent. (Et s'il est amnésique, c'est une toute nouvelle histoire !). Donc je me contenterais de décrire Akosha de la manière dont les autres la perçoive. Mais ça marche parfois mieux que ce que je l'imagine : je viens de finir un autre roman pour un jeu dans lequel je ne pouvais pas utiliser le point de vue du personnage principal, et ça m’a en fait aidé à créer un lien plus intime entre le personnage et la plupart des lecteurs.

AhsokaPour définir les traits de caractères d’Ahsoka, je me suis basé sur le fait que son espèce, les Togrutas, est une sorte d’évolution d’un prédateur félin. Donc je l’ai vu comme une carnivore, une chasseuse, avec tous les instincts de chasseuses et parfois des réactions violentes et imprévisibles. Elle est un peu rude et ne met pas toujours les formes car c’est une enfant et Rex comme Anakin l’aident à gagner en maturité. Rex n’hésite pas à la taquiner sur ses habitudes alimentaires en faisant des blagues sur les rongeurs.



Question : Une des choses que l’on apprécie vraiment dans ce livre, c’est de voir le lien entre Anakin, Rex, et les autres soldats de la Compagnie Torrent, un lien forgé au combat et renforcé par la loyauté et la confiance. Anakin, au contraire de nombreuses personnes, voit les clones comme des êtres humains à part entière et les traite comme tels. Il voit même les machines comme plus que des automates sans vie. En temps normal, on voit l’empathie comme une qualité, mais parfois, nous avons l’impression qu’Anakin est trop sensible et que son empathie est davantage un défaut qu’une qualité.

AnakinKaren Traviss : Oui, le défaut d’Anakin est de trop aimer. Il est passionné et compatissant. Mais on lui a tellement déjà enlevé, qu’il en est profondément blessé et qu’il a une peur dangereuse de perdre encore. Ca le fait d’ailleurs céder aux manœuvres de Palpatine, le plus grand psy-manipulateur de tous les temps. Anakin aurait pu être mieux traité et des erreurs ont été faites vis-à-vis de lui. Comme Dooku le dit dans le livre, les Jedi ont récolté le fruit de leurs erreurs.

Un Jedi avec autant de compassion est également une menace dangereuse pour la doctrine de Yoda, et ce même s'il ne se tourne pas du Côté Obscur. L'empathie pousse à se poser des questions sur tout. Après des siècles de pratique de sa philosophie, Yoda n'est pas particulièrement enthousiaste à l'idée d'une remise en cause. Il est brillant dans ce qui concerne la philosophie de la compassion, mais un peu moins bon pour l'appliquer dans la vie de tous les jours, sur le terrain, avec des êtres en chair et en os. Et c'est d'ailleurs le cas de beaucoup de personnes dans la vie réelle, qui aiment donner des leçons de morale et de décence sans jamais les appliquer.




Question : Quels sont les autres projets, Star Wars ou pas, sur lesquels vous travaillez actuellement ?

Karen Traviss : Je me concentre entièrement sur des fictions politiques et militaires dans un futur très proche. J’ai passé de merveilleux moments à travailler sur Gears of War (note de Tawie : un Third Person Shooter sorti sur PC et Xbox360), qui est un jeu très intelligent, profond et possédant un univers très bien ficelé, mettant en scène une escouade de soldat dans un monde post-apocalyptique. Oui, bien sur, il y a des fusils-tronçonneuses … mais c’est un jeu vraiment bien réalisé, fouillé et très malin. Je continue aussi également la série Republic Commando dans une nouvelle série de romans nommée Imperial Commando. Il y a quelques autres romans SW sur le feu comme par exemple un consacré à Boba Fett. Dans mes créations plus personnelles, j’écris une série de thrillers politiques sur des mercenaires se déroulant dans un futur proche. Je vais également travailler sur des comics, et c’est quelque chose que je voulais faire depuis longtemps. Donc a priori, pas de vacances ces prochaines années !



* : « c’est entièrement une affaire de personnages » : Ici on ne peut être que d'accord avec elle. Avec une exception de taille : que fait-elle du travail que ses collègues auteurs ont réalisé il y a plusieurs années ? Pour The Clone Wars, il lui a été demandé d’écrire un Anakin Chevalier, or, ses collègues ayant écrit pendant la Guerre des Clones, l’ont fait avec un Anakin Padawan. Outre l’incohérence, il peut y avoir une réelle différence dans le traitement du personnage et dans sa psychologie, chose qui semble plaire à Traviss. Malheureusement, cette question ne lui a pas été posée dans l’interview d’origine …


On apprend néanmoins de nombreuses choses intéressantes sur le contenu du roman et de la série, sur les personnages utilisés, sur l’ambiance, sur la narration, … De quoi lever un peu le mystère sur un roman qui, lors de son annonce, nous a tous laissé plus ou moins sceptique.


Merci à Booster pour sa relecture et ses remarques ;-) !


A bientôt pour de nouvelles aventures.

Parution : 31/07/2008
Source : http://www.randomhouse.com/
Validé par : TAWAK
Section : Littérature > Romans
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Les 10 premières réactions (voir toutes les réponses) :
  • 31/07/2008 - 12:29
  • 31/07/2008 - 12:58
    Vous savez, je me dis, du moins j'espère, que Traviss, en tant que grande connaisseuse de l'Univers SW, et même en tant qu'auteur de la période clone wars, ne vas peut être pas tout cassé en nous écrivant noir sur blanc en gros caractère dans ses romans les grosses incohérences de la série. Peut être va t'elle même tenter de réarranger le tout.
  • 31/07/2008 - 14:54
    Bravo Tawie! Beau boulot pour l'interview :wink:
    Ca chôme pas au Ceram à ce que je vois l'année prochaine :x :lol:
    Bref bien vu pour la newzz précédente parce que l'info sur Imperial Commando est effectivement la plus importante de l'interview!
    Par contre comment il est dit cash qu'Anakin est fait chevalier tout de suite après Geonosis cela fait vraiment mal au coeur :roll: :perplexe: :evil: :shock: :cry: :(
  • 15/08/2008 - 21:08
    Est ce que il y en a qui on lu les romans clone wars qui sont sortie ?
  • 06/09/2008 - 19:29
    Personne na fait de critique sur le tome 1 ca veud dire que il est nul .
  • 06/09/2008 - 20:13
    Je suis en train de lire la novélisation et j'aime bien.
    Un truc qui manque : les parties mandaloriennes des clones. Faut dire que je m'y attendais (trop peut-être) de Madame Traviss.
    Sinon y a quelques scènes supplémentaires sympas et quelques modifications par rapport au film. Sinon le style est toujours très bien.
  • 06/09/2008 - 20:55
    Ca me rassure au moin les romans on l'air plus réussi que les comic's the clone wars . Vivement que je l'achete en VF mais je suis toujours en retard je veux acheter allegence depuis plus d'un mois et je l'ai pas encore fait .
  • 07/09/2008 - 16:22
    Dalsk a écrit:Je suis en train de lire la novélisation et j'aime bien.
    Un truc qui manque : les parties mandaloriennes des clones. Faut dire que je m'y attendais (trop peut-être) de Madame Traviss.
    Sinon y a quelques scènes supplémentaires sympas et quelques modifications par rapport au film. Sinon le style est toujours très bien.


    J'espère qu'il y a un peu plus que quelques scènes changées par rapport au film. J'y étais hier après-midi et c'est quand même une catastrophe niveau scénario et dialogue. On est plus dans du DA "pour tous les âges", on est dans du DA "pour moins de 12 ans", un point c'est tout.
    L'écart entre ce que j'ai vu et ce que je connais de Traviss habituellement est énorme. Si elle fait un bouquin de commande dans lequel elle écrit sans style pour un public de n'importe quel âge, je la critiquerais pas, elle va empocher une belle somme, elle a raison. Mais ça sera sans moi.
  • 07/09/2008 - 17:14
    Ben vu le nombre de pages, c'est sûr c'est détaillé au minimum. 250 pages en grand format.
    Après ce qui me dérange peut-être c'est que Ahsoka est plus gamine que le film. Elle se plaît un peu plus ce qui fait que je la supporte moins dans le livre que dans le film. Dans le film j'trouve que son duo avec Anakin fonctionne très bien.
  • 08/09/2008 - 15:58
    Tout de même. C'est une dynamique de duo pour les moins de douze ans.
    Après avoir passé des années à développer (laborieusement d'ailleurs) les subtilités d'un padawan et de sa relation avec son maître, d'un seul coup tout passe à la trappe.
    Ils se comportent comme des guignols tous les deux. Je comprends qu'il faille faire rire les enfants, mais ce qui serait déjà limite par moment avec des personnages normaux devient complètement absurde lorsque l'on prend en compte que ce sont des Jedi.
    Encore une fois, c'est une subtilité que les enfants ignoreront tranquillement, mais passé un certain âge, on a l'impression qu'uils font du grand n'importe quoi avec les personnages.
    Et ce n'est QUE les personnages, on pourrait parler de l'intrigue globale "méga-téléphonée".

    En tout cas, si tu me dis que c'est encore pire dan sle livre que dans le DA, tu viens de définitivement de ruiner les dernières véléités d'achat que je pouvais avoir.
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