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Critique du roman En pleines ténèbres
 
Peut-être pas le meilleur roman de la Vague 1 de la Haute République...
08/06/2021

Bonjour à tous,

A la fin du mois d’avril (oui, ça date!), les éditions Pocket ont publié le roman En pleines ténèbres de Claudia Gray, un roman qui vient clore la première Phase de la Vague 1 (à moins que ce ne soit la première Vague de la Phase 1 ?) de projets liés à la Haute République, un roman signé par la très appréciée sur SWU Claudia Gray. Si ma critique du roman arrive si tard après sa sortie, c’est pour deux raisons bien distinctes : j’ai été débordé ces dernières semaines, ce dont vous vous fichez en fait, et le roman ne m’a guère poussé à prendre du temps pour le poursuivre, ce qui est nettement plus problématique.

Je vous propose donc ma critique basée sur l'exemplaire VF du roman, un exemplaire offert par Pocket que j'en profite pour remercier chaleureusement au passage.

 

Mais d'abord, un rappel de la couverture et du synopsis !

 

TOUS CEUX QUI ENTENDENT L’APPEL DE L’AVENTURE N’ONT PAS FORCEMENT ENVIE D’Y REPONDRE…

Le Padawan Retah Silas rêve de devenir un grand érudit et préfère lire les aventures des autres plutôt que d’en vivre lui-même. Cependant, son maître, la très respectée Jora Malli, a d’autres projets : elle a accepté une affectation sur le Flambeau Stellaire, le tout nouvel avant-poste de la République, situé aux frontières de l’espace connu. En tant que Padawan, Reath se doit de quitter Coruscant pour l’y rejoindre, que cela lui plaise ou non.

Mais à la suite d’un dysfonctionnement de l’hyperespace, le transport qui devait le conduire à son nouveau foyer se retrouve bloqué au milieu de nulle part avec, pour seul refuge, une étrange station spatiale abandonnée. Les secrets qu’elle recèle vont obliger Reath à affronter son destin, mais pourraient également plonger la galaxie tout entière dans les ténèbres.

 

Pocket, 448 pages, 9,50 €

 

La critique de L2-D2

 

J’ai dévoré en quelques jours à peine La Lumière des Jedi, et j’ai trouvé très sympathique Une question de courage à la Bibliothèque Verte. Les deux premiers numéros de la série régulière Marvel m’ont également donné très envie de connaître la suite. Je ne peux hélas pas dire que c’est le cas pour ce roman. Pourquoi ?

 

Des personnages principaux intéressants

Les personnages, à l’image de tous ceux intervenant dans cette nouvelle ère pour l’instant, sont réussis. Le jeune Reath sort clairement du lot, c’est effectivement celui qui est mis en avant, puisqu’il a l’âge du public auquel ce destine le roman puisque nous sommes dans un registre « Young Adult ». Et cela se voit assez rapidement lorsque apparaissent dans l’intrigue deux jeunes femmes, Affie Hollow et Nan, et ce qui donne l’impression de se diriger gros comme une maison vers une sorte de triangle amoureux – relatif, hein, nous restons au sein de l’Ordre avec Reath – va finalement aboutir sur quelque chose de différent.

Les autres personnages sont également développés, même si on pourra reprocher à Claudia Gray, une absence quasi-générale de descriptions physiques pour la plupart des protagonistes Jedi. On notera également avec plaisir que la plupart des protagonistes évolue clairement entre le début et la fin du roman, même si dans la plupart (bis) des cas, cette évolution est vite prévisible.

 

Histoire d’un aller et d’un retour

Si les personnages sont développés, l’intrigue est ambitieuse et le synopsis promet du lourd. Malheureusement, je me suis assez vite ennuyé à la lecture, pour plusieurs raisons.

Le rythme de l’intrigue, tout d’abord. Le roman démarre très vite, mais le roman est incompréhensible pour qui n’a pas lu La Lumière des Jedi. Et la plupart des acquis du roman précité disparaissent : aucun personnage ne déborde charisme, nos Jedi et leurs camarades s’agitent comme de beau diable, ils vont et viennent, font des aller-retours, s’agitent dans tous les sens, réalisent des actions pour mieux se rendre compte qu’en fait ils n’auraient pas dû, mais en fait si, mais en fait non... comme lorsque, à trois pages d’écart, Reath se rend au même endroit de la station amaxine… Mais que c’est laborieux ! Qu’est-ce qu’on traîne en longueur ! Il y a clairement une bonne centaine de pages de trop !

Mais également l’alternance de point de vue entre les personnages. Que Reath ne soit pas le seul Jedi mis en avant, c’est un excellent point. Mais tous les personnages ont droit à leurs séquences narrées de leurs points de vues, et si au début c’est intéressant, donner l’impression de revoir les mêmes événements par le biais d’un autre devient très vite lassant. Un exemple tout bête, c’est le running-gag sur Géode. A se demander quelle mouche a piqué Claudia Gray avec ce personnage. Faut croire que Jason Aaron avait été inspiré sur ce coup…

 

Les Drengir

Vous pensiez comme moi que les Nihil seraient les seuls antagonistes de la République et des Jedi au cours de cette Haute République ? Vous et moi avons perdu sur ce coup. Voilà une menace crédible, sérieuse, assez inédite dans le contexte de la saga même si le profil de ce peuple, lui, l’est un peu moins. On achève le roman en ayant envie de les revoir, étant donné qu’ils représentent une menace radicalement différente de celle des Nihil… et dans le même temps, les Drengir n’ont pas encore prouvé tout leur potentiel. C »’est une autre différence avec La Lumière des Jedi : à l’issue de ce roman, on sentait bien à quel Marchion Ro va être un sacré adversaire. Pour l’instant, les Drengir ont le nombre pour eux, mais n’ont pas encore cette aura, cette stature.

 

Et les Nihil, dans tout ça ?

A l’image du roman jeunesse Une épreuve de courage, les Nihil sont finalement les parents pauvres de cette histoire. Alors oui, il y a un petit retournement en milieu de roman… mais c’est tout. Vous n’apprendrez rien de plus les concernant, et la plupart d’entre eux ne font que de la figuration, personnages anonymes faisant face à tel ou tel adversaire en fonction de ce que Claudia Gray a prévu, mais là aussi on s’ennuie un peu en fait. Un seul membre de l’organisation sort un peu du lot, mais là encore, le personnage concerné n’a pas le charisme de l’Oeil ou de Kassav. Et ce n’est pas la toute dernière scène, classique au possible, qui me fera changer d’avis.

 

Bilan

Un bilan mitigé donc. Claudia Gray est retombé dans les travers du roman Liens du Sang, dans lequel des personnages intéressants et bien développés vivaient des aventures anecdotiques qui n’allaient pas au bout de leur potentiel. Voilà, En pleines ténèbres, c’est exactement cela : du potentiel, mais qui n’a pas été exploité, et une intrigue assez mince exagérément étirée en longueur. C’est peut-être encourageant mais c’est aussi pour moi, et de loin, la moins bonne des trois publications romanesques sorties à ce jour en France sur la Haute République.

 

NOTE : 60 %

 

A noter que le roman porte le numéro 179 !

N'hésitez pas à nous dire ce que vous avez pensé du roman en vous rendant sur sa fiche ou bien sur le topic du forum !

 

Encore merci aux éditions Pocket pour l'exemplaire offert pour la critique, et on se retrouve dans quelques semaines pour parler du prochain roman à sortir de ce côté de l’Atlantique : Chute libre, d’Alex Segura, qui va nous narrer l’adolescence de Poe Dameron !

Parution : 08/06/2021
Source : Le staff et les éditions Pocket
Validé par : L2-D2
Section : Littérature > Romans
On en parle sur nos forums
 
Les 10 premières réactions (voir toutes les réponses) :
  • 08/06/2021 - 12:00
  • 08/06/2021 - 13:07

    Je trouve ta critique un peu dur. Certes j'avais lu ce roman après celui de Charles Soule, ce qui aide probablement à situer l'époque, les protagonistes, etc...
    Mais pour le reste, j'avais trouvé les personnages plus attachants et mieux développés par Claudia Gray. J'avais aussi préféré l'unité d'action et de lieu, si on fait abstraction du petit aller-retour en plein milieu qui est un peu superflu et bizarre à mon avis.
    Par contre, je suis d'accord avec toi sur le potentiel inexploité en particulier des Drengir.
    Puis bon, c'est toujours un peu frustrant de deviner rapidement le(s) twist(s) alors que les héros mettent des pages (voire des chapitres) à arriver à la même conclusion logique.
    Bref, 60% me parait un peu dur comme note, mais ce n'est que mon avis perso.
    P.S. : je l'avais lu en VO, mais je ne pense pas que ça importe.
  • 08/06/2021 - 13:12

    Je te trouve aussi un peu dur. Perso j'ai adoré les apports constants à l'univers... :love:
    Mais bon, il en faut pour tous les goûts :neutre:
  • 08/06/2021 - 13:23
    Assez d'accord avec L2 même si je trouve 60% un peu sévère mais tes arguments sont vrais
    Les Drengir au potentiel monstre sont finalement pas exploités (et ça s'améliore pas dans la suite d'ailleurs) car laissés pour les comics.

    Le rythme de ce livre très bizarre, notamment à cause des aller retour dans un chapitre ou même tout le long du livre.
  • 08/06/2021 - 13:56
    Waouh, tu es super dur R2 dans ta critique :shock:
    Quand je vois qu'à-côté de ça tu mets de super notes à des romans très moyens...
  • 08/06/2021 - 14:01
    D'accord avec la critique. J'aurais peut être mis 70% car ça reste dans le tier haut des romans canons, et que certains personnages sont sympas. Mais largement en dessous de Lumières des Jedi sans aucun doute.

    EDIT Staff : opinions personnelles sur des éléments hors charte
  • 08/06/2021 - 14:13
    Je crois que c'est vraiment le rythme qui m'a épuisé, en fait. Et vas-y que je ressens les idoles, que je les déplace, que je fais un rituel pour en faire un autre pour me rendre compte qu'il faut en faire un troisième... tout cela pour supprimer à nouveau ses effets quelques pages plus tard. Et ce n'est qu'un exemple ! Les visions au début, les focalisations sur les mêmes chose qui reviennent régulièrement, Reath qui ne semble finalement pas si affecté que cela par la mort de son Maître, etc.

    Après, est-ce que je suis sévère ? Peut-être. Mais là, vraiment, le roman m'est tombé des mains à plusieurs reprises. Je ne ressentais pas cette envie de découvrir la suite. :neutre: C'est d'ailleurs la première fois depuis bien longtemps que j'ai du mal à terminer un roman Star Wars.
  • 08/06/2021 - 14:38
    Peut-être vais-je être le seul, mais j'ai beaucoup aimé le perso de Géode. Le côté absurde m'a fait rire. Le running gag m'a bien plu. Et d'autres part, cela m'a permis de lever le nez du bouquin et de le prendre moins au sérieux et d'essayer d'y trouver un peu de malice.

    Sinon, le côté young adult avec des persos nombriliste, c'est relou.

    La partie avec les Drengir donne une perspective intéressante pour la suite. Malgré qu'il y' ai déjà du RetCon sur les Comics.

    Spoiler: Afficher
    Les Drengir n'aurais pas gardé une proie plusieurs jours sana lui mettre des racines dans le nez et en faire définitivement leur esclave
  • 08/06/2021 - 15:14
    goolwen a écrit:Peut-être vais-je être le seul, mais j'ai beaucoup aimé le perso de Géode. Le côté absurde m'a fait rire. Le running gag m'a bien plu. Et d'autres part, cela m'a permis de lever le nez du bouquin et de le prendre moins au sérieux et d'essayer d'y trouver un peu de malice.


    J'ai adoré aussi. Quand Reath est dans le réfectoire et que Géode débarque on ne sait comment c'était vraiment drôle :D
    Ce personnage a été défoncé sur les réseaux, et je trouvais le truc débile avant de lire le livre, mais en fait c'était limite le meilleur personnage après Reath
  • 08/06/2021 - 16:39
    goolwen a écrit:Peut-être vais-je être le seul, mais j'ai beaucoup aimé le perso de Géode. Le côté absurde m'a fait rire. Le running gag m'a bien plu. Et d'autres part, cela m'a permis de lever le nez du bouquin et de le prendre moins au sérieux et d'essayer d'y trouver un peu de malice.

    Sinon, le côté young adult avec des persos nombriliste, c'est relou.

    La partie avec les Drengir donne une perspective intéressante pour la suite. Malgré qu'il y' ai déjà du RetCon sur les Comics.

    Spoiler: Afficher
    Les Drengir n'aurais pas gardé une proie plusieurs jours sana lui mettre des racines dans le nez et en faire définitivement leur esclave


    Ils avaient pas vraiment d'intérêt à prendre le contrôle de Dez vu qu'il était seul, ne représentait pas une menace et qu'ils avaient prévu de le bouffer
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