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Sortie de Dette de Vie, Tome 2 de la trilogie Riposte !
 
[Critique] La patience paye...
31/10/2018

Bonjour à tous et toutes ! 

Il en aura fallu du temps à ce tome 2 de la trilogie Aftermath (Riposte chez nous) pour débarquer dans nos libraries. Aujourd'hui, vous l'aurez compris, c'est chose faite. C'est donc l'occasion de revenir sur les critiques de Lain et Link comme d'habitude après le rappel d'usage du synopsis et de la couverture.


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Synopsis :
La galaxie est en train de changer. La paix étant possible, certains osent imaginer de nouveaux départs et de nouvelles destinées. Pour Han Solo, cela signifie clôturer sa dernière dette, en aidant Chewbacca à libérer sa planète natale : Kashyyyk.   

Pendant ce temps, Norra Wexley et sa bande de rebelles poursuivent l’Amirale Rae Sloane et les leaders Impériaux restants à travers la galaxie. Sloane, de plus en plus méfiante envers un mystérieux amiral de la flotte, recherche désespérément un moyen de sauver l’Empire de l’anéantissement. Même lorsque l’Empire se bat pour regagner du terrain, la Princesse Leia et la Nouvelle Républiquecherchent à négocier une paix durable.   

Mais la chasse des Rebelles s’interrompt rapidement après la disparition de Han Solo et Chewbacca. Souhaitant à tout prix les sauver, la Princesse Leia engage Norra, Sinjir, Jas, et le reste de leur équipe pour retrouver les contrebandiers disparus et les aider dans leur combat pour la liberté. 

 

La critique sans spoilers de Lain-Anksoo

Aftermath (Riposte) était une désillusion. Nous souhaitions voir comment la Nouvelle République s’en sortait dans l’après-Endor, mais nous n'avions que les interludes qui nous le montraient. Chuck Wendig avait décidé de nous faire suivre les aventures d’une petite équipe de Rebelles qui se trouvait au bon endroit au bon moment, ainsi que l’histoire d’une réunion impériale sans envergure. Malgré des personnages sympathiques et bénéficiant d’une bonne caractérisation, l’ensemble du récit nous paraissait creux ; ce n'est pas ce que nous voulions lire, nous souhaitions du galactique !
On ouvre donc Life Debt avec un énorme a priori (renforcé par l'appréhension du style Wendig). Mais alors qu’il me fut facile de résumer le tome précédent en deux lignes, je ne pourrai le faire pour celui-là. Et pour cause : son histoire est on ne peut plus galactique et complexe !


I) Point de vue galactique

Oubliez Riposte : ici, nous suivons tout le monde ! La "dream team" a toujours droit à une bonne part de gâteau, mais elle est presque toujours accompagnée d’une Leia, d’un Han ou d’un Wedge. Mais rassurez-vous ; ces personnages auront droit à leurs propres chapitres au sein de ce livre, là où dans Riposte ils étaient cantonnés aux interludes. Les interludes, justement, vont pour la plupart jouer un rôle dans l’histoire. Ils ne sont plus là uniquement pour faire joli, mais au contraire pour faire avancer l’intrigue d’une manière ou une autre, dans ce livre ou un autre…

Pour ce qui est de cette histoire galactique, on assiste à un grand nombre de batailles, qu’elles soient spatiales ou terrestres. On regrette juste des ellipses trop fréquentes pour les batailles spatiales ; heureusement les escarmouches au sol sont elles bien retranscrites. Mais comme nous avons cette fois un point de vue sur Leia, Mon Mothma, Sloane et l’amiral mystérieux du premier tome, nous suivons l’avancée de la guerre : les planètes récupérées par l'un ou l'autre camp, les plans de chacun, bref, l'évolution du conflit, qui prend donc de l'ampleur. C'est ce qu’on voulait !

Et on peut dire que ça y va dans les machinations en tout genre, les pièges, les plans suicidaires (ou audacieux, si jamais vous êtes un contrebandier). Wendig a vraiment revu son histoire pour ne pas seulement nous conter la libération de Kashyyyk (finalement le conflit le plus mineur du livre), mais bien une véritable fresque de la situation de la galaxie six à huit mois après l’Épisode VI.

Enfin, fait très étrange à signaler, nous retrouvons dans ce livre un grand patchwork d’idées qui semblent directement tirées de l’Univers Legends. Je n'en dirai pas plus pour ne pas vous spoiler, mais s'il y a des intéressés je pourrais vous faire une liste. Par moment, c’est très subtil, mais ça peut quand même nous faire penser à ces anciennes histoires qui nous faisaient rêver en leur temps…

Enfin, qui dit point de vue galactique dit références à gogo. Pratiquement toutes les œuvres de l’Univers Officiel sont référencées ici, en particulier les comics : de belles références aux récits Lando, Leia et même une qui m’a faite sourire sur un arc pas encore sorti du comics Star Wars (aujourd'hui paru). Une bonne intégration dans l’univers pour un livre qui par son histoire ne souffre de presque aucun défaut !


II) Personnages

Wendig maitrise ses personnages, cela ne fait aucun doute. Il apprivoise même ceux des autres auteurs, comme Sloane qui finalement ne vous fera plus du tout penser à Daala mais plus à Ysanne Isard. Elle évolue tout au long du livre pour finir métamorphosée à la fin. La "dream team" évolue aussi : chacun a droit à son histoire additionnelle, et l'on voit qu’au moins les choses ne restent pas statiques, bien au contraire.

C'est hélas là que ça coince un peu : la seule manière qu'a Wendig de les faire tous évoluer (sauf Sloane), c'est au moyen d'histoires d'amour. Et quand je dis tous, c’est tous ! Ils ont tous droit à leur scène de c**, à leur histoire à l’eau de rose (ou eau de sang pour certains), ce qui vient grandement modifier les interactions au sein de l’équipe. Les situations qui en découlent sont prévisibles pour la plupart : engueulades, coups de poings, tensions, etc. Mais le côté sentimental n’était pas forcément nécessaire pour instaurer ce genre de climat au sein du groupe. Wendig n'en avait pas forcément besoin, vu la composition de son équipe : une pilote et son gamin, une chasseuse de primes, un soldat de la Nouvelle République, un ancien impérial tortionnaire et un droïde psychopathe. Bien sûr que ça va faire des étincelles ! Pas besoin de rajouter autant de « romances »… D’autant plus que ce qui est crédible avec la "dream team" semble très déplacé quand cela se produit chez un certain impérial...

Par ailleurs, comme Bloodline (mais pas comme Aftermath…), ce livre répond à beaucoup d’interrogations sur la galaxie et l’Episode VII. Je n’irais pas jusqu’à dire qu’on sait qui est Snoke, mais on a peut-être des pistes prometteuses. On assiste aussi à la grossesse de Leia, à l’histoire de Han et Chewie... Rajoutez à cela un petit topo sur ce qui reste comme flotte à l’Empire et sur la façon dont la Nouvelle République voit l’avenir et vous aurez une bonne base de ce que deviendra la galaxie dans Bloodline et l’Épisode VII.

Enfin, un personnage est assez mal caractérisé : Leia. Han a été très bien retranscrit (Mais comme me disait Brooks : Han c’est 70% Harrison Ford, le reste c’est du Mojo ! Et Wendig n'en manque pas !), alors que la princesse coince un peu. Certaines de ses actions et décisions font sens mais d'autres correspondent peu (Voire pas du tout) à son caractère.


III) Le style Wendig transmuté

Rappelez-vous, Wendig, c’est du présent. Wendig, c’est des phrases courtes. Wendig, c’est imbuvable à lire. Et encore, je lis Wendig en anglais… Mais là, révélation chez le garçon : bien que la narration reste au présent, on a maintenant de vraies phrases longues et construites. Ça en deviendrait presque un plaisir vu que l’histoire est on ne peut plus intéressante. Là où le Wendig d'Aftermath avait deux défauts, il n’en reste plus qu'un ce qui aide à l’appréciation de ce livre.

Autre point à aborder : l'humour, et il y en a ! Bon, il y en avait aussi dans le premier tome, mais c’était de l’humour ridicule, qui nous faisait dire « Non Chuck, t’a pas écrit ça, ce n’est pas sérieux » (je vous renvoie à la scène du hublot qui s’ouvre sur le yatch). Là, on assiste à un humour plus intelligent, mais qui souvent est de mise avec le côté sentimental du livre. C'est donc souvent de l’humour de séries orientées jeunes filles. Personnellement, comme il m’arrive de regarder ce genre de séries, je dois avouer qu’une certaine scène avec un bouquet de fleurs dorées, dorées comme l’affection qu’il lui porte, m’a arraché un fou rire monumental !


Pour conclure, Wendig s’est remis en cause, et il avait raison. Il corrige deux de ses principaux défauts : ses phrases courtes et son histoire sans ambition. Ici, son histoire tout comme ses phrases sont complexes et c'est appréciable... Il ne reste plus qu’à diminuer le nombre de scènes que nos héros ou nos méchants passent dans une chambre et on aura quelque chose d’excellent pour le dernier tome !


Les +
:
- Une histoire vraiment galactique
- Sloane
- L’humour
- Wendig s'est remis en question

Les - :
- Trop d’histoires de c**
- Un récit écrit au présent
- L’Univers Legends pompé ?

Note : 84%

La critique sans spoilers de Link224 :


Si vous me lisez un peu sur les forums, vous savez que je suis loin d’être un fan d’Aftermath (Riposte en VF) de Chuck Wendig, premier tome de la trilogie du même nom. Alors autant être franc avec vous : j’ai commencé ce second tome, Life Debt, à reculons, sans enthousiasme. 400 pages plus loin, qu’en est-il ? 


I) Un style toujours particulier 

Les deux principales caractéristiques de Chuck Wendig, ce sont une écriture à la première personne, et des phrases très courtes, dans le style télégramme. Le premier point est toujours présent, mais on l’oublie assez rapidement (et la narration au présent a l’avantage de beaucoup mieux passer en VO qu’en VF). 

Le second point, très critiqué lors de la sortie du premier tome, est quant à lui nettement plus nuancé. On sent que Wendig a fait des efforts là-dessus, nous gratifiant de phrases de taille normale et plus développées. Alors certes, il reste encore pas mal de phrases de trois mots sans verbe, mais on ne peut que louer les efforts de l’auteur. 


II) Un titre prometteur… mais un rythme inégal 

Le décor est planté dès lors qu’on lit le synopsis : Han Solo veut tout faire pour aller secourir son acolyte Chewbacca, prisonnier sur sa planète natale Kashyyyk, et en profiter pour libérer celle-ci du joug Impérial (c’était d’ailleurs l’objet de l’un des interludes du premier tome). 

Le problème, c’est que lors du premier tiers du roman (soit pas loin de 150 pages), on n’en entend presque pas parlé. Au lieu de cela, on suit les pérégrinations inintéressantes du groupe de Norra Wexley, et la sorte d’enquête, elle en revanche très passionnante, côté Empire. Wendig réussit là le tour de force d’alterner des chapitres carrément géniaux (j’y reviendrais plus tard) et des chapitres horriblement longs et ennuyeux. 

C’était déjà le cas dans le premier tome, vous allez me dire, c’est vrai. Sauf qu’ici, l’impression que la majorité des chapitres concernant Norra Wexley et son groupe ne sert à rien est bien plus forte. Ajoutez à cela de trop nombreuses histoires d’amour toutes aussi insipides les unes que les autres (allez, elles plairont aux adolescentes qui aiment les pseudos-romans à l’eau de rose qui sont à la mode en ce moment) et vous comprendrez que, du côté de Norra, quasiment l’ensemble du roman est un véritable calvaire à lire. 

Pour en revenir à Kashyyyk, la situation se débloque après la moitié du livre mais souffre de longueurs omniprésentes, et aurait pu (dû ?) être mieux traitée. D’autant que la planète est de nouveau oubliée à la fin (une fin très surprenante d’ailleurs). Mais heureusement, Wendig se rattrape à d’autres moments. 


III) Une bonne situation galactique 

A l’image du premier tome, les interludes (bien que moins nombreux), sont toujours aussi intéressants. Ils répondent à certaines questions, en soulèvent d’autres, et détiennent une petite part de mystère. Je vous conseillerais d’ailleurs de relire ceux du premier tome, car certains personnages que l’on pensait mineurs font leur retour. 

A côté de ça, le gros point fort du roman réside dans le traitement de l’Empire. Le mystérieux amiral de la Flotte entrevu à la fin de Riposte est officiellement présenté, et s’avère être l’un des personnages les plus intéressants du nouvel univers, avec un vrai background, une enquête admirable sur lui, et la très forte suspicion, pour le lecteur, qu’il s’agit bel et bien d’un personnage très important du Réveil de la Force. 

Rae Sloane n’est pas en reste non plus, même si elle navigue davantage en eaux troubles que dans les romans précédents. 

Petit coup de gueule contre le traitement de Leia pour terminer : Wendig est là aussi très inégal, avec certains passages très bons sur elle, et d’autres où il est complètement à côté de la plaque… Regrettable, quand on sait tout le boulot qui a été fait sur le personnage dans l’Univers Officiel. 


IV) Inspirations de tous bords 

Dernier petit paragraphe pour vous signaler que l’auteur fait, avec plus ou moins de plaisir pour moi, des allusions à d’autres œuvres déjà parues. 

Ainsi, j’ai apprécié les liens avec les deux mini-séries comics Lando et Princesse Leia (je vous conseille d’ailleurs là aussi de les feuilleter à nouveau avant d’attaquer Life Debt), mais j’ai beaucoup moins apprécié les inspirations (voire même les copier/coller) de l’Univers Legends… 

Conclusion : 

J’ai essayé de rester un maximum objectif durant la critique, donc je vais essayer de le rester durant la conclusion. 
A titre personnel, je n’ai pas aimé le roman. Trop de longueurs, trop de scènes aberrantes, trop de moments qui m’ont fait sortir du livre. Il rejoint RiposteHeir to the Jedi et Battlefront au rang de ce que j’ai trouvé le plus mauvais dans l’Univers Officiel. 
Cependant, il est meilleur que Riposte, ce serait être de mauvaise foi que d’affirmer le contraire. Wendig a fait des efforts sur son style, et réussit un bon traitement de l’Empire, et plus généralement de la situation galactique. 

Ma note vis-à-vis de mon intérêt du roman : 45 % 
La note vis-à-vis d’un lecteur qui a envie d’en savoir plus sur la galaxie : 75 %


Voilà, c'est tout pour aujourd'hui ! Je n'ai pas fait de critique de ce livre mais je l'ai moi aussi lu en VO et je rejoins mes camarades ci-dessus sur l'appréciation globale du livre et sur sa qualité supérieure au premier tome. On en parle sur le forum du bouquin !

Parution : 31/10/2018
Source : Le Staff
Validé par : Jagged Fela
Section : Littérature > Romans
Type : Critique
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On en parle sur nos forums
 
Les 10 premières réactions (voir toutes les réponses) :
  • 31/10/2018 - 14:15
  • 31/10/2018 - 14:21
    J'ai hâte de me le procuré, je l'ai tellement attendu cette vf :cute: .
  • 01/11/2018 - 12:23
    Je l'ai récupéré hier. Ca faisait longtemps que je n'avais pas été excité ainsi avec un livre SW entre les mains. En espérant ne pas être déçu :)
  • 01/11/2018 - 14:58
    J’ai !
  • 01/11/2018 - 17:52
    Dites, c'est une blague cette histoire de nouveau pronom qu'ils ont introduit ?
    Le "Zhe fredonne une chanson. Zhe attend, zhe médite, zhe parle comme un bébé de quatre ans" à la troisième personne du singulier.
  • 01/11/2018 - 17:56
    attends 2min l'article arrive tu vas tout comprendre

    -- Edit (Jeu 01 Nov 2018 - 18:05) :

    et voilà Magi maintenant tu sais tout :
    https://www.starwars-universe.com/actu- ... t-vf-.html

    (article purement informatif qui ne nécessite aucunement que les sujets soulevés par ces deux personnages soient débattus sur SWU)
  • 01/11/2018 - 18:15
    oh la la, déjà rien que la page mise en fin d'article pour l'exemple est déjà illisible.

    5 fois le nom du même personnage sur une page et des pronoms sortis du néant. je pense que je vais abandonner l'idée de me mettre à cette série de romans.
  • 01/11/2018 - 18:17
    Rien que de poser mes yeux sur cet extrait m'a fait reconsidérer mon envie d'acheter le bouquin :chut: . Je devrais peut-être essayer au moins un peu de lire Riposte avant :paf: .
  • 01/11/2018 - 18:17
    Super sympa cet article !! Pocket s'adapte au mieux, le sujet ne semble pas évident en effet !
  • 01/11/2018 - 18:18
    En gros c'est un hermaphrodite ?
    Ce n'est pas illogique qu'il en existe aussi dans l'univers Star Wars mais je vois pas trop l’intérêt de créer des mots qui n'existent pas dans l'expression orale de notre langue.
    D'autant que dans ces cas-là, de tels pronoms devraient également être utilisés pour les hutt.
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