|
|
 |
 #10 - [IMPORTANT] Les Rebelles détruisent Aldérande
Système Aldérande :  Un drame. Un cataclysme. Une catastrophe. Un crime. Ces mots semblent être des euphémismes lorsque l'on parle de la destruction d'une planète pacifique et paradisiaque. Pourtant, la réalité est là : Aldérande, le coeur spirituel de la Galaxie, a été détruite par la Rébellion.
Si la notion de Crime contre la Galaxie était précisément définie, elle servirait sans doute comme chef d'accusation au procès des chefs rebelles. L'Empire tout entier est sous le choc après la destruction de la pacifique planète Aldérande.
Un drame n'arrive jamais seul
La planète Aldérande, autrefois le théâtre de luttes intestines entre maisons régnantes, était depuis la fin de la Guerre des Clones réputée pour son pacifisme à outrance et son refus des conflits armés, qui l'avait conduit à bannir les blasters de la planète. Le stock de l'armée aldéranienne avait d'ailleurs été chargé à bord d'une frégate de guerre, nommée Seconde Chance, et envoyées dans l'hyperespace pour subir un sort similaire à celui de la légendaire Flotte Katana.
Ce refus de la violence a rendu d'autant plus frappante l'annonce de la mort de la Princesse Leia Organa, et de la destruction de son vaisseau, le Tantive IV, par des pirates dans le Secteur Arkanis. Organa, fille de l'ancien sénateur Bail Organa, virulent opposant à la rénégate Mon Mothma, aurait été tuée dans une attaque de pirates, fréquents dans la région. Son vaisseau, faiblement armé, et ce malgré les recommandations de l'Office Diplomatique Impérial à ce sujet, aurait été victime d'une embuscade destinée à la capturer, mais qui aurait échoué, se soldant probablement par la mort de la Princesse.
Une catastrophe sans réel précédent
C'est donc dans cette ambiance tragique que se trouvaient les habitants d'Aldérande lorsque leur planète a été tout bonnement pulvérisée. On ne saura sans doute jamais avec précision ce qui a déclenché ce cataclysme ; toutefois, le Département de la Recherche Impériale a son idée sur la question, idée qui est largement corroborée par les premiers résultats de l'enquête décrêtée par Sa Majesté en personne : non pas une catastrophe naturelle, mais une destruction par le biais d'armes de dévastation massive.
Si cette hypothèse se confirme - ce qu'elle fait d'heure en heure -, ce serait une nouvelle étape dans la barbarie martiale qui serait franchie. On se souvient tous de planètes réduites en ruines par des vaisseaux équipés de canons lourds ; Taris ou Telos en avaient été les victimes, suite à l'attaque des Jedi Revan et Malak lors de la Guerre Civile des Jedi, il y a de cela près de quatre millénaires. On se rappelle également quelles avaient été les conséquences désastreuses de certaines armes chimiques employées par les Séparatistes au cours de la Guerre des Clones, comme sur la colonie naboo Ohma-D'un. Mais jamais aucune planète n'avait été victime d'un tel cataclysme déclenché par un être vivant.
"Il y a déjà eu de tels projets", nuance l'un des scientifiques en charge de l'enquête, le givin Jork Tresnett. "Au cours des Guerres Mandaloriennes, les belligérants Jedi ont mis au point ce qu'on appelle un Générateur d'Ombre de Masse, qui permettait la formation de nouvelles masses gravitationnelles fictives à partir d'une simple source d'énergie. Une fois cette arme activée, tout ce qui était à proximité était attirée vers elle, ce qui donnait lieu à une compression anormale des structures moléculaires. Puis, lorsque l'énergie était coupée, la gravité retombait et les objets étaient relâchés ; cependant, ils ne retrouvaient jamais leur forme d'origine. Les Jedi ont pu conserver le secret de leur arme pendant toutes ces années à seule fin de s'en servir lorsqu'ils en sentiraient le besoin. S'ils sont aujourd'hui morts, les Rebelles, leurs héritiers spirituels, ont sans aucun doute pu récupérer leurs plans.".
Quand on lui demande ce que cela a à voir avec Aldérande, Tresnett est catégorique : "J'ai toutes les raisons de penser que les Rebelles ont installé leurs stations de recherche sur Aldérande. Pour assembler de telles armes, il leur fallait une planète située non loin des principales voies commerciales, où des acheminements importants de matières premières seraient passés inaperçus. Les autorités aldéraniennes étaient réputées pour leur laxisme, les Rebelles en ont sans doute profité. Après, il aura fallu une simple erreur de manipulation lors d'un test pour déclencher l'arme et détruire la planète. C'est triste à dire, mais cela vaut sans doute mieux qu'une activation volontaire sur d'autres mondes bien plus peuplés et stratégiques, comme le Centre Impérial ou Metellos. Toutefois, la prudence est de mise, car l'on ne peut pas affirmer avec certitude que l'ensemble des recherches de la Rébellion sur ce genre d'armes ont été anéanties avec Aldérande."
Un crime unanimement condamné
Les réactions en provenance de l'ensemble de l'Empire n'ont bien évidemment pas tardées. Dans le Noayu, c'est une peur mêlée de tristesse qui domine. Ainsi, le Gouverneur du Centre Impérial a fait part de sa crainte que d'autres planètes finissent par subir le même sort, tandis que sur Corulag, siège des Industries Sienar, on travaille déjà à des dispositifs détectant et neutralisant de telles technologies. Dans la Bordure Extérieure, on dénonce le manque de moyens affectés à la traque des Rebelles, qui prennent peu à peu le contrôle de plusieurs systèmes d'importance majeure. Pourtant, l'Empire veille, comme l'a montré la victoire du 181ème Escadron sur Ord Biniir (Voir notre article).
Du côté du Gouvernement Impérial, les condamnations se sont faites plus violentes encore. Ainsi, le Grand Vizir Sate Pestage a dénoncé "la barbarie sans limite des Rebelles, qui ne reculent devant rien pour parvenir à leurs fins" (Pour plus de détails, consultez notre interview). La toute nouvelle Directrice des Renseignements Impériaux, Ysanne Isard, a annoncé de son côté que "tout sera mis en oeuvre pour prévenir dans le futur de tels actes et empêcher l'acquisition de tels moyens par la Rébellion". Elle a également attribué l'échec des Renseignements sur ce dossier à la trahison de son père, qui aurait permis aux Rebelles de contourner les dispositifs de la Douane Impériale. Enfin, on attend le commentaire de sa Majesté Impériale, qui a fait savoir son dégoût d'un tel crime et sa compassion à l'égard des Aldéraniens par le biais d'un communiqué, mais qui n'a pas encore eu l'occasion de s'exprimer en personne à ce sujet.
Quoi qu'il en soit, cette attaque montre bien une chose : nous sommes à présent en guerre ouverte contre la barbarie. La Rébellion n'a plus de limites dans sa cruauté sans égale, et le salut de la Civilisation Salvatrice de l'Ordre Nouveau repose entre les mains de l'Empereur et des milliards de fidèles qui le suivent. Souhaitons qu'ils réussissent à la préserver.
Aldérande ou Alderaan ?
Avec ce terrible drame revient la question du nom employé pour parler de cette planète désormais détruite, et du système dont elle faisait partie et qui existe toujours. Deux noms existent : "Aldérande" et "Alderaan". Le premier serait une déformation du second, employé pour certains variantes de Basic du Noyau, comme sur Corulag ou Anaxes. "Alderaan" serait donc le terme original, employé par tous ceux originaires de la planète. Selon plusieurs linguistes, cette déformation s'exprimerait par la rigidité de certains dialectes, qui ne prononcent pas les voyelles doublées. D'autres exemples existent, comme "Tatooine", transformée en "Tataouine", ou le plus conventionnel "Naboo", prononcée "Nabou". Cependant, contrairement à ces deux exemples, les deux termes "Alderaan" et "Aldérande" sont validés par l'Académie des Lettres Impériales.
Zev Kalirran.
Articles du même numéro :
|
|
 |
|
