- Titre original Reunion : Knights of The Old Republic #11 & 12
- Genre Comic-Book
- Série Chevaliers de l'Ancienne République (Vol. 4)
- Univers Legends
- Année et période -3963 (Ancienne République)
- Scénariste(s) John Jackson Miller
- Dessins Brian Ching
- Couleurs Michael Atiyeh
- Couverture Hoon
- Traducteur(s) Anne Capuron
- Note du staff SWU
- Note des internautes
Dans ce court story-arc en deux parties, on retrouve le Padawan Zayne Carrick et l'équipage du Dernier Recours : ces derniers prévoient en effet d'obtenir plus d'argent. Alors qu'ils sont sur le monde de Telerath, réputé pour ses banques, ils mettent en marche leur plan mais ne réalisent pas qu'un chasseur de primes est sur le point de les attraper ! Cependant, ce n'est pas le plus important : une réunion inattendue va remettre la vie de Zayne en question !
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Scénario
Après une dizaine de numéros relatant des évènements très dramatiques, John Jackson Miller change totalement de registre pour nous offrir une bonne rigolade. Il est très rare de trouver des comics qui tentent le pari de la pure comédie sans cynisme ou ironie et cette histoire ne s’en porte pas plus mal. Les gags et les situations humoristiques sont omniprésents, ils trouvent bien sûr leur origine dans une nouvelle arnaque montée par Camper qui échappe bientôt à tout contrôle. Zayne, Camper et les autres en sont pas à cours de ressources et si les plans qu’ils montent ne sont pas toujours très originales, Miller excelle dans l’écriture de dialogues tour à tour absurdes ou fait de répliques bien cyniques, mais surtout le plus souvent irrésistibles (voir la scène de bar avec Camper et l’Ithorien). En face, les Jedi jusqu’ici détestables en prennent pour leur grade et deviennent franchement pathétiques. Un nouvel aspect de la vie de Zayne est également abordé, c’est un choix assez inattendu mais rafraîchissant.
Dessins
Deux dessinateurs se partagent cette histoire : Ching prend la première partie et un nouveau venu, Tolibao, s’occupe de la seconde. Ching a réussi à mettre en images un pur concept de space opera : le monde bancaire. L’idée doit être saluée car on est trop souvent en droit de se plaindre du manque de créativité dans ce domaine là. Et Ching se montre à la hauteur avec des décors très soignés et avec une unité de style dans les constructions et les décors qui a du demander une certaine réflexion. Ceci est de toute façon vrai depuis le début de la série. Le style de la série, des vêtements jusqu’aux constructions, présente vraiment une certaine unité. Celle-ci est le marqueur visuel incontournable qui permet au lecteur de ressentir la différence d’époque (4000 ans dans le passé par rapport aux histoires habituelles). C’est important si l’on ne veut pas que les quatre millénaires en question ne soient qu’un intitulé vide de sens. Le numéro de Tolibao fait la part belle à l’action et l’artiste s’en sort bien. Son style est assez proche de celui de Ching pour que la différence ne se ressente pas réellement. Il a notamment préservé au maximum la ressemblance des personnages par rapport à ce que dessinait Ching et c’est essentiel. Le coloriste a changé d’un numéro à l’autre et Atiyeh a cédé sa place (exceptionnellement) à un nouveau venu là aussi. Enfin, les couvertures de Hoon sont intéressantes même si le résultat est bizarre et assez éloigné de ce qu’il avait fait sur Jedi – Yoda durant la Guerre des Clones.
Conclusion
Cette aventure est une grosse satisfaction. Volontairement ou non, Miller n’aurait pas pu trouver un meilleur moyen d’accrocher les lecteurs à ses personnages que des les embarquer dans une comédie. C’est aussi un bon interlude, léger, qui permet de rigoler un peu avant de repartir sur un story-arc beaucoup plus long qui va mettre le groupe en danger et le séparer durablement. Miller ne perd pas de vue l’intrigue principale et la « menace » Jedi même si la fin est un peu facile.