Le Mariage de la Princesse Leia
- Titre original The Courtship of Princess Leia
- Genre Roman
- Univers Legends
- Année et période +8 (Nouvelle République)
- Auteur(s) Dave Wolverton
- Couverture Drew Struzan
- Traducteur(s) Gilles Dupreux
- Note du staff SWU
- Note des internautes
Synopsis : Bien que divisé et en retrait, l’Empire reste une importante menace et la Nouvelle République a toujours besoin d’aide. Alors lorsque le Consortium de Hapes, une fédération de soixante-trois mondes, envoie autant de présents à la Princesse Leia, qui a dirigé les négociations, pour célébrer son alliance avec les successeurs de Palpatine, ces derniers ne peuvent que se réjouir. D’autant plus que le soixante-troisième cadeau n’est autre que la main du prince héritier d’Hapes. De retour d’une campagne militaire, Yan Solo ne prend pas la nouvelle aussi bien que les citoyens républicains. Aussi, il enlève sa bien-aimée et l’emmène en voyage improvisé pour tenter de la reconquérir... sur une planète peuplée de sorcières, qui attirent l’attention de Luke Skywalker.
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Enfin ! Autre chose que des impériaux ! Oui, ok, ils sont en arrière-plan, mais ça fait tellement du bien ! On en oublie presque qu'il est très frustrant de lire un livre dont la fin est "si" prévisible...
La recherche d'artefacts Jedi par Luke amène bien la future "Académie Jedi", mais il est franchement "gros" que celle-ci l'amènesur Dathomir "au même moment" où Han y emmène Leia de force...
II - Les soeurs de la Nuit
Sympa, c'est pas mal cette idée de Force non-réellement développée.
J'ai beaucoup aimé certains combats.
La relation entre Teneniel Djo et les autres protagonistes restent pourtant un peu inexploitée à mon goût.
III - Retour vers le Futur
On retrouve les rancors du ROTJ, joli flashback. Même si là, leur tempérament est différent.
La fin du livre rejoint la saga X-Wing. Très sympathique ce petit recoupement, même si cela ne vient pas de Wolverton. ;)
On notera le rapport Soeurs de la Nuit / Impériaux qui aurait pu être creusé.
Conlusion :
Bien que l'humour est été utilisé comme dans la Trilogie classique, il y a vraiment des choses que je n'aime pas dans ce livre, comme certains volte-face ou autre résurrection miraculeuse...
Bien sûr, le changement est vraiment appréciable et apprécié, mais quand même, l'auteur s'embarque dans des avancées douteuses sur la galaxie StarWars. Certaines libertés prises ont dû causées bien des soucis aux auteurs suivants...
Bref, j'ai été sévère mais c'est loin d'être mon livre préféré...
Ne pas le lire pourrait pourtant vous poser des problèmes de compréhension, en particulier pour le NOJ et la série des Jeunes Chevaliers Jedi.
A méditer donc !+ Les plus
- des sorcières, ça change des sith !
- L'humour
- la fin... même si on la voit venir à 10.000km- Les moins
- l'excuse pour faire venir Luke sur Dathomir
- les rancors soudain gentils
- libertés prises par l'auteur -
Heureusement que Allston et Stackpole ont réussi à développer le Seigneur de la Guerre Zinsj dans la série des X-Wings, car ce n’est pas dans ce roman qu’on peut l’apprécier à sa juste valeur si on peut dire… -
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Je ne suis peut être pas tout à fait objective, mais bon...
J'ai adoré ce bouquin ! passage obligé, certe, mais aussi retour au sources ('hé oui, les remarques assassines de Leia...)
L'histoire est bien menée et je me souvient avoir rie comme une folle en le lisant la première fois . c un roman distrayant et agréable a lire que je conseil vivement. -
On regrettera le manque de développement vis a vis de Zsynj.
Par contre que cela fait du bien de lire une Flotte Hapes à l'action. -
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La conclusion est un peu rapide mais tous les ingrédients d\'une histoire complète et agréable sont là! Pour le coup, on aurait aimé que l\'auteur développe un peu plus son travail mais on se contentera de ça, le livre reste appréciable! -
Reprenons du début. L'arrivée de la délégation de Hapes est sympa, on nous présente une civilisation importante dans la suite de l'UE legende, la remise des cadeau est marrante... Un premier bon point pour moi est Isolder. Ce perso permet de mettre en danger pour la première fois Han Solo, le beau parleur contrebandier, face à la femme qu'il aime. L'idée est bonne... Mais cela m'amène à deux points qui m'ont gêné:
- les disputes style gamins niais des 2 prétendants (même en 6ème j’étais moins lourd qu'eux quand je draguait une fille). C'est marrant mais bon... Au moins Han a évolué depuis la trilo originale est est vraiment amoureux mais bon...
- Leia aussi... Quelle tête à claque. Ca y'est un beau prince friqué avec des ressources lui fait la cour et elle est prête à oublier Han? Tsss quelle fille facile!
Après, l'enlèvement de Leia, ca c'était bien pensé et à l'origine d'une situation rocambolesque j'aime! La partie sur Dathomir... Certes souffre de nombreuses longueurs pour un dénouement trop rapide, mais... J'ai bien aimé découvrir cette civilisation... Déçu que l'intrique avec le vaisseau jedi crashé soit vite écartée... Et Teneniel bien que elle passe bien dans le groupe aurait peut être méritée un traitement plus approfondi. Zsinj après le cycle X-Wing fait vraiment pale figure... On voit là le merveilleux boulot d'allston sur ce perso!
Un roman pas inoubliable mais sympathique, qui a le mérite d'être original... -
Et bien figurez-vous que c'était une lecture très plaisante ! Alors évidemment, il faut absolument remettre le livre dans son contexte et excuser des moments assez kitsch, et des retournements de situation plutôt loufoque, mais l'univers dépeins dans ce roman est agréable.
L'arrivée du consortium de Hapès que les lecteurs du NOJ connaissent bien fait plaisir à voir, et surtout tout l'univers de Dathomir est pour le moins dépaysant. Une gestion de la Force nouvelle, assez proche de la magie, idée illustrée plus tard dans The Clone Wars, une société matriarcale différente de celle de Hapès (un "conflit" intéressant bien que trop peu développé), et une belle aventure pour nos héros préférés.
On excusera un Luke complètement truqué qui sait tout faire et qui connait tout (même le système biologique des Rancors, trop fort je vous dis), avec des pouvoirs assez dingue, une Leia qui change d'avis comme de chemise (mais c'est presque bien justifié sur la fin) et une résolution finalement très rapide et très facile alors que les héros sont à la peine pendant tout le reste du livre.
Mais globalement c'était une bonne lecture, bien loin de l'image que j'avais d'un livre "nian nian" et un peu stupide. Il n'en est rien. Une agréable surprise pour moi. -
Un roman qui me laisse dubitatif, tant la faiblesse du scénario contraste avec l'immense héritage du bouquin sur le reste de l'UE. Les sorcières de Dathomir ? C'est ici. Les Kwas ? C'est ici. L'épilogue (ou prologue, suivant le point de vue) de Zsinj ? C'est encore là. Le tant attendu mariage d'Han Solo et de Leia ? Ici aussi. Et je ne parle même pas des (très) nombreux personnages introduits.
Malheureusement, l'intrigue n'est pas très intéressante, voire carrément maladroite, et on ne retrouve pas du tout le Big 3 de la trilogie originale. Mais cet ouvrage n'en reste pas moins un passage obligé pour tout lecteur de romans SW. -
Après des mois de campagne face au seigneur de guerre Zsinj, Han Solo se voit dévasté. Tout ce qui pouvait lui arriver de pire s’est produit. En effet, la princesse Leia, sa chère et tendre, pourrait bien épouser le prince Isolder de la Confédération de Hapès, une alliance stratégique pour la Nouvelle République ainsi que pour les survivants d’Alderaan. Mais le Corellien n’est pas du genre à se laisser faire. Ni une ni deux, il enlève Leia pour l’emmener sur la reculée Dathomir, lui proposant de demeurer une semaine avec lui, au bout de laquelle si elle n’est plus satisfaite de lui, il la rendra à Isolder. Le prince se lance à la poursuite de sa promise aux côtés de Luke Skywalker, intéressé à l’idée de suivre une piste sur le passé des Jedi sur la planète perdue.
Allez! Suite chronologique des X-Wings d’Aaron Allston, Courtship nous propose donc la conclusion de cette saga de Zsinj ainsi que ni plus ni moins que les événements qui nous conduiront vers le mariage de Han et Leia. Bien évidemment, Zsinj n’est qu’un point d’intrigue secondaire qu’Allston reprendra pour le développer plus tard. Il n’empêche qu’on a une certaine frustration quant à ses mentions incessantes tout au long du roman pour au final ne le voir qu’à quelques reprises en hologramme…
Par rapport à l’intrigue principale, celle-ci se distingue par un postulat de départ certes intéressant, mais les comportements de bien des personnages semblent assez rapidement en décalage complet avec ce que l’on connaît d’eux. Ainsi, Leia qui en quelques jours envisage sérieusement d’épouser Isolder est surprenant, quant bien même cela profiterai à son peuple. On est bien loin des fameux « I love you! I know! » de la trilogie originale. Ne parlons pas de Mon Mothma et du reste des politiciens de la République comme l’Aderaanien Threkin Horm qui n’hésitent pas à lâcher Leia en pâture au premier prince de superpuissance venue juste par intérêt politique. Ça tranche quand même avec la Mon Mothma pragmatique certes mais ancrée dans ses principes à laquelle on était habitué. Isolder quant à lui est un personnage assez banal tombant dans les tropes du noble arrogant gagnant en humilité au fil du roman. Luke cependant, est à son sommet dans ce roman et son traitement en tant que maître Jedi en devenir est très bon.
Il convient d’ailleurs de noter que Courtship est un pur produit du space-opera. Les descriptions font dans la démesure, tout est à la fois très technique mais aussi très raffiné, les personnages s’expriment dans un vocabulaire riche, très riche. Celui de l’auteur est tout aussi fourni, mais un très bon point et que ce n’est pas pour autant lourd ou redondant, pour tout dire, on lit au final le roman sans grande difficultés et l’action reste claire.
Là où le roman brillera en revanche, est par tout le développement du lore qu’il apportera à l’univers. Entre ce roman, Tales of the Jedi et l’Académie Jedi, 1994 aura été une année dorée pour l’expansion de l’univers. On assiste ainsi dans ce livre à la toute première apparition de Dathomir, de ses Sorcières et de leur sous-groupe le plus connu: Les Sœurs de la Nuit. Tout y est déjà! Sorcellerie de la Force, matriarcat, rancors… C’est du Dathomir comme on l’aime. De même que les maigres détails sur le passé Jedi apportés par la quête de Luke sur la planète ainsi que sur Toola. Cependant, on a l’impression en voyant les Sœurs de la Nuit ainsi que leur matriarche Gethzerion que leurs pouvoirs semblent parfois un peu trop démesurés au point qu’on comprend mieux pourquoi Palpatine les avait fait mettre en quarantaine à l’origine. Il n’empêche qu’au final, Gethzerion en particulier semble presque aussi puissante que l’Empereur.
Aussi très bonne petite première apparition/cameo de ceux qui seront révélés plus tard comme les Kwi!
Nous pourrons également apprécier l’introduction de Hapès et de cette *censuré* de Ta’a Chume.
N’oublions pas non plus de mentionner C-3PO, au sommet de l’humour dans ce roman!
Les plus:
—Le marriage de la princesse Leia
—Han Solo ce vaurien au grand cœur
—L’univers étendu… s’étend beaucoup!
—Du pure space-opera
—Dathomir et les sorcières
—L’humour de C-3PO
—Les informations glanées ça et là sur l’histoire des Jedi
—Luke
—Ça se lit bien
Les moins:
—Des personnages qui se comportent parfois aux antipodes de leur personnalité
—Zsinj, toujours Cesar de carnaval professionnel depuis 0 av-by…
—Les sorcières qui ont un peu trop joué à The Force Unleashed
—L’arme de la mort qui tue de Zsinj… Mouais…
—Une fin expédiée
Note: 70%