- Titre original The Twilight Run - Mace Windu #1-4
- Genre Comic-Book
- Univers Officiel
- Année et période -42 (République Galactique)
- Scénariste(s) Marc Bernardin
- Dessins Georges Jeanty
- Encrage Dexter Vines
- Couleurs Andrew Dalhouse
- Couverture Mateus Manhanini
- Note du staff SWU
- Note des internautes
Un des plus grands Jedi doit empêcher un secret brûlant de tomber entre de mauvaises mains !
- Même dans les années qui ont précédées la Guerre des Clones, Mace Windu était connu pour sa discipline, sa détermination et ses talents de bretteur.
- Quand la découverte d'un scientifique menace l'équilibre de la Galaxie, Mace emprunte un dangereux chemin de mystère et d'action.
- Avec l'introduction d'Azita Cruuz, une pirate avec un secret mortel. Les Hutts et la République ne reculeront devant rien pour s'en emparer !
- Avis du staff
- Avis des internautes
- Résumé
- Editions
- Encyclopédie
- Galerie
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Scénario : anecdotique, vous avez dit anecdotique ?
Je n’ai rien contre le principe d’un scénario prétexte. Quelquefois, l’important, ce n’est pas l’intrigue, c’est le personnage principal et la caractérisation qui est proposée. Avec un personnage comme Mace Windu, incarné par un acteur aussi « cool » que Samuel L. Jackson, qui plus est mis en avant comme rarement dans l’univers Légendes (avec le roman Point de rupture ou le comic-book Le Schisme), on aurait pu s’attendre à un effort similaire depuis le passage à l’univers officiel… mais non. Mace Windu a eu droit à une première mini-série désastreuse, et le roman publié l’été dernier sur le personnage n’a pas non plus été à la hauteur. Et ce n’est pas cette mini-série, disponible depuis le début du mois chez Panini, qui va redorer le blason du personnage.
Mace Windu, donc, alors Chevalier Jedi, se voit confier une mission pouvant avoir des répercussions dans toute la galaxie, mais sans que jamais le scénariste Marc Bernardin ne donne l’impression que la dite-mission est risquée. Windu se rend sur une planète quelconque, rencontre un contact en possession de la technologie ciblée, pim-pam-poum on est poursuivi il faut s’échapper, un grand méchant ancien novice de l’Ordre débarque et se fait vaincre, et on s’enfuit. Le tout avec un humour ras des pâquerettes et une absence totale de développement du personnage qui fait peur – tout juste apprendrez-vous qu’il vient de Harruun Kal et qu’il y a été vacciné lorsqu’il était enfant. Et c’est là le drame car Azita Cruuz, le contact en question, est originaire de la même planète, qu’elle y fait référence et qu’à un moment on se dit que c’est bon, l’auteur va en profiter et… non. Mace Windu n’a aucun intérêt ici, il ne progresse pas, n’apprend rien, n’évolue pas, reste le même de la première à la dernière page.
Et c’est tout. L’intrigue traîne en longueur et ne consiste qu’à retrouver Azita (et là, voilà, Azita Cruuz pour un personnage typé porto-ricain, bien trouvé le nom), la convaincre que la République s’est bien et que s’enrichir sur quelque chose de dangereux, c’est mal, avec bien sûr une Azita qui n’a pas sa langue dans sa poche (il faut dire qu’avec un Windu moralisateur au possible, ça fait du bien), des méchants très très méchants… n’en jetez plus, la coupe est pleine. C’est anecdotique, mais c’est du mauvais anecdotique. Il ne se passe rien. Franchement, Marvel, laissez de côté Windu si vous ne savez pas comment l’exploiter, ou alors racontez-nous quelque chose d’un minimum épique, un minimum badass, racontez-nous comment il a trouvé son cristal violet, je n’en sais rien, mais allez-y, parce que là, c’est service minimum.
Dessins : On pourrait flatter nos rétines, dès fois ?
Parce que Georges Jeanty aux dessins, il faut l’avouer, c’est loin d’être génial. Il y a des problèmes de perspective évidents, Windu change presque de visage d’une case à l’autre, et si quelques plans larges sont très réussis (la découverte de la cité souterraine de Ro Mira), globalement c’est quelconque. Et ça ne me donne pas envie de développer plus que cela.
(Mais ne vous laissez pas leurrer par les belles couvertures de Mateus Manhanini, elles n'ont rien à voir avec le style de Jeanty à l'intérieur !)
Conclusion
Résumons donc : une mince intrigue étirée, un Mace Windu inexistant, un méchant qui dit quelques phrases mystiques, histoire de, des dessins quelconques et qui ne resteront pas dans les mémoires, le tout étalé sur 4 numéros parce que des minis de 5 ou 6 épisodes, ça coûte plus cher vu le prix du papier. Voilà voilà… Rendez-vous dans quelques années pour une troisième, et peut-être enfin réussie, mini-série sur le personnage ?
Note : 40 %
