- Titre original Dark Droids - Star Wars (2020) #37-41
- Genre Comic-Book
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Séries
Dark Droids
(Vol. 2)
Star Wars (2020) (Vol. 10) - Univers Officiel
- Année et période +3 (Empire)
- Scénariste(s) Charles Soule
- Lettrage VC's Clayton Cowles
- Dessins Madibek Musabekov
- Couleurs Rachelle Rosenberg
- Note du staff SWU
- Note des internautes
LOBOT PERDU !
- Quelque chose a terriblement mal tourné avec Lobot, mettant la rébellion en danger !
- Lando Calrissian fera tout pour sauver son ami, quitte à trahir les rebelles.
- Le FLÉAU DES DROIDES détruira-t-il toute chance de guérir Lobot, ou sera-t-il perdu à jamais ?
- Avis du staff
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Scénario : le véritable complément à Dark Droids
Charles Soule aime bien Lando Calrissian et Lobot. C’est quelque chose qu’on avait déjà pu voir dans la mini-série Lando, en 2016, avec Alex Maleev aux dessins et depuis qu’il a pris les rênes de la série Star Wars, le plus élégant vaurien de la galaxie est régulièrement mis en avant, bien plus que ne l’a été Han Solo en son temps, par exemple. Et avec un Fléau droïde qui vise à s’en prendre aux cyborgs de la galaxie Star Wars, évidement que Lobot risque d’être une prise de choix !
Mais avant cela, le scénariste va nous placer une nouvelle fois dans le palais de Jabba le Hutt. Et oui, encore ! Ça commence à faire beaucoup de fois où nos héros ont la possibilité matérielle de libérer Han et se retrouvent à justifier de devoir attendre, le temps que le Retour du Jedi veuille bien arriver dans la chronologie… Attention à ne pas prendre le risque de lasser le lecteur, d’autant plus que Soule va user et abuser des clins d’œils au film (la tenue de Lando dans le Palais, le sarlacc, entre autres). Pour justifier cette infiltration dans le Palais, le scénariste va donc réutiliser le parloïde du début de la série, une sous-intrigue que nous n’avions pas vu depuis les épisodes datant de War of the Bounty Hunters, un parloide indispensable car les implants de Lobot ne cessent de dysfonctionner, au point que la flotte de l’Alliance Rebelle risque d’ouvrir le feu sur ses propres vaisseaux ! Le hic, bien sûr, c’est que les implants de Lobot sont le cadet de ses soucis, car le Fléau droïde s’est répandu, y compris dans le Palais de Jabba, alors même qu’il se décide à prendre pour cible les cyborgs dans sa quête pour posséder tous les corps organiques…
Et là, la série s’intègre parfaitement aux événements de Dark Droids, au point que les deux derniers épisodes sont indispensables pour comprendre pourquoi les héros de l’Alliance se retrouvent impliqués sur Epikonia dans le dernier épisode de la mini-série, rien de moins, avec des reprises de passages, des cases quasi-identiques, et pour le coup l’effort de coordination est à saluer car avec les contraintes éditoriales, ce n’est pas si évident que ça (et du coup, c’est une vraie bonne idée de Panini d’avoir sorti ce volume le jour de publication de la mini-série et pas l’album de Dark Vador, par exemple, moins lié). Le dernier épisode de cet arc permet d’apporter à la mini-série une conclusion qui lui fait défaut, même si on pourra regretter que le destin de C-3PO ne soit pas mentionné. A se demander ce qu’il a fait après Mustafar, à voir si l’un des scénaristes se décidera à donner une réponse ou si nous sommes voués à voir le droïde de protocole réapparaître comme si de rien n’était aux cotés de son compère R2-D2…
Mais plus encore qu’une véritable conclusion à Dark Droids, les dernières pages voient l’intrigue impliquant Lando et Lobot connaître enfin un dénouement attendu depuis plusieurs dizaines d’épisodes… tout cela pour lancer une nouvelle salve d’épisodes plus que prometteuse ! ;-)
Des dessins désormais habituels sur la série
Dites, il est arrivé quoi à Madibek Musabekov ? Je me souviens encore de sa première apparition dans l’arc Le Non-Espace, et je n’avais pas été forcément convaincu par sa prestation… mais là, il semble avoir lâché les chevaux ! Le dessinateur fait preuve d’un dynamisme certain dans ses planches, et même si les silhouettes demeurent encore un peu trop longilignes à mon goût, l’adéquation avec les couleurs de Rachelle Rosenberg est bien plus effective. C’est là qu’on voit effectivement l’intérêt de laisser un dessinateur sur plusieurs épisodes successifs, pour qu’il prenne ses marques, s’améliore, donne envie de revenir le mois prochain.
Conclusion
Dark Droids confirme tout le bien que j’ai pu penser de l’événement à la lecture de la mini-série principale. Soule exploite intelligemment son postulat de départ tout en poursuivant les intrigues sur Lando Calrissian, sans doute le personnage qui a sa préférence dans ce run, au point de diriger le lecteur vers ce qui est sans doute la meilleure caractérisation du personnage dans une œuvre littéraire depuis… toujours ?
Note : 80 %