Vous aurez vu dans notre première news que l'arrivée de cette date anniversaire n'était pas vraiment mise à l'honneur par le vilain staff litté. Et ce à tort. Bien évidemment, prendre cet événement à contrepied était le but (réussi on l'espère), pour mieux renforcer l'hommage qui lui est dû.

Car la sortie de TPM fut bel et bien un événement ! Souvenez-vous. Des années d'attentes, et à la clé, le Graal inespéré, un nouveau Star Wars. Pas comme on l'attendait. Mais comme on aurait jamais pu l'imaginer. Des Jedi comme on en avait jamais vus, une course décoiffante dans les sables de Tatooine, un méchant au double sabre laser, une Coruscant immense à souhait et dévoilée pour la première fois, la première rencontre de nos droïdes préférés... Autant d'éléments qui sont désormais rentrés dans la légende. Combien d'entre nous se sont alors considérés infiniment chanceux de pouvoir vivre cette expérience mythique... et de pouvoir la raconter ensuite ?

Comme convenu, le staff a rassemblé le maximum de témoignages, les vôtres, et les nôtres, pour nous faire revivre la magie de ce moment, la redécouverte de l'univers qui nous passionne.

C'est parti, bon voyage vers le passé.

Il y a 10 ans, dans une galaxie pas si lointaine que ça...


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1999 : 19 ans. Le bel âge pour le geekage.

Après six années de fan-attitude déraisonnée, la suite de ma trilogie culte allait sortir au ciné. Fin 1998, diffusion de l'inoubliable teaser (quand je le revois, je repense aux sensations de l'époque et non à ce que je perçois du film) et découverte de SWU (V1). Le petit noyau de Jedi SWU qui s'était formé organise une sortie pour voir TPM à Londres - le film sortant en Angleterre trois mois avant la France, une pratique heureusement oubliée. Direction la capitale anglaise le 13 ou 14 juillet 1999. Sauf qu'entre la réservation des hotels et le séjour, la date de sortie du film avait été avancée d'une journée. Nous avions pu avancer la date du départ en TGV, mais pas réserver une chambre d'hotel. A peine sortis de l'Eurostar, nous filons visiter Londres ; or après avoir traversé Notting Hill, nous avons surpris une file d'attente pour TPM à moitié vide, en plein centre commercial, le jour de sa sortie ! Ni une ni deux, nous voilà assis dans une salle où les enfants gambadent entre les rangées. Qu'importe, nous étions en train de découvrir le premier Star Wars depuis 16 ans - mes trois ans ! -, et même la Version Originale ne nous a pas empêché d'embarquer dans une nouvelle aventure se déroulant dans une galaxie lointaine... et pourtant si proche !

Après une nuit à dormir, ou presque, sur le banc d'un parc interdit au public, nous nous sommes dirigés vers le Leicester Square, un cinéma ô combien plus agréable, pour de nouveaux visionnages... dans de meilleures conditions ! Un souvenir immortel après une attente démesurée...

Rebelotte en octobre 1999, mais cette fois-ci dans nos proches contrées. Rendez-vous au Grand Rex pour rejoindre les Jedi SWU patientant depuis de longues heures (n'est-ce pas LBY ?). La VF a même permis de comprendre une poignée d'éléments narratifs passés à la trappe en Angleterre ! Et rien ne vaut la fanfare des films chantées par plusieurs centaines de fans en délire...

Cela ne nous rajeunit pas.


Pierre-Eric "Darkee" Salard


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Hommage et souvenirs

La Menace Fantôme.

Trois mots avec lesquels j'ai bassiné ma famille pendant de longs mois. Après des années d'attentes à user les enregistrements cassettes de la trilogie originale, enfin Star Wars revient. Canal + est un des premiers à proposer la bande-annonce du film. On y voit un Obi-Wan jeune faisant tournoyer son sabre laser à lame bleue, un vaisseau argenté filant dans l'espace, une reine au visage blanc avec une drôle de coiffure, des extraterrestres en images de synthèses, R2-D2, un méchant avec un sabre avec deux lames rouges, et fugacement vus de profil des vaisseaux minuscules filant au ras du sol sur une planète désertique. Cette enregistrement là, je l'ai usé aussi... Mais après l'engouement, l'appréhension. C'est Star Wars, donc ce sera forcément bien. Mais est-ce que ce sera aussi bien ? Est-ce que les images vues m'ont finalement fait penser à un Star Wars ? Elle me paraissent plutôt curieusement étrangères...

Puis la date de sortie se rapproche, les premiers échos aussi, les premiers chiffres. Le film de l'histoire ayant le plus grand nombre de plans comportant des effets spéciaux. L'attente aux États-Unis, où les congés sont partout pris d'avance pour aller voir le film. Les guides hors-série où on peut lire les premiers témoignages des fans, tous élogieux semble-t-il...

Puis vient la séance, UGC Ciné Cité de Rosny 2 (glamour n'est-il pas ?). J'ai ma place. J'y suis avec des potes, qui connaissent Star Wars bien entendu mais qui ne sont pas des fans inconditionnels. Moi je suis moins détendu qu'eux, je suis impatient. Les lumières baissent, j'ai même la pétoche maintenant. Comme ce que j'ai lu sur ce qui s'est passé dans les salles aux États-Unis, les gens applaudissent à l'arrivée du logo Star Wars. Apparemment, j'étais pas le seul à attendre.

Je ne détaillerai pas l'ensemble de ce premier visionnage, parce que depuis il a été recouvert par bien d'autres (j'ai usé jusqu'à l'os la VHS chopée en Irlande avant sa sortie en France...). Des choses bien distinctes me restent toutefois :

- Obi-Wan et Qui-Gon qui allument pour la première fois leurs sabres laser et qui fauchent du droïde. Obi-Wan a la classe, le sabre laser prend une nouvelle dimension, je décroche même du scénar pendant un bon moment par la suite, guettant les tournoiements des sabres lasers et l'agilité des Jedi Qui Gon rengaine son sabre en un éclair à sa ceinture, pousse deux droïdes avec la Force... je reste scotché.

- La course de Pods. La poursuite à moto-jet sur Endor, que je plaçais sur un piédestal, a pourtant été détrônée, définitivement. Vitesse, qualité graphique, son : on voit le détail de chaque rocher alors qu'on file à 500 à l'heure, le battement des moteurs de Sebulba est mécanique et violent à souhait.

Je suis dans mon fauteuil et je n'ai pas envie que ça s'arrête. Je sais déjà avant même que le film ne s'achève que certains moments m'ont ennuyé, mais de trop nombreuses scènes m'ont transporté pour que je puisse critiquer ce film. C'est de la mauvaise foi de fan, mais totalement assumée, je renie volontairement mon propre jugement. Seul Star Wars peut faire ça ^^.

Viennent ensuite la sortie et les premières impressions avec les yeux aveuglés par la lumière du jour, encore englués de la noirceur de la salle. Les gens ne sont pas emballés, mais dès que l'on se remet à parler des scènes d'action, les yeux s'éclairent, on se coupe la parole, les gens sourient. De toute évidence, on en a tous pris plein la tronche, comme jamais depuis longtemps.

Bilan : j'ai acheté la VHS en français, le jeu vidéo sur Playstation (une daube monumentale), puis Jedi Power Battles (tellement plus fun comparé à l'autre), les guides Nathan sur les personnages et sur les vaisseaux, et l'engouement pour ce film a peut-être fait de moi le coureur le plus rapide de Episode I Racer sur N64, avec la Boonta Eve bouclée en moins de 2 minutes (me contacter pour la capture d'écran).

Est-ce à dire que La Menace Fantôme n'a été qu'une expérience purement ludique, qui a réussi son coup en époustouflant le public avec ses effets visuels et donné envie aux enfants/ados que nous étions de revivre l'aventure via tous les produits dérivés ?

Non. La Menace Fantôme m'a montré une galaxie plus grande, m'a montré la capitale, a instauré la vision des Jedi que nous avons tous accepté et avons désormais naturellement en tête. La Menace Fantôme, descendue en flèche par les critiques et par beaucoup de (vieux) fans déçus, m'a forcé à redéfinir Star Wars et, si je n'y ai pas retrouvé à 100% l'esprit des autres films, il m'a fait finalement retrouvé l'esprit qui je crois était le mien durant la découverte de la première trilogie. Regarder, en prendre plein les mirettes, regarder à nouveau, apprécier ce que l'on aimait moins au début. Avoir envie de se taper au sabre laser comme un gamin. Depuis quelques années, La Menace Fantôme est redevenu un de mes Star Wars favoris. Comme le bon vin, il s'améliore avec le temps, on apprécie ses nuances, on pardonne sa texture parfois grossière, on s'étonne de découvrir certains traits que l'on avait laissé passer jusque là.

La Menace Fantôme n'a pas été accueillie avec le même engouement chaleureux que l'épisode IV. Mais George Lucas nous avait déjà emmenés dans une galaxie lointaine, et renouer avec quelqu'un avec qui on a perdu contact depuis un moment est toujours un peu déstabilisant. On cherche d'abord les traits familiers dont on se souvient. On constate bien souvent que beaucoup de choses ont changé. Et pourtant, c'est toujours la même personne.

Toujours le même film.

Toujours Star Wars.


Xximus


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La nouvelle était tombée depuis déjà quelques temps : Djordj s'était enfin décidé à réaliser la suite, euh enfin le début, de Star Wars...

Comme pour les épisodes V et VI, il me fallait entrer dans le cinéma sans rien savoir de l'histoire ... Problème, depuis de nombreux mois l'univers entier avait décidé de ne parler que de Star Wars I ! Avec perfidie la presse sortait des couvertures où apparaissaient Liam Neeson (que j'avais abondamment apprécié dans Rob Roy) et Ewan Mc Gregor (que j'avais vu dans le bon, mais ne correspondant pas vraiment à mes goûts, Trainspotting) et malgré tous mes efforts et évitant autant que possible de regarder les dites couvertures (où les articles présents à l'intérieur de diverses revues), il apparaissait évident qu'ils étaient habillés en Jedi... Depuis quelques temps, la télé faisait de même... Marre de baisser le son sans arrêt et de changer de chaîne aussi vite que possible, voire de courir (à mon âge !) dans la pièce d'à côté à toute berzingue et fermer la porte aussi vite que possible pour tenter d'en savoir le minimum... Le comble ce furent ces inévitables panneaux publicitaires avec Natalie Portman (j'en avais gardé un très bon souvenir dans Leon) habillée en reine (terme que j'avais malgré tous mes efforts lu ou entendu) "chinoise" ou quelque chose approchant...

L'autre hic, c'est que j'étais dans un pays germanophone... L'allait falloir tout écouter en teuton, langue que je maîtrise moyennement ou en british, que je maîtrise encore moins... La semaine arriva enfin... Choix fut fait pour le teuton. Le cinéma fut choisi pour la taille de la salle.

P... ! Des années que j'attendais ça ! Et enfin, ça y était ! C'était comme un rêve, c'était trop beau ! Mais en grignotant nerveusement les chocolats que j'avais acheté à l'entrée, une question angoissante ne cessait de me ronger : comment Djordj pourrait-il faire aussi bien que pour la première (enfin, seconde...) trilogie ?

Soudain, le rideau s'ouvrit... La zique et le logo de la Twentieth Century Fox me parurent à la fois comme une incongruité et comme le prélude à un bonheur total... Et soudain un autre logo apparu, tout de vert, à la gloire de Djordj, et en même temps, une musique retentit, pas n'importe laquelle, LA musique ! C'était trop de bonheur pour mon petit coeur sensible ! Je regardais la salle, je regardais l'écran, je regardais les autres spectateurs. Non, je ne rêvais pas ! J'étais de nouveau plongé dans l'univers des guerres stellaires imaginaires sorties de l'imagination de Djordj le génial !

Certes, j'ai tiqué quelques fois... Un peu facile l'échappatoire devant les robots de combat roulants équipés de champs de force... Passer par le centre de la planète avec le sous-marin, alors que c'est une hérésie scientifique (la planète étant "vivante", elle doit comporter comme la Terre un centre en fusion !), et quasi deux fois la même scène avec des monstres marins... Et puis, réduire la Force à quelques animalcules... Voir la nomination de Jar-Jar au grade de général... Voir Anakin détruire "avec beaucoup de chance" la station de direction des robots sur Naboo (on va dire que la Force était méchamment avec lui en cette occasion)... Dark Maul, tombant dans un puits (après Luke dans l'épisode V et Palpatine dans l'épisode VI...)... Les Jedi aux grands pouvoirs incapables d'identifier la reine et son double... Mouih...

Mais ... tous ces petits détails sur Naboo : animaux courant dans la prairie ou dans la forêt, créatures volantes, la magie de la cité sous-marine, l'esthétique de la capitale, la redécouverte de ce bon vieux R2, puis plus tard C3PO (et la surprise d'apprendre qui est son concepteur). Le patron d'Anakin, les pitreries de Jar-Jar, la course de pod-racers avec tout ce qui l'accompagne sur le plan visuel et humoristique du début à la fin, la musique, le jeu de Liam Neeson, les deux combats de Dark Maul et des Jedi ... L'humour autour des robots de combat zézayants, l'esthétique de la bataille entre les Gungans et les robots... Et Coruscant, enfin Coruscant ! Encore un magnifique spectacle visuel, y compris le Sénat et le Conseil des Jedi. Et ce final, avec Palpatine et le sourire de Padme à Anakin, sous le regard d'Obi Wan, annonçant les évènements à venir...

Alors des défauts, oui, mais toujours cet univers unique, vivant, cette atmosphère à nulle autre pareil. Star Wars, le chef-d'oeuvre de Djordj, était bien de retour. Je suis sorti enchanté... Quelques jours plus tard j'ai vu la version en anglais, et par la suite encore la version allemande. Il me fallut attendre quelques mois et le retour en France pour enfin visionner, dans un petit cinéma parisien spécialisé dans les reprises, la version française. Mon plaisir fut à chaque fois intact.

Entre temps, et contrairement à la période pré-film, j'avais lu toutes les critiques sur le film. Les défauts soulignés n'étaient pas nécessairement ceux que j'avais relevé ... L'hystérie au sujet de Jar Jar me sidérait... Djordj avait dit qu'il s'agissait d'un film dont la cible était les enfants de huit ans. De ce fait, je pardonnais beaucoup à cet opus. Pour moi, Jar-Jar avait simplement repris le rôle comique de C3PO. Toujours concernant Jar-Jar, le délire total fut atteint avec les accusations de racisme et celles d'incitations à l'homosexualité (je ne sais plus quel organisme de décérébrés voulant traduire Djordj en justice pour cela... A mon avis en espérant surtout récupérer du fric grâce aux facilités que permet la justice américaine de faire banquer n'importe qui pour n'importe quoi par le biais d'avocats dont la justice est le dernier des soucis et le compte en banque la seule valeur morale...). Il y eut aussi les critiques pour un trop grand recours aux effets spéciaux (oui vraiment étrange dans un film de science-fiction...), ce qui m'a encore bien fait rigoler lorsque pour l'épisode suivant on lui reprocha d'avoir trop utilisé de décors réels...

Mais de tout cela je retiens cette première vision du film au cinéma, et de ce rêve éveillé de me retrouver de nouveau il y a très longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine, au milieu des personnages des guerres stellaires imaginaires djordjiennes.


Deltaer Grayh


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C'était un samedi soir d'octobre ou novembre 1999. Ce week-end là, le Comité d'Entreprise de mon père avait fait les choses en grand pour les enfants du personnel : la journée de samedi à Aquaboulevard, la journée de dimanche à Disney Land Paris … et entre les deux, La Menace Fantôme le samedi soir.

Et au Grand Rex, s'il vous plait. Un week-end rêvé pour le gosse de 12 ans que j'étais.

A l'époque, je ne me considérais pas comme fan, mais j'aimais déjà beaucoup Star Wars. J'étais donc excité, curieux et anxieux de voir le résultat de ce qui s'annonçait comme le film le plus attendu de tous les temps ! Je me souviens encore de mon petit voisin m'annonçant quelques années plus tôt que six autres films Star Wars allaient être tournés (la suite lui donna tort ^^).

Ça y est, j'y suis, le voisin disait vrai ! La file d'attente me semble interminable, il fait nuit depuis longtemps, et j'ai froid. Quelques dizaines de minutes – qui me paraissent être des heures – plus tard, nous entrons enfin. Direction l'étage, au premier rang où je m'installe avec Marc, un copain. C'est étrange un balcon géant dans un cinéma ! Et cet écran ! Il me semble cent fois plus grand que tout ce que j'avais vu auparavant ! Et ce décor avec ces immeubles et ce ciel étoilé … La salle me donne déjà le tournis !

Du film, je ne garde que peu de souvenirs. Je me rappelle l'avoir trouvé dense, très dense. Tout va vite, à 100 à l'heure, les décors exotiques et nouveaux personnages se succèdent à la vitesse grand V. Je n'ai pas le temps de tout assimiler. Ce qui me marque le plus ? La scène d'ouverture avec les deux Jedi, Tatooine et la course de Pod, Dark Maul, son combat de titans contre Obi-Wan et Qui-Gon et surtout la vitesse d'exécution d'Obi-Wan après la mort de son Maître. Alors c'est ça un vrai Jedi ? C'est de ça dont ils sont capables ?!

Je sors, abasourdi, rêveur, un peu perdu mais des étoiles plein les yeux, et maudissant déjà ces trois années qui me séparent du prochain épisode. Sur le moment, je ne me rappelle pas avoir réellement apprécié le film en lui-même. Trop d'informations pour un gamin de 12 ans ! Néanmoins, j'ai replongé tout entier dans l'univers Star Wars, et cela me marquera à jamais !

Je rentre chez moi à Orléans le dimanche soir et la semaine suivante, je tente d'en apprendre encore plus sur cette saga. Après une rapide recherche sur internet, j'atterris sur un étrange site de passionnés.

Dix ans plus tard, je ne l'ai pas quitté


Tawak


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1995. J'ai le frisson de lire dans mes pages du Star Wars Magazine que c'est officiel l'épisode 1 est en route et que cela va se faire ... Bercé toute mon adolescence par la première trilogie, dont le troisième (sixième donc) épisode fut mon premier film "d'adulte", je ressentais donc la chair de poule à l'idée de retrouver l'univers qui me faisait vibrer depuis si longtemps ; mon groupe de jeu de rôle en a été tout secoué aussi puisque nous prolongions nos envies de Galaxie très très lointaine par des soirées entières de Star Wars RPG D6...

1999. Chacune de nos soirées festives de l'été ont été ouvertes avec le trailer de la Menace Fantôme, un frisson à l'écoute de la musique de John Williams ... un brin de nostalgie à la vue d'Ewan Mac Gregor reprenant étonnement bien le rôle de Obi Wan Kenobi, bref l'attente insoutenable du fan... puis vient ce jour d'octobre, le ticket en main, devant la seule salle THX de Bordeaux, toujours mon fidèle groupe de jeu de rôle, ma petite amie, bref tout les gens que j'aime autour de moi pour partager ce moment, le début d'une nouvelle trilogie, le début de la fin aussi... je l'avoue le début du générique m'a transcendé, j'en avais les larmes aux yeux, ce texte défilant, cette musique, bref le grand frisson était de retour avec en plus cette attente de découvrir un nouveau pan de l'histoire, la genèse de la chute d'Anakin Skywalker...

Mis à part le combat au sabre laser de Darth Maul, je ne pardonnerais jamais à G. Lucas d'avoir sacrifié à l'autel de la commercialisation le respect de toute une génération de fans devenus adultes et attendant de cette trilogie autre chose que Jar Jar Binks... Cette soirée restera comme vous pouvez le lire un moment important pour ma vie de fan, une certaine maturité est née ce soir là, une remise en question de mon attachement à cet univers puisque depuis je me suis versé dans les livres de l'Univers Étendu et le jeu en ligne SWG plutôt qu'à m'abreuver à la prélogie, véritable affront aux fans de la première heure... Merci M. Lucas pour ces frissons de cette soirée, merci M. Lucas d'avoir faire de moi un fan averti... Que la Force soit avec nous à tout jamais !!!


Lordfarlander


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Merci à tous pour vos témoignages et les larmes que vous avez failli nous faire verser !

Joyeux 10 ans de Menace Fantôme à tous, pour le meilleur et pour le pire !