Pendant plus de mille générations,
les Chevaliers Jedi étaient les gardiens
de la paix et la justice dans l'Ancienne République,
avant les temps sombres...
- Ben Benobi


Elle était dans l’air du temps, l’annonce du nouveau projet de Dark Horse est tombée. Alors qu’on pensait cette période délaissée pour le moment par l’éditeur de comics, Randy Stradley a du décider qu’il ne pouvait pas laisser passer l’opportunité.

Nous vous avons expliqué que nous avions encore quelques munitions. Hé bien en voici une. En octobre, Dark Times fera ses débuts. Comme Rebellion, ce sera une série de mini-séries, dont la publication alternera avec Rebellion.

Le premier arc de Dark Times est intitulé « The Path to Nowhere », et est écrit par Mick Harrison sur une intrigue de Welles Hartley, illustré par Douglas Wheatley, et colorisé par Ronda Pattison (qui a réalisé la colorisation de Purge, vu récemment dans SW BD Mag' 2).

L’histoire débute dans les jours qui suivent l’histoire de « Purge », et s’imbriqueront dans les évènements du roman de Jim Luceno, Dark Lord : The Rise Of Darth Vader.



La solicitation officielle que vous retrouvez dans le catalogue Diamonds pour Octobre :

Les Jours Sombres sont arrivés. Alors que les mondes de l’ancienne République sont pris dans la poigne d’acier de Palpatine, la galaxie semble être au bord d’une époque de chaos et de désespoir, sans foi ni loi.
Sur coruscant, Vador attend que son Maître révèle sa vision du futur. Mais y a-t-il un projet au-delà de la prise du pouvoir ? Sur New Plympto, le Maître Jedi Dass Jennir dirige une armée de Nosauriens dans une guerre perdu d’avance. Est-ce cela être un Jedi désormais ?

Dark Times #1 est la porte vers une nouvelle ère de l’histoire Star Wars, une ère où l’avenir est sinistre, où le mal s’impose, un monde sans avenir…

Donc, il faut comprendre qu’il y aura une histoire de Rebellion, puis une histoire de Dark Times, puis à nouveau Rebellion, et ainsi de suite. En gros, Rebellion et Dark Times forment ensemble la troisième série régulière de Dark Horse après KOTOR et Legacy.
Sur ce point, Jérémy Barlow (associate editor) développe : « nous voulons donner à Brandon (Badeaux, dessinateur de Rebellion) et Doug (Wheatley pour Dark Times) le temps dont ils ont besoin pour terminer leurs dessins renversants. Aucun artiste ne pourrait faire la même chose qu’eux en produisant suffisamment de pages pour sortir douze numéros mensuels. Vous préférez tous la qualité à la quantité, n’est ce pas ? »

Sur cette seconde image, on découvre Sate Pestage côte à côte avec Mas Amedda.

Randy Stradley explique par ailleurs « lorsque Welles, Doug et moi nous avons commencé à discuter de DT, nous avons décidé que nous voulions échapper au focus quasi-exclusif sur les Jedi qui caractérisait Republic. Il y a bien un Jedi dans cette histoire, mais les autres sont des monsieur-tout-le-monde qui voient leurs vies retournées, d’abord par la Guerre des Clones, puis par la formation de l’Empire. »

Doug Wheatley a également apporté quelques précisions :
- non, le Jedi ne ressemble pas à Legolas, du moins pas intentionnellement. Il ne s’en est aperçu qu’en lisant le #80 de Republic une fois sorti qu’il y avait quelque chose de commun avec Legolas et depuis il n’a attendu qu’une opportunité de pouvoir réparé cela. Donc voilà, normalement, le character-design devrait être vraiment original dans la nouvelle série.
- en effet, il n’a jamais démontré à Dark Horse qu’il pouvait gérer un titre mensuel sur le long terme et il l’assume. Il a été tiraillé de toute part entre des boulots pour les comics, des romans, des jeux vidéos et autres. Donc ils espèrent que désormais les gens vont arrêter de parler sur lui et ses capacités sans connaître la totalité de son emploi du temps. Il explique avoir été géré un rythme mensuel par le passé pour un autre éditeur et qu’il le refera de nouveau, avec la qualité ET la quantité. Mais pas forcément sur Dark Times.


L’idée de faire un relais entre deux séries irrégulière est bonne. Elle permet de limiter les recours à des fill in parfois vaseux et de conserver à 100% de la production de qualité. Mécaniquement, elle permet aussi d’éviter de saturé le marché qui est quelques mois passe de deux titres SW mensuels à trois. Encore que, il sera intéressant de voir comment Ostrander et Duursema tiendront le rythme sur Legacy.

Les lecteurs français qui découvriront le tome 10 de Clone Wars dans quelques jours devront être bien attentifs. C’est là qu’ils découvriront le travail de Wheatley, ainsi que le Jedi mis en avant sur l’image ci-dessus. Tout ça est à voir dans Republic #79 et 80, qui sont un peu le prélude à cette nouvelle série.

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