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Les résultats du Challenge Fan-Fictions #42 !
 
Et l'annonce du nouveau thème...
16/05/2023

Bonjour à tous,

Dans la droite lignée du précédent, le quarante-deuxième Challenge Fan-Fictions a accueilli pas moins de 7 participants en une petite dizaine de jours ! Avec comme thème « Animal », nos valeureux auteurs s’en sont donnés à coeur joie, pour notre plus grand plaisir.

Mais trêve de palabres ! Au terme de la traditionnelle semaine de votes, le texte qui a remporté le maximum de suffrages est...

 

"Un Devaronien, un Humain et un Nosaurien sont accoudés au bar d'une cantina franchement plus respectable que ne le laisserait penser sa misérable devanture au premier abord. Tous trois fêtant allègrement un pari fructueux...

C'est dans un état dirons-nous second qu'ils ont alors improvisé un concours de devinettes :

— Trois chubas se tiennent sur le bastingage d'une barge de déchargement, lance le Devaronien. Un Rodien fou de la gâchette - connu pour sa fâcheuse manie de toujours se croire capable de dégainer le premier... - tire sur une des bestioles. Combien en reste-t-il ?

— Ben... Deux, tente le Nosaurien peu loquace.

— Hahaha, perdu !, s'amuse le Devaronien. Aucun : avec le bruit de la détonation, les autres se sont enfuis !

— Mouais, tu t'en tires bien, rétorqua l'Humain. Bon, je finis mon verre et je décanille.

— Même pas un p'tit dernier ? Ce manque de foie me consterne…"

 

Ce texte a été écrit par Jenos Idanian, dont on reconnaît bien là le style et l’humour ! Mais étant arrivé à égalité avec un autre de ses adversaires mais néanmoins camarades, Jenos a choisi de laisser la main à son ex-aequo. Et donc au final, le texte qui l’emporte pour de bon est…

 

L’éclat brillant disparaît aussi vite qu’il s’était montré, puis deux pointes émergent à nouveau et se meuvent lentement avant de s’immobiliser. En un éclair scintillant, une tempête de poussière écarlate s’élève du sol alors immaculé. Pendant un instant, seul ce nuage vermeil reste visible avant de retomber pour dévoiler les deux créatures à la fourrure de diamant. La plus petite, ses imposantes oreilles repliées vers l’arrière, se frotte affectueusement contre la plus imposante qui entreprend de lui lécher le museau dans un geste maternel. Depuis sa colline, Naati repose ses jumelles et observe les lointaines silhouettes refléter la lumière du soleil. D’infimes marques rouge apparaissent ici et là à chacun des mouvements de jeu du jeune Vulptex sur le sol salé. La jeune femme sourit plus largement encore et ne peut retenir une unique larme.

— Tu avais raison, ils en valent la peine.

Un Vulptex sauvage de Crait apparaît !

 

Ce texte qui l’emporte donc au final est signé Mandoad qui, même lorsqu’il n’arrive pas premier, finit toujours par remporter la victoire, d’une façon ou d’une autre ! Un grand bravo à lui, mais aussi à Jenos, beau joueur, mais aussi à Loucass824, Baptman67, Vulctyl, Loïc Solaris et mareva_mae ! :-)

Ayant la lourde tâche de choisir le nouveau thème, un exercice dans lequel l’intéressé commence à avoir une certaine expérience, Mandoad a donc choisi...

 

Romance

 

Ce thème étant bien trop facile, Mandoad a choisi de singulièrement corser la chose en imposant comme contrainte : « il doit y avoir un double coucher de soleil »… Voilà qui risque de nous compliquer la vie !

 

Et c'est parti ! Vous avez jusqu'au dimanche 28/05 inclus pour poster votre contribution de 150 mots, avec une tolérance de plus ou moins 25 mots, sur le topic du Challenge Fan-Fictions #43.

A très bientôt... et que l'Inspiration soit avec vous !

Parution : 16/05/2023
Source : Le staff, Jenos Idanian et Mandoad
Validé par : L2-D2
On en parle sur nos forums
 
Les 10 premières réactions (voir toutes les réponses) :
  • 16/05/2023 - 17:30
    Tout est dans la news !

    Mais n'oubliez pas la contrainte qui vous est imposée par Mandoad : il doit y avoir un double coucher de soleil !

    Et c'est parti ! Vous avez jusqu'au dimanche 28/05 inclus pour poster votre plus beau texte de 150 mots (avec une tolérance de 25 mots en-dessous ou au-dessus de ce seuil), sous balise spoiler.

    A vos claviers ! :)

    Edit : Les challengers ! :)


    Loïc Solaris
    Spoiler: Afficher
    Orionne tenait fermement Neoelys par la main pour accélérer la cadence.
    -O', pas si vite ! J'ai mal partout !
    -On ne va pas retourner au camp maintenant !
    Ils se connaissaient depuis bien avant que l'Empire ne s'installe chez eux, les decime et reduise le reste en esclavage. Mais Elys avait peur des conséquences de leurs actes.
    -Regarde, c'est ici !
    Elys reconnut la clairière où ils jouaient tous étant enfant. Au centre se tenait depuis toujours un énorme rocher creux, où ils s'abritaient de la pluie. Cet endroit était un lieu de fête et de tradition.
    Orionne devoila un petit droïd sous le rocher.
    Le soleil commençait à disparaître derrière la grande montagne. De son unique œil, le robot fit apparaître une holoprojection. Elys décrocha un sourire.
    -un double couché de soleil, comme tu les aimes sur les holovideos…
    Un long silence romantique s'ensuivit jusqu'à ce qu'ils entendent un chasseur TIE au loin. Plus de peur, juste un dernier instant d'amour dans une étreinte qui disparu dans une explosion

    (175)


    Adanedhel
    Spoiler: Afficher
    MelancholiAhch-to

    Les vents salins balayant la corniche faisaient flotter ses longs cheveux et les pans de sa tunique.
    Derrière lui, le Temple, majestueux, taillé au cœur même de la montagne.
    Devant, l'océan, étendue infinie, qui isolait l'île comme la Force immergeait le Je'daii.
    Et serrée contre lui, sa bien-aimée, baignée d'une douce lumière dorée.
    — Les soleils offrent toujours un spectacle splendide quand leurs couronnes viennent effleurer l'horizon, souffla-t-elle émerveillée.
    — Ne crois-tu pas... que nous ne devrions pas...
    — Je te sens troublé... As-tu cessé de m'aimer ?
    — Jamais je ne le pourrai. Mais l'amour est un sentiment si puissant... Nous laisser aller à de telles passions n'est-il pas contraire à nos devoirs envers la Force ?
    — Nous sommes tels ces deux soleils, mon amour. Toujours côte à côte. Et nous explorerons ensemble l'horizon de la Force.
    "Ou nous plongerons tous deux dans l'abîme du Côté Obscur" pensa-t-il alors que ses lèvres retrouvaient le goût si doux et familier de celles de son aimée.

    (174)


    Alionouchka
    Spoiler: Afficher
    Un ultime voile lumineux finissait de se dissiper à l’horizon lorsque la femme acheva son récit :

    - …quand la jeune fille à l’âme pure donna sa vie pour que survive la lumière, le jeune homme au cœur sombre auquel elle était liée se jeta dans le brasier à sa suite. Et c’est depuis ce temps que, devenus soleils, ils nous éclairent chaque jour.

    - Il ne voulait pas la laisser toute seule tu crois maman ? Parce qu’il l’aimait ?

    - Ou peut-être qu’il regrettait de ne pas avoir eu son courage, qu’il voulait être la lumière pour toujours lui aussi. On dit que c’est à cause de son hésitation qu’il brille moins fort qu’elle.

    - Mais quand la nuit tombe, ils finissent par s’éteindre tous les deux.

    Elle lui glissa sa réponse dans l’oreille, telle une caresse apaisante :

    - Non ma chérie. Les légendes et les soleils ne s’éteignent jamais. Quand ils disparaissent à nos yeux, ils illuminent juste nos rêves et les rives d’autres mondes.

    (174)


    Vulctyl
    Spoiler: Afficher
    Jarkiv avança de quelques pas, retenant son souffle. Dans cette cahute sombre, seule la lumière extérieure des soleils couchants lui permettait de voir clair. Posé sur l’unique table, un casque de beskar qu’il connaissait par cœur.
    Jarkiv s’avança encore et effleura le casque. Un instant, il faillit oublier que celle qu’il cherchait n’était pas là. Il ne voulait pas admettre qu’il avait échoué, qu’il ne l’avait pas retrouvée.
    Un bruit. Un raclement de gorge. Jarkiv se retourna lentement, la clarté des soleils inondant son champ de vision à mesure qu’il tournait la tête.
    — Tu cherches quelqu’un, mando ? demanda joyeusement une femme derrière lui.
    Quel délice. Quel bonheur pur, profond que d’entendre cette voix, la voix de celle qu’il avait aimée et perdue. Jarkiv releva la tête, et voilà qu’un troisième soleil s’ajoutait au tableau des couchants : c’était elle, dans son armure de guerrière, la tête nue et le visage rayonnant.
    — Tu m’as manqué, cyar’ika.

    (171)


    Mandoad
    Spoiler: Afficher
    Romance

    La question s’insinua encore dans ses pensées. Il se la posait bien trop souvent depuis qu’il s’était rapproché d’elle. Le casque blanc strié de pourpre logé sous son épaule, il s’arrêta pour contempler cette silhouette sereine qui se découpait sur un tableau ambré. Les deux astres solaires disparaissaient au loin et l’obscurité remplacerait bientôt leur rassurante lueur. Pourtant, il ne pouvait pas détacher son regard d’elle. Elle, une Jedi de la République liée à son ordre et lui, le produit d’une éprouvette condamné à suivre les ordres. Leur devoir aurait dû rendre cela impossible, puis il y avait eu Rhen Var, l’effondrement et ces deux journées isolés dans une caverne glaciale qui avaient initié une étincelle et cette interrogation.
    Puis-je encore être un bon soldat ?
    Le son de son communicateur la ramena à la réalité et il le porta devant ses yeux. La silhouette encapuchonnée s’installa alors entre elle et lui, comme pour répondre à cette question qui le torturait.

    (171)


    Hillys
    Spoiler: Afficher
    Les deux soleils descendaient progressivement derrière la ligne de l’horizon, embrasant les sables de leur couleur de feu. Un étranger aurait été subjugué par ce magnifique spectacle, mais pas lui. Ce désert, il le connaissait par cœur à force de l’avoir parcouru au cours de sa vie de nomade. Non, le véritable spectacle ce soir, c’était elle.

    Il ne parvenait pas à détacher ses yeux de la silhouette baignée par la lumière orangée qui se tenait à ses côtés. Lorsque la nuit viendrait, elle serait enfin sa femme aux yeux de leur peuple. Enfin, à l’abri de leur tente, il pourrait retirer ses robes et son masque, et la voir pour la première fois. Pour la première fois, il pourrait toucher sa peau, l’embrasser.

    Il détourna le regard pour suivre la course des soleils. Quand il sentit ses doigts se mêler aux siens, il sourit. Un sourire invisible derrière son masque de tissu. Il avait hâte de voir son sourire.

    Les soleils disparurent.

    (168)


    sam sanglebuc
    Spoiler: Afficher
    « Par ces mots se termine, la Geste de Dame Katan »
    28ème fois que Grogu visionne cet holo, quand son père installé sur le banc de leur maisonnette jouit paisiblement du repos du soir.
    Mais là, c'en est trop. Patience et sentiments du Mandalorien sont mis à rude épreuve.

    « Mandalore ! Mandalore ! Seras tu tout à moi ?
    Je serai le soutien du credo de ta foi
    Mandalore ! Mandalore ! Vois mon large giron
    Guerriers et orphelins en mon sein nicheront »

    Ces mots de la Geste qui résonnent sans fin dans le cœur de Din, se mêlent au proverbe :
    « Soleil rouge se couche en premier voit cœur qui bouge pour se déclarer »
    Et depuis deux mois c'est le jaune qui gagne.
    « J'attends un signe » répond le guerrier à son fils qui serine, pointant du doigt la rousse chevelure de la Dame : « Maman ? »

    Mais il est temps, et Djarin enfin se décide :

    « D'accord Petit, on va voir Maman ! »

    (175)


    Rikuiame
    Spoiler: Afficher
    Pour elle, le soleil s'était couché une fois lorsque l'esprit avait quitté, inerte entre ses bras, l'enveloppe de celui qu'elle aimait. Les larmes avaient coulé, le vide menaçant de l'étreindre. Mais elle n'avait eu d'autre choix, en sa mémoire, que de contempler l'aube nouvelle. Son combat contre le Côté Obscur duquel il s'était extirpé ne devait pas être vain.

    Sans regret le temps avait passé, apportant son lot de joies et d'heurts. Il était tard à nouveau. Sa main parcheminée caressa la pierre qui marquait l'emplacement de la tombe, perdue dans une vallée, au milieu des fleurs.

    C'était son tour. Le jour déclinait ; bientôt viendrait le crépuscule. Agenouillée, elle attendit que le dernier rayon lui caresse sa joue en une promesse de bonne nuit pour murmurer aux étoiles, le souffle empli d'espoir :
    - Je reposerai avec toi. Toujours.

    (150)


    Niffleur
    Spoiler: Afficher
    Sous les ponts dorés de Naboo coule une eau chargée des amours d’ores, brisés en sanglots.
    Elle n’avait jamais songé à ces larmes avant que les siennes ne s’ajoutent à leur cours, sans doute était-ce l’aveuglement de la foule qui évitait la crue à chaque traversée. Aujourd’hui, ses yeux nimbés de souvenirs, elle ne voyait que sa peine.
    Le sénateur, étouffé par l’air lourd de Coruscant et son col haut, s’échappait par la moindre fenêtre entre deux plénières.
    Il était déjà si tard, mais il aimait ces moments de fin du jour, les seuls où le soleil perçait entre les nuages cendrés et les bâtiments cobalts jusqu’à sa République.

    Lui, ça lui rappelait la douceur sur ses joues, soit tout ce qu’il a laissé sur son monde natal.
    Elle, les mêmes rayons fantasmés de l’autre côté des étoiles lui font baisser la tête vers le pavé du pont, et lui rappelle qu’il n’est doré qu’une heure avant la nuit, alors que ses pommettes sèchent sous les dernières chaleurs complices de la saison.

    (174)


    Jenos Idanian
    Spoiler: Afficher
    Une légende raconte qu'à l’origine, sur Tatooine, il n’existait ni soleils, ni jour, ni nuit. Seulement la voute céleste baignant ses habitants, vivant dans l’entraide et l'harmonie.

    Puis la cupidité gagna les autochtones. Les étoiles, malheureuses, partirent, et le froid et l’obscurité grandirent.

    Un chaman prophétisa alors qu'un être au cœur si pur se sacrifierait pour tous les autres. Quant ce dernier apparut, le vénérable lui intima de se rendre au bout du monde pour sauter sur l’étoile la plus proche, puis d’étoile en étoile. Alors la lumière réapparaîtrait.

    Après avoir atteint la dernière étoile, une lueur d’une intensité jamais vue auparavant se révéla. Ainsi naquit le premier Soleil.

    Cependant, sa femme, restée à la surface, était malheureuse sans lui. Dans un élan de romance, il lui lança son cœur, qui resta accroché dans le ciel à briller de tout son amour.

    Depuis, les Soleils jumeaux de Tatooine se suivent, sans jamais se rejoindre, tels deux amants à jamais liés.


    (170)
  • 16/05/2023 - 17:45
    Ma dernière participation remontant à une sacrée paye (août 2020, je crois bien :paf: ), je m'étais dit que j'allais m'y remettre avec le prochain, et là, que vois-je : une romance ! Ma kryptonite :shock: :transpire:
    Bon, je vais essayer de voir, la contrainte m'inspire bien pour le coup ^^
  • 16/05/2023 - 20:45
    Un sujet qui n'est pas du tout mon point fort non plus, mais je me suis dit qu'il pouvait être très intéressant vu les styles variés qu'on a dans le coin :D
  • 17/05/2023 - 11:22
    Spoiler: Afficher
    Orionne tenait fermement Neoelys par la main pour accélérer la cadence.
    -O', pas si vite ! J'ai mal partout !
    -On ne va pas retourner au camp maintenant !
    Ils se connaissaient depuis bien avant que l'Empire ne s'installe chez eux, les decime et reduise le reste en esclavage. Mais Elys avait peur des conséquences de leurs actes.
    -Regarde, c'est ici !
    Elys reconnut la clairière où ils jouaient tous étant enfant. Au centre se tenait depuis toujours un énorme rocher creux, où ils s'abritaient de la pluie. Cet endroit était un lieu de fête et de tradition.
    Orionne devoila un petit droïd sous le rocher.
    Le soleil commençait à disparaître derrière la grande montagne. De son unique œil, le robot fit apparaître une holoprojection. Elys décrocha un sourire.
    -un double couché de soleil, comme tu les aimes sur les holovideos…
    Un long silence romantique s'ensuivit jusqu'à ce qu'ils entendent un chasseur TIE au loin. Plus de peur, juste un dernier instant d'amour dans une étreinte qui disparu dans une explosion



    175mots.

    Je sais pas comment j'ai reussi a reduire mon 1er jet pour que ca rentre... c'est horrible 175 mots max !! Lol. J'espère que votre imagination fera le reste pour combler les trous :)
  • 17/05/2023 - 13:48
    Spoiler: Afficher
    MelancholiAhch-to

    Les vents salins balayant la corniche faisaient flotter ses longs cheveux et les pans de sa tunique.
    Derrière lui, le Temple, majestueux, taillé au cœur même de la montagne.
    Devant, l'océan, étendue infinie, qui isolait l'île comme la Force immergeait le Je'daii.
    Et serrée contre lui, sa bien-aimée, baignée d'une douce lumière dorée.
    — Les soleils offrent toujours un spectacle splendide quand leurs couronnes viennent effleurer l'horizon, souffla-t-elle émerveillée.
    — Ne crois-tu pas... que nous ne devrions pas...
    — Je te sens troublé... As-tu cessé de m'aimer ?
    — Jamais je ne le pourrai. Mais l'amour est un sentiment si puissant... Nous laisser aller à de telles passions n'est-il pas contraire à nos devoirs envers la Force ?
    — Nous sommes tels ces deux soleils, mon amour. Toujours côte à côte. Et nous explorerons ensemble l'horizon de la Force.
    "Ou nous plongerons tous deux dans l'abîme du Côté Obscur" pensa-t-il alors que ses lèvres retrouvaient le goût si doux et familier de celles de son aimée.


    Et voilà, 174 mots au compteur :)
  • 17/05/2023 - 14:31
    Ouch c'était un thème difficile ! Heureusement la contrainte m'a inspirée !

    Spoiler: Afficher
    Un ultime voile lumineux finissait de se dissiper à l’horizon lorsque la femme acheva son récit :

    - …quand la jeune fille à l’âme pure donna sa vie pour que survive la lumière, le jeune homme au cœur sombre auquel elle était liée se jeta dans le brasier à sa suite. Et c’est depuis ce temps que, devenus soleils, ils nous éclairent chaque jour.

    - Il ne voulait pas la laisser toute seule tu crois maman ? Parce qu’il l’aimait ?

    - Ou peut-être qu’il regrettait de ne pas avoir eu son courage, qu’il voulait être la lumière pour toujours lui aussi. On dit que c’est à cause de son hésitation qu’il brille moins fort qu’elle.

    - Mais quand la nuit tombe, ils finissent par s’éteindre tous les deux.

    Elle lui glissa sa réponse dans l’oreille, telle une caresse apaisante :

    - Non ma chérie. Les légendes et les soleils ne s’éteignent jamais. Quand ils disparaissent à nos yeux, ils illuminent juste nos rêves et les rives d’autres mondes.

    174 mots
  • 19/05/2023 - 13:57
    Je suis pas non plus habitué à écrire ce genre de choses, mais tout compte fait je suis plutôt content d'avoir essayé.

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    Jarkiv avança de quelques pas, retenant son souffle. Dans cette cahute sombre, seule la lumière extérieure des soleils couchants lui permettait de voir clair. Posé sur l’unique table, un casque de beskar qu’il connaissait par cœur.
    Jarkiv s’avança encore et effleura le casque. Un instant, il faillit oublier que celle qu’il cherchait n’était pas là. Il ne voulait pas admettre qu’il avait échoué, qu’il ne l’avait pas retrouvée.
    Un bruit. Un raclement de gorge. Jarkiv se retourna lentement, la clarté des soleils inondant son champ de vision à mesure qu’il tournait la tête.
    — Tu cherches quelqu’un, mando ? demanda joyeusement une femme derrière lui.
    Quel délice. Quel bonheur pur, profond que d’entendre cette voix, la voix de celle qu’il avait aimée et perdue. Jarkiv releva la tête, et voilà qu’un troisième soleil s’ajoutait au tableau des couchants : c’était elle, dans son armure de guerrière, la tête nue et le visage rayonnant.
    — Tu m’as manqué, cyar’ika.


    (171 mots)
  • 19/05/2023 - 14:38
    Content de voir qu'il y a, tout de même, de nombreux auteurs inspirés prêts à relever le défi sur une thématique qui n'est pas leur fort. :oui:
    Voici ma participation:

    Spoiler: Afficher
    Romance

    La question s’insinua encore dans ses pensées. Il se la posait bien trop souvent depuis qu’il s’était rapproché d’elle. Le casque blanc strié de pourpre logé sous son épaule, il s’arrêta pour contempler cette silhouette sereine qui se découpait sur un tableau ambré. Les deux astres solaires disparaissaient au loin et l’obscurité remplacerait bientôt leur rassurante lueur. Pourtant, il ne pouvait pas détacher son regard d’elle. Elle, une Jedi de la République liée à son ordre et lui, le produit d’une éprouvette condamné à suivre les ordres. Leur devoir aurait dû rendre cela impossible, puis il y avait eu Rhen Var, l’effondrement et ces deux journées isolés dans une caverne glaciale qui avaient initié une étincelle et cette interrogation.
    Puis-je encore être un bon soldat ?
    Le son de son communicateur la ramena à la réalité et il le porta devant ses yeux. La silhouette encapuchonnée s’installa alors entre elle et lui, comme pour répondre à cette question qui le torturait.


    (171 mots)
  • 22/05/2023 - 10:58
    Première fois que je participe à l'exercice et, pfiou, ce n'est pas facile ! C'est dur de poser un contexte tout en répondant au sujet avec si peu de mots !

    J'avoue que j'aime bien les romances mais que j'ai du mal à en écrire car, paradoxalement, j'ai toujours l'impression de tomber dans le niaiseux alors que je n'aime pas les romances à l'eau de rose (c'est en partie pour ça que je ne veux pas partager mes fanfics, j'ai toujours peur que ça dégouline trop).

    Bref, j'espère que j'ai réussi sur ce coup-là !

    Spoiler: Afficher
    Les deux soleils descendaient progressivement derrière la ligne de l’horizon, embrasant les sables de leur couleur de feu. Un étranger aurait été subjugué par ce magnifique spectacle, mais pas lui. Ce désert, il le connaissait par cœur à force de l’avoir parcouru au cours de sa vie de nomade. Non, le véritable spectacle ce soir, c’était elle.

    Il ne parvenait pas à détacher ses yeux de la silhouette baignée par la lumière orangée qui se tenait à ses côtés. Lorsque la nuit viendrait, elle serait enfin sa femme aux yeux de leur peuple. Enfin, à l’abri de leur tente, il pourrait retirer ses robes et son masque, et la voir pour la première fois. Pour la première fois, il pourrait toucher sa peau, l’embrasser.

    Il détourna le regard pour suivre la course des soleils. Quand il sentit ses doigts se mêler aux siens, il sourit. Un sourire invisible derrière son masque de tissu. Il avait hâte de voir son sourire.

    Les soleils disparurent.


    168 mots
  • 23/05/2023 - 21:14
    Première participation !
    Normalement je n'aime pas écrire sous pression, mais en voyant hier le thème quelque chose s'est réveillé.
    Et comme j'avais déjà de la matière prête, j'ai pu préparer en toute hâte ceci :



    Spoiler: Afficher
    « Par ces mots se termine, la Geste de Dame Katan »
    28ème fois que Grogu visionne cet holo, quand son père installé sur le banc de leur maisonnette jouit paisiblement du repos du soir.
    Mais là, c'en est trop. Patience et sentiments du Mandalorien sont mis à rude épreuve.

    « Mandalore ! Mandalore ! Seras tu tout à moi ?
    Je serai le soutien du credo de ta foi
    Mandalore ! Mandalore ! Vois mon large giron
    Guerriers et orphelins en mon sein nicheront »

    Ces mots de la Geste qui résonnent sans fin dans le cœur de Din, se mêlent au proverbe :
    « Soleil rouge se couche en premier voit cœur qui bouge pour se déclarer »
    Et depuis deux mois c'est le jaune qui gagne.
    « J'attends un signe » répond le guerrier à son fils qui serine, pointant du doigt la rousse chevelure de la Dame : « Maman ? »

    Mais il est temps, et Djarin enfin se décide :

    « D'accord Petit, on va voir Maman ! »


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