Bonjour à tous et à toutes !
C'est un grand jour aujourd'hui concernant les publications librairies Star Wars ! En effet, le tant attendu album Les Secrets de la Galaxie est enfin disponible chez votre revendeur préféré. L'occasion de découvrir ou de redécouvrir cinq numéros individuels ne faisant partie d'aucun série régulière mais publiés à l'occasion de la sortie de plusieurs films de l'ère Disney. Au sommaire donc :
Le membre fantôme, sur le bras rouge de C-3PO (précédemment publié en librairie dans le tome 1 de la série Poe Dameron) ;
Rogue One - Besoin impérieux, sur la rencontre entre Cassian Andor et K-2SO (précédemment publié en kiosque dans Star Wars Hors-Série #04) ;
Les Tempêtes de Crait, sur la base rebelle de Crait (précédemment publié en kiosque dans Star Wars Hors-Série #03) ;
Ennemi public numéro un, sur le personnage de DJ (précédemment publié en kiosque dans Star Wars Hors-Série #04) ;
Beckett, sur le personnage de Beckett donc (précédemment publié en kiosque dans le Star Wars (2ème relaunch) #07).
Un cartonne régroupant tout cela n'est donc pas du luxe ! Et pour vous faire une idée sur ces récits, retrouvez ci-dessous nos critiques après les traditionnels rappels de la couverture et du synopsis :
Comment C-3PO a-t-il obtenu le bras rouge qu'on lui découvre dans Le Réveil de la Force ? Comment se sont rencontrés Cassian Andor et K-2SO, deux des héros de Rogue One ? Quand Luke et Leia ont-ils foulé le sol de la planète Crait, théâtre du dernier affrontement des Derniers Jedi ? Qui est réellement DJ, le personnage joué par Benicio Del Toro dans ce même film ? D'où vient Tobias Beckett, l'homme qui a tout appris à Han Solo dans le film qui lui était consacré ? Toutes les réponses sont dans cet album. Ces cinq one-shots consacrant des personnages parmi les plus connus de l'univers Star Wars, ont précédemment été publiés dans les softcovers STAR WARS. Ces histoires sont maintenant disponibles en librairie en format cartonné.
176 pages, 22 €, Panini Comics
Les critiques sans spoilers de Lain-Anksoo
Le membre fantôme
On retrouve une team de droide echouée sur une planète hostile, comment s'en sortiront-ils et surtout comment ce comics s'en sort-il ?
Dessins
J'ai du longtemps réfléchir avant de me décider si j'aime ou pas …
Finalement j'ai décidé que oui pour la prouesse et l'originalité dont fait preuve Tony Harris. C'est tellement différent et dépaysant que ça force l'admiration.
Il y a principalement deux choses à relever :
La première est la dualité mécanique/organique. En effet tous les droides sont dessinés à la perfection. Ils ont des bords nets, des couleurs métallisées, ça brille, c'est géométrique : en un mot un être mécanique est parfait. En effet l'être mécanique suit une programmation il est donc carré et ne prête pas à changement (même si on le verra par la suite cette notion fait partie intégrante de l'histoire). Un être organique par contre possède son libre arbitre, il est moins prévisible, plus dur a appréhender et donc en général plus brouillon. On retrouvera pour tout ce qui est organique des bords irréguliers, des traits non nets, des mélanges de couleurs... bref des dessins imparfaits. Ca va même plus loin car la planète elle-même est un ensemble biologique donc la nature aussi sera imparfaite dans les dessins.
C'est très original et j'ai vraiment apprécié ce parti pris.
La seconde est l'utilisation des cases de dessins. Harris se lâche complètement en faisant des cases rondes, ovales, rectangulaires ou des formes beaucoup plus abstraites. Mais ce qui est le plus original, c'est que souvent les cases sont en adéquation avec l'histoire. En effet quand un droide regarde les autres personnages, les cases représenteront la forme de sa tête, et on aura aussi souvent des cercles pour représenter les yeux d'un personnage qui observe la planète. Etc... C'est encore une fois le genre d'idée que j'apprécie.
Enfin il faut parler de la colorisation : c'est chargé, très chargé, migraineux comme je suis j'en aurai presque mal à la tête. Mais au moins ça nous fait nous arrêter sur les dessins, ce qui n'est pas plus mal car pour certaines pages il y a énormément de dialogues. Après ça suit ce que j'ai dit au dessus : les droides sont clinquants et les animaux eux sont sales. On s'y fait vite et on fini presque par l'apprécier.
Scénario
Eh bien, je m'attendais à du 3PO mais en vrai c'est beaucoup plus profond et surtout l'enjeu est majeur !
On commence comme on pouvait s'y attendre d'un comics 3PO : une équipe uniquement composée de droides, échouée sur une planète hostile. Mais au lieu de chercher de l'aide pour pouvoir quitter la planète et rejoindre les leurs, il y a une vraie mission à remplir dont dépend le sort d'une des plus grandes figures de la Résistance (sans doute en lien avec un épisode de la série TV Lego Star Wars: The Resistance Rises).
Se rajoute à ça un ton très tragique, tous les droides ne s'en sortiront bien évidemment pas et on s'attend presque à voir C-3PO écraser une larme au coin d'un de ses photorécepteurs. C'est d'autant plus mis en contraste avec le sauvetage à la fin, sauvetage qui ne s'intéresse aucunement des pertes mécaniques.
Enfin la dernière trouvaille de ce comics est la remise en question de la condition de droide. Vous avez peut être lu la Condition Humaine de Malraux, je vous invite à lire la Condition Droide de Robinson ! 3PO aura tout le long de l'histoire une discussion avec un autre droide au sujet de leurs expériences passées, sur l'effacement de mémoire et en quoi le tout influence leurs actes. Je n'en dis pas plus de peur de vous spoiler mais tout ça n'est pas là uniquement pour faire joli !
Et enfin OUI on saura pourquoi et comment C-3PO a eu son bras rouge et c'est très émouvant et absolument pas vide de sens !
Les +
Dualité organique/mécanique
Utilisation des cases de dessin
Une vraie mission
Les questionnements de C-3PO
Les -
Un peu mal à la tête
Possible rapprochement entre le comics et un épisode de la série Lego
Note : 82 %
Rogue One - Besoin impérieux
L'année dernière nous avions eu droit à l'exceptionnel comics C-3PO nous apprenant l'origine émouvante de son bras rouge. Afin de recopier ce succès cette année, pour Rogue One, nous avons l'histoire de la rencontre entre Cassian et K-2SO. La réussite est-elle de nouveau au rendez-vous ? Voyons voir ça.
Scénario : répétitif
Un des avantages de ces petits one-shots, c'est qu'ils ne sont rattachés à rien d'autre. Prenez un annual par exemple, ils sont toujours rattachés à une série principale et jusqu'à présent ils nous ont toujours semblé trop courts, trop rapides. Ces histoires courtes quant à elles restent indépendantes et se suffisent très bien à elles-mêmes. Ce qui n'est pas pour autant un gage de qualité.
On comprend rapidement le but de la mission, et autant dire que ce n'est pas passionnant. Pourtant, les développements du début avant la rencontre avec K-2 sont très intéressants et me laissaient envisager le meilleur. Cependant on change très rapidement son fusil d'épaule pour s'engager dans la voie la plus facile et la moins intéressante dirons-nous.
Pour ce qui est de la "transformation" de K-2SO, celle-ci est trop étalée dans le temps et trop répétitive. On doit y revenir trois ou quatre fois pour decouvrir le K-2 mordant qu'on connait. Cependant, les dialogues et les sarcasmes involontaires du droïde sont parfaitement respectés en fin d'issue.
La personnification de Cassian est elle moins bien réussie, on retrouve plutôt le gentil Cassian de fin de Rogue One plutôt que le Cassian réaliste de début de film... c'est dommage car il y avait pourtant des agents facilement "sacrifiables" pour arriver à son but.
Je terminerai juste ce point pour dire que la diversité de la galaxie nous apparaît très bien dans ce comics avec une race intéressante et des personnages qu'on aimerait revoir car encore peu exploités.
J'aurai quand même préféré un comics dont la mission aurait été de récupérer K-2 et le reprogrammer et non pas le faire comme ça sur le tas à la va vite.
29/50
Dessins : Borderlands
C'est la première impression que j'ai eue. Je ne sais pas si vous êtes habitués à ces jeux vidéo mais l'esthétique d'un jeu Borderlands est très particulière, un peu comme un croquis en aquarelle avec des bords larges gris ou noirs. Ici les décors, qui sont de très bonne facture même si les échelles ne correspondent pas toujours, m'ont énormément fait penser à ce style. Or il s'avère que c'est un style que j'ai toujours apprécié donc autant dire que tous les décors m'ont beaucoup charmé.
Cependant quand on prend les hommes en armures ou les droïdes, même si le dessins est de très bonne qualité aussi pour ces éléments, ils ne sont pas pour autant du même style. Les couleurs sont unies et non plus patinées ce qui fait ressortir tous les personnages.
Enfin les humains et aliens sont dans la plupart des cas ratés. Ils bénéficient toujours du même type de dessin que les droïdes et les armures mais le résultat n'est pas au rendez vous cette fois-ci. On reconnaît très rarement Cassian et les aliens manquent cruellement de détails. Et tout cela pour une très bonne raison, le gigantisme. Comme dans le film, Gareth Edwards l'artiste aime mettre en relief le décors. Mais Edwards montrait cette échelle grâce à deux éléments de décors de taille différente, ici le dessinateur dessine juste souvent les personnages de loin ou fait très souvent des doubles pages. Or dans le cas des très gros plans, le visage de Cassian par exemple, c'est une réussite !
Pour terminer j'ai mentionné les doubles pages et très souvent dans ces pages je dois dire qu'on ne sait pas trop dans quel sens lire les cases et le fond de page... C'est dommage ça casse le récit au lieu de le mettre en valeur.
28/50
Une histoire finalement un peu ennuyeuse et des dessins inégaux, ça se lit mais ça aurait pu être beaucoup mieux. Ceci dit le but du comics est rempli.
Les +
Un one-shot indépendant qui remplit son rôle
K-2SO
Les -
Dessins inégaux
Une histoire peu entraînante
Note : 57 %
Les tempêtes de Crait
Alors que l’Alliance Rebelle a urgemment besoin d’une nouvelle base, Leia propose la planète Crait où vit un ancien ami/allié (?) de son père. Cette planète sera-t-elle la nouvelle terre d’asile de nos héros ? C’est ce que nous découvrirons.
Scénario : j’ai un mauvais pressentiment
J’ai eu l’impression de me faire manipuler à la lecture. Rien ne va dans ce comics et pourtant à la fin j’ai adoré. C’est simple les auteurs … Attendez c’est qui déjà ? AH mais oui c’est les deux Ben qui écrivent les romans Join the Resistance je comprends pourquoi absolument rien n’est raccord, ces deux mecs racontent toujours l’histoire qu’ils veulent sans se soucier du reste (Join the Resistance, Star Wars Adventures et maintenant Storms of Crait).
Où j’en étais ? Ah oui les auteurs nous donnent tout ce qu’on veut : des scènes badass, des cataclysmes, des combats dantesques, des répliques à mourir de rire, en deux mots : du fan service. Mais ça fonctionne et ça fonctionne même très bien. Ayant vu le film y a des choses qu’on est très content de retrouver et tout fonctionne à merveille.
Il y a cependant 58 problèmes !
Leia a déjà mis les pieds sur cette planète et son père y avait DEJA construit une base… pourquoi recommencer et avoir oublié tout ça ? La planète est inhospitalière… pourquoi Bail y a été quelques temps alors ? Mon Mothma ne s’en souvient pas non plus ? Si c’est la vraie histoire, pourquoi dire que les rebelles ont eu une base dessus s’ils y ont vécu une seule journée ? Le but du comics : trouver un base, ce n’est pas aussi le but de la série Star Wars donc pourquoi ne pas avoir intégré ce one shot dans la série régulière ? (Bon là j’ai la réponse : marketing). D’ailleurs on a tout dans ce comics qui provient de la série régulière : les héros et même les méchants ! D’ailleurs vu ce qui arrive aux méchants à la fin, ça ne va pas faire bizarre pour ceux qui ne lisent que la série régulière de ne pas savoir ce qui leur est arrivé ? C’est bien joli de nous montrer les speeders du film mais la grosse porte elle fut construite quand ? Par qui ? Les renards ils sont où ? (Par contre le coup des vers ça on nous le ressort). Les méchants ils sont morts ou pas ? Pourquoi ne pas montrer les scènes de morts, parce que vous êtes des auteurs d’histoire pour enfants/ados d’habitude ?
Donc voilà on a un comics qui est là juste pour mono-skier sur le film mais le fait très mal, même en oubliant l’incohérence avec le roman sur Leia. En effet dans le comics, les rebelles y vivent une seule journée et n’y ont pas construit de base, donc ce n’est pas raccord avec le film. La seule chose qui l’est, c'est le roman Leia – Princess of Alderaan.
Alors oui je pensais avoir apprécié ce comics, la scène avec Wedge Antilles est hilarante mais malheureusement toutes ces incohérences en seulement 30 pages gâchent tout.
11/50 (oups I did it again)
Dessins : Larroca, prends-en de la graine
Cette question va diviser car Mayhew, le dessinateur, a un style proche de l’insipide, le détestable, le catastrophique Larroca, c’est-à-dire un style photo réaliste. Il lui arrive, en de plus rares occasions que Larroca, de décalquer ses personnages issus des films.
MAIS Mayhew, lui, va donner le même style à ses décors, ce qui rend le tout mille fois plus harmonieux. Et cela provient principalement des couleurs, Larroca on croirait qu’il le fait exprès de demander une colorisation différente pour ses visages hideux et pour ses décors, histoire que ça ressorte bien ! Mayhew utilise la même. Mais en plus il sait imaginer un visage photoréaliste non inspiré d’une scène d’un film, quand Larroca le fait c’est une catastrophe.
C’est pour toutes ces raisons que j’ai apprécié les dessins de ce comics, surtout lors des scènes de cataclysme, on se croirait vraiment dans un film apocalyptique.
39/50
Ce comics avait tout pour réussir sauf ses auteurs, arrêtez de donner du travail aux deux Ben car à force de se moucher avec la continuité, il faut pas s’étonner si on nous livre de la morve.
Les +
La scène de Wedge
Le côté cataclysme et badass
Mayhew
Les -
Bye bye cohérence
Bye bye logique
Bonjour marketing
Note : 50 %
Ennemi public numéro 1
Faisons un petit tour des comics sortis pour faire du chiffre, pardon surfer sur la vague des films. On en a eu deux ambitieux mais qui, propres au muselage de ces dernières années, ont été tout au mieux passables, Phasma et Les Ruines de l’Empire. Et nous avons eu ceux qui démontrent la manière qu’a Marvel de faire du chiffre sans trop transpirer : des one-shots. Le premier sur C-3PO était un chef d’œuvre… normal on l’avait attendu longtemps. Le deuxième sur Cassian est sorti pour remplacer tous les comics Rogue One annulés, ils ont donc fait ce qu’ils ont pu. Et enfin Marvel a eu la bonne idée d’en sortir deux sur des éléments importants et possiblement intéressants de l’Episode VIII. Des éléments qu’on souhaiterait développer dans l’UNIVERS Star Wars, à savoir Crait et DJ. Mais qui fut chargé de scénariser ces deux one shot ? Ceux que j’appelle les deux Ben (Ben Dupont avec T et Ben Dupond avec un D). Le début de la catastrophe.
Scénario : Ben & Nuts
Pour vous faire une image, ces deux hommes quand ils étaient enfants devaient être du genre à écraser les fabrications en pâte à modeler de leurs petits camarades pour ensuite tout prendre pour eux et en faire quelque chose de radicalement différent…
Et ça ne rate pas. On part avec aucune mention des nouvelles sur Canto Bight ou de leur personnage, on ignore tout le background déjà existant de la planète et surtout, on ignore ce que le guide du film a dit du personnage de DJ et des causes de son emprisonnement.
Ils ont fait ce qu’ils font toujours sur leurs romans Join the Resistance, comics Star Wars Adventures ou comics Marvel : Ce. Qu’ils. Veulent.
Pour le reste, histoire de montrer qu’ils en ont, ils ont cherché à faire une histoire étonnamment compliquée pour absolument pas grand-chose. On va de ramifications en ramifications, en rajoutant des protagonistes toutes les deux pages (en sachant qu’il y a juste une trentaine de pages) avec un « rebondissement » dont on se fiche toutes les cinq pages. On voit le problème que pose le format one-shot, que ce soit dans le comics Crait ou celui-ci, c’est trop court pour un élément avec autant de background. Je veux dire Crait on sait qu’ils ont eu une base mais le format du comics fait qu’ils y restent que 24h. DJ on sait qu’il a fait plein de magouilles donc on en case le plus possible ici…
Enfin dernier point négatif : DJ est un codebreaker, ça ne serait pas intéressant, je ne sais pas, de lui faire bah... craquer du code dans le comics ? Non ? Ah ok tant pis on enchaine…
11/50
Dessins : concordance les gars…
Ça c’est une chose qui m’énerve particulièrement, chez Marvel la plupart des auteurs ont un style bien défini (bon ok sauf le dieu des dieux Immonen) alors pourquoi s’obstiner à mettre sur une série un auteur dont le style ne s’accorde pas avec le sujet ?
Noto sur une série d’escadrons de chasseurs. Dodson sur du space opéra. Molina sur une série avec des personnages issus de films. Larroca sur n’importe quelle série. Denys Cowan, juste Denys Cowan. Nombre de fois que ça n’a pas matché. Et je ne parle pas de la couleur…
Ici le problème c’est le cadre, enfin Kev Walker a du mal à recréer un personnage qui provient d’un film mais ce n’est pas le plus grave. Il a un style épuré, il ne va pas dans la surabondance (entendez la surabondance de décors et de détails, car il va souvent dans l’excès sur ses personnages). Or on est à Canto Bight ! S'il y a un cadre où on doit aller dans le chichi et les fioritures c’est celui-là. On a donc trop souvent des décors vides et surtout des couleurs pastels. Il manque vraiment le côté luxe, le côté démesure et le côté casino.
Dernier point, comme je l’ai dit Walker va souvent dans l’excès avec ses personnages, que ce soit leur physique (un rodien bodybuildé par exemple) ou dans leurs gestes (je rappelle à tous le Wookiee avec la sulfateuse), mais finalement Canto Bight est un lieu beaucoup trop sérieux pour ce genre de choses et ça ne colle pas forcément tout le temps non plus…
17/50
En conclusion, tiercé gagnant : scénaristes et auteur non adaptés à l’histoire racontée. Next !
Les +
Kev Walker reste un dessinateur que j’apprécie
Les -
Aucune adéquation
Aussi difficile de se débarrasser des deux Ben dans l’univers de Star Wars qu’une tique implantée dans un endroit sensible
Note : 28 %
Un dernier pour la route ?
Beckett
Sorti il y a longtemps, et comme entre deux boutons à appuyer c’est calme en ce moment le travail, je me suis dit que faire cette critique ne me prendrait pas beaucoup de temps. Par acquis de conscience, j’ai quand même relu le comics avant de commencer à écrire ces quelques lignes. Finalement je dois bien avouer que cette relecture n’était pas nécessaire.
Scénario : [INSERER UN TITRE]
Alors c’est Beckett, et son équipe, ils volent un truc, et à la fin, en clin d’œil à leur situation dans le film Solo, il y a Enfys.
11/50
Dessins : Les trois petits dessinateurs !
Les trois petits dessinateurs veulent vivre leur vie et quittent le foyer familial pour tenter leur chance dans le monde du comics.
Le premier dessinateur se construit un style réaliste mais graphique, il y a du détail et c’est absolument ravissant. Le deuxième dessinateur se construit un style net mais aussi stylisé et c’est absolument sublime. Le troisième dessinateur se construit un style terre à terre mais aussi visuel et c’est absolument merveilleux.
Le grand méchant lecteur ne parvient à voir la différence entre ces trois dessinateurs. En revanche, il est subjugué par leurs esquisses, les magnifiques décors et les non-moins époustouflants vaisseaux qu’ils créent.
Pour tenter de critiquer, le lecteur regarde les visages de Beckett. Mais les dessinateurs ont déjà accordé leurs violons. Le lecteur retente sa chance et regarde cette fois les effets de lumière. Les dessinateurs partent à nouveau de concert, mais les tirs de blaster semblent un peu différents dans la première partie, le lecteur pense les piéger. Les dessinateurs lancent alors leur vaisseaux imaginé pour ce comics. Pendant que le lecteur est subjugué, ils continuent l’histoire. Le lecteur persévère et continue sa lecture. Arrivé aux dernières pages, le dernier dessinateur fait intervenir Enfys. Mais il voit venir le lecteur : il fait donc un final explosif, ce qui laisse le lecteur en adoration.
Ce dernier retourne la dernière page et découvre sur la couverture qu’il y avait trois dessinateurs. En colère, il décide de tout relire, depuis le début, pour pouvoir dire tout le mal qu’il pense des histoires à plusieurs mains.
Mais il tombe dans une marmite de soupe bouillante et les dessinateurs le mangent pour leur dîner.
[OUPS, oublié de la changer celle-là, je reprends]
Il est de nouveau sous le charme et doit s’avouer vaincu.
48/50
Crédit littéraire : Les Trois Petits Cochons
Les +
L’adéquation des trois dessinateurs est juste ahurissante !
Heu bah dans un comics Beckett on a Beckett … (j’ai du mal à trouver des plus ça se voit ?)
Les -
Il se passe rien en fait ?
Enfin je veux dire ça nous apprend rien ?
Comment dire, y a pas trop d’intérêt ?
Note : 59 %
N'hésitez pas à nous dire ce que vous avez pensé de l'album en vous rendant sur le topic du forum consacré aux dernière parutions Panini !
Dantesk a écrit:D'ailleurs il est dispo dans le deluxe sorti récemment qui réunit les deux premiers tomes ?