Bonjour à tous et toutes !
Ce mercredi voit l'arrivée en librairie du quatrième et dernier tome de la série
NB : cet album a déjà été publié dans le magazine comics de Panini (à l'exception des deux derniers numéros qui seront publiés dans le magazine du 11 Décembre). Vous voilà prévenus !
Synopsis :
Dark Vador a accompli la volonté de son maître et a tué les derniers Jedi encore connus par l'Empire. Il demande alors à l'Empereur sa récompense : la planète Mustafar où il pourra établir sa forteresse...
La critique sans spoiler de Lain-Anksoo
Sans que l’on s’y attende, il a été annoncé que cette nouvelle série Vador prendrait fin avec cet arc. Sans que l’on s’y attende car on aurait pu croire qu’il restait encore beaucoup à raconter, cependant voir Vador tuer du Jedi à chaque arc était rébarbatif, donc à moins de tourner les histoires vers d’autres thématiques, on peut se consoler en se disant qu’ils ont stoppé la série avant que celle-ci ne devienne ennuyeuse. Et le plus beau ? Vador ne chasse pratiquement pas du Jedi dans ce très long arc !
Scénario : méli-mélo
En feuilletant vaguement les premiers numéros de cet arc, je me suis rappelé comment il commençait, la mort d’un ancien maître Jedi et des traîtres inquisiteurs, mais la suite de l’histoire fait un tel virage à 180° avec le yacht de Naboo, le cadeau de Palpatine pour Vador, l’invasion, le revenant Sith et la vision à la fin qu’on a l’impression d’assister à un gros fourre-tout. Attention, je ne critique pour l’instant aucune de ces intrigues mais le découpage aurait pu être différent. Cette série a déjà fait un mini arc de deux issues, pourquoi ne pas recommencer ? Tout simplement pour que le final soit dense, éclectique et reflète à lui seul l’ensemble de la série.
Charle Soule se lâche donc à fond, il enchaine les scènes sérieuses, les scènes badass, les scènes surréalistes et surtout quelque chose qu’il fait rarement, les scènes absurdes. On assistera à quelques cases dynamiques, des montages de pages hilarantes, le tout au milieu de scènes de guerre dantesques et plus qu’explosives.
Malheureusement on assiste à trop de trop, on sent que ça se veut comme un bouquet final, mais si on met trop de feu d’artifice d’un coup, on observera un ciel blanc au lieu de voir chaque explosion et paillette séparément les unes des autres.
Ici c’est la même chose, pas le temps de s’attarder sur la garnison qu’on passe à l’invasion, puis la mort, la destruction, le fantôme Sith, etc. C’est le bazar mais pas le bon bazar comme dans l’arc Hope Dies de la série Star Wars, le mauvais bazar type Le Dernier Vol du Harbinger.
C’est dommage surtout que le début sur le Jedi et les inquisiteurs était juste parfait, et les idées de la forteresse, du Sith récupéré de la BD Lando et même de la vision d’une quinzaine de pages à la fin avec plein de guests sont excellentes sur le papier. Mais à trop vouloir en faire, ça en devient sans intérêt.
33/50
Dessins : RAS
Pour cette partie de critique, j’ai déjà tout dit dans mes précédentes reviews sur Camuncoli, je vous invite donc à les relire.
Je noterai cependant une très bonne utilisation du sépia dans les scènes de flashbacks, et sa manière de dessiner les visions est toujours aussi grandiose !
36/50
Ca y est, fin de cette seconde série Vador, on regrettera pour cette série des arcs indépendants les uns les autres, alors qu’on aurait pu imaginer (et ce fut un peu le cas par moment) une intrigue filée autour de l'Inquisitorius… de sa création jusqu’à sa destruction insinuée dans Rebels.
Les + :
- La vision
- Le fantôme Sith
- L’introduction de l’arc
Les - :
- Surenchère
NOTE : 69%
Voilà pour ce tome ! on se retrouve tout à l'heure pour l'autre sortie comics du jour ! D'ici là on attend votre avis sur le topic du forum consacré à la série !
Dark GaGa a écrit:Une tuerie qui a fait couler par mal d'encre au moment de sa publication VO.
L2-D2 a écrit:Clap de fin pour la seconde série Darth Vader, un personnage qui a bien du mal à dépasser le cap symbolique des vingt-cinq numéros
Adinaieros a écrit:La série a toujours été prévue en vingt-cinq épisodes, dès sa conception.