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Vortex
  • Titre original Vortex
  • Genre Roman
  • Série Le Destin des Jedi (Vol. 6)
  • Univers Legends
  • Année et période +43 (Héritage)
  • Auteur(s) Troy Denning
  • Couverture Ian Keltie
  • Traducteur(s) Thierry Arson
  • Synopsis :

    Dans le sixième livre de la série Fate of the Jedi, la suspense va crescendo pour les Skywalkers et leurs perfides alliés Sith dans leur course contre le temps pour découvrir les origines de la mystérieuse entité de Force connue sous le nom d'Abeloth. Lorsqu'ils commencent à découvrir des secrets qui devraient rester inconnus des esprits mortels, personne n'est surpris de voir cette alliance artificielle dégénérer violemment. Mais ils sont surpris lorsque l'enquête les conduit jusqu'au foyer des Fallanassi reclus, qui pourraient détenir entre leurs mains le futur même de l'Ordre de Jedi.

  • Note du staff SWU
     (95 % - 3 commentaires)
  • Note des internautes
     (80 % - 5 commentaires)
     (85 %)

    Vortex, sixième opus de la série courante Fate of the Jedi arrive à point nommé en cette fin d’année pour vous offrir une bonne lecture de Fêtes. Troy Denning livre (encore) un roman à la hauteur de sa réputation dans le fandom. Et si l’atmosphère change par rapport à Abyss pour se rapprocher des ambitions Bantamiennes plus ou moins bien développées par Allston ou Golden, soyez rassurés, c’est du très bon.

    Je vous avoue pour que pour une première critique sans spoiler, il faut se poser quelques instants, réfléchir, et dresser un bilan de son ressenti de lecture plus que de sa satisfaction globale à l’échelle de la série, alors que j’aurais tendance à faire le contraire. L’exercice de style n’est pas évident pour moi, mais je vous promets de faire de mon mieux, sans m’enfoncer dans trop de banalités sur l’esprit de Star Wars.

    J’avais pu lire au gré de mes pérégrinations sur les forums américains qu’un bon roman Star Wars pouvait presque se lire en ayant pour seul pré-requis les films. Si vous saviez à quel point je ne suis pas d’accord ! Si vous saviez à quel point il est agréable de se plonger dans une écriture que l’on sent maîtrisée du début à la fin, sur la forme, et le fond : personnages, lieux, événements galactiques depuis la guerre Yuuzhan Vong. Denning est assurément la pierre angulaire du développement de l’Univers Étendu depuis le milieu du Nouvel Ordre Jedi. Chacun de ses livres apporte des changements majeurs à la vie de nos héros et Vortex ne fait pas exception.

    Ainsi, et comme à l’habitude de l’auteur, les couches de l’intrigue sont multiples, les pré-requis pour comprendre ne serait-ce que le tiers de l’histoire sont indispensables et Denning utilise magistralement plusieurs de ses points forts qu’il a su manier astucieusement dans ses derniers romans et dans Vortex en particulier :

    • Si l’on se refuse l’ambiance d’Abyss, le voyage chez les Fallanassis de Denning est encore un monstre de maîtrise du duo Luke/Ben où rien n’est oublié, où au mystère succède le mystère, si bien qu’au fil du livre, l’aventure semble nous donner quelques réponses, et qu’on finit par refermer Vortex avec encore plus de questions laissées en suspens pour nos spéculations, qui, je n’en doute plus maintenant, s’achèveront avec le dernier tome Apocalypse. Assurément le point fort du roman, comme l’intrigue « Mind-Walkers » l’était d’Abyss. Il y a de bons développements en tout point : Ben, Vestara, les Sith, Luke… mais puisque pas de spoilers, pas de spoilers !
    • En quelques phrases, l’auteur donne une leçon au maillon faible de l’équipe Fate of the Jedi : il faudra expliquer à Allston qu’il n’est pas difficile d’être cohérent avec les écrits de ses congénères, que l’on peut développer une intrigue propre à ses personnages favoris sans perdre de vue l’intrigue générale de la série. Les deux précédents tomes semblaient si déconnectés l’un de l’autre qu’il fallait bien un Vortex pour recoller les morceaux. C’est chose faite. Les mauvaises langues diront qu’il n’y avait pas grand-chose à recoller dans Backlash. Ils n’avaient pas tort. Mais je trouve un peu frustrant d’en arriver à se réjouir de la coordination entre auteurs alors qu’une équipe éditoriale est censée veiller sur le processus. Fin de la digression ! Vortex est le premier roman où toutes les intrigues avancent, et qui se permet même d’en rajouter…
    • Des über-plots. Des über-méga-combats à faire passer les duels de la fin de l’Héritage de la Force pour des chamailleries de bac à sable. Le livre fait 360 pages, et ça s’excite vraiment au bout de 200 pages : mais quelle excitation ! Comme pour chaque roman de la série, le cliffhanger est gigantesque !

      Au final, ce roman souffrira de quelques défauts. On aurait aimé que le rythme soit plus soutenu dès le début. Il faut dire que Denning doit d’abord se débarrasser des boulets semés par les deux auteurs précédents, et qu’il s’en sort plutôt bien puisqu’il arrive à construire la suite de la série par dessus. Résultat ? Les Fallanassis arrivent un peu tard dans l’histoire et on sent Denning pressé par le temps, qui aimerait nous en dire plus mais ne doit pas dépasser 360 pages parce que c’est la crise. Un goût d’inachevé ressortira alors de ce roman, si prometteur, sans que l’on sache si c’est dû à la qualité intrinsèque de l’auteur ou à l’essoufflement d’un individu qui doit utiliser un quart de son livre et de son énergie à rattraper les erreurs d’Allston, alors que Golden aurait dû le faire dans le – malgré tout – excellent Allies.
  • 12/08/2014
     (100 %)
    En un mot : exceptionnel.

    Exceptionnel, parce que Troy Denning maîtrise son sujet du début à la fin. Absolument toutes les intrigues progressent, et certaines avec une vitesse exceptionnelle : le bras de fer entre Daala et les Jedi prend une dimension tragique, le jeu d'alliances et de mésalliances entre les Skywalker et la Tribu Perdue atteint un niveau inédit, on en apprend plus sur les pouvoirs de la mystérieuse Abeloth... Sans oublier le procès de Tahiri sur Coruscant, les révoltes d'esclaves, le couple Jaina-Jag et même le retour d'un certain Jacen Solo dans l'intrigue !

    L'auteur embraye donc directement sur la fin d'"Alliés" et nous livre, pendant 500 pages, un roman sans aucun temps mort, régulièrement ponctué de duels (qu'ils soient verbaux ou au sabre-laser), bref, intense. Le lecteur captivé explore, en compagnie de Luke et de ses sinistres acolytes, la planète d'Abeloth, à la recherche du Bassin de la Connaissance, du Trône de l’Équilibre, des concepts déjà évoqués dans "Abysse" mais tellement moins abstraits ici !

    On pourrait s'étendre sur les innombrables qualités du roman, mais ce serait inutile. "Vortex" est un roman indispensable, sans doute le meilleur depuis le début du "Destin des Jedi". Troy Denning confirme son talent et bouscule tout sur son passage (y compris certains choix peu judicieux de ses confrères auteurs). S'il ne fallait garder que quelques exemples, ce serait la gestion de Mahdi Vaandt et de toute la sous-intrigue sur l'esclavage, qu'on pouvait (c'était mon cas) trouver inutile dans "Alliés" mais qui, ici, pose autant de questions qu'elle apporte d'émotion et de satisfaction...

    … et surtout, surtout, le cliffhanger final. Qui n'en est pas un. Ou peut-être que si, en fait, et un cliffhanger sacrément réussi en plus si on se rappelle une des dernières phrases prononcées par Luke Skywalker dans le roman, à peine quelques pages plus tôt. Subtil, mais terriblement efficace.

    Magistral.

    Note : 90 %
  • 24/06/2016
     (100 %)  •  Langue : VF
    Voilà ce qui se trouve être pour moi l'un des meilleurs romans UEL.
    Un Denning au sommet de son art pour un roman exceptionnel je trouve. Je n'avais pas lu un aussi bon SW depuis Dark Bane la dynastie du mal.