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Alliés
  • Titre original Allies
  • Genre Roman
  • Série Le Destin des Jedi (Vol. 5)
  • Univers Legends
  • Année et période +43 (Héritage)
  • Auteur(s) Christie Golden
  • Couverture Ian Keltie
  • Traducteur(s) Axelle Demoulin
  • Synopsis :

    Dans le roman central de la série Fate of the Jedi, une coalition difficile, et sans précédent, entre Jedi et Sith pénètre l'espace sombre et perfide de la Gueule à la recherche de l'étrange être vers lequel Luke tend depuis le début de son périple retraçant celui de son neveu, Jacen Solo. Obligée d'attendre des renforts de Lando Calrissian sur Klatooine, cette alliance déjà fragile est menacée par la présence des Hutt, et alors que Leia, Han, Jaina et Jag marchent sur le fil du rasoir entre obéir aux lois de l'Alliance Galactique et aider Luke, le Jedi Ben Skywalker et l'apprentie Sith Vestara Khai pourraient se révéler être ceux qui feront de cette mission un triomphe... ou un désastre !

  • Note du staff SWU
     (85 % - 3 commentaires)
  • Note des internautes
     (78 % - 6 commentaires)
     (85 %)

    Allies, la dernière production Del Rey de la série Fate of the Jedi a la place du pilier. Livre 5 sur 9, plus au milieu, on ne fait pas. On s’attendait à un sursaut de la série après le plaisant mais moyen Backlash. Autant vous prévenir, c’est le cas.

    Where have you been all my life ?

    Commençons par l'amour pour Christie Golden. Lors d'Omen (dès les premiers extraits) j'avais crié mon émoi : « OMG, cette meuf est FAITE pour écrire du Star Wars ». Aujourd'hui, rien ne pourrait me faire changer d'avis et surtout pas sa dernière production FotJ. Certes, Golden a quelques faiblesses dans la caractérisation de certains personnages, je pense par manque d'expérience. Mais elle apporte une sensibilité féminine qui fait tellement défaut dans LotF (ne me dites pas : mais Karen Traviss était une femme non ? Oui, enfin bon... une femme un peu trop testostéronée à mon goût) sans que ce soit trop mielleux à la Hambly. Hambly, on en reparlera. Christie Golden c'est un peu une Karen Miller soutenue par un bon scénario et une bonne série. C'est ce que devrait apporter Miller à SW si The Clone Wars n'existait pas (oui, j'ai encore foi en Miller). Je vous avoue que passer de Gambit – Infiltré à Fate of the Jedi – Allies vous fait réaliser à quel point le post-NJO est de loin, très très très loin, bien meilleur que tout ce qui se fait dans l'UE en parallèle même si c'est légèrement en deçà du NJO. Lire Fate of the Jedi – Allies vous fait également réaliser la vacuité de Backlash, et ça, c'est bien triste.

    Ce que j'attends d'un bouquin « pilier » comme Allies, c'est ce que Star by Star m'a donné, ce que The Unseen Queen a apporté à Dark Nest et surtout pas la déception immense que fut Sacrifice, surcoté. Ce que je veux c'est qu'on me donne du fantasme de fan, en pagaille et bien orchestré, parce que y'a rien de plus jouissif que de tourner une page et de se dire : « oh, je l'avais dit il y a deux bouquins de cela ». Néanmoins, je ne veux pas que l'auteur oublie son travail d'auteur et me surprenne dès la prochaine page, juste après mon fantasme de fan, que je me réveille soudainement en me disant « et ça ? Je l'avais prévu ? ». Quand vous vous attardez trop sur le premier point, vous entrez dans le monde de Luceno. Oh, c'est loin d'être désagréable, ça donne des The Unifying Force, des Labyrinth of Evil, des choses qui sont des monuments de l'UE. Quand vous vous attardez sur le second point vous obtenez quelque chose de l'acabit de Sacrifice. Allies se situe quelque part entre les deux. Il y a quelques mois j'avais dit que j'avais beaucoup d'espoir pour le duo Allies / Vortex, avant même d'avoir lu Backlash. La moitié du chemin est faite, j'espère ne pas m'être trompé. Allies, chef d'oeuvre Star-by-Starien ? La suite seule nous le dira, mais aujourd'hui, pour moi, c'est le même genre d'émotions que j'ai pu ressentir. De l'excitation à chaque tour de page.

    Prêt à plonger dans Allies ?

    Le meilleur passage de Backlash fut l'extrait d'Allies à la fin. Ca craint. Le chapitre d'ouverture d'Allies est cet extrait dans lequel Luke négocie les termes de son alliance avec les Sith : Vestara restera leur prisonnière comme « gage » de bon-vouloir. Toutefois, elle est autorisée à voir son père qui décèle l'attirance de Ben envers sa fille et vice versa. Un Sith convaincu, il lui demande donc de se servir de cet avantage pour obtenir ce qu'elle veut de lui... Les Sith mentent (évdiemment) à Skywalker en lui disant que leurs apprentis sont affectés par Abeloth, l'alliance est créée. Préparant son retour dans The Maw, Luke demande à Lando de lui fournir un vaisseau adéquat, rendez-vous étant donné sur Klatooine, dans l'espace Hutt.

    Toute l’intrigue sur Klatooine et The Maw nous ramène à la lecture d’Abyss, le même sentiment de mystère entourant les personnages et l’intrigue. Cela me fait penser que tout ce 'mystère' dans les intrigues de FotJ est quelque chose de peu souligné par les américains qui ont préféré le lisse Backlash à l'excellement nébuleux Abyss (ou Allies, dans une moindre mesure). En effet, les critiques américains réclament des réponses sur des romans qui soulèvent beaucoup de questions et quand un roman bourré d'action sans aucune part intellectuelle vient alourdir une étagère de leur bibliothèque (comprenez Backlash) ils s'émerveillent. Ont-ils oubliés les enseignements de Vergere ? Les questions sont plus importantes que les réponses, c'est le début de la sagesse. Bizarre autant qu’étrange, si comme moi, vous préférez refermer un livre avec mille questions dans la tête plutôt que le t-shirt mouillé de sueur tellement c’était intense, alors vous préférez certainement Abyss à Backlash. Si vous aimez les deux, Allies est fait pour vous.

    Des intrigues qui avancent

    Et qui surprennent.

    On croyait que le procès de Tahiri n’arriverait pas avant Conviction où la Jedi apparait en couverture, et finalement, on y assiste dès Allies. Le procès nous replonge dans les années 90, avec celui de Tycho Celchu : décidément, on se dit que FotJ sent bon la série rétro. La bonne série rétro. Evidemment, les rebondissements sont nombreux, et lorsque l’on croit que Tahiri, accompagné de son nouvel (le troisième déjà) avocat, Eremuth Bwua’tu (oncle de l’Amiral), a gagné le cœur des jurés, un coup de tonnerre relance le tout. Après Omen Christie Golden semble être abonnée à terminer ses livres avec Tahiri.

    Entre les Jedi et l’Alliance, c’est l’escalade. Hamner est beaucoup moins flexible avec Daala depuis Backlash et ça se sent clairement dans Allies. Jaina continue de faire sa tête brûlée et un conflit d’intérêt va engager le couple Jag/Jaina sur une pente TRES savonneuse. Han et Leia sont recherché par les forces de sécurités de l’Alliance tandis que Daala envoie de méchants Mandaloriens encercler le Temple. Rien ne sert de raconter toute l’histoire, mais je vous garantis que sur Coruscant on ne s’ennuie pas. Les collaborateurs de Daala, Nek Bwua’tu et Wynn Dorvan en tête, ont quelques tours dans leur sac. Les médias aussi.

    De nouvelles intrigues

    Il y a donc un nouveau subplot dans Allies qui est très bien amené par Golden : le thème de l'esclavagisme. On nous avait promis des sideplot pour allonger les bouquins. J'aurais tendance à dire qu'avec toutes les potentialités de FotJ, on avait pas besoin de ça mais au final, c'est une bonne intrigue. Elle rejoint peu à peu le thème politique / média où Daala perd peu à peu les pédales... Un groupe de journalistes un peu « rebelles » vont à la rencontre de « cultures » qui considèrent la servitude d'une espèce comme partie intégrante de leur façon vivre, étant accepté comme tel par la galaxie. L'exemple que tout le monde connait est Vinsoth avec les Chevin et les Chevs. L'équipe journalistique met à jour cette sorte d'esclavagisme et les événements sur d'autres planètes similaires se précipitent. Klatooine, avec l'intervention non-voulue des Skywalker est de celles-ci. C'est assez drôle de voir que Luke & Ben suivent leur propre chemin et arrivent quand même à influer sur les événements galactiques malgré eux. Au final, l'intrigue va se déplacer sur une planète inconnue du grand public où les journalistes ont été conviés par un groupe appelé Freedom Flight, un groupuscule mené par un Bothan mystérieux (un des Bwua'tu ? Oui il y a plusieurs Bwua'tu !) qui s'est donné pour but de librére chaque esclave de cette galaxie. Ambitieux et gènant pour Daala. La Chef d'Etat condamne l'esclavagisme mais considère que ces révolutions qui prennent dans toute la galaxie doivent attendre qu'elle règle le « problème Jedi ». Elle a donc l'excellente idée de vouloir envoyer les Mandaloriens fesser les habitants révoltés de la planète que les journalistes s'apprêtent à visiter. Ca promet pour Vortex ! Je dis « excellente idée » car il n'y a rien de plus jouissif que de voir Daala perdre les pédales, elle déjà honnie par la critique et le peuple qui commence à la percevoir comme pas mieux que Darth Caedus. Ouf ! Là où les Sénateurs ne voient rien, le peuple a un poil de bon sens. Bref, dans ce livre, on sent Daala bien entourée (Wynn Dorvan fera un excellent Chef d'Etat lorsqu'elle aura dégagé) surtout par... Nek Bwua'tu qui est... son amant, c'est officiel.

    Bwua’tu prend de l’importance dans l’intrigue d’Allies. Il conclut un marché intéressant pour la suite. Après deux lancements ratés de leur flotte, les Jedi se font quelque peu « griller » par l’armée de l’Alliance. La menace Sith est prise au sérieuse par l’amiral Bothan qui promet le soutien de la flotte, même sans l’accord de Daala.

    Abeloth

    Spoiler: Afficher

    Meurt.

    Oui, l’intrigue sur Klatooine et dans la gueule, aboutit à ça.

    C’est LA grosse surprise du livre, celle que personne n’avait vu venir. Luke et Ben, avec leur alliés Sith et l’aide de Lando et Jaina tuent Abeloth. Les Jedi fous sont libérés de son emprise au plus grand étonnement de Cilghal, coincée dans le Temple assiégée par les Mandaloriens.

    Bien entendu… est-elle VRAIMENT morte ?


    Après le vide sidéral de Backlash, j'attendais qu'Allies lance Vortex sur des chapeaux de roues. Denning a signé son meilleur roman depuis SbS avec Abyss. Mes espérances pour Vortex n'ont pas changé. J'espère passer un bon Noël.



    + Les plus

    • TOUTES les intrigues avancent
    • De nouvelles intrigues
    • Un livre à la fois haletant et mystérieux

    - Les moins

    • On aime Lando, mais pourquoi est-il là ?
    • Je cherche…
    • Je cherche encore…
  • 04/06/2014
     (80 %)
    Passé l'insipide "Revers" d'Aaron Allston, "Alliés" avait la lourde tâche de remettre la série "Le Destin des Jedi" sur de bons rails. Ouf, c'est le cas, et de fort belle manière !

    Christie Golden écrit bien : c'est une évidence à la lecture. L'ensemble est très fluide, les descriptions sont détaillées mais sans jamais s'égarer dans l'inutile, les dialogues savoureux et très naturels. Golden confirme l'excellente impression du tome 2, "Présage", ce qui fait déjà dire que son prochain roman, "Ascension", sera forcément sympathique à lire.

    Concernant l'intrigue, il y a du lourd, du lourd en devenir, et malheureusement un peu de remplissage au milieu.

    L'intrigue Skywalker/Sith/Abeloth s'impose comme la principale intrigue du roman. Petite piqûre de rappel : à la fin de "Revers", les Skywalker capturent Vestara Khai, uniquement pour constater qu'ils sont encerclés par une flotte Sith. Comme le titre du roman l'indique, non, tout ça ne se termine par la destruction de l'Ombre de Jade, au contraire même : forcés de s'allier entre eux, Jedi et Sith s'affrontent tout au long du roman, sur l'air de « j'en sais plus que toi et si ce n'est pas le cas, je fais semblant et prends garde que je ne te mente pas au passage ». Très très sympathique, et en plus une belle occasion de mettre Luke sur le devant de la scène, un Luke qui n'a sans doute jamais été aussi bien caractérisé dans tout l'UE. Luke est le patron de l'Ordre Jedi, le champion de la Lumière, et il le prouvera une nouvelle fois à la fin du roman.

    On en apprend plus d'ailleurs sur Abeloth, son fonctionnement et ses motivations, tout ça s'intégrant parfaitement à la suite du tome 3, "Abysse" (rah "Revers", pourquoi n'as-tu pas tenu ce rôle?). A ce titre, les 100 dernières pages sont captivantes : il est impossible de stopper sa lecture, car on veut en savoir plus, toujours plus ! Et ça, jusqu'au(x) choc(s) final(aux).

    Ben et Vestara sont eux aussi bien caractérisés : les deux personnages oscillent entre attirance et froideur, espoir et colère, attirés l'un par l'autre tout en sachant qu'ils ne le doivent pas, qu'ils ne le peuvent pas ! On est encore loin de Roméo et Juliette, mais il est touchant de voir les prémices de l'inévitable romance à venir.
    Malheureusement, c'est sans compter sur les conseils paternels de Gavar Khai...

    Enfin, s'il est toujours appréciable de retrouver Lando Calrissian, d'autant plus lorsqu'il est bien caractérisé, honnêtement, il ne sert à rien. Quel dommage !

    Sur Coruscant, la situation continue de se dégrader, jusqu'à sans doute atteindre un point de non-retour avec entre Daala et l'Ordre Jedi. Car Daala, comme tout bon Chef d’État qui pète un câble, prend des décisions extrêmes pour justifier sa précédente décision. Son idée du siècle ? Organiser un blocus du Temple par des Mandaloriens. Excitant sur le papier, non ?
    Dommage que ça ne débouche sur rien ! Les Jedi acceptent de jouer la montre, et ce alors qu'un événement traumatisant devrait les pousser à agir. Car oui, un événement des plus choquants a lieu dans ce tome, et tout le monde semble... s'en moquer. Daala pense n'y être pour rien, les Jedi s'en veulent, et aucun Maître ne se décide à agir. En attendant le tome 6, "Vortex" ?

    A côté de ça, la galaxie s'anime : Mahdi Vaandt, Pere Needmo, Javis Tyrr, Eramuth Bwu'atu, et bien d'autres prennent vie, ont une personnalité. Très très bon Eramuth Bwu'atu d'ailleurs, qui captive à chaque passage du procès de Tahiri. Et en prime, le retour de son petit neveu, Nek Bwu'atu, dans un rôle court mais sans aucun doute d'importance. Espérons le revoir dans la suite !

    Finalement, le parent pauvre du roman du roman est la famille Solo. Le couple Han/Leia n'apparaît que pour boire un caf devant les infos (franchement, autant assumer et ne pas les montrer!), et Jaina Solo est toujours aussi agaçante à prendre des décisions sans jamais réfléchir aux conséquences. Car franchement, qui peut croire au rebondissement concernant son couple ? Jaina, il est temps de grandir un peu !

    Note : 85 %

    PS : Qu'est-ce que c'est que ce remplissage sur l'esclavage ?
  • 24/06/2016
     (90 %)  •  Langue : VF
    La, on a une série qui démarre vraiment, avec un auteur au top, et une intrigue qui ne cesse de croître tout au long du bouquin. Très bon !