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L'Ombre de la Reine
  • Titre original Queen's Shadow
  • Genre Roman Jeune Adulte
  • Univers Officiel
  • Année et période -28 à -27 (République Galactique)
  • Auteur(s) Emily Kate Johnston
  • Traducteur(s) Sandy Julien
  • Synopsis :

    Padmé Amidala a bien servi Naboo en tant que Reine, mais elle est désormais prête à démarrer un nouveau chapitre dans sa vie. La nouvelle Reine récemment élue demande alors à Padmé de servir Naboo en endossant un nouveau rôle - celui de Sénatrice. Avec l'aide de ses servantes dévouées, Padmé doit apprendre à naviguer dans les eaux traîtres de la politique et se forger une nouvelle identité dans l'ombre de la Reine.

  • Note du staff SWU
     (58 % - 4 commentaires)
  • Note des internautes
     (59 % - 9 commentaires)
     (61 %)

    Au terme de son deuxième mandat, la nouvelle Reine de Naboo demande à Padmé de devenir Sénatrice de son monde (Y a-t-il une passation entre Padmé et son ou sa prédécesseur ? Non aucune). L’ancienne reine accepte avec honneur cette charge et rejoint Coruscant pour exercer cette fonction quand tout à coup…

     

    Vis ma vie

    Quand tout à coup rien. Ce roman ne possède aucune intrigue au sens large. Il est découpé en cinq parties qui sont littéralement : Padmé cesse d’être la Reine, Padmé rejoint le Sénat, Padmé se fait des amis, Padmé part en vacances, Padmé fait passer une loi, Epilogue sur sa mort 8 ans plus tard, FIN.

    L’ultime partie est la seule qui, le temps des cinquante dernières pages, créé une petite histoire sur une crise planétaire, planète dont le sénateur vient demander de l’aide mais la méchante Fédération du Commerce refuse. Mais comme je le dis ça tient en cinquante pages et clôture juste le livre, sur un fort sentiment d’accomplissement pour Padmé. Bien sûr, ce sentiment est important car il justifie que la sénatrice soit encore à ce poste pendant l’Episode II, pour continuer à faire avancer les choses dans le bon sens, mais le reste du livre est incroyablement vide.

    Finalement ça raconte juste la vie de l’ancienne Reine pendant sa première année au Sénat, ni plus ni moins. Ça reste intéressant de la voir se faire des amis et prendre ses marques, mais au bout de deux cents pages on se lasse un peu.

     

    Un étrange sentiment

    Ça en devient lassant mais comme je l’ai dit, au bout de deux cents pages pour un roman qui en fait moins de trois cents.

    C’est dur de mettre des mots sur ce sentiment mais d’habitude un roman sans histoire m’ennuie profondément (le premier Battlefront ou Gardiens des Whills par exemple) mais ce ne fut pas le cas ici sans que je sache vraiment pourquoi. D’accord ce livre ne raconte rien, ok on passe plus de temps à lire des séances de maquillage et d’habillage de Padmé que des joutes sénatoriales, mais je ne sais pas, je n’ai pas trouvé cela dérangeant.

    Je me suis dit que ça vient peut-être de l’écriture qui est plus fluide et légère que la soie faisant que notre lecture avance toute seule sans qu’on ne se rende compte qu’on vient de lire deux cent pages. Et finalement quand on vient à s’ennuyer de ce vide, l’autrice nous amène en vacances sur Alderaan et c’est toujours un plaisir de voir Breha Organa, pour ensuite finir sur une mini-intrigue menant à la première loi de Padmé au Ssénat. Autant dire que les cent dernières pages sont elles aussi lues d’une traite.

    Enfin, la raison qui fait qu’étrangement on accroche au livre n’est-elle pas sa principale originalité ?

     

    Un livre féministe ? Peut-être, et alors ?

    Et si on accrochait justement car le casting, majoritairement féminin, rend ce roman attachant ? Il s’agit d’un roman mettant en scène des femmes, un très grand nombre de femmes, et qui est surtout écrit par une femme. Qui de mieux qu’une autrice pour écrire sur Padmé mais surtout sur toutes ses suivantes ? Si jamais vous avez voulu en savoir plus sur chacune des filles en capuche orange qui suivent la Reine de Naboo dans la Menace Fantôme, ce livre est fait pour vous !

    De même il est intéressant de voir, une fois Padmé sur Coruscant, comment des personnages comme le capitaine Panaka, pas forcément un bon bougre (lire Leia Princess of Alderaan pour en apprendre davantage) est remplacé par sa femme LA capitaine Panaka. De même quand viendra l’heure pour la sénatrice de constituer son bureau sénatorial, ayant l’expérience de ses suivantes c’est naturellement qu’elle le composera majoritairement de femmes. Absolument rien de choquant dans tous ces choix, comme le reste du livre tout fait sens et rien ne semble avoir été fait exprès.

    A cependant une exception près. Comme je l’ai dit peut-être que ce livre se veut féministe ou peut-être pas, ce n’est pas important tant que rien ne semble forcé ou artificiellement fait. Mais je dois dire qu’une scène en particulier, qui traite du consentement, n’est absolument pas introduite, ce qui n’est pas forcément un reproche vu la spontanéité de la chose, mais la réaction de Padmé face à cet acte ne sonne pas juste, d'une part car elle ne lui ressemble pas et d'autre part car les dialogues et pensées de la sénatrice semblent à la lecture maladroits.

    Je suis d’accord pour dire que ce message mérite d’être traité dans des œuvres tel que Star Wars, mais là où tout le livre semble en harmonie, cette scène sonne faux. J’espère qu’elle ne sera pas préjudiciable auprès de certains lecteurs, comme Wendig a pu l’être auprès des siens avec ses gros sabots.



    + Les plus

    - Une lecture harmonieuse à une fausse note près
    - Les suivantes de Padmé en pleine lumière
    - La conclusion
    - Vis ma vie de sénatrice
    - Références multiples notamment à TCW

    - Les moins

    - Aucune histoire
    - Un ennui progressif
    - Une fausse note qu’on espère non préjudiciable

  • 08/03/2019
     (50 %)

    Oh, un nouveau roman Young Adult. Il faut dire que l’on a eu du très bon (Etoiles Perdues), du moyen (Leia – Princess of Alderaan) et du moins bon (Ahsoka) dans cette catégorie. Mais bon, une histoire avec Padmé, personnage assez sous-exploité en Littérature (que ce soit en Légendes ou en Canon) en période Prélogie, personnellement je partais enthousiaste. Ai-je eu raison ? Réponse en deux points.

     

    I) Oui, une partie est pas mal

    Le roman est découpé en cinq parties, d’environ 60 pages chacune. La première est très intéressante. Nous sommes quatre ans après La Menace Fantôme, Padmé vit ses derniers jours de Reine de Naboo. Ce qui est très positif dans cette partie, c’est tout le background de la vie de tous les jours de Padmé, notamment sa relation avec ses servantes et tout leur protocole de leurre, lorsque l’une d’elles prend la place de la Reine.

    J’en profite pour dire dans cette partie consacrée aux points positifs du livre que E.K. Johnston fait du très bon travail de caractérisation des personnages en général, et plus particulièrement des servantes. Très peu de personnages introduits ne servent à rien, toutes et tous ont droit à leur caractérisation et leur rôle dans ce qui est écrit.

    La cinquième et dernière partie est aussi légèrement digne d’intérêt avec une mission remplie par Padmé au Sénat. Là, il y a ce que l’on attendait : des manigances au Sénat, des péripéties. Seul(s) problème(s)… voir la partie 2 de cette critique.

    Alors qu’est-ce que je pourrais bien trouver comme points positifs pour étoffer un peu cette partie ? La présence de deux personnages de la série The Clone Wars ? Oui, c’est positif. Mais avec du négatif en contrepoids concernant l’un des deux (là aussi, voir la partie 2). Autre chose ? Non ? On passe à la suite alors…

     

    II) Non, en fait c’est nul, on s’ennuie, y’a pas d’histoire

    Vous avez remarqué que je suis passé directement de la partie 1 à la partie 5 juste avant ? Pourquoi ? C’est simple : une fois que Padmé n’est plus Reine, et a accepté le poste de Sénatrice, elle se rend sur Coruscant. Et on s’attend à quelque chose, à une intrigue, à des événements… D’autant qu’on a une ou deux pistes sympathiques en filigrane. Las, il n’en est rien.

    Je ne sais pas si vous êtes déjà tombé sur LCP ou sur France 3, sur la fameuse émission « Questions au gouvernement », ou sur simplement quelques débats à l’Assemblée Nationale (qui a le même rôle en France que le Sénat dans la galaxie Star Wars)… Hé ben je vous rassure, la vie d’un Sénateur dans la galaxie Star Wars est à peu près aussi chiante, monotone, et inintéressante que celle d’un député de notre chère République.

    Alors oui, Padmé se rend compte que tout ce qu’elle souhaite ne va pas pouvoir se faire. Mais au-delà de ça, il se passe quoi ? Rien. En résumé : Padmé est Sénatrice, Padmé change de robe (et de coiffure) toutes les 10 pages, occasionnant 15 lignes de description à chaque fois, Padmé part en vacances, Padmé se lie d’amitié avec Bail et Mon Mothma (sauf que la raison n’est absolument pas poussée, heureusement qu’on sait à quoi ça va aboutir), Padmé déambule dans les jardins à droite ou à gauche… L’auteure essaie bien de commencer une intrigue avec l’une des suivantes, mais là aussi c’est survolé, superficiel, alors que le potentiel était là. Nous avons droit à trois parties, soit environ 180 pages, d’ennui.

    J’ai parlé auparavant de la 5ème partie. Padmé, enfin, mène une mission pour laquelle elle a obtenu l’aval du Sénat : en gros, sauver une planète qui a subi une catastrophe naturelle. Les soucis, c’est qu’encore une fois, c’est survolé, superficiel. Pourtant, le potentiel est immense, l’occasion de développer cette intrigue sur davantage de pages était très belle… Mais non. Même la Jedi présente pour l’occasion ne sert à rien, et c’est vraiment dommage car ce n’est pas une Jedi que l’on voit tout le temps.

    Pour terminer, les obstacles des liens avec The Clone Wars. L’un des deux personnages issus de la série a, lors de deux pages, une mini-intrigue inachevée. Si vous avez vu The Clone Wars, aucun souci, vous connaissez la suite. Si vous n’avez pas vu la série, certes vous ne saurez pas que ce personnage vient de celle-ci, mais vous aurez une fois de plus un goût d’inachevé.

     

    Conclusion :

    Une fois de plus, Lucasfilm nous offre un média du nouveau canon lié à la Prélogie pas forcément raté, mais très en deçà des attentes et de ce qu’il était possible de faire avec le personnage et la période. Le style d’écriture et le background appréciables ne rattrapent malheureusement pas un ennui trop présent. A titre de comparaison, les romans Leia – Princess of Alderaan et Ahsoka apportaient beaucoup plus.

  • 31/07/2020
     (40 %)  •  Langue : VO
    Mes collègues ont déjà tout dit concernant ce roman, ou presque.
    Malgré le style très plaisant de l'autrice et le parfait developpement des personnages secondaires de TPM et AOTC dans l'entourage de Padme, on s'ennuie relativement ferme. La faute à la période choisie ? Au sujet du roman ? Sans doute un peu des deux car on voit mal comment développer une intrigue d'envergure sans empiéter sur les episodes II et III.
    Je sauverais néanmoins le très bon developpement du personnage de Sabé (qui trouvera une continuation dans la série comics Darth Vader 2020 mais dont le mérite finalement ne revient pas entièrement au roman) et la relation entre Breha et Padmé qui explique un peu mieux le destin de Leia à la fin de ROTS.

    Un bilan assez mince, il faut bien l'avouer.
  • 05/01/2021
     (80 %)  •  Langue : VF

    Padmé !

    Enfin ! Vingt ans qu'on attendait cela : un roman sur Padmé Amidala ! Il faut dire qu'en dépit de son rôle fondamental dans la saga Skywalker (Palpatine Chancelier ? C'est elle ! La raison du passage d'Anakin vers le Côté Obscur ? C'est elle ! Luke et Leia ? C'est elle !), Padmé brillait par son absence dans les romans et comics, qu'on soit dans l'Univers Légendes ou plus récemment l'Officiel. Et là, Emily Kate Johnston nous propose enfin de découvrir Padmé dans un roman qui la met totalement en vedette dans un contexte pour le moins inattendu : entre les Épisodes I et II. Il aurait été tellement plus commercial de placer l'intrigue dans la Guerre des Clones et d'y insérer Anakin... Mais non, cela aurait sans doute été trop facile : c'est bien Padmé qui est la vedette de ce roman.

    Et Padmé, justement, a été profondément marquée par la Bataille de Naboo. C'est une évidence, me direz-vous, et vous aurez raison. Mais là où l'autrice est douée, c'est dans les conséquences de cette bataille, qui ont provoqué des disputes entre certains personnages... et provoquent certaines réactions intéressantes chez notre héroïne. La confiance quasi-aveugle en R2-D2 vient de là. Sa volonté de retrouver et de libérer Shmi Skwalker également, tant la découverte de l'esclavage l'a révoltée. 

    Et c'est sans compter Qui-Gon Jinn, devenu martyr chez les Naboo. Même quatre ans après, le Maître Jedi a gardé une influence forte sur Padmé, et elle repensera régulièrement à lui. En revanche, guère de souvenir d'Obi-Wan kenobi, et tout au plus une évocation d'Anakin Skywalker vous convaincront que le but du roman est de véritablement mettre l'accent sur Padmé elle-même plutôt que sur le fait qu'elle est liée à tel ou tel autre personnage. Mais bon point, le bijou que lui offre Anakin dans le tout premier film n'est pas oublié...

     

    Une histoire ? Quelle histoire ?

    Il faut bien le dire : le roman manque d'un véritable fil rouge. Il est vrai que j'ai plus eu l'impression de lire une série de cinq nouvelles se faisant suite qu'un roman unique à l'intrigue solidement bâtie. Et pourtant, presque paradoxalement, ça fonctionne. C'est à dire qu'on suit sans déplaisir les doutes, les hésitations, les rencontres de la Sénatrice, de ses suivantes... tout en admettant volontiers que c'est assez faible. Les joutes verbales au Sénat sont quasi-inexistantes, et réglées en deux minutes, Palpatine donnant la parole à qui il le souhaite, les motions passent ou ne passent pas sans que l'on sache trop pourquoi... Peut-être aurait-il fallu que l'intrigue concernant Bromlarch soit plus étalée dans le temps, dans les pages.

     

    Les Reines du Shopping galactiques

    Vous aussi, vous trouviez qu'Amdiala était une fashion victim dans la prélogie ? Vous n'êtes pas seul, E.K. Johnston pense visiblement la même chose que vous. A tel point que l'autrice se fait plaisir et va nous décrire chacune des tenues de la Sénatrice, ses coiffures, les barrettes et épingles, la couleur des robes et comment ses suivantes sont douées pour la mettre en valeur en une poignée de minutes lorsque l'urgence l'exige. On peut être une figure galactique ET stylée !

     

    Un roman girl power !

    L'immense majorité du casting est féminin.

    Padmé, bien sûr, est au centre de l'attention, et l'autrice s'attache à nous montrer la différence entre Padmé elle-même, unique, et la Reine/Sénatrice Amidala que ses suivantes peuvent imiter ou remplacer. Un bon point. L'Ombre de la Reine du titre représente la difficulté que va avoir la jeune femme à s'imposer au Sénat : après tout, la dernière fois qu'elle est venue, un Chancelier a été démis de ses fonctions! Elle va donc devoir apprendre les règles d'un nouveau jeu politique tout en s'émancipant du rôle qu'elle a occupé pendant quatre ans. Pas facile !

    Les suivantes de Padmé, ensuite, sont considérablement développées. On retrouve toutes celles de l’Épisode I mais aussi celles de l’Épisode II... avec Sabé en guise de lien entre les deux « équipes ». Sabé, c'est peut-être elle aussi, finalement, l'Ombre de la Reine dont parle le titre tant le personnage sort de l'ombre de Padmé pour véritablement exister par elle-même !

    Petit point curieux, cependant : nous faisons la rencontre de Mariek Panaka, femme de donc, qui va accompagner la Reine sur Coruscant. On apprend en effet qu'il y a eu de grosses tensions entre le Capitaine et la Reine, celui-ci ayant presque viré paranoïaque, pro-armes... Et c'est trop souvent répété pour ne pas être volontairement placé là. Et je me demande bien l'intérêt d'avoir remplacé Panaka homme par Panaka femme, d'autant plus qu'à terme, ce sera le neveu du couple, Typho, qui assurera la sécurité de la Sénatrice...

     

    Des vrais morceaux de The Clone Wars dedans !

    A croire que la série animée est le véritable liant de toute cette époque ! Deux personnages font ainsi leur première apparition chronologique. Allez, je vous donne les noms : Rush Clovis ! Mina Bonteri ! Si la conclusion de l'intrigue sur le premier me semble un peu détonner avec mon souvenir de The Clone Wars, la seconde donne immédiatement envie de revoir les épisodes où elle apparaît !

    Et on a même une très courte apparition d'Onaconda Farr, l'occasion d'en apprendre un peu plus sur le pourquoi du comment Padmé l'appellera « Oncle Ono » un peu plus tard dans la série.

     

    Et la(les) suite(s) ?

    Assez étonnamment, la suite prend la forme d'une préquelle, Queen's peril, toujours de la plume d'E.K. Johnston mais se déroulant 4 ans plus tôt, histoire de nous montrer ce qu'il s'est passé avant et pendant les événements de La Menace Fantôme.

    En revanche, une véritable suite serait plus que bienvenue ! Déjà car certaines sous-intrigues ne sont pas résolues, mais aussi car il reste encore 6 ans avant L'Attaque des Clones où l'on retrouve une Padmé parfaitement à l'aise dans son rôle de Sénatrice. Il y a de quoi raconter...

    Et puis enfin, l'épilogue qui donne une furieuse envie de voir où tout cela pourrait nous mener !

     

    Bilan

    Avec L'Ombre de la Reine, et après Ahsoka, E.K. Johnston s'impose comme une valeur sûre pour mettre en avant des personnages féminins de la saga Star Wars. Tout n'est pas parfait, et le roman pourra paraître clivant aux yeux de certains mais il apporte quelque chose de frais à la saga. Rien que pour cela, on en redemande !

     

    NOTE  : 80 %