StarWars-Universe.com utilise des cookies pour faciliter votre navigation sur le site, et à des fins de publicité, statistiques, et boutons sociaux. En poursuivant votre navigation sur SWU, vous acceptez l'utilisation des cookies ou technologies similaires. Pour plus d’informations, cliquez ici.  
1. Le Quatrième Grand Schisme de Force
 

Durant plus de 1630 ans, la galaxie connut un certain mouvement de paix malgré quelques évènements mineurs rapidement éradiqués par l’Ordre Jedi qui prit officieusement le pouvoir au sein de la République. Malgré un risque capable de se réveiller à tout moment, les Sith ne firent plus parler d’eux durant toutes ces années, à l’exception de l’éphémère ascension de Dark Desolous. Certains se trouvaient encore exilés sur Kesh sous le nom de la « Tribu Perdue » et dans le plus grand des secrets, tandis que les éventuels suiveurs des précédentes guerres se firent discrets, principalement affaiblis au fil du temps.

En 2000 BBY, un Jedi aux nombreux savoirs et aux grandes connaissances marqua au fer rouge l’Ordre par ses actions et sa philosophie atypique. Phanius, un Umbaran expérimenté était reconnu comme l’un des Jedi les plus sages grâce à ses actions menées au sein de la branche du maintien de la paix galactique, mais se positionnait souvent sur des idéologies contradictoires à celle de l’Ordre. Lorsque Phanius atteignit un certain âge où il acquit une maturité et un sens de la raison assez contradictoire à ses pairs, il étudia bon nombres d’anciens écrits et manuscrits retraçant l’histoire de la galaxie et la vie même des êtres peuplant l’univers. Il ne fut pas convaincu par les théories rédigées par d’anciens sages et Maitres Jedi relatant l’existence vivante uniquement reliée à la Force, et remit en question tous les savoirs acquis au fil des âges pour finalement conclure que son esprit était la seule vérité, et que l’extension de ce dernier était simplement son enveloppe corporelle, à la façon d’un réceptacle. Il exposa sa philosophie aux autres Maitres à de nombreuses reprises, s’attirant fréquemment les foudres de ces derniers qui restèrent catégoriques sur leurs enseignements. Après plusieurs mois de conflits verbaux avec les plus grands représentants de l’Ordre, Phanius quitta les lieux pour rejoindre un autre groupe de dissidents Jedi nommé  plus tard les « Vingt Égarés ». Sans le savoir, les Jedi mirent fin à plus de 1600 ans de paix, et entrèrent dans une période funeste nommée Draggulch.  

Durant plusieurs années, les Vingt Égarés menés par Phanius mirent leur énergie en commun pour étudier de nombreux écrits philosophiques sur le véritable sens de la vie et la spiritualité de l’enveloppe corporelle. Malgré ces éprouvantes recherches, aucun fait concret ne donna raison à Phanius pourtant décidé à prouver à la galaxie ses fondements. Au cours de différents voyages dans les Bordures Intérieures et Extérieures, Phanius trouva un ancien holocron dans les ruines d’un Temple Jedi. Pensant qu’il s’agissait d’enseignements de l’ancien ordre, Phanius découvrit en réalité un antique holocron Sith, enfermant de grands savoirs du coté obscur pourtant censurés parmi ses pairs. Il s’adonna entièrement à ses nouvelles connaissances sans véritablement en connaitre les anciens préceptes et l’histoire Sith qui frappa la galaxie et les Jedi de nombreuses années auparavant. Malgré sa conversion, Phanius resta assez rusé pour déterminer ses priorités afin de se venger de l’Ordre qui douta de ses facultés intellectuelles plusieurs années auparavant. Très vite, ses connaissances s’accrurent tout en voyant ses pouvoirs grandir sans être contraint de les intérioriser, à l’instar des Jedi. Il renia son nom d’origine, et fut renommé Dark Ruin, descendant d’un ordre qui vit des êtres extrêmement puissants comme Vitiate, Naga Sadow, Marka RagnosExar Kun. Il forma son nouvel Empire Sith sur des bases de tous bords comme d’anciens Jedi sensibles à sa cause, plusieurs sectes vouant des cultes au coté obscur ainsi que divers utilisateurs de la Force laissés à l’abandon par les Jedi. Ces derniers entendirent parler des agissements de leur ancien congénère, ce qui causa le début du quatrième grand schisme de la Force, et le début d’un millénaire de guerres entre Jedi et Sith.

En l’espace de quelques mois, Dark Ruin réussit l’exploit de convertir des milliers d’êtres à sa cause. Il n’eut aucun remord à lancer les hostilités contre ses anciens frères d’armes, prenant peu à peu plusieurs territoires se situant principalement à l’est de la Bordure Extérieure comme Korriban, Dromund Kaas, Felucia ou Dellalt. Ruin s’inspira de ses prédécesseurs pour implanter ses nombreuses bases comme celles de Korriban et Dromund Kaas par exemple utilisées par Vitiate plus de 1600 ans auparavant. Ne se contentant pas de remporter plusieurs victoires sur les force républicaines, Ruin envoya ses subalternes infiltrer les rangs ennemis afin de dénicher de jeunes talents pouvant potentiellement agrandir son Ordre Sith et ainsi créer divers lieux d’apprentissage. Il reconstitua une nouvelle académie sur Korriban où de nouveaux Sith mais aussi de redoutables espions furent formés au sabotage, à l’assassinat et à l’infiltration. L’expansion de Ruin atteignit son apogée quelques années plus tard lorsqu’il atteignit la globalité nord du système Hutt jusqu’à Kessel. Comme souvent chez les Sith, le règne du Seigneur Noir de l’époque ne dura pas jusqu’à la fin de ses objectifs. Près d’un an après le début de ses conquêtes, Ruin paya le prix fort pour sa mégalomanie et sa médisance envers ses subalternes quand plusieurs de ses généraux conspirèrent contre lui et l’assassinèrent. Cependant, les bourreaux du Seigneur Noir avaient tirés au préalable des enseignements des anciennes guerres mêlant Jedi et Sith, et s’unifièrent plus que jamais sous le même étendard pour continuer leur ascension. Les légions impériales persistèrent dans les différentes colonisations de la Bordure Extérieure avec toujours plus de violence.

Les années qui suivirent la mort de Dark Ruin furent des plus prolifiques pour les Sith. Ils assujettirent de nombreux mondes à l’instar de Dathomir, Yavin, Malrev, Ithor, Iridonia et Dorin. En parallèle, ils continuèrent de dominer l’espace Hutt tout en étendant leur domination vers le sud avec les captures de Nar Shaddaa, Toydaria, Gamorr, Rishi, Tatooine et Ryloth. Ils tentèrent de s’approcher également du Noyau de la République, mais rencontrèrent cette fois une résistance de plus grande ampleur assistée par des groupes de Jedi.

 

2. Le bombardement du système Uba
 

Environ deux siècles après la mort de Dark Ruin et le début de la période Draggulch, les guerres entre la République et le nouvel Empire Sith se multiplièrent de part et d’autre de la galaxie, terrorisant à nouveau les peuples et causant de lourds dégâts. Durant cette période, le système Uba participa indirectement au conflit en tentant de s’enrichir via la fabrication d’armes lourdes et devenir enfin un acteur majeur de l’industrie guerrière. Face à cette nouvelle menace pouvant lui causer des dégâts supplémentaires, la République décida d’émettre un lourd avertissement aux politiciens d’Uba en détruisant chaque site via des explosions contrôlées par les nouvelles technologies d’armements. Dans un premier temps, les bombardements des usines ubeses furent maitrisés, sans commettre d’erreur particulière sur des cibles vivantes. Cependant, la République n’apprit que bien trop tard que les entrepôts ciblés cachaient en réalité des armes de destruction massive qui réduisirent à néant la quasi-totalité des six planètes du système, causant des déflagrations radioactives de grande ampleur.

Devant ce véritable carnage pourtant involontaire, les hauts dignitaires républicains décidèrent de camoufler l’affaire, de peur que cet acte atroce ne joue en leur défaveur et influe le sens de la guerre en donnant du crédit au camp ennemi. Une poignée de survivants furent repérés sur Uba IV, mais ne furent pas secourus par les auteurs des attentats afin de couvrir le désastre causé sur les lieux. Désireux de ne laisser aucune trace de cet incident, les responsables de l’attaque infiltrèrent également les différentes archives galactiques pour supprimer toute trace du système Uba des écrits afin que l’histoire ne retienne jamais cet épisode. Cependant, ils ne se doutèrent pas que de nombreux ubeses réussirent à s’échapper de leurs planètes pour rallier différents mondes alentours. Ils ébruitèrent les faits récents afin de se venger de la République, en les accusant de génocide envers leur peuple, espérant créer un mouvement de fronde en leur faveur.

Bien qu’aucun groupuscule ne vit le jour suite aux tristement célèbres bombardements d’Uba, les survivants gardèrent en mémoire l’acte de la République et rejoignirent les camps ennemis comme l’Empire Sith et les organisations criminelles. Bien que ce sombre épisode ne soit pas forcément le plus connu de l’histoire, il reste cependant l’une des plus grandes hontes de l’histoire de la République, causant des centaines de millions de morts.

3. Le mythe du Vassal Obscur
 

Comme d’accoutumée chez les Sith de l’époque, lorsque le leader venait à périr où être assassiné par ses vassaux, de terribles batailles pour la lutte du pouvoir éclataient, mettant ainsi l’Ordre dans une situation délicate et proche de l’implosion. C’est évidemment ce qui arriva après la mort de Dark Ruin en 2000 BBY. Malgré les nombreuses conquêtes Sith, l’Empire fut au bord de la rupture après plusieurs guerres intestines qui purent leur être à maintes fois fatales.

Un nouveau Seigneur Sith des plus mystérieux arriva à ce moment précis, telle une providence pour sauver les Sith d’une déchéance totale et pourtant préméditée. Il fut nommé Vassal Obscur, sans qu’aucune raison précise de ce nom ne soit donnée, ainsi que son identité qui resta cachée malgré les nombreuses rumeurs. Le premier écho fut celui qui liait Vassal Obscur au défunt précurseur des Jedi Noirs et leader des Légions de Lettow : Xendor. Ce dernier fut à l’origine du Premier Grand Schisme de la Force qui fit des dizaines de milliers de morts entre l’Ordre de Jedi et son armée, en 24500 BBY. Il se disait dans les rangs Sith que Vassal Obscur était de source sûre la réincarnation de Xendor, bien que cette rumeur ne fut jamais confirmée. Par ailleurs, d’autres parlaient de Vassal comme une entité du coté obscur, voir même de l’enveloppe corporelle du Chaos, la représentation de l’enfer chez les Sith. Bien que ces rumeurs restent encore aujourd’hui infondées, la part de mystère entourant la personnalité de Vassal Obscur fut encore plus accentuée par son apparence physique toujours représentée par un homme masqué.

Ses faits d’armes ne se limitèrent pas à de simples spéculations sur son identité, mais bien à des actes concrets largement bénéfiques à l’Empire Sith. Il réussit à souder les différents leaders Sith pour ainsi créer différentes unités, dont l’Ordre des Chevaliers Noirs qui fut établi sur Malrev IV, le bastion de Vassal. Pendant près de 200 ans, Vassal et les Chevaliers Noirs réussirent à neutraliser la méditation de combat des Jedi, perturbant ainsi l’avancée républicaine dans la reconquête des territoires de la Bordure Extérieure. Un seul Jedi perça à jour toute la puissance du Seigneur Sith et de ses Chevaliers Noirs : Murrtaggh. Ce dernier ne reçut pas l’appui escompté de ses confrères, et se lança seul dans une quête héroïque visant à mettre fin aux agissements de Vassal. En 1750, Murrtaggh se rendit en territoire Mandalorien dans le plus grand secret afin de rencontrer leur leader et engager ses services. Quelques jours plus tard arriva la bataille de Malrev IV qui resta dans les mémoires comme l’une des plus grandes réussites républicaine des Nouvelles Guerres Sith. Les Mandaloriens attirèrent les Chevaliers Noirs hors du temple afin de laisser le champ libre à Murrtaggh pour un duel face à Vassal. Après un combat qualifié de légendaire, Murrtaggh réussit l’exploit de venir à bout de son adversaire contre tout attente, mais perdit également la vie.

Après cette victoire capitale, la République pensa enfin mettre fin aux agissements Sith dans la galaxie, mais découvrirent que ces derniers s’étaient regroupés suite à la mort de Vassal Obscur pour continuer leur entreprise de colonisation de la galaxie. Pendant plus de deux siècles et demi, aucun leader ne vit le jour chez les Sith, ce qui n’empêcha cependant pas les Sith d’agir. Aux environs de 1550 BBY, la République réussit enfin à renverser le cours de la guerre grâce à de nombreux renforcements survenus de part et d’autre de la galaxie. La majorité des batailles furent remportées et les territoires commencèrent à être récupérés non sans efforts. Malgré ce nouveau renversement, les camps ne purent se départager véritablement et finirent par se retrouver dans une impasse quelques mois plus tard. Les Sith furent mirent au courant des déboires ennemis comme ceux du système Uba ainsi que de la désertion de la République sur certaines planètes jugées inintéressantes sur le domaine stratégique ou militaire. L’Empire mena une opération de propagande sur de nombreux mondes avec une certaine réussite, accueillant des centaines de milliers de recrues supplémentaires. Cet épisode eut pour effet de plonger les républicains dans une profonde crise, déjà touchés par la précédente guerre d’usure.

4. La galaxie sous domination Sith
 

Après un statu quo entre l’Empire Sith et la République Galactique qui dura plus de trente ans, les descendants de Dark Ruin reprirent enfin les devants grâce à certaines victoires mineurs dans divers endroits de la Bordure Extérieure. Les rangs Sith devinrent plus bruts et sauvages comme le prouve par exemple leurs nouveaux vaisseaux baptisés avec des noms d’animaux, ou l’apparition de certaines tribus tribales au sein même de l’Empire.

En 1466 BBY, les deux adversaires atteignirent la Bordure Intérieure et le monde de Mizra pour une bataille de grande importance. La fin de la guerre arriva après qu’un tireur d’élite Sith abattit le Maître Jedi chargé de décupler le moral de ses troupes via la méditation de bataille. La suite fut un véritable carnage, comptant pas moins de cent mille Jedi et soldats tombés au combat, tandis que les survivants furent convertis à la cause Sith. Malgré l’accroissement conséquent des rangs de l’Empire, la République tint tout de même bon en renforçant ses défenses jusqu'à des jours meilleurs. La bataille de Mizra resta ancrée durant de très longues années dans les mémoires des peuples de la galaxie. Plus tard, un poète nommé Felloux interpréta même la débâcle républicaine à travers un récit qui perdura dans les archives de différents mondes durant des siècles.

Quelques années plus tard, un nouveau Seigneur Sith prit la succession de Vassal Obscur dans la hiérarchie. Il s’établit sur le monde d’Almas où il fit construire différentes fondations qui amplifièrent la puissance du coté obscur sur la planète, et se révéla au grand jour sous son nom officiel : Dark Rivan. Il développa sur Almas une académie permettant aux Sith de développer une aura toute particulière, celle de l’alchimie basée sur la méditation de combat pouvant accroître le moral et la puissance des troupes alliées. Au-delà de son nouveau rôle, Rivan put se targuer d’être surement le premier Sith de l’histoire à établir une académie entièrement basée sur la magie du coté obscur. Devant ces rumeurs persistantes, la République ne put rester de marbre et envoya ses meilleurs agents assistés d’une poignée de Jedi sur Almas pour neutraliser Rivan et ses fondations. L’assaut fut rapide et efficace, tous les élèves et maîtres de l’académie furent neutralisés. Quant à Rivan, il fut pris de court et ne put contre-attaquer face aux nombreux Jedi qui l’encerclèrent avant de l’abattre. Selon certaines rumeurs, les différentes expériences menées par le Sith durant sa vie eurent pour conséquences de séparer son esprit de son enveloppe charnelle et d’envoyer ce dernier dans une dimension parallèle. Malgré cette victoire symbolique, la République était bien trop enfoncée dans une crise politique inévitable suite à ses différentes erreurs pour pouvoir se redresser complètement. Plusieurs planètes encore sous contrôle républicain furent abandonnées après que les capacités naturelles comme les minerais et plantes furent épuisés à cause des différentes guerres. Seul les mondes viables de la Bordure Intérieure et ceux encore dotés de ressources profitèrent de défenses et de la protection Jedi.

En 1400 BBY, l’Ordre Jedi se rassembla pour un énième conclave afin de trouver une solution à la décadence de la République et de ses dirigeants. Ils finirent par agir comme à l’époque du Pius Dea, en destituant le Chancelier Suprême en place et en le remplaçant par le Maître de l’Ordre considéré comme le plus sage. Enfin repartie sur de bons rails, la République dut encore subir un coup du sort avec l’arrivée de la peste candorienne qui frappa la quasi-totalité de la Bordure Intérieure durant plus de vingt ans. Malgré quelques batailles de moindre importance, les Nouvelles Guerres Sith connurent une coupure qui ne dura malheureusement pas.

5. Belia Darzu et les Guerres Sictis
 

A plusieurs reprises, les Sith tentèrent des offensives sur la République qui était frappée par la peste candorienne. Jusqu’en 1250 BBY, les offensives impériales se soldèrent souvent par des échecs, se heurtant constamment à une rage héroïque de part et d’autre de la galaxie. A cette époque, un énième Seigneur Noir sortit de l’ombre en prenant secrètement possession de Tython. Cette femme chiite nommée Belia Darzu fut connue à l’époque comme la plus grande scientifique de la galaxie, sachant parfaitement maîtriser les principes du « mechu-deru » pouvant lui accorder un contrôle total sur la mécanique vivante. Elle s’appuya sur ses nombreuses recherches pour mettre au point de nouvelles espèces hybrides à mi chemin entre la machine et l’humain. Afin de multiplier ses armées, Darzu alla dans un niveau d’horreur rarement atteint dans la lignée Sith. Elle créa un technovirus libérant des spores nanogènes dans les cerveaux de ses victimes, leur faisant subir une douleur épouvantable avant de les transformer en ce que Darzu appela plus tard ses « technobeasts ». Elle ajouta à ses résultats et selon la légende des génomes rakghoul lui permettant de démultiplier ses sbires via un virus contenu dans l’hôte technobeast. Afin de se renforcer toujours plus, Darzu lia ses technobeasts à sa propre personne via la Force, ce qui lui apporta une puissance supplémentaire à chaque ennemi succombant au technovirus. L’Ordre Jedi eut vent de ces abominations et envoya plusieurs Chevaliers près de Tython pour vérifier les nombreuses rumeurs. La quasi-totalité des éclaireurs fut dévastée face à l’agressivité des monstres, tandis que quelques survivants réussirent à s’échapper en puisant dans la Force pour contenir le virus présent dans leur sang. En parallèle et à l’inverse de ses prédécesseurs, Darzu n’attendit pas une attaque Jedi sur Tython pour créer son propre holocron, renfermant de nombreux secrets alchimiques ainsi que les différentes étapes à la création du précieux artefact Sith.

De 1250 à 1230 BBY, Belia Darzu se lança dans une campagne de colonisation de grande ampleur. Après avoir atteint des centaines de milliers d’individus avec son technovirus, La Sith se rapprocha dangereusement du Noyau de la galaxie sans que les Jedi ne puissent la stopper dans son élan. Fort heureusement, la République reçut une aide extérieure en la présence de l’Ordre de Mecrosa, une société secrète adepte du coté obscur et en conflit avec les Sith depuis plus de 2700 ans. Ces derniers assassinèrent Belia Darzu après l’attaque du secteur Tapani par les technobeasts, évoquant un acte de haute trahison de la part de leur ancienne alliée. La mort de Darzu sonna telle une providence pour la République qui put indirectement mettre fin à 20 ans de haute domination Sith. Bien plus tard, ces années furent nommés les Guerres Sictis par une poignée d’historiens.

6. La Tyrannie des deux frères ennemis
 

Malgré la défaite de Belia Darzu trahie par ses anciens alliés, les Sith n’abdiquèrent pas mais au contraire, persistèrent dans leur avancée au cœur de la République et du Noyau. Les forces impériales Sith connurent en ce temps un accroissement de troupes de grande ampleur grâce aux nombreuses campagnes de recrutements organisées dans toute la galaxie. Comme à leur habitude et malgré quelques victoires précieuses, l’ambition démesurée et la mégalomanie des hautes instances Sith eurent raison d’eux. Ils s’entredéchirèrent dans des conflits internes et futiles afin de récupérer la moindre parcelle de pouvoir, reléguant au second rang leur véritable bataille face à la République qui continua son chemin de croix malgré ce répit. En effet, les nombreuses séquelles laissées durant les 800 ans de batailles contre les différents Seigneurs eurent raison des finances déjà fébriles de la République et d’un Ordre Jedi devenu l’ombre de ce qu’il était. Plusieurs vaisseaux datant des Guerres Mandaloriennes furent réutilisés, tandis que le moral des troupes était au plus bas à cause d’une hygiène de vie devenue insupportable et du faible appui de la hiérarchie. Face à ce désarroi, plusieurs Jedi au courage irréprochable entreprirent différentes opérations de leur propre chef contre leurs ennemis de toujours. Ils libérèrent certains mondes mineurs réduits en esclavage par des actes héroïques souvent perpétrés par des Jedi tels que Kerra Holt et son maître Vannar Treece aux alentours de 1033 BBY.

En 1032 BBY, plusieurs mondes principalement situés dans la Bordure Extérieure endurèrent la tyrannie de deux frères ennemis et avides de pouvoir. Fils d’une Dame Noire des Sith de l’époque nommée Xelian, Daiman et Odion s’entredéchirèrent des leur naissance pour le plus grand bonheur de leur mère qui leur prédisait déjà un avenir doré au sein de l’Ordre Sith. A peine âgé de 17 ans, Daiman devint un empereur mégalomane. Il s’autoproclama souverain du système Grumani après s’en être emparé avec une facilité déconcertante, et le renomma Daimanate, en hommage à sa propre personne. Il fit construire en cet endroit bon nombre de monuments et sépultures à son effigie, à l’aide de nombreux esclaves amassés dans les environs. Après plusieurs mois de domination sur Grumani, Daiman instaura également une mythologie sur lui-même en se faisant passer pour le créateur de l’univers, tandis qu’il décrivait son frère comme un être atroce et le renomma « Dieu Destructeur ».

Après s’être confortablement installé, Daiman commença ses grandes entreprises de colonisation, extrayant une énorme quantité de barradium de toutes les mines de Grumani, réveillant l’intérêt de différentes forces armées mais aussi de la République et des Jedi qui ne purent rester de marbre devant cette nouvelle menace. Ils menèrent un raid sur Chelloa avec à leur tête, Maître Vannar Treece et sa padawan Kerra Holt. Malgré un début de mission prometteur grâce à une infiltration réussie dans les rangs ennemis, Odion, le frère ainé de Daiman s’immisça dans la bataille pour se procurer également du barradium. Connu pour sa violence et son agressivité, il terrassa les Jedi, y compris Vannar Treece. Seule Kerra Holt put s’enfuir et infiltrer les rangs Sith de l’intérieur. La guerre entre Daiman et Odion perdura durant de très longs mois, ravageant un grand nombre de petites planètes et s’attaquant même au Noyau aux alentours de 1031 BBY. Après certaines alliances, Daiman en vint à craindre son frère à l’ambition débordante, malgré un sens de la stratégie peu évolué. Il fomenta lui-même un pacte avec son ennemie Kerra Holt afin de libérer une partie de la galaxie du joug d’Odion qui était près de se procurer une arme antique Sith capable de plonger les utilisateurs de la Force dans une frénésie mortelle.

Le combat final entre Kerra et Odion eut lieu dans le système « Odionate ». Non sans mal, la jeune Jedi parvint à se défaire du Seigneur Sith à l’aide de ruse et d’une grande dextérité insoupçonnée chez elle. Grâce à cette victoire, Daiman et ses généraux se répartirent tous les territoires du système Odionate, sans que la République ne puisse intervenir. Le règne et la vie de Daiman se terminèrent peu de temps après, apparemment trahi par l’un des siens. Depuis le début des Nouvelles Guerres Sith, jamais les Sith ne semblèrent aussi fragiles. Les conflits internes, les trahisons et la soif de pouvoir de chaque individu mirent à mal un Empire pourtant sur le point de prendre le dessus sur son ennemi. Un homme et ancien Jedi à la parole plus modeste mais tout aussi sensée prit peu à peu du poids au sein de l’Ordre Sith. Cet homme nommé Kaan prit enfin le pouvoir et créa la Confrérie des Ténèbres, une organisation basée sur l’égalité des Sith.

7. L'ascension de la Confrérie des Ténèbres
 

Considéré comme l’un des plus grands espoirs de l’Ordre Jedi grâce à son don pour la diplomatie, Kaan tourna le dos à son institution après avoir jugé l’Ordre comme bien trop influant dans la politique républicaine et voulant à tout prix inculquer une fibre patriotique pourtant inexistante aux jeunes padawans. Il rassembla ainsi une poignée de fidèles à la même idéologie, et à l’instar de Ruin, fut l’auteur d’un énième schisme de Force. La Confrérie fut donc forgée sur les méandres du spectre des anciens Seigneurs Sith. Kaan et ses fidèles se lancèrent à l’assaut des derniers fidèles de la suprématie de Daiman, ainsi que des contestataires désirant perpétuer l’éthique Sith. Il fit de nombreux exemples, comme certains Seigneurs Sith exécutés sur d’anciens mondes dominés au début de la guerre. Le nom de Kaan et de la Confrérie commencèrent à prendre de l’ampleur dans la galaxie, à tel point que les derniers survivants Sith acceptèrent de rejoindre les rangs de l’ex Jedi. La philosophie égocentrique des Sith fut définitivement mise de coté pour laisser place à une armée au rang égal sans titre de « Dark », avec un leader à leur tête, et la simple Confrérie fut renommée Confrérie des Ténèbres.

Malgré la promesse faite par Kaan à la République attestant se tenir loin du conflit, la tentation de conquête fut trop forte, et le Sith se lança dans une campagne de terreur en 1010 BBY. Il inaugura son règne et ses ambitions par la prise de Korriban afin de transmettre le message du retour en puissance des Sith, alors que la planète était sous l’emprise de la République depuis plusieurs dizaines d’années. Sur place, ses ambitions furent définies assez rapidement avec la reconstruction de plusieurs temples, sans toutefois mettre en avant la gloire des Sith passés. Malgré de nombreuses recherches, aucun document, holocron ou artefact ne furent trouvés par les troupes de Kaan qui comprit que les troupes républicaines et Jedi les avaient devancés durant l’occupation. La décision la plus symbolique prise par l’ancien Jedi fut la reconstruction de l’ancienne Académie de Korriban laissée à l’abandon depuis les conflits de l’Ancienne République.

Pendant huit ans et jusqu’en 1002 BBY, la Confrérie des Ténèbres prit une telle ampleur que la totalité des Sith dispersés dans la galaxie rejoignirent les rangs de Kaan. De nombreux Jedi enclins à la politique totalitaire de leur ordre se rassemblèrent également sous la bannière de Korriban, ainsi que de très nombreux mercenaires provenant de chaque coin de la galaxie. Les rangs de Kaan connurent une inflation sans précédant, pouvant ainsi aisément lutter contre les forces de la République et l’Ordre Jedi. C’est ainsi qu’avec ses généraux, Kaan se lança dans une nouvelle campagne de colonisation. Les succès furent nombreux, et les armées Sith se rapprochèrent dangereusement du Noyau de la galaxie, principalement grâce à l’osmose de l’égalité Sith instaurée par Kaan quelques années plus tôt. Un homme se dressa au sein de l’Ordre Jedi pour éradiquer la menace de son ancien compagnon d’arme : Le Seigneur Jedi Hoth. Il mit sur pieds une assemblée de redoutables combattants Jedi au courage exemplaire, se détachant peu à peu de l’Ordre et des préceptes de paix fondamentales des Jedi. Les troupes du désormais Général Hoth furent renommées « L’Armée de Lumière », en hommage à leur dogme et surtout afin d’offenser la Confrérie des Ténèbres de Kaan.

En 1000 BBY, un jeune humain et ancien minier provenant de la petite lune d’Apatros intégra l’Académie Sith de Korriban afin de fuir les troupes républicaines après le meurtre d’un des leurs. Il embrassa totalement la philosophie Sith, et changea son ancien nom, Dessel, pour celui de Bane. Malgré de bonnes relations avec certains de ses mentors comme Kas’im et Kopecz, Bane aspirait à de bien plus grandes ambitions que celle du Sith unique instaurée par Kaan dix ans plus tôt. Il décida de tenter le tout pour le tout pour redorer le blason Sith qu’il considéra comme écorné, en réduisant à néant la totalité de la Confrérie des Ténèbres. C’est ainsi qu’il mit au point un stratagème nécessitant l’aide involontaire de Kaan et sa folie afin de créer un terrible sort de Force nommé « Bombe Psychique ». Il convainc Kaan en lui faisant croire que cette bombe réduirait à néant l’Armée de Lumière, sans avoir un seul impact dans ses propres troupes. Comme prévu, la bombe psychique terrassa la totalité des utilisateurs de la Force se trouvant sur Ruusan, hormis Bane et sa jeune et nouvelle apprentie : Zannah. C’est ainsi que prirent fin les Nouvelles Guerres Sith, et mille ans de conflits qui frappèrent la République et ses habitants. Quant aux Sith, ils survécurent grâce aux enseignements de Dark Bane qui établit une nouvelle règle, celle se limitant à un maître et un apprenti, ni plus, ni moins.

Les mois qui suivirent la septième bataille de Ruusan virent la République chambouler leur organigramme, car jugé trop instable en cas de litige. Les Jedi installés au poste de Chancelier depuis plus de quatre siècles laissèrent la place à un potentiel sénateur galactique. Les élections se déroulèrent avec une certaine pression suite aux nombreux traumatismes des Nouvelles Guerres Sith, et Tarsus Valorum remporta le titre de Chancelier Suprême à l’unanimité. Véritable homme de bien et de justice, Tarsus Valorum marqua la République par ses nombreuses décisions pacifiques qui firent de lui l’un des Chanceliers les plus appréciés de l’histoire. Dès son élection, il initia un certain nombre de lois visant à rétablir à la République de nombreuses valeurs perdues au fil des siècles précédents. Ces lois portèrent le nom des Réformes de Ruusan, pour ne pas oublier le précédent conflit ravageur et les nombreux actes héroïques du Général Hoth et de ses troupes.