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[EXCLU SWU] Critique sans spoiler de Scoundrels
 
[Critique] Timothy Zahn est-il toujours aussi bon ?
01/01/2013

Bonjour à tous

En ce premier jour de l'année 2013, les Américains (et vous aussi d'ailleurs, sur Internet) ont l'opportunité d'acheter le dernier roman de Timothy Zahn, Scoundrels. Après des romans d'envergure galactique, comme La Croisade Noire du Jedi Fou, ou quelques romans plus anecdotiques mais toujours excellents, comme Choix Décisifs, Zahn s'est lancé dans un nouveau genre : le Ocean's Eleven-like (plus d'explications plus bas...).


Et en exclu sur SWU, et grâce à Del Rey que l'on ne remerciera jamais assez, nous vous en offrons la critique, garantie 100% sans spoiler, juste après un rappel de la couverture et du synopsis.


 

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Le synopsis :

Pour accomplir sa plus grande performance, Han est prêt à prendre des risques maximaux. Mais même lui ne peut accomplir ce travail seul.

Han Solo devrait être en train de profiter de son moment de gloire. Après tout, l'insolent contrebandier et capitaine du Faucon Millenium a joué un rôle déterminant dans le raid qui a permis de détruire l'Etoile Noire et qui a porté un sérieux coup à l'Empire dans sa guerre contre l'Alliance Rebelle. mais après avoir perdu la récompense que ses actes de bravoure lui ont apportée, Han n'a plus rien à célébrer. Surtout depuis qu'il est endetté jusqu'au cou auprès du seigneur du crime impitoyable Jabba le Hutt. Il y a une prime sur la tête de Han - et s'il ne peut pas trouver les crédits, il le paiera sûrement de sa peau. La seule chose qui peut le sauver est une rançon de roi. Ou peut-être la fortune d'un gangster ? C'est ce qu'un mystérieux étranger offre à Han en échange d'une aide moins que légal pour un travail plus que risqué. La récompense sera plus que suffisante pour satisfaire Jabba, et s'assurer qu'il n'aura plus rien à voir avec les Hutts dans le futur.

Tout ce qu'il doit faire est d'infiltrer la forteresse ultra sécurisée d'un sous-seigneur du syndicat du crime Soleil Noir, et forcer le coffre-fort réputé imprenable dans toute la galaxie. Cela ressemble à un travail pour des hommes capables de miracles... ou qui sont totalement fous. Ainsi, Han rassemble une équipe de rebelles qui sont un peu des deux - notamment son inséparable compère Chewbacca et Lando Calrissian. Si quelqu'un peut esquiver, trahir et se défaire de voyous lourdement armés, de droïdes tueurs et d'agents Impériaux, et effectuer le braquage du siècle, ce sont les vauriens de Solo. Mais leur crime paiera-t-il, ou leur coûtera-t-il un prix encore plus élevé ?




La Critique sans spoiler de Link



Lorsque l’on ouvre un roman de Timothy Zahn, on s’attend à lire du spectaculaire, du grandiose, des évènements galactiques, et on sait que l’on va prendre son pied. La preuve en est du succès de la trilogie La Croisade Noire du Jedi Fou ou encore de la duologie La Main de Thrawn, sans oublier Une Question de Survie et Vol vers l’infini. Récemment, l’auteur s’est davantage porté sur l’anecdotique avec la duologie Allégeance / Choix Décisifs sans toutefois altérer la qualité de ces romans. Scoundrels s’inscrit dans cette optique : un roman sans prétention, qui n’a pas pour vocation de révolutionner l’Univers Etendu, mais qui s’avère au final très distrayant et ô combien surprenant. Détaillons…

Nespresso, what else ?

Lors de l’annonce du roman, l’équipe de Del Rey nous l’avait clairement vendu comme un Ocean’s Eleven-like, et le synopsis le confirmait : peu après la destruction de la première Etoile Noire, Han Solo recrute une bandes de voyous venus de tous les coins de la Galaxie afin de s’introduire dans une forteresse tenue par un membre de la célèbre organisation criminelle du Soleil Noir, afin de récupérer une somme d’argent astronomique volée à un citoyen ordinaire. De quoi faire pâlir George Clooney et tous les autres acteurs du film de Steven Soderbergh tant la ressemblance va s’avérer frappante tout au long du roman.

Tout d’abord dans le choix des personnages qui vont accompagner Han dans sa mission : une équipe (presque) entièrement composée de vauriens, de personnes qui sont recherchées sur de nombreux mondes du Noyau ou des différentes Bordures de la galaxie. Mais je reviendrai sur le point « personnages » plus tard dans ma critique.

Ensuite, de par les différentes étapes qui vont mener petit à petit au braquage. Et on peut tirer un coup de chapeau à Timothy Zahn pour les nombreuses scènes débordantes d’imagination qu’il nous offre. Tout est (heureusement) transposé dans l’Univers Star Wars, et les mécanismes, technologies, et autres outils mentionnés ou utilisés sont tous inédits, et offrent un véritable challenge à notre équipe d’inexpérimentés braqueurs.

Oh mon Soleil, de Noir tu brilles

Bon, jusqu’à présent, je n’ai parlé que du braquage. Et vous êtes en droit de penser que mine de rien, il n’y a rien de bien phénoménal. Et si les 385 pages du roman avaient été consacrées uniquement au braquage d’une forteresse, nul doute que je me serais rapidement lassé.

Vous avez peut-être oublié que le manoir que doivent braquer Han et ses copains appartient à un membre du Soleil Noir. Non ? C’est bien. Car la partie la plus intéressante de l’intrigue est bien là. Et lorsque plusieurs membres du Soleil Noir se retrouvent ensemble, avec des motivations toutes aussi mystérieuses les unes que les autres, cela nous offre de la paranoïa, des jeux de dupes, des mensonges, des tentatives de trahison, bref, de nombreuses scènes savoureuses. Un régal. Et il ne sera pas question que de crédits volés…

Et au milieu, des personnages connus

Scoundrels fait la part belle aux personnages nouveaux, et c’est bien. Mais pas seulement. Outre Han Solo (et Chewbacca, bien sûr) en vedette, l’équipe recrutée par le Corellien va compter dans ses rangs un certain Lando Calrissian, un futur pilote du nom de Kell Tainer, ainsi qu’une femme aux cheveux blancs, Winter (la copine d’enfance de Leia, pour ceux du fond). Donc vous pouvez vous douter qu’il sera question de Rébellion. Mais je n’en dirais pas plus, ceci donnant lieu à deux-trois dialogues assez marrants. En revanche, Kell Tainer est légèrement sous-exploité. A tel point que je me demande encore pourquoi Zahn l’a choisi lui, et pas un autre. Peut-être un clin d’œil à son copain Allston…

Du côté des nouveaux personnages de l’équipe des voleurs, malgré quelques bonnes idées, l’ensemble du traitement de ceux-ci laisse à désirer. Il y a de bons points de départ, mais qui auraient mérité davantage d’approfondissement. Côté Soleil Noir, en revanche, c’est du tout bon. Le lecteur est au courant de toutes les motivations de tous les protagonistes, sans que ceux-ci soient au courant entre eux. Et on rigole !

Il reste donc à répondre à deux questions, que vous vous posez sûrement depuis que vous avez lu le synopsis : Pourquoi donc Han Solo accepte-t-il une mission aussi risquée ? Et surtout, pourquoi un citoyen sans histoires demande-t-il à Han Solo, et non à quelqu’un d’autre, d’accomplir cette mission ? Réponse (ou pas) dans le prochain paragraphe.

Le meilleur… pour la fin

Chose assez rare pour être soulignée, lorsque j’ai achevé ma lecture de Scoundrels, je me suis empressé de relire certains chapitres. Pourquoi donc ? Parce que la fin est énorme. Tout simplement. En une phrase, Zahn nous surprend, et apporte la réponse à l’une des deux questions qui clôturent le paragraphe précédent. Le roman était déjà très bon sans cela, mais ces dernières lignes donnent une autre dimension à celui-ci.

Conclusion :

Zahn est bon. Très bon. Alors certes, les éternels râleurs vont dire qu’il y en a marre de vénérer toujours Zahn, que ceci, que cela. Soit. Mais force est de constater que malgré un synopsis pas forcément alléchant, Zahn nous délivre encore un très bon roman. Comme je l’ai dit dans l’introduction, malgré une intrigue Soleil Noir très bien ficelée, il restera anecdotique. Mais a-t-on besoin d’avoir des romans racontant des évènements à l’échelle galactique pour passer un bon moment ? La réponse est non, et Scoundrels en est une preuve supplémentaire.

Note : 82 %

Les plus :
• Un braquage inédit dans Star Wars
• L’intrigue Soleil Noir
• La fin

Les moins :
• Un braquage inédit dans Star Wars, mais "classique" du genre
• Certains personnages sous-exploités



Voilà pour la critique, on en parle sur les forums. Et n'oubliez pas que vous pouvez acheter le roman sur Amazon, en utilisant le bandeau ci-dessous.


Parution : 01/01/2013
Source : le staff !
Validé par : link224
Section : Littérature > Romans
Type : Critique
On en parle sur nos forums
 
Les 10 premières réactions (voir toutes les réponses) :
  • 01/01/2013 - 9:29


    Au début du sujet, funi avait dit que Zahn était capable de faire de l'or avec des sujets pourris, ben faut avouer que c'est presque le cas avec ce roman (bon, c'est peut-être pas de l'or, mais du bel argent, ça y'a pas de doute) :D
  • 19/06/2013 - 21:29
    Je viens tout juste de finir Scoundrels et comment dire, j'ai jamais été ultra-fan des bouquins de Zahn mais là, j'avoue avoir été bluffé. Avant de lire le bouquin, j'ai vu la trilogie Ocean's, histoire de pas être surpris par l'exercice de style. Et bien, mes amis, Zahn à rempli son office de ce côté là, car même si il ne fait pas simplement le scénar de Ocean's Eleven (et ta,t mieux !) on y retrouve bien l'esprit Ni-vu-ni-connu-j't'embrouille, avec un Han Solo en Georges Clooney et un Lando en Brad Pitt, et ce, tout en gardant l'esprit trilogique des personnages.



    Maintenant faisons fi de la comparaison Ocean's/Scoundrels et attaquons-nous au vif du sujet: le scénario. Et bien on ne s'ennuie pas ! On assiste avec délice aux manigances sur plusieurs niveaux de Han et on adore le fait de voir ceux-ci provoquer une grande tension entre les deux grands antagonistes de l'histoire. Et entre multiples coup fourrés, double jeux (voir triple) et plans machiavéliques on découvre des personnages assez croustillants (j'ai personnellement adoré Winter, que j'ai assez peu vue dans d'autres romans [n'ayant lût que les x-wings où elle un personnage secondaire]). Et puis, comme Link l'a signalé, le fin est très surprenante, on assiste dans les dernières lignes à un coup de théâtre que personne n'aurait pût voir venir, surtout au vue de l'intrigue du roman dans son ensemble !



    Ma note: 85%
  • 19/06/2013 - 21:34
    Ababe a écrit: Et bien on ne s'ennuie pas

    pas d'accord autant le début était prenant, autant depuis une centaine de pages (j'en suis à 250) je me fais grave c**** à part un rebondissement au milieu (l'enlèvement de lando) je m'ennui à mourir :neutre:
    enfin bref je vais bientôt essayer de le finir pour voir LA fin :transpire:
  • 12/07/2013 - 15:35
    il m'aura tout de même fallu 6 mois pour finir ce livre mais enfin c'est fait !
    le premier tiers s'est lu facilement avec un bon rythme en quelques jours et après je me suis dit, mais c'est toujours pareil rien de change on avance d'un pas et on recule de 10 ...

    donc après une pause de plusieurs mois où je lisais un chapitre par mois...
    entre temps j'ai pu lire GOT intégrale 1 et Le Silmarillion ...

    Pour le livre en lui même comme dit au dessus le début est prenant, la mise en place des persos est sympa, le recrutement aussi. Bref découvrir tout ce beau monde (gentils ou méchant, scondrels ou Impériaux ou Black Sun) était vraiment agréable à lire et introduisait très bien le bouquin. Un certain nombre de persos plutôt attachants, j'en suis même à regretter la mort de Sequoa qui était un bon perso sympa.
    Sinon la petite équipe de Han très agréable et haut en couleurs, de même que les Imp.
    La psychologie des persos aussi très bien menée mais justement j'ai trouvé que ça prenait une trop grosse part du roman. A la fin on en vient à tous les connaitre par coeur même les méchants (hormis les Imp et les Falleens)

    Bref ensuite vient la trame du roman et Zahn utilise la même ficelle tout du long jusque dans le final : je fais en sorte qu'un de mes persos se fasse attraper ou piégé quelque part et ensuite tout le monde va le sauver. Et en faisant ça à chaque fois ça permet à nos héros de découvrir quelque chose qui les aideront par la suite (ex le cryodex ou Han et la tenue de robot dans le final)
    Bref on a donc 200 pages de sauvetages héroïques et de mise au point du plan avec plein de non dit à la Ocean's eleven. Donc c'est parti avec des paragraphes entiers de descriptions de systèmes de sécurité, d'hypothèses, d'ébauches de plans, de sauvetages, de mise en place de stratagèmes etc etc etc

    Mais on arrive au final (qui commence encore avec trois persos qui se font attraper par les méchants... :pfff: ). Bon et là on doit dire que ce n'est plus barbant et heureusement ! On se retrouve avec quelques scènes très marrantes visuellement (feu d'artifices bloqués par le bouclier, ou encore mon fou rire de cette nuit Han qui joue à la pétanque avec un coffre de 6m de diamètre :lol: ) et puis c'est sans oublier le final sur l'identité du commanditaire même si dès que Winter fait la révélation on s'en doutait un peu :transpire:
    Bref dans le final et le début on a vraiment un condensé de toutes les bonnes scènes du livre et au milieu on se fait juste c****, par exemple la scène ou Winter parle de Leia à la fin aurait pu arriver beaucoup plus tôt. :oui:

    Ensuite pour faire un rapprochement avec Ocean's j'ai trouvé que ce livre s'inspirait plus de Ocean's Thirteen que des deux autres. Notamment à la fin où Lando croit partir avec les fichiers mais Han les garde(comme les diamants à la fin du 3ème ocean's) ou encore parce que Han vole carrément le coffre, comme dans ce film.
    D'ailleurs on comprend bien pourquoi Lando déteste toujours un peu Han dans l'épisode 5 :transpire:
    Enfin j'aurai bien aimé que comme dans tous les Ocean's on assiste au plan et que tout va de travers mais que en faite ça fasse partie du plan et qu'à la fin il s'en sortent comme prévu, là on a juste le déroulement linéaire du plan de base (il y a bien sur des imprévues mais nos héros s'adaptent) jusqu'au final qui se passe comme ils le souhaitaient... :neutre:

    dernier point positif j'ai bien aimé que pour une fois les méchants soit le Black Sun et les Imp passent presque pour des gentils ! :cute:

    Donc finalement 59% (parce que ça en vaut pas 60 mais presque :transpire: )

    m'en vais lire la critique de link now ! :jap:
  • 12/07/2013 - 15:40
    Bah ça va, t'es pas trop méchant :transpire:

    Sinon c'est vrai qu'on tourne en rond vers le milieu, mais juste un peu ...
  • 12/07/2013 - 15:47
    oui et toi trop gentils :P
    surtout la ficelle scénaristique de "on se fait attraper, ah mais c'est quoi ça ? ça pourrait nous aider !, les copains viennent me sauver" qui m'a agacé :whistle:

    sinon dac avec toi une fois fini j'ai relu le début sur le commanditaire !

    sinon j'ai oublié de dire que Zahn fidèle à lui même commence le bouquin, comme tout ses autres livres, avec un Star Destroyer qui fend l'espace ! :love:
  • 27/04/2014 - 15:47
    Lain-Anksoo a écrit:pas d'accord autant le début était prenant, autant depuis une centaine de pages (j'en suis à 250) je me fais grave c**** à part un rebondissement au milieu (l'enlèvement de lando) je m'ennuie à mourir :neutre:
    enfin bref je vais bientôt essayer de le finir pour voir LA fin :transpire:

    Je l'ai enfin fini, et pareil que Lain, je ne trouve pas ce roman fameux.
    Solo n'est qu'un contrebandier, expérimenté certes, mais il te trouve des solutions de folies à certaines des difficultés. Il sait comment arrangé tout sur tout. Ca m'a un peu gavé.

    Il n'y a que vers la fin que je tournais les pages pour vraiment savoir la suite jusqu' au dénouement final avec les intrigues d'intrigues.
    J'ai même bien plus apprécié la nouvelle "Winner lose all" car bien plus court.

    En fait, c'est ça. Ce roman est trop long pour rester captivant. :neutre:
  • 27/04/2014 - 16:50
    jedi-mich a écrit:Solo n'est qu'un contrebandier, expérimenté certes, mais il te trouve des solutions de folies à certaines des difficultés. Il sait comment arrangé tout sur tout. Ca m'a un peu gavé.


    Non mais ça c'est son côté Mac Gyver :lol: :paf:

    J'ai longtemps hésité avant de l'acheter et depuis je l'ai toujours pas commandé, du coup vu la plupart des critiques, je sens que je vais attendre encore un peu :neutre:
  • 27/04/2014 - 18:46
    Il sort en VF à la fin de l'année sinon ordo, donc ne te presse pas si tu l'as pas encore acheté en VO :jap:
  • 27/04/2014 - 18:52
    ordo181 a écrit:Non mais ça c'est son côté Mac Gyver :lol: :paf:

    Le coup du réparage de trou dans une vitre sans laisser de trace que même pas tu te rends compte qu'il y a eu un trou m'a bien fait rire.
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