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[MAJ] Critiques de Light of the Jedi, de Charles Soule
 
[Critique] Un départ exceptionnel pour la Haute République !
14/12/2020, mise à jour le 05/01/2021

[MAJ] Sortie aujourd'hui aux USA.

Jetez-vous dessus !


Bonjour à tous

Enfin ! Le lancement de la Haute République (anciennement projet Luminous), cette période se déroulant 200 ans avant La Menace Fantôme, n'a jamais été aussi proches puisque les premiers romans, Light of the Jedi, de Charles Soule, et A Test of Courage (roman jeunesse), de Justina Ireland, paraîtront le 5 Janvier aux USA, avant la sortie en Février du roman Young Adult Into the Dark, de Claudia Gray.

Nous avons pu faire partie des privilégiés qui ont eu l'occasion de lire ces romans, et nous vous proposons donc aujourd'hui nos critiques de Light of the Jedi, celui qu'il faut lire en premier ! Ces critiques sont garanties sans spoiler. Les seuls noms mentionnés ont été dévoilés au cours des derniers mois par le site officiel.

Ce roman sortira en France chez Pocket le 25 Mars.

Nous remercions Lyssa Hurwitz chez Disney qui nous a fournis un exemplaire de ce roman, nous permettant de vous en offrir la critique avant la sortie !


Synopsis :
Bien avant le Premier Ordre, avant l'Empire, avant la Guerre des Clones... les Jedi éclairaient le chemin pour la galaxie durant la Haute République.

C'est un âge d'or. D'intrépides explorateurs de l'hyperespace étendant la portée de la Republique jusqu'aux étoiles les plus éloignées, des mondes prospèrent sous la direction bienveillante du Sénat, et la paix règne, renforcée par la sagesse et la puissance de l'ordre renommé d'utilisateurs de la Force connus sous le nom de Jedi. Avec les Jedi au sommet de leur pouvoir, les citoyens libres de la galaxie sont confiants en leur capacité d'affronter n'importe quelle tempête. Mais même la plus puissante lumière peut générer une ombre, et certaines tempêtes défient toute préparation.

Lorsqu'une catastrophe choquante au sein de l'hyperespace déchire un vaisseau en morceaux, la rafale de débris émergeant du désastre menace un système tout entier. À peine résonne l'appel à l'aide que les Jedi se précipitent sur les lieux. La portée de la rafale, cependant, est suffisante pour pousser les Jedi dans leurs retranchements. Alors que le ciel s'ouvre et que la destruction s'abat sur l'alliance pacifique qu'ils avaient aider à bâtir, les Jedi doivent croire en la Force en ce jour où une simple erreur pourrait coûter des milliards de vies.

Alors que les Jedi combattent vaillamment contre ce fléau, quelque chose de vraiement mortel grandit au-delà des frontières de la République. Le désastre de l'hyperespace est bien plus sinistre que ce que pourraient suspecter les Jedi. Une menace se cache dans les ténèbres, loin d'eux.

 


 

La critique sans spoiler de Lain-Anksoo

Par où commencer ? Une critique scolaire demanderait que je commence par un bref résumé de l’intrigue principale du roman. Mais comment puis-je rendre honneur à un livre qui, en plus de proposer une histoire violente, complexe et originale, nous peint ce qui servira de toile de fond à plusieurs décennies (j’espère) d’histoires ? Je pourrais vous parler de la catastrophe galactique qui arrive dans les premières pages, mais ce faisant je devrais expliquer le projet de la République Galactique à cette époque. Je pourrais raconter comment cette catastrophe est gérée mais ça reviendrait à présenter à peine un tiers du livre. Il me serait aussi possible d’expliquer ce à quoi ressemble l’Ordre Jedi à cette époque et les missions qu’il doit mener à la fin du livre, mais ce faisant ce serait un pan majeur de l’intrigue qui se retrouverait spoilé.

Je résumerai donc ce livre ainsi : Light of the Jedi n’est pas seulement un roman dont l’intrigue prend place lors d’un tournant majeur de l’Histoire de la Galaxie Star Wars, il ne s’agit pas uniquement d’une catastrophe tragique, il s’agit d’un Gouvernement, d’un Ordre de Chevaliers Mystiques qui croit profondément en leur cause et en la justice et qui feront tout pour combattre les Ténèbres cachées aux confins de l’espace. On ne lit pas une histoire, on lit un idéal, un idéal qui se dirige lentement, très lentement vers ce qu’il combat.

 

Charles Soule

J’attendais depuis une paire d’années un roman de Soule. Depuis que je sais qu’en plus des comics Marvel dont il nous a gratifiés (Poe Dameron, L’Ascension de Kylo Ren, Dark Vador) il écrit de son côté ses propres romans originaux, j’espérais le voir s’essayer à Star Wars, sans même savoir ce que donne sa plume.

Qu’il est doué ! En plus de nous proposer une œuvre dont le travail est à la fois de présenter une nouvelle époque, y inclure une histoire originale mais aussi introduire les éléments qu’on retrouvera dans les autres livres et comics de la période, Soule nous livre un roman profondément sombre, sale et violent.

Ça fait un moment qu’un roman Star Wars n’a pas été autant mature, on peut citer Liens du Sang ou encore L’Escouade Inferno, mais force est de constater que ces dernières années, beaucoup de livres de la saga sont gentillets. Ça ne sera pas le cas ici. Si vous souhaitez un point de comparaiso,n pas besoin de chercher bien loin, Charles officie avec ce livre en digne successeur de Troy Denning. Il a ce double talent de réussir en quelques pages, voire même une ou deux seulement, à nous faire nous attacher à n’importe quel personnage pour le voir disparaitre tragiquement, et même très violement, quelques paragraphes, pages, ou chapitres plus loin.

Si ça vous intéresse, je vous donne une de ses petites astuces : il nomme tout le monde. Le moindre figurant qui dira une seule ligne, a un nom. Le personnage introduit juste pour mourir à l’autre bout de la galaxie alors qu’on ne l’a même pas vu a un nom et un passé. Ainsi, ce ne sont plus seulement des anonymes, non, on se rend bien compte de la tragédie qui se passe pendant toute la lecture.

Mais il ne s’arrête pas là, même les méchants sont développés, possèdent un nom et des anecdotes sur leurs vies. Même eux se font manipuler et meurent tragiquement. Soule n’oublie personne.

Mais son meilleur talent, là où beaucoup ont échoué, c’est de nous livrer une histoire passionnante dans un livre qui nous introduit et décrit une époque.

 

Haute République

Souvenez-vous du roman Tarkin : intéressant pour sa description de la machine Impériale, mais avec une histoire sans plus. Le roman Black Spire : il nous présente la planète Batuu et tout ce qu’on peut retrouver dans le parc d’attraction Galaxy’s Edge mais avec l’histoire la plus incohérente jamais lue. Je pourrais continuer et citer une dizaine des livres comme ça. Mais comme dit plus haut, grâce à cette catastrophe et tout ce que doivent faire les Jedi et la République pour sauver la galaxie, et faire en sorte que ça n’arrive plus jamais, on se retrouve à lire une histoire passionnante. Histoire se passant d’une planète à une autre pour que finalement tous les chemins mènent à Rome (enfin au Starlight Beacon dans le livre, mais vous comprenez l’image).

Quelle époque ! La manière qu’a Soule de nous la présenter est tout sauf indigeste. Il sait quand mettre son histoire en pause pour faire un paragraphe descriptif sur une technologie particulière, ou comment, au détour d’une réunion du Conseil Jedi, nous en donner presque tous les membres. Ce n’est jamais forcé et c’est suffisamment rapproché dans le livre pour qu’on n’essouffle jamais notre soif avide d’informations sur cette époque. Je vous rassure, vous saurez tout sur la République, la technologie de cette période, l’Ordre Jedi, la station Starlight Beacon et les méchants Nihil. Tout en gardant suffisamment de mystère pour les suites à venir !

Et puis comment, avec toutes ces informations, ne pas faire de parallèle avec la situation galactique 200 ans plus tard ?

 

Un saut dans le temps réaliste

Souvenez-vous de l’Ancienne République Légendes, une histoire de millénaires de paix où le gouvernement et l’Ordre Jedi n’évoluaient pas d’un pli et qui se retrouvaient à gérer un gros problème avant de suivre son train-train quotidien. J’accentue le trait j’en ai conscience, mais si je prends un média comme The Old Republic ou les comics KotOR, je dois dire que je ne vois aucune évolution technologie véritable pendant 3000 ans. De même, l’Ordre Jedi semble statique jusqu’à La Menace Fantôme.

Ici, Soule va faire un vrai travail plausible d’évolution. On est 200 ans avant les films, il faut donc proposer quelque chose de différent sans en être trop éloigné. Et c’est ce qu’il va faire. On découvre qu’il n’est pas encore obligatoire de porter la tresse, que la xénophobie disparait lentement de la République, les Jedi ne disent jamais que les relations sont interdites (on en devine même une passée) mais aucun n’est en couple pour autant, la technologie est relativement simple, pas très robuste, la République continue de s’étendre et croit encore en son idéal avec une chancelière juste et passionnée.

À la lecture, on voit très bien comment on a pu passer de cette situation à celle de la prélogie en deux siècles de temps. D’autant plus que certains questionnements propres à l’Ordre sont déjà présents et commencent à évoluer. Là où dans la prélogie, le Conseil ne se pose pas de questions, ici il est divisé sur un sujet bien particulier.

Vous l’aurez compris, même cet aspect a été particulièrement bien pensé par Soule et les équipes créatives.

 

Comment conclure alors ? Je ne peux que dire que le travail est parfaitement réalisé par Charles Soule qui, pourtant, aurait pu tomber dans beaucoup de pièges que d’autres avant lui n’avaient su éviter.

Il a complètement réussi son pari qui consistait à présenter une époque, introduire les livres de ses collègues, y créer une histoire intéressante et originale, tout en faisant un livre mature qui semble parfaitement s’imbriquer avec l’histoire de la prélogie deux siècles plus tard. Arrivé à ce stade, je n’ai qu’une chose à dire : BRAVO !

 

Les plus :
- Haute République
- Un Ordre Jedi qui fait rêver
- Une catastrophe violente et sanglante
- Réalisme d’époque

Note : 100 %

 

 


 La critique sans spoiler de Link

Enfin ! Après plus de six ans d’attente, nous avons droit à des œuvres très éloignées des films dans l’Univers Canon Star Wars ! Il y a 609 jours, le 15 Avril 2019 pour être exact, un mystérieux projet Luminous était teasé par Lucasfilm lors de Celebration Chicago. L’annonce a ensuite été faite le 24 Février 2020 : une nouvelle période, la Haute République, avec de nouveaux livres se déroulant 200 ans avant La Menace Fantôme ! Depuis, le Covid est passé par là, entraînant de nouveaux reports, mais on y est ! Ils sont là ! Voici donc la critique du premier roman adulte de cette ère : Light of the Jedi, de Charles Soule.

 

I) Une incertitude qui fait un bien fou

Depuis 2014 et le rachat de la licence par Star Wars, l’immense majorité des romans et comics (pour ne pas dire tous) qui sont sortis mettent en scène des personnages des films, qu’ils soient issus de la Prélogie (peu d’ouvrages), de la Trilogie (beaucoup, beaucoup trop d’ouvrages) ou de la Postlogie (de plus en plus d’ouvrages). Le problème avec ces œuvres, c’est qu’elles ne présentent aucun suspense. En effet, on ne se demande pas si les héros vont s’en sortir, mais comment ils vont le faire. Les personnages secondaires sont très souvent inintéressants, et leur destin nous importe peu.

Ici, 200 ans avant La Menace Fantôme, on ne connaît personne (enfin, presque personne, car trois Jedi, simplement mentionnés ou ayant un rôle extrêmement minime, sont présents dans l’épisode I). Les héros (Jedi et autres politiciens et civils) et les ennemis Nihil nous sont présentés au fur et à mesure de leur arrivée dans le roman, et aucun n’est plus important qu’un autre (exception faite d’Avar Kriss). Et aucun d’entre eux, qu’ils soient héros ou méchants, n’est à l’abri d’un sort funeste. Des Jedi, que vous aurez appris à connaître, meurent (et donc ne sont pas invincibles, comme pourraient le laisser penser les différents articles parus à leur sujet depuis quelques semaines). Des ennemis, là aussi développés, meurent. À chaque page, le lecteur est dans l’incertitude la plus totale car tout peut arriver à tout le monde. Le suspense est très présent, avec des rebondissements que l’on ne voit pas venir.

Et ceci, ben je vous garantis que tout ceci fait énormément de bien, après quasiment six ans passés à lire des livres presque tous aussi ennuyeux les uns que les autres. J’ai retrouvé cette émotion, ce suspense, que je ressentais lorsque je prenais un roman Légendes se déroulant durant l’Ancienne République, ou au contraire après la Trilogie, sans qu’il n’y ait de films qui tuaient tout intérêt. À noter la fin extrêmement ouverte de ce roman, qui promet du bon (et du moins bon, selon de quel côté on se place) pour la suite !

 

II) Beaucoup de nouveautés

La question que l’on pouvait légitimement se poser, c’était de savoir si le fait que l’histoire se déroule 200 ans avant l’épisode I allait changer quelque chose. Après tout, on a bien l’impression qu’entre le MMO The Old Republic et l’épisode I, la galaxie n’a pas changé d’un poil alors qu’il s’est écoulé 3 600 ans.

Les dessins, concept-arts et autres illustrations déjà dévoilées à propos de la Haute République nous montrent surtout un changement vestimentaire au niveau des Jedi. Cette différence est, pour notre plus grand bonheur, étendue aux vaisseaux (même si l’on devine des ancêtres des vaisseaux connus) ou encore à la technologie (avec notamment quelques trucs super classes dont je ne peux pas parler dans cette critique sans spoiler).

Autre point très important : l’influence de la République est loin d’être aussi étendue qu’elle ne le sera 200 ans plus tard. Les moyens de communication, de déplacement d’un point à l’autre de la galaxie, on sent que tout cela est en perpétuelle évolution. C’est un très bon point à mettre à l’actif de Soule (et des auteurs de la période en général), car la mise en avant d’innovations technologiques est trop rare. La relation des Jedi à la Force est également différente de ce que l’on connait, chaque Jedi la ressentant à sa manière.

 

III) Charles Soule, essai transformé

Un dernier mot concernant l’auteur de ce roman, Charles Soule, que vous connaissez si vous vous intéressez aux comics parus chez Marvel depuis 2014. On lui doit les séries Poe Dameron et Dark Vador – Le Seigneur Noir des Sith notamment, et il est depuis Janvier aux manettes de la série Star Wars se déroulant après l’épisode V. Unanimement acclamé, je me posais la question de savoir ce qu’il allait donner sur un roman, car scénariser un comics, ce n’est pas tout à fait la même chose. Mal m’en a pris car il fait là aussi un travail formidable. Son style est très fluide, et il gère à merveille l’alternance entre les phases de description et les dialogues. Quant aux scènes de combat (au sol ou dans les airs), elles sont au final très peu nombreuses, mais mettent parfaitement en valeur les forces (et faiblesses) des protagonistes.

Conclusion :

La période Haute République démarre de manière excellente. Light of the Jedi est une vraie bouffée d’air frais au milieu des autres romans, avec enfin de la prise de risque, ce que l’on a trop attendu depuis 2014. De quoi, normalement, conquérir tout le monde !

Note : 94 %

 

Voilà pour nos critiques. On attend vos réactions sur les forums.

Parution : 14/12/2020, mise à jour le 05/01/2021
Source : Le staff !
Validé par : link224
Section : Littérature > Romans
Type : Critique
On en parle sur nos forums
 
Les 10 premières réactions (voir toutes les réponses) :
  • 05/01/2021 - 22:14
    Lain-Anksoo a écrit:Une guerreMandoaussi sera mentionnée et au vu des info elle date de pas très longtemps (100-200-300 ans plus tôt peut être)


    Donc une guerre différente de celle de la chute de l'Ancienne République quand Tarre Viszla a volé le darksaber.
  • 05/01/2021 - 22:20
    de très bonne critique de lain et link :) mais personnellement, j'aaaddooore les spoilers, vraiment, genre énormement. On aura quand une critique avec spoilers? a la sortie en mars en france ou jamais ? :)
  • 05/01/2021 - 22:25
    vos661 a écrit:Donc une guerre différente de celle de la chute de l'Ancienne République quand Tarre Viszla a volé le darksaber.

    Tarre Vizsla n'a pas volé le DarkSaber, il en est le créateur et le propriétaire. Ce sont ses descendants qui ont volé le sabre au Temple après sa mort, alors que l'Ancienne République s'effondrait (sûrement suite à sa guerre contre les Sith ?). :cute:
  • 05/01/2021 - 22:27
    tu auras des tas d'articles, résumés, fiche encyclo, descriptions à la fin du mois !
  • 05/01/2021 - 22:27
    Corentin G a écrit:
    vos661 a écrit:Donc une guerre différente de celle de la chute de l'Ancienne République quand Tarre Viszla a volé le darksaber.

    Tarre Vizsla n'a pas volé le DarkSaber, il en est le créateur et le propriétaire. Ce sont ses descendants qui ont volé le sabre au Temple après sa mort, alors que l'Ancienne République s'effondrait (sûrement suite à sa guerre contre les Sith ?). :cute:


    Oui, my bad, je me suis emmêlé les pinceaux.
  • 05/01/2021 - 22:35
    Lain-Anksoo a écrit:tu auras des tas d'articles, résumés, fiche encyclo, descriptions à la fin du mois !



    yees, j'ai hate :)
  • 05/01/2021 - 23:07
    Lain-Anksoo a écrit:fiche encyclo


    Nan pour ça on va attendre fin Mars :P

    (Y'en a un packet à faire, hein ! Faut nous laisser un peu de temps !) :o
  • 06/01/2021 - 0:32
    Lu et adoré. Meilleur bouquin de l'UE officielle. Dans les très bon romans SW tout univers confondus.

    Je mets en spoil pour le principe mais en dehors de la structure du roman, je ne parle que de généralités:


    Spoiler: Afficher
    La première partie est excellente, on est tout de suite dans le bain dès les premières pages décrivant une énorme catastrophe. Et tout ce qui va suivre va être énorme, on accompagne les Jedi (et autres) tentant de répondre dans l’urgence à la catastrophe, on est avec eux, on ne sait pas ce qui va se passer, on panique, tout le monde peut mourir, on est admiratif, on les aime. Et, en plus de tout cela - ce qui est déjà beaucoup, il y a un procédé simple mais super efficace d’avoir à chaque chapitre un sous-titre sous forme de compte à rebours pour… une autre catastrophe? C’est palpitant, c’est captivant, c’est un grand moment de l’UE. C’est simple, cette urgence, ce stress, ce sentiment de vivre quelque chose d’incroyable, m’a rappelé le premier bouquin du NOJ.

    La deuxième partie est plus calme, ça part un peu de tous les côtés mais le plus intéressant est évidement la présentation des Nihils. Bon, la com’ de Lucasfilm les fait passer comme des méchants super puissants mais en réalité dans ce roman ce ne sont que des pirates qui ont trouvé une bonne combine (le mot est faible :diable: ). Je n’ai pas vraiment été impressionné (ce qui n’est pas plus mal pour moi, je n’ai jamais accroché aux super-méchants de l’UE censés remplacer la menace Sith) mais j’ai bien aimé leur organisation, les personnages, leurs armes, etc. ce sont des bons méchants. C’est le roman introductif, à voir par la suite ce qu’ils deviennent (<- cette phrase n’est pas innocente).

    La dernière partie est sympa, évidement avec un tel début canon le dénouement semble plus mou mais on reste tout en haut de l’UE officiel.


    Alors que penser des Jedi? Prenez tous les "super-pouvoirs" que l’on voit dans les films, chaque Jedi les maîtrise les doigts dans le nez (et tous les petits pouvoirs comme la lévitation d’objet, barf ils font ça en dormant :D ). Mais tout cela paraît tout à fait naturel, on sent une telle sérénité chez eux que la maîtrise totale de la Force semble évidente. Il n’y a pas de peur, il n’y a pas de doute sur la Force, elle est là, les Jedi sont à son service, ils se servent de la Force sans crainte. On est en plein âge d’or des Jedi.
    Attention, chaque Jedi (ils sont beaucoup, et ils sont tous d'excellents personnages) peut avoir des défauts, des doutes sur lui-même, des difficultés etc. mais leur relation avec la Force est sereine (il n’y a pas, ou alors très marginalement, de référence au côté obscure). Il y a juste LA Jedi qui est un peu trop le Jedi ultime et c’est le seul personnage avec qui je n’ai pas vraiment accroché (c’est d’ailleurs la seule qui a une utilisation de la Force un peu too much)

    Tout cela se déroule dans un contexte positiviste de la République que j’ai adoré, on baigne dans un discours de progrès qui finalement est inédit dans SW (?). Tout ne peut que bien aller, il parait impossible pour les personnages que l'avenir de la galaxie soit sombre.
    Et puis j’ai beaucoup aimé la chancelière.

    Parlons maintenant chronologie, technologie et vêtement. :paf: Oui, à la lecture 200 ans paraît être une période courte. Et j’adore ça. Parce que ça a été bien évidement pensé par les auteurs et qu’il y a donc une raison, une logique, et qu’un jour on la découvrira.
    Les chasseurs Jedi... :think: :shock: :love:


    Pour finir, à tous ceux qui hésitent à sauter le pas de la VO, ce roman est une bonne occasion. Le style de Soule est vraiment très très, très simple.
    (je ne rembourserai pas les mécontents)
  • 06/01/2021 - 10:43
    J'ai lu dans une critique random que les Twi'leks dans ce roman avaient une espérance de vie très élevée. Est-ce vrai ? C'est par rapport à Loden Greatstorm ? :?
  • 06/01/2021 - 10:45
    Dago a écrit:Pour finir, à tous ceux qui hésitent à sauter le pas de la VO, ce roman est une bonne occasion. Le style de Soule est vraiment très très, très simple.
    (je ne rembourserai pas les mécontents)

    Au pire il n'y a que deux mois à attendre pour la VF :)
    A moins d'être tenté par l'édition deluxe US avec les chaussettes !
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