Bonjour à tous.
Au début du mois sont parus les deux premiers romans jeunesse liés à la future série TV
Star Wars Rebels (qui débute, pour rappel, le 3 Octobre en diffusion mondiale).
Voici donc les critiques de ces deux romans, après rappels des synopsis et des couvertures.
Rise of the Rebels
Le synopsis :
Ce roman jeunesse est la novélisation des quatre programmes courts présentant les héros de la série.
La critique sans spoiler de Link
Ecrit par
Michael Kogge, ce roman jeunesse est découpé en quatre parties, chacune reprenant l’un des quatre programmes courts diffusés sur Disney XD. L’auteur s’est donc appuyé sur les scripts de
Greg Weisman,
Simon Kinberg et
Henry Gilroy, tout en nous apportant quelques compléments inhérents au support papier.
Dans l’ordre, nous avons donc des petites histoires introduisant
Kanan Jarrus,
Hera Syndulla et le droide
Chopper pour la première,
Sabine Wren pour la seconde, Zeb Orrelios pour la troisième et
Ezra Bridger pour la dernière. Chacune des histoires, d’environ trente pages, nous narre une petite aventure de nos héros face à des stormtroopers. A noter les nombreuses illustrations au gré des chapitres, qui font que le roman n’a, au final, qu’environ 80 pages.
Le style d’écriture est simple (normal me direz-vous, étant donné le public cible), les histoires restent agréables et nos héros ne subissent aucun accroc. On peut éventuellement regretter une absence de lien entre les quatre histoires, mais celles-ci ne servant qu’à introduire les personnages et montrer un peu l’atmosphère de la planète
Lothal, ce n’est pas si grave que ça.
Au rayon des points positifs, on notera certains passages racontés du point de vue de certains personnages. Ainsi, si les parties trois et quatre, racontées du point de vue de Zeb puis d’Ezra, restent assez classiques, j’ai été agréablement surpris par la première partie et les chapitres du point de vue de Chopper (ce que pense un droide est vraiment drôle), ainsi que par la deuxième partie et le point de vue d’un stormtrooper (dont l’idiotie en fera rire plus d’un).
C’est donc un petit roman sympathique, qui ne révolutionnera cependant pas le roman jeunesse, mais qui fera passer un bon moment aux jeunes et moins jeunes.
Note : 65%
Ezra's Gamble
Le synopsis :
Ezra Bridger, quatorze ans, vit seul sur Lothal, une planète de la Bordure Extérieure. Il survit grâce à des petits boulots et en volant les Stormtroopers, qui ne se doutent de rien. Mais lorsque le jour de l'Arène arrive - un tournoi clandestin lors duquel de puissantes bêtes s'affrontent jusqu'à la mort et où tous les escrocs et parieurs viennent de tous les coins de la palnète pour faire des bénéfices - Ezra est entraîné dans un partenariat invraisemblable avec le chasseur de primes Bossk, et empêtré dans une course poursuite avec des stormtroopers. Ezra n'est pas prêt à faire confiance à quiconque, mais il apprend rapidement que pour survivre, il ne suffit pas de compter que sur soi.
La critique sans spoiler de Link
Peu de temps avant les événements de la série TV
Rebels, ce roman jeunesse écrit par
Ryder Windham, grand habitué de Star Wars, nous amène sur la planète Lothal et nous plonge dans la vie du jeune Ezra Bridger, qui va découvrir qu’il ne peut pas forcément compter que sur lui-même pour survivre.
L’inconvénient des romans jeunesse, c’est souvent leur scénario, peu recherché du fait du public cible. La bonne nouvelle, c’est que ce n’est pas le cas pour celui-ci. Alors certes, ne vous attendez pas à du scénario ultra corsé avec plein de rebondissements et tout, mais l’histoire va aller en se complexifiant au gré des pages, avec notamment une histoire d’Impériaux assez sympathique. L’atmosphère de Lothal est plutôt bien développée également.
La présence dans le roman du chasseur de primes Bossk (non, ce n’est pas un spoil, il est sur la couverture) ajoute une touche de piment à l’histoire, même si c’est là qu’il faut y aller chercher le principal reproche. Même si le duo Bossk-Ezra est bien mené, il se trouve qu’il est un peu trop complémentaire, là où un chasseur de primes de la renommée du
Trandoshan serait censé être débrouillard et ne pas avoir besoin de l’aide d’un gamin de quatorze ans. De même, Bossk semble un peu trop « humain » par moment, faisant preuve d’états d’âmes un peu trop développés pour sa profession.
C’est donc un roman à l’intrigue sympathique malgré quelques facilités scénaristiques. De quoi passer un bon moment avant (ou après) le début de la série !
Note : 70%
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